Nobody will tear us apart (Bamban)

« Chérie, fais-moi confiance. Je m'en fiche de ce que disent les autres, tu le sais très bien. S'il fallait vraiment les ignorer, je le ferais... Hormis mon frère parce que c'est mon jumeau. Laisses-les parler, notre bonheur passe avant tout. Si ça ne leur plaît pas, que grand bien leur fasse. » dit-il doucement afin de calmer sa petite amie parce qu'elle semblait vraiment agacer au point de l'accuser de suivre les autres au lieu d'elle... Il n'en fit pas un plat de tout ça, surtout qu'elle finissait par tomber dans les pommes. Heureusement qu'il s'était donné beaucoup de mal pour la sauver. « Ce n'est pas une chance pour moi... C'est une bénédiction, parce qu'on le mérite donc les autres peuvent aller se faire voir parce que je ne te laisserais jamais mon amour... Vous êtes ma famille, les enfants et toi ! Tu dois me faire confiance, je t'ai promise de ne jamais t'abandonner... ». Honnêtement, Adrian était peiné qu'elle le pense capable de l'abandonner, à cause des autres.

Peu convaincue, en proie à un profond doute - merci chères hormones - Bambi se contenta de hausser les épaules. Justement, les jumeaux ont un lien particulier, tu me l'as souvent dit... et n'est-ce pas ce cher Leith qui m'habille le plus pour l'hiver ? arqua-t-elle un sourcil un peu moqueur, essayant de tourner la chose en dérision, sans grand succès. Il fallait que ça sorte, que ses doutes quittent son esprit à défaut de pouvoir sortir de sa mémoire, elle qui ne flanchait jamais, hélas... Ce n'est pas de toi que je doute, mon ange. Au contraire... mais je connais le pouvoir des autres quand il s'agit d'imposer leur point de vue, et à plus forte raison lorsqu'ils sont proches... j'avais sûrement besoin de t'entendre dire tout ça. D'être rassurée. Ne m'en veux pas... murmura-t-elle en prenant ses mains avec délicatesse.

« Le lien parent-enfants est bien plus particulier... C'est quelque chose que je ne pourrais jamais partager avec mon frère donc jamais je ne le laisserais me séparer de toi et des enfants... » dit-il d'un ton calme, même s'il se sentait un peu vexé qu'elle le pense capable de cette folie. Du coup, il lui demandait clairement de lui faire confiance, et de ne pas douter de la véracité de ses mots. Il l'aimait sincèrement, du plus profond de son âme. « Tu sais bien que je ne suis pas aussi influençable... Je suis peut-être de nature naïve mais ma petite famille m'est plus précieuse que les autres donc chérie, ne doutes jamais de mes promesses... Je t'aime et uniquement toi et nos enfants. » déclara-t-il d'un ton déterminé, pour qu'elle comprenne vraiment. Elle s'excusait maintenant, tout en lui prenant ses mains. « Je ne t'en veux pas, je te promets. Je voulais juste que tu saches à quel point je suis sérieux. »

La bêtise humaine n'ayant pas de limite, la jalousie pas davantage, Bambi préférait mille fois qu'ils aient cette conversation maintenant. Cela leur permettait ainsi de mettre les choses à plat et de se dire, à cœur ouvert, ce qu'ils ressentaient. Je ne doute pas de tes promesses mon ange et je sais très bien que tu ferais n'importe quoi pour moi ou nos enfants... tout comme je serais capable de tout ! Ce n'est pas en toi que je n'ai pas confiance... c'est en la capacité de nuisance des autres et leur jalousie. Crois-moi, elle est destructrice... je voudrais tellement continuer à vivre dans notre petit cocon et que personne ne nous touche jamais... Mais loin de Bambi l'idée de couper Adrian de ses proches, ce fut pourquoi elle lançait ses paroles en l'air, juste pour faire entendre sa façon de voir les choses. Le plus important c'est que les jumeaux soient en bonne santé et toi aussi... et que tes parents m'aient accueillie à bras ouverts ! s'exclama-t-elle finalement en incitant son homme à venir s'allonger à ses côtés quelques instants. L'italienne avait besoin de le sentir physiquement près d'elle après une telle épreuve. Je t'aime... ça non plus, ne l'oublie pas...