Deirdre ☆ Aide moi, touche moi, ressens moi

T'es insouciant et non importé par tout ce qui t'entoure sauf les lumières et le monde qui est le tien. Et quand tu poses la question, tu ne t'attends pas à cette réponse, tu ajoutes comme si de rien était Tu veux venir passer Noel avec moi alors ? Si tu as plus de famille, j'ai la mienne moi Trop jeune, trop innocent, trop naif ? La totale oui. Et puis toute l'Espagne et Le palais font partit de ton être donc tu fais très attention à ce qu'il y a dedans et à l'extérieur parce que tu as vécut dans ce palais enfermé pendant pas mal de temps. Alors t'essaie de lui décrire comme c'est, comme cela sera cette année même si tu ne sais pas si ton père a remit les mêmes décorations que l'année dernière ou non Oui c'est trop beau Parce que tu adores tout ça aussi. Tu fixes un instant les chalets pour entendre les paroles de Deirdre qui te gêne mais elle change vite de sujet Ca doit être là-bas non ? tu prends sa main, entièrement, avec la tienne pour marcher vers le chalet que tu penses être, et bingo point pour toi Regarde, bon y'a pas de guimauve mais c'est pas grave hein ? demandes-tu avant de sourire

Tu t'étonnes de sa proposition parce que vous ne vous connaissez pas depuis longtemps. Tu es touchée mais cela te paraît beaucoup d'un seul coup. Paradoxalement, cela te semble bien plus engageant qu'un rapprochement physique. « C'est gentil Valentin ,merci de me le proposer,, mais je resterai ici. J'ai beaucoup de travail et je peux prendre de l'avance sur ma tête de promotion quand tout le monde fait des overdoses de dinde et chocolat. » Au pire tu feras un truc avec Alix ou Malaki ou bien rien du tout, ça ne te dérangeait pas vraiment. Vous amorcez la marche vers les chalets pour trouver celui qui vendra du chocolat. Tu sens sa main qui prend la tienne, pour de bon cette fois. Alors tu glisses tes doigts contre les siens pour que vos doigts se lient. « Trop fort. » Que tu lui lances parce qu'il a trouvé le bon chalet. Tu souris largement et encore plus quand tu vois toute cette guimauve. « ça ira. » Le vendeur vous interpelle et tu te surprends à lui demander « Vous avez des pailles ? » Parce que sinon c'est pas drôle.

Elle refuse ta proposition et tu hoches la tête doucement parce qu'elle doit travailler mais tant pis, c'est pas grave, tu vas pouvoir réellement trouver une solution à ce Noel horrible qui s'annonce parce que tu ne sais pas quoi faire en fait. Passer du temps avec ta mère qu'Emilia qualifie de folle ou rester en Espagne avec ton père et sa femme qui ne t'aime pas du tout en fait. Tu ne sais pas encore. Mais tu vas bien trouver, t'es un grand garçon, tu trouves toujours les solutions. Mais elle veut un chocolat chaud et tu trouves le chalet alors tu lui prends la main. Tu ne sais pas pourquoi, tu arrives devant cet endroit hésitant d'abord puis quand elle pose la question pour la paille et tu entends la réponse du serveur qui vous traite d'amoureux, tu tournes la tête vers Deirdre puis vers le vendeur C'est pas mon amoureuse, c'est quelque chose d'autre. lâches-tu mais il te regarde bizarrement en faisant les deux chocolats chauds, mais t'es content d'avoir pu lui faire comprendre la chose.

Le Vendeur vous prépare les chocolats avec des pailles apparemment et blague en vous appelant les Amoureux. La réponse de Valentin et la tête du Vendeur t'arrachent un rire. Parce que la situation est cocasse. Ce quelque chose d'autre y'a que vous qui pouvez le comprendre. C'est votre truc à vous. « Quelque chose d'autre, ça me va complètement. » Que tu dis au Vendeur pour le rassurer. Peut-être qu'il a eu peur d'assister à une scène entre vous mais toi ça te va tout à fait de ne pas être qualifiée d'amoureuse. Vous récupérez les gobelets et tu aspires un peu à travers la paille. « Fais gaffe c'est très chaud. » Parce que tu t'es un peu cramée la langue. Tu le regardes avant de demander. « Qu'est-ce qu'on fait  de spécial à Noël d'habitude ? » Pour une fois c'est lui qui va t'apprendre faut croire.

Le vendeur te dévisage comme si tu avais dis une connerie et Deirdre aime bien ce terme alors tu l'emploies le plus souvent possible même devant les gens. Quand il vous serre enfin le chocolat chaud tu lui souris et le paye gentiment avant que prendre ta tasse. C'est bouillant mais c'est parfait en fait Oui fais attention Comme si c'était pour elle que tu disais ça Tu as froid ? Ou ça va ? tout à l'heure elle a toussé, donc tu demandes si elle a pas trop froid aussi. Tu ne quittes pas son autre main, dans la tienne, serrant ton chocolat chaud lentement contre toi avant d'entendre sa question sur Noel. Tu réalises qu'elle n'a peut-être jamais fêté Noel en fin de compte Bah ça dépend. Depuis que je suis tout petit à Noel, on va dans les rues de Madrid pour faire le tour des chalets de Noel et acheter des cadeaux. On va aussi à l'hôpital pour les enfants. Et papa fait la cuisine, c'est le seul jour de l'année qu'il est dans la cuisine. Et sinon rien d'autre Vous étiez pas la famille modèle sur ce principe là donc autant dire que Noel c'était toujours un peu celui qui voulait en fait. Tu souris faiblement en prenant une gorgée avant de poser la tête Et toi si tu fêtes pas Noel, tu fais quoi ? Question qui peut blesser mais tu ne t'en rends même pas compte finalement ..

Faut croire que tu progresses à te balader de la sorte à un marché de Noël avec un gentil garçon. On pourrait presque penser que ce n'est pas toi Deirdre. Il te demande si tu as froid, sa main toujours dans la tienne. « Pour le moment ça va. » Tu as eu ton lot d'émotion pour la soirée comme à chaque fois avec lui et faut dire ce qui est, tu as encore un peu chaud. Tu le questionnes donc sur les habitudes de Noël et il t'explique. Tu aurais sans doute aimer partager ainsi des moments en famille, donner aux enfants et décorer les rues. Tu te demandes parfois qui tu serais aujourd'hui si tu avais grandit dans une famille plus normale. Sans doute une femme bien plus équilibrée. Il te questionne sur tes activités en ces périodes de fête. Tu souris à sa question parce qu'on ose jamais te la poser en fait. « Pour moi c'est une journée comme les autres. Je fête davantage Yule, c'est le solstice d'hiver. » Une des rares traditions que ta mère t'a laissé, ce sont ces fêtes païennes, qualifiées de fêtes de sorcières alors tu as pris l'habitude de ne pas en parler.

Se balader avec Deirdre, main dans la main sur un marché de Noel, ça croire que c'est devenu une habitude peu commune. Tout le monde vous regarde sans doute plus toi que elle à cause de ton statut et l’étrangeté de la situation, mais tu as l'impression qu'ils la regardent elle aussi. Bizarre mais agréable. Tu finis par poser des questions, encore et toujours contre toute attente. C'est stupide et bizarre mais tu continues de le faire pour le bien de tous finalement. Quand elle te parle de ses fêtes, tu hoches la tête positivement puis négativement, tu n'y connais rien et tu bois une gorgée de ton chocolat chaud Je connais pas c'est quoi ? Autant dire que tu veux en apprendre plus sur elle. D'habitude, tu ne poses jamais de double question, c'est une question puis plus rien mais après tu t'en fous mais là non, c'est différent. Tu fixes un instant le chocolat chaud avant d'ajouter Je préfère mon chocolat chaud, il est trop chaud celui là .. ajoutes-tu quand tu viens tourner les yeux vers elle mine de rien. Mais c'est vrai qu'il était brulant celui là et c'était pas réellement agréable pour toi ..

Des regards se posent sur vous, vous êtes observés mais tu t'en fiches. Ça fait longtemps que tu as appris à évoluer malgré les regards qu'on pose sur toi. L'étrange, la Bizarre, l'Orpheline, la bâtarde. Tous ces mots chuchotés à ton approche, tu as appris à les faire taire d'un regard. Pour Valentin, ça a pas du être évident non plus. Un membre de la famille royale est toujours observé, scruté, jugé et lui, tu sais qu'il n'est pas comme les autres. C'est justement pour cette raison qu'il est avec toi aujourd'hui. Vous êtes les marginaux dans cette normalité morose. Il te questionne sur Yule, tu n'en parles jamais mais avec lui tu le fais, parce que tu as confiance et parce que tu sais qu'il ne viendra pas te juger. « C'est une fête païenne, très ancienne. Elle existait avant les religions, avant Noël. » Et tu aimais beaucoup le folklore et les traditions qui en découlaient car elles célébraient des entités de la nature de laquelle tu te sentais bien plus proches que ces concepts spirituels et abstraits. « C'est une fête dans laquelle on honore le retour de la lumière, le renouveau de la nature. » Tu souris légèrement. Tu bois une nouvelle gorgée de chocolat alors que Valentin s'en plaint. « Il n'est pas aussi bon que le tien, c'est vrai. Jette-le si tu n'en veux plus. Le mien me tient chaud. » dis-tu avec malice. Tu n'es pas étonnée qu'il n'apprécie guère celui-là.

A l'heure actuelle au vue de la situation, tu préfères apprendre que de parler. Parce que tu parles rarement sur tout ça, tu n'as pas besoin, tout le monde est déjà au courant de ce que tu fais donc tu ne peux pas t'empêcher de trouver cela bête de poser des questions. Mais elle, c'est le contraire, tu ne sais rien d'elle, encore moins de ce qu'elle fait ou de ce qu'elle réalise pour Noel vu qu'elle ne le fête pas. Tu l'écoutes en fonçant les sourcils Pourtant Noel est arrivé y'a très longtemps, vers L'an 0 parce que c'est l'arrivée de Jesus Oui parler Religion en plein marché de Noel avec des chalets tellement magnifiques et décorés c'est rare. Mais vous le faites. J'ai une questions si tu fêtes ça, la nature et la lumière c'est au printemps non ? Parce que les feuilles, elles poussent et les fleurs aussi Mais bien sur, tu es obligé d'emettre un commentaire sur le chocolat chaud parce que celui de ton père est merveilleux et celui là est bof honnêtement. Mais ce n'est pas méchant, juste un commentaire enfin si elle le prend comma ça mais tu hoches la tête Pas de gaspillage, y'a certaines personnes qui n'ont pas à manger et d'autres pas à boire donc je dois tout manger et tout boire ajoutes-tu grâce à l'éducation de papa ..

Oui vous vous retrouvez à discuter de religion en plein milieu d'un marché de Noël. Quoi de plus normal ? Mais tu trouves ça intéressant qu'il pose des questions. Tu hôches la tête à son affirmation et argumente. « Oui mais la religion est arrivée en Europe bien après. A partir des années 1000. » Tu n'es pas spécialiste non plus en date mais tu sais que c'est à peu près ça. Tu souris à sa deuxième interrogative. « Là encore tu as raison et on a d'ailleurs une fête au printemps qui s'appelle Ostara, mais à Yule c'est la période de l'année où les jours ont fini de raccourcir et commence à devenir de nouveau plus long, c'est cette impulsion qu'on fête. Les cycles s'inversent. » Cela pouvait sembler un peu étrange vu de l'extérieur mais c'était quelque chose de primitif et d'universel. La nature t'avait toujours passionnée, c'est au sein d'elle que tu avais trouvé refuge et que tu avais nourri tes repères, te construisant par toi-même avec la force qu'elle te donnait. Tu proposes à Valentin de jeter son chocolat mais il refuse et tu approuves silencieusement avec un petit sourire. Son père lui a inculqué beaucoup de valeurs apparemment. « Il a raison mais pour ma part si je n'en veux pas, je ne me force pas. » C'était pas bien mais tu agissais par toi-même que ça plaise ou non.