Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySOLIMAN ✖ Never forget you ? I don't admit it, i have to forget. - Page 4
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SOLIMAN ✖ Never forget you ? I don't admit it, i have to forget.

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J'avais eu des déceptions en amitié, de nombreuses. Un peu moins en amour vu que je n'étais tombée qu'à de très rares occasions amoureuses. Alors que néanmoins, je donnais un peu plus facilement mon affection. Du moins, ça s'était au début quand j'étais jeune, naïve, ignorante du monde de chacals dans lequel on vit. Maintenant que j'étais un peu plus au courant des manières avec lesquelles les amies traitent leurs autres amies, j'étais beaucoup plus méfiante. Certes, je restais sociable, souriante et j'aidais volontiers les gens (ça c'est le côté quincy qui ressort il me semble) mais je donnais qu'à de rares personnes ma réelle amitié. De peur de me faire avoir, de recevoir un couteau dans le dos. C'est paradoxal pour une fille qui vient de quartiers violents d'une ville les moins fréquentables des Etats-Unis d'avoir peur je trouve. Ne pas être angoissée par des coups physiques mais l'être pour des mots. De toute façon, soyons d'accord là dessus tout de suite, la violence verbale est beaucoup plus violente et blessante que l'utilisation des poings. Et je pouvais témoigner pour cela. Tout ce laïus sur comment je voyais l'amitié pour dire qu'avec Soliman, ça avait été différent. Lui, j'avais tout de suite su lui faire confiance. Pourquoi ? J'en sais rien. Comment il a fait ? Je l'ignore aussi. Tout ce que je savais c'est que maintenant qu'il était mon meilleur ami, il allait devoir subir mon caractère et donc ma manière de vouloir toujours protéger ceux que j'aimais. Et là, je savais que Liam allait faire du mal à Soliman. Je le sentais. « Nous sommes d’accord… » Je ris tout doucement en entendant ces mots. L'amour, ça rend con, on y peut rien. Mais j'dois avouer que lui autant que moi, on y va fort. De mon côté, j'entrais dans le monde illicite de la drogue, même si tout était encore relatif, et lui il allait faire quelqu'un qui allait le faire souffrir. Again. Et c'est qui qui va réconforter le winthrop ? C'est Bribri. Nan, mais j'suis sérieuse Soliman. Fais vraiment attention avec lui.. J'aurai aimé lui parler de mon viol et de la ressemblance plus que frappante entre l'homme qui avait gâché ma vie et son.. petit copain. Mais je n'y arrivais pas. De toute façon, Soliman ignorait tout de ce passage de ma vie et je n'étais pas prête à en parler. « Je ne pense pas qu’il soit question de râteau mais… Elle m’a aidé à ouvrir les yeux donc, considérons que c’est elle qui m’a mis un râteau ! » J'suis fière de toi Charlie ! Ce sont les filles qui mettent des râteaux et pas le contraire. Femmes des années 2000 yeah ! D'accord, je me tais, je suis fatiguée, le stress redescend et ça me fait penser plein de choses bizarres. Mais.. tu ressens vraiment plus rien pour elle ? Parce que si y a toujours quelque chose, Liam va rapidement devenir jaloux.. Et il va faire sa crise, ils vont s'engueuler, leur couple va se déchirer. Hey mais en fait, c'est tout bénef !
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Mes relations étaient beaucoup moins chaotiques qu’à une certaine époque, il faut dire qu’à la fin de mon époque lycéen je m’étais retrouvé avec ma petite amie depuis quatre ans en train de baiser avec celui qui était mon meilleur ami depuis l’enfance. Je vous laisse imaginer quel avait été mon choc. Cette journée m’avait définitivement vacciné contre l’amour et l’amitié, c’est du moins ce que j’avais cru jusqu’à ce que je croise la route de Roxanna, puis, successivement de Damen, Ethan et Briony à présent. Ils avaient su me faire croire qu’une amitié vraie, sincère et sans prise de tête existait, sans eux je n’aurais surement pas été aussi bien dans ma peau et chaque jour je les remerciais un peu plus. Bien-sûr, il arrivait que nous nous prenions la tête pour des conneries mais jamais nous allions plus loin qu’une petite remarque, un débat qui se réglait au bout de vingt secondes. C’est ça une amitié sincère, la capacité de passer outre quelque chose par amour pour une personne. En parlant d’amour, j’avais tenu six ans sans avoir une seule relation officielle, j’étais resté un parfait célibataire peu intéressé par autre chose que les coups d’un soir ou les sexfriends puis Charlie et Liam étaient arrivés et à présent je me trouvais guéri de cette maladie qui m’empêchait de voir du positif à être amoureux. Être con en amour, je me rendais enfin compte de ce que c’était vraiment, il suffisait de voir mes réactions avec Liam lorsqu’il s’amusait avec des personnes en qui je n’avais pas confiance, un vrai connard et j’en avais conscience. « Nan, mais j'suis sérieuse Soliman. Fais vraiment attention avec lui… » Je souriais, je me trouvais à la fois légèrement agacé qu’elle ne lui fasse pas confiance mais surtout touché de voir qu’elle s’inquiétait pour moi. « Ne t’inquiètes pas pour moi chou… Et puis… Si je me trompe tu auras le droit de me dire que tu l’avais prédit ! » Je souriais déposant un énième baiser contre son front, avec Briony je me montrais très démonstratif, peut-être trop par rapport à ce que j’avais l’habitude de faire. « Mais... Tu ressens vraiment plus rien pour elle ? Parce que si y a toujours quelque chose, Liam va rapidement devenir jaloux… » Je souriais amusé, elle était vraiment amusante à faire des petits sous-entendus. « Nous ne sommes pas dans un film Briony, bien-sûr que je l’aime toujours… Je sais juste que ça va s’atténuer ! Et Liam devra faire avec s’il ne veut pas me perdre. »
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Couchée contre Soliman sur son lit d'hôpital, je n'aura aimé pour rien au monde qu'Hendrix se pointe à cet instant. Parce que là, il aurait pu partir en vrille direct. Surtout que Soliman m'avait bien pris contre lui, m'entourant de son bras musclé et qu'il s'amusait à m'embrasser à plusieurs reprises le front, les tempes. Déjà qu'Hendrix avait fait une crise lors d'une fête de notre confrérie, parce que Baptiste était venu me voir, m'avait complimenté et que j'avais eu le malheur de rougir à l'un d'entre eux, moi, la fille qui rougit rarement. Alors là.. franchement, en fait, je crois que mon petit ami et mon meilleur ami devraient pas se connaître. Ca pourrait trop vite partir en cacahuète ça. « Ne t’inquiètes pas pour moi chou… Et puis… Si je me trompe tu auras le droit de me dire que tu l’avais prédit ! » dit-il juste avant de m'embrasser à nouveau. Bon, c'est pas que.. mais j'ai l'impression qu'il fait que ça.. ? C'est pas que j'suis insensible comme fille, loin de là, j'adore toutes les petites attentions, les petits baisers volés, les câlins et ainsi de suite, mais disons que j'ai mon caractère quoi.. et j'suis plutôt.. arg, je ne sais même pas comment je pourrais le qualifie. Indépendante ? Disons que quand on est trop sur mon dos, ça risque de partir rapidement en vrille. J'pars aussi vite qu'Hendrix. On était pas meilleurs amis et maintenant en couple pour rien n'est-ce pas ? On se ressemble sur plein de points. A part la drogue. Mais c'est encore une autre histoire ça. Merci de cette permission seigneur ! Mon ton était plutôt ironique et pour cause. C'est pas lui qui allait me dire ce que j'dois faire et ce que je suis autorisée à faire. Nan mais oh. « Nous ne sommes pas dans un film Briony, bien-sûr que je l’aime toujours… Je sais juste que ça va s’atténuer ! Et Liam devra faire avec s’il ne veut pas me perdre. » Beh tiens. J'espère bien qu'il a un caractère impulsif Liam. Comme ça, ça va rapidement partir en dispute leur histoire et Soliman ne fréquentera plus le mec qui a bousillé ma vie. D'accord.. J'avais rien d'autre à ajouter. J'avais juste mal au ventre en cet instant. Parce que Soliman était quelqu'un de bien qui allait souffrir avec Liam et je ne le supportais pas du tout. Finalement, je partis du lit, j'devais bouger sinon, j'allais tout balancer à Soliman à propos de mon viol et je ne le voulais pas.
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Parfois je me surprenais moi-même sur certains points. Aujourd’hui c’était particulièrement sur ma manière d’agir avec Briony. Jamais je n’avais été connu pour ma capacité à être démonstratif, je n’aimais pas énormément rouler des pelles, faire des bisous et des câlins par dizaines devant les autres, un défaut pour certains mais quelque chose qui me semblait tellement plus naturel. Vouloir prouver de toutes les manières possibles notre bonheur n’était pas dans mes priorités, le principal c’était d’être heureux et de le savoir au fond de nous, ce que les autres pouvaient voir n’avait rien de bien primordial ensuite. Avec ma meilleure amie c’était différent, j’appréciais de lui faire quelques câlins de temps en temps et ce soir, avec une soirée riche en émotions je relâchais un peu la pression à ma manière, en lui prouvant que je l’aimais énormément et en étant très… Câlin, ce qui, avouons-le ne serait pas quelque chose que je comptais faire tous les jours, ça venait naturellement mais repartait bien trop vite, qu’elle en profite. « Merci de cette permission seigneur ! » Je souriais amusé, je ne pouvais que percevoir toute l’ironie qu’elle dégageait dans ses paroles, il est vrai qu’elle n’aurait pas besoin de permission pour me dire ce qu’elle pensait mais je me voyais mal dire autre chose très sincèrement. « Ton ironie me touche tu sais ! » Ironie quand tu nous tiens, je l’étais également. Cette anesthésie locale terminée révélait toute l’étendue de mes pics sarcastiques ce soir. Elle se relevait, quelque chose n’allait pas, je la sentais angoissée et je me demandais bien pourquoi. Je ne pouvais pas me lever, mon dos me faisait trop mal pour le moment. « Hey… Tu me caches quelque chose et je n’aime pas ça… Qu’est-ce qui te fais peur ? »
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« Ton ironie me touche tu sais ! » Bon, okay. Même si j'tirais la tronche, qu'il me reponde ça me fit sourire. Arg, j'allais jamais pouvoir m'engueuler avec lui si j'étais même pas capable de tenir une conversation sérieuse sans esquisser un fin sourire ou bien rire. Soliman avait un sens de l'humour qui me touchait et qui me laissait pas indifférente. C'est pas bon tout ça. Car j'serai pas crédible si un jour j'gueule sur lui puis que j'rigole ensuite. Pas crédible du tout. Au moins t'as pas fait une crise de modestie parce que j't'ai appelé seigneur.. c'est déjà ça.. lui dis-je, amusée. J'avais déjà vu Soliman prendre la grosse tête, tout en rigolant naturellement, et il aurait pu dévier la discussion là dessus plutôt que sur l'ironie avec laquelle j'avais parlé. Par la suite, on évoqua Charlie rapidement ainsi que les sentiments de Soliman pour elle. Puis Liam revient. Il était omniscient. Toujours là, dans nos conversations. Et les noeuds dans mon ventre commencèrent à apparaître. De toute façon, dès que quelqu'un me parlait de lui, ma bonne humeur s'estompait aussitôt comme de la neige au soleil. Mais que ce soit son petit ami, qui était accessoirement mon meilleur ami, qui le fasse.. c'était autre chose, c'était clair. Ca faisait encore plus mal en fait. J'avais envie de crier la vérité sur Liam à Soliman, mais j'avais peur. Peur de tout. Elle est où la guerrière de Chicago ? Partie. Pour éviter que mes réactions et mes ressentis prennent le dessus, je décida de m'éloigner de Soliman, sachant que lui il ne pouvait pas se lever du lit à cause de sa blessure. « Hey… Tu me caches quelque chose et je n’aime pas ça… Qu’est-ce qui te fais peur ? » J'avala avec difficulté ma salive et je ne me retourna pas vers lui. J'avais déjà besoin de me calmer, de ne pas laisser les larmes qui perlaient couler. Ceci étant fait, je fis face au vice-président Winthrop. C'ta connerie qui me fait peur Soliman.
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