a first time, a first date. (ryloïs)

Du talent? Mouai, j'en doute.. moi mauvaise joueuse? non jamais. Notre équipe avait gagné au lasergame et j'avais été super contente, là c'était autre chose, mais bon.. j'aurais mon massage une prochaine fois, par d'autres moyens!

En attendant j'allais chercher de quoi te masser convenablement, histoire de faire les choses bien, puis en revenant tu me demandais si tu t'allongeais. Oui.. sur le ventre. A ton aise. j'avalais ma salive, t'étais beaucoup trop sexy pour que je reste sage bien longtemps.. Je pris la décision de boire la fin de mon verre de rosé d'une traite, fermant les yeux pour venir m'asseoir sur tes fesses, puis j'attrapais l'huile que je giclais doucement sur ton dos. C'est un peu froid..

Posant la paume de mes mains sur toi, j'étalais doucement et partout l'huile, prenant maintenant le temps d'y glisser les doigts, mes ongles doucement, massant la nuque, les épaules, profitant pour te toucher comme jamais je ne l'avais encore fait. Pas avec autant d'insistance, c'était agréable.. Profites bien.. mes massages sont les meilleurs de tout Boston..

« C’est ta vengeance pour avoir perdu ! » laissait-il échapper, alors qu’elle répandait l’huile de massage froide sur son dos. Fermant les yeux, il se laissait aller, tandis que la jeune femme le massait. Mon dieu, il ne pensait pas qu’elle était aussi douée ! Fermant les yeux, Rylan savourait chaque caresse. « J’te dirais ça à la fin du massage. » Encore une fois, il ne pouvait s’empêcher de la provoquer. Pourtant, il fut obligé de constater qu’elle avait raison. Totalement à l’aise, le winthrop laissait son esprit gambader. L’imaginer assise sur lui, avait le don de lui arracher des frissons. Surtout dans cette tenue. Que pouvait-elle bien porter en dessous ? Une simple chemise de nuit ? Non. Il n’avait pas vu de tissus dépasser. Peut-être qu’elle était nue ? Où avait-elle mis un ensemble de lingerie ? Son imagination lui envoyait des images plutôt agréables, mais très vite, il s’obligeait à penser à autre chose. Encore des pensées comme ça et il allait perdre le contrôle. « Je t’ai pas demandé, mais pendant que j’étais pas là, t’as vu d’autre gars ? » Rylan ou l’art de tout gâcher. « J’pose juste une question. Vu qu’on a dit qu’on se disait tout. »

Oui voilà, c'était ma vengeance.. Je souriais à tes mots, me concentrant aux gestes que je faisais. Je voulais que tu te détendes, que tu profites à fond ce ce moment.

Mes pouces s'enfonçaient dans ta peau à certains endroits, où je pressais pour y faire comme des cercles, puis j'alternais avec des frissons, un massage-câlin. Du bas de ton dos, jusqu'à tes épaules, passant par tes omoplates, jusqu'à ce que tu brises le silence en me demandant si j'avais vu d'autres mecs. Non. mais mon coeur manquait un battement quand c'était à mon tour de te retourner la question Et toi..? tu semblais tendu. En tout cas, tes muscles étaient assez durs, je me concentrais vers les épaules, puis sur le haut du dos, pour te laisser sentir le bout de mes ongles, vers la naissance de tes cheveux. J'espérais qu'aucune autre femmes n'aient pu te toucher, avoir un contact charnel avec toi, je ne le montrerais pas, mais j'en serais déçue..

Non. Son mot flottait dans l’atmosphère de la pièce d’un ton déterminé. Pour une raison qui lui échappait. Ou du moins, qu’il préférait ignorer, sa réponse le soulageait presque. Pourtant, il savait que l’être, lui était interdit. Il n’avait pas le droit de lui demander d’être monogame, alors que lui ne savait pas s’il allait tenir. Tout ça, c’était nouveau pour lui. S’il n’était pas fan des plans d’une nuit, il aimait flirter. « Non. » Lui non plus. Pour ça, elle pouvait rester sereine. « Comme je t’ai dit, j’ai préféré profité de ma famille et de mes amis en Irlande. » Les revoir, lui avait procuré tellement de bien. Après ce voyage, Rylan se sentait plus lui-même. Plus ancré dans la réalité et moins dans la nostalgie. Arraché à ses pensées, les ongles de Loïs sur sa peau, lui arrachait un nouveau frisson. Lâchant un soupire d’aise, il mettait sa tête un peu plus droite comme s’il en demandait plus.

Tu m'avais demandé si j'avais vu d'autres hommes et je t'avais répondu non, c'était normal pour moi.. après c'est vrai quel humain n'était pas un être parfait et qu'un dérapage était vite arrivé mais pour le moment, ça ne m'était jamais arrivé, je pensais beaucoup trop à toi en ce moment. Je te retournais la question en me disant que n'importe quelle femme aurait pu te tenter là-bas. Tu me répondais que non, ouf. Je souriais et tu ne me voyais pas donc c'était parfait. Tu me tendais ta nuque en mettant ta tête plus droite et j'insistais vers cette zone. Tu m'as manqué.. voilà, c'était dit. Et comme tu n'étais pas vraiment en face de moi, c'était plus simple de parler, j'avais lâché ça doucement, comme dans un soupire. Le calme avait envahi la pièce, on était perturbé par rien ici.

Je ne cessais de te masser, laissant maintenant descendre le bout de mes doigts tout le long de ton dos. Retournes toi si tu veux, je te fais les épaules devant.. je me soulevais un peu et tu te tournais, je restais presque professionnelle, posant mes mains sur tes épaules, massant doucement, descendant un peu sur tes pectoraux. Mon tissu satin pouvait frôler le bas de ton ventre par moment, lorsque je m'avançais vers toi.

‘’Tu m’as manqué’’. Est-ce qu’il avait imaginé ses mots ? Avec Loïs, il n’était pas vraiment question de sentiment, non ? Enfin, si, mais c’était confus. Jamais, ils ne parlaient de ça à voix haute. Une pensée vicieuse venait s’insinuer dans son esprit : les complications commencent. C’est comme ça que les nanas commençaient à refermer leur piège. Du moins, il l’avait toujours perçu de cette manière-là. D’ordinaire, il prenait la fuite, mais étrangement, les mots de Loïs lui faisaient plaisir. Néanmoins, il ne répondait rien. Comme toujours, il se montrait hermétique aux sentiments. La peur ? Est-ce s’engager lui fichait à ce point-là, la trouille ? Apparemment.

Alors, qu’elle continuait de le masser, Loïs lui demandait de se retourner. Il allait affronter son regard. Un frisson lui parcourait l’échine, alors qu’il s’exécutait. Allongé sur le dos, la jeune femme venait s’assoir sur lui. Ainsi, il pouvait admirer ses traits. A la lumière de la bougie, ses cheveux prenaient des reflets dorés intenses. L’éclat de ses iris bleus était comme possédés. Elles reflétaient des flammes dansantes. Quant à sa peau pale, elle semblait s’illuminer de l’intérieur. On aurait dit un ange. Un ange diaboliquement beau. Pourquoi est-ce qu’il pensait à quelque chose d’aussi cliché ? Surement, car elle lui rappelait les descriptions angéliques des anciens textes. Contractant la mâchoire, il retenait une exclamation lorsque le tissu de son peignoir en satin, frôlait son bas ventre. Quand s’en fut de trop, il posait ses mains sur les hanches de la jeune femme pour arrêter le mouvement de son corps. « J’arrive pas à savoir si tu aimes juste masser ou si tu joue. »

Je ne m'attendais à aucune réponse de ta part lorsque je te confiais que tu m'avais manqué. Il y avait encore cette distance entre nous, quand tu faisais un pas je reculais et vice versa. Je me souviens de la conversation avec Noa il y a quelques jours de ça, je n'étais pas prête à être avec quelqu'un de nouveau, j'avais trop été contrainte à changer, prendre sur moi, et je n'voulais pas de ça. Tu étais craintif aussi et de toute évidence, on s'entendait bien sur ce sujet.

Je continuais de te masser, te proposant même de masser devant, ton torse, tes épaules, mais tu m'arrêtais en posant tes mains sur mes hanches. Ce simple contact eu le don de me crisper toute entière, j'avais l'impression de n'être qu'une gamine prépubère qui s'apprête à je ne sais quoi.. Je te fixais, tu étais juste beau, c'était le mot. Je joues à quoi? ne cessant de t'observer, je laissais mes doigts se diriger vers le nœud de ma robe de chambre en satin, pour commencer à l'enlever. Je veux mon massage moi aussi.. et voilà, je laissais tomber le grand tissu le long de mon dos. J'avais opté pour des dessous bleu marine en dentelle, sexy, mais juste ce qu'il faut, je n'avais pas opté pour la tenue ultra sex que Noa m'avait conseillé.

Son regard, -qui d’ordinaire était innocent-, le défiait silencieusement. Ses mains quittaient son torse pour remonter vers le nœud en satin du peignoir. Qu’est-ce qu’elle fait ? La gorge sèche, aucun son ne veut sortir. Les yeux de Rylan se contentaient juste de l’observer. L’attente est presque insoutenable. Délicatement, elle laisse le nœud couler. Les mots qu’elle prononçait se faisaient lointains à ses oreilles. Seule les gestes de la jeune femme, lui occupait l’esprit. Ainsi, Loïs se dévoilait à lui dans un ensemble en dentelle marine. Merde. Difficilement, l’irlandais déglutissait. Allongé sur le dos, il était totalement à sa merci. C’était elle qui avait le contrôle. Doucement, il voyait le piège qu’elle lui avait concocté, se refermer autours de lui. Impossible de faire marche arrière, mais surtout, il n’en avait pas envie. En même temps, il pouvait entendre une partie de son esprit qui refusait de céder. Rylan n’était pas l’homme le plus doux au monde. Encore moins durant des pratiques intimes. La dernière fois, il avait voulu lui faire plaisir et en même temps voir son visage s’illuminer uniquement pour lui. Lui qui avait tout fait pour être patient, risquait de perdre le contrôle totalement. « Quel genre de massage ? » Il jouait l’innocence ou alors, il essayait désespérément de gagner du temps.

Maintenant, j'en avais assez d'attendre. Assez de faire la petite fille sage, on avait assez attendu, j'en pouvais plus de toutes ces fois où l'on s'était vu, mais que toujours quelque chose se mettait en travers de nos envies. Ce soir tu étais à moi, à personne d'autre et je comptais bien te faire oublier tout ce qui pouvait passer dans ta tête. Peut-être que le vin m'aidait à me détendre un peu, en attendant, tu ne bronchais pas et tu laissais ma robe de chambre glisser. Rapidement, je l'attrapais pour la jeter plus loin, sur un fauteuil, laissant mes doigts glisser sur ton torse, te décrochant des frissons et des crispations, je le sentais et c'était franchement jouissif. Je laissais l'avant de mon corps s'avancer vers toi, nichant doucement mon visage dans ton cou, balançant mes cheveux d'un côté de ma tête pour ne pas que tu manges mes cheveux et maintenant, mes lèvres se pressèrent contre ton cou, te murmurant des ordres, entre quelques baisers. Remontes tes mains dans mon dos doucement et redescend.. en appuyant.. je savais qu'en deux temps trois mouvements tu pouvais retourner la situation mais à ce que je voyais, tu aimais ça, pour mon plus grand plaisir. .. maintenant effleures la dentelle de mon dessous.. et laisses tes doigts glisser sur mes cuisses.

Merde. Merde. Le cerveau en ébullition, Rylan tentait de combattre le désir de la toucher, mais ce fut un échec. Se penchant sur lui, le corps de Loïs frôlait le sien, tout en lui arrachant plusieurs frissons. Plus les secondes s’égrenaient et plus il se sentait à l’étroit dans son jean. Il allait reprendre le contrôle lorsqu’elle venait lui murmurer des instructions à l’oreille. Et comme un parfait idiot, il s’exécutait. Ses grandes mains se posaient sur son dos. Le second ordre fut le plus dur à réaliser. Doucement, il glissait une main sur sa cuisse. Il était trop près.

Sortant de sa torpeur, l’irlandais encerclait la taille de la jeune femme pour la renverser sur le dos. A présent c’était lui qui avait le dessus. Entre ses cuisses, il posait une main sur sa cuisse pour la remonter autours de sa taille à lui. Doucement, il glissait ses doigts sous cette dernière. Se rapprochant un peu plus de son intimité, il pouvait presque toucher la dentelle. « Si c’était ce que tu voulais…t’avais qu’à me le dire. » Mais est-ce qu’il aurait cédé ? Pas sûr. Jusqu’à présent, elle ne voyait en lui que le Rylan qui respectait sa pudeur, mais ça, ce n’était qu’une façade.