Sexy surfing class (Bamban)

Avec ce qu'elle venait de faire comme portrait de sa génitrice, Adrian n'avait guère envie de rencontrer celle-ci sinon il userait de la violence pour faire comprendre à cette horrible femme qu'elle avait fait souffrir la femme qu'il aimait. Sauf que cela n'était pas du tout genre et c'était mal de frapper une femme de toute façon. « Ne t'en fais pas mon cœur. Je resterais bien loin de cette femme... Je ne veux pas qu'elle gâche notre amour. Et j'aime me concentrer sur les belles choses avec toi aussi. » admit-il avec un sourire lumineux, comme lui seul pouvait en faire. Ce rare sourire qu'il affichait lorsqu'il était vraiment heureux. Fin bref, comme sa petite amie ne parvenait pas à réaliser le take-off, il prit la décision de mettre la séance en pause et ils prirent la direction de l'eau pour qu'ils puissent se baigner un peu. « Comme je suis loin d'être entraîneur, tu seras la seule ma chérie en fille bien sûr... Par contre, tu serais d'accord que j'entraîne de futurs cracks ? » dit-il avec assurance avant qu'il ne fasse son récit sur l'infidélité de son père, qui avait conduit à la naissance d'une fille. « Oui j'ai des pistes et je l'ai déjà retrouvée par hasard... Maintenant je lui laisse le temps de digérer la nouvelle. Je me doute que ça doit être compliqué pour elle. »

J'aime quand tu parles comme ça... se mit-elle à fondre littéralement tel un petit caramel sucré face à un rayon de soleil. Elle vient souvent aux USA, hélas. J'espère juste qu'elle n'apprendra pas qui tu es, et qu'elle te laissera tranquille. Mon père est déjà au courant, puisque je ne lui cache rien, mais il ne lui en parlera pas, je le sais expliqua-t-elle avec un grand sourire bienveillant, bien décidée à protéger leur histoire de son abominable génitrice. De toute manière, maintenant qu'ils étaient dans l'eau, collés serrés l'un contre l'autre, à picorer des baisers, Bambi refusait de penser à quoi que ce soit de négatif. Tant que ce ne sont pas des filles, tout me va ! Je pourrai assister de temps en temps ? demanda-t-elle d'un air adorable, sans imaginer une seconde que son homme puisse voir cela d'un sale œil : des mecs torse nus... cela pouvait attiser la jalousie, même si l'italienne n'aurait jamais d'yeux que pour son bel australien. Ah elle est déjà au courant... la pauvre, je n'ose pas imaginer ce qu'elle doit ressentir ! Elle ne t'a pas... repoussé ?

« J'aime te faire plaisir ma chérie » sourit-il alors qu'elle semblait fondre totalement, tout autant que lui pour elle en fin de compte. « Ne t'en fais pas, elle ne nous embêtera pas... Sinon je lui ferais connaître la puissance des Bishop. » ironisa-t-il, mais il était assez sérieux en fin de compte. Il allait faire en sorte que la génitrice de sa petite amie ne vienne jamais gâcher leur petit bonheur si important, si parfait pour le moment. Fin bref, ils se trouvaient dans l'eau et ils continuaient à discuter de tout, passant des cours de surf où elle espérait être la seule élève. Adrian avait confirmé qu'elle l'était bel et bien mais par contre, il ne pourrait pas refuser d'entraîner des garçons un jour. « Avec toi, j'ai la patience mais au final je suis vraiment très exigeant mon cœur » dit-il d'un air amusé avant de rajouter : « Donc impossible de donner de cours à d'autres filles moins attentives que toi... Et pour le fait d'assister à mes cours, tu pourras mais quand ils seront en combinaison officielle. ». Il avait dit cela avec une pointe d'humour malicieuse, pour lui montrer clairement qu'il ne voulait pas qu'elle mate d'autres mecs. Finalement il dévoila l'un de ses plus gros secrets... En l'occurrence, l'existence de ma demi sœur... « Je ne sais pas si elle m'a vraiment repoussé. Lui accorder du temps pour la réflexion, c'est ce que je peux faire de mieux pour elle »

Le côté protecteur d'Adrian suffit, pour l'heure, à arracher un superbe sourire à Bambi, qui en oublia totalement la menace de sa mère. Elle connaissait la puissance des Bishop désormais, la longue portée de leurs actions et bien que la génitrice de l'italienne ait également le bras long, cette dernière n'était pas assez stupide pour s'opposer ouvertement au bel australien, elle le savait. Je sais que tu n'aimes pas en parler mais... si jamais il m'arrive quelque chose et que je ne peux pas prendre de décision pour moi-même... appelle mon père. Je sais qu'il saura quoi faire. Elle me laisserait mourir même s'il y avait encore de l'espoir... soupira-t-elle doucement, préférant prévenir que guérir et, en l'occurrence, parler de cela maintenant pour ne plus avoir à y revenir ensuite. D'ailleurs, une fois dans l'eau, le sourire de la jolie brune fut de retour, et son rire également, face aux propos de son homme. Oh si je traduis bien, tu as une patience d'ange avec moi, ce que j'adore et... tu crois que je vais avoir les yeux rivés sur autre chose que ce corps parfait que je caresse sous mes doigts ? le défia-t-elle à moitié en mêlant le geste à la parole, caressant doucement son dos, puis son torse, armée d'une vive sensualité. Je suis sûre qu'elle reviendra vers toi une fois l'annonce un peu digérée... personne ne peut être insensible à toi amore !

Après avoir entendu sa petite amie dire des choses horribles sur sa mère, il était normal qu'Adrian ne veuille pas du tout rencontrer cette terrible personne, parce que sinon il se pourrait qu'il se montre violent à l'égard de celle-ci. Par contre, il ne s'attendait pas à la supplique de Bambi mais au lieu d'être offensé – oui il n'aimait pas qu'elle parle de cela, il voulait profiter au maximum de leur vie et parler de cette possible fatalité, c'était difficile pour le jeune australien – il lui prit doucement la main avant de répondre : « Je ne laisserais pas cette femme décider de ton sort mon cœur... Mais oui j'en parlerais avec ton père. Ne t'en fais pas, ensemble nous trouverons des solutions... Et si c'est au-dessus de nos moyens, mes parents et ton père sauront nous guider. ». Il en était sûr, la vie allait être belle pour eux. Une fois que la conversation sur ces sujets assez pesants fut terminée et qu'ils se soient retrouvés dans l'eau pour une petite baignade bien méritée, ils venaient à discuter des cours de surf. « Oui je suis patient parce que je peux t'offrir des récompenses à la hauteur de tes efforts... Non je ne crois pas, je veux que tes yeux ne soient rivés que vers moi. » dit-il avec un sourire, lui volant un baiser au passage. Le sujet délicat sur l'existence de sa sœur jumelle était finalement évoqué et il ne savait guère comment réagir à cette situation dont il n'avait pas du tout le contrôle. « Oui, j'espère. J'ai envie de connaître ma sœur, parce qu'elle mérite également d'être une fière Bishop... Elle ne méritait pas l'abandon de notre père, même si elle est illégitime »

Par chance, cette fois Adrian ne prit pas mal le besoin qu'eut Bambi de lui expliquer le comportement potentiel de sa mère. L'italienne voulait qu'il soit prêt à toute éventualité, et n'hésite aucunement à faire appel à son père. Alessio Corleonesi l'aiderait bien volontiers, se fiant au jugement de sa fille et à aucun autre : si elle l'avait choisi, c'est que l'australien ne pouvait qu'être digne de confiance. Il fallait que je t'en parle... maintenant que c'est chose faite, j'arrête de t'en parler. Sache cependant que mon père te soutiendra, tu n'as aucun souci à te faire. Je sais qu'il veut te rencontrer lorsque tu seras prêt pour cela finit-elle sur une note positive, dans un sourire radieux. Tes parents nous aideraient ? rebondit-elle cependant, s'étant mis la pression là-dessus jusqu'ici, mais cette phrase l'encourageait, lui faisait du bien, ainsi collée à son homme, dans l'eau. J'ai beaucoup aimé ton massage... et c'est impossible que mes yeux se décrochent de toi. Je pensais te l'avoir déjà prouvé... murmura-t-elle avec malice, avant de s'emparer de ses lèvres avec fièvre. Les autres, elle s'en foutait bien, et de leurs corps également. Un conseil : ne parle pas trop d'illégitimité. Surtout si elle est légitime à tes yeux, c'est ça que tu dois lui faire ressentir. Les femmes sont plus sensibles, tu sais...

L'australien ne refuserait jamais que le père de sa petite amie l'aide au cas où elle aurait des soucis trop graves pour qu'il puisse réagir tout seul. Du coup il lui assura aussitôt qu'il comptait prévenir son père sans problème, et il rajouta également que ses parents à lui allaient probablement les aider aussi. « Je n'en doute pas ma chérie. Je serais prêt à le rencontrer quand tu le voudras. » admit-il avec un sourire parce qu'il n'était pas du genre à stresser pour ce genre de rencontres. Il trouvait cela normal de rencontrer le père de la femme qu'il aimait. D'ailleurs, elle réagissait à ses propos vis-à-vis de ses parents. « Oui mes parents sont certes très à cheval sur les traditions et tout, mais ils sont toujours là pour aider leur fils donc ils t'accueilleront avec plaisir. » dit-il avec assurance, malgré le fait que son père ait trompé sa mère et qu'il ait abandonné sa fille illégitime. « J'aime ce que tu dis... » dit-il simplement tout en lui rendant son baiser avec autant d'intensité. Finalement il dévoila l'un de ses plus grands secrets tout en dépeignant un portrait peu reluisant de son père. « Je ne la considère pas comme une illégitime... C'est ma sœur quoiqu'il arrive. Mon père est d'ordinaire un homme droit et honnête, je ne pensais pas qu'il ferait cela... » avoua-t-il d'un ton triste, d'où on pouvait percevoir sa déception alors qu'il idolâtrait son père.

Bambi appréciait particulièrement la délicatesse et la patience dont faisait preuve Adrian. La simple idée qu'il ne soit pas contre de rencontrer son père la ravissait, et illumina aussitôt son visage d'un sourire à damner un saint. Tu sais... rien ne me ferais plus plaisir que te le présenter. Autant je hais ma mère, mais mon père est tout pour moi. C'est grâce à lui que je suis celle que je suis aujourd'hui... expliqua-t-elle non sans une large part d'émotion dans la voix. Son père lui manquait, c'était évident. L'italienne n'était pas proche de lui, ils étaient plutôt inséparables. Et si tu acceptes de le rencontrer... je veux bien rencontrer ta famille. Je veux connaître ceux qui ont fait voir le jour à l'homme que j'aime... C'était dit. Peut être pas sous la forme des trois fameux mots mais la jolie brune venait de dire, à voix haute, qu'elle l'aimait, tout en le regardant intensément dans les yeux. Tu me brieferas sur leurs traditions pour que je ne commette pas d'impair ? rougit-elle cependant, intimidée par ces dernières. Mais Bambi ne demandait qu'à apprendre, surtout avec Adrian comme professeur. C'est sincère... tu peux être mon prof pour beaucoup de choses amore ! Et moi... si je peux t'aider pour ta sœur, j'en serais honorée... reprit-elle avant d'offrir un langoureux baiser à son homme.

« Tu sais que je serais tout honoré de rencontrer ton père, ma chérie. » dit-il avec un sourire, exprimant réellement son envie parce qu'il voyait très bien à quel point sa petite amie vénérait son père. Elle l'aimait sincèrement et Adrian appréciait cela parce que tout le monde savait à quel point la famille était importante à ses yeux. Du coup, en entendant la jeune femme lui dire qu'elle voulait bien rencontrer sa famille tout en avouant qu'elle l'aimait, il ne pouvait qu'être heureux. « Je suis tellement heureux que tu aies pu dire tes sentiments mon cœur » dit-il en la serrant plus fort contre lui, heureux qu'elle ait réussi à dire qu'elle l'aimait. « Je demanderais à mes parents quand est-ce qu'ils seront disponibles pour qu'on passe un weekend à New York vu que mon père est le représentant australien à l'ONU. Et ne t'en fais pas, sois naturelle tout simplement. Mais oui je te brieferai sur ces fameuses traditions. ». Quand bien même son père avait fait cette connerie d'abandonner sa fille illégitime, il l'appréciait encore. Il ne le renierait jamais, même s'il lui faisait un peu la tête en ce moment. « Je suis content de savoir que je pourrais être ton prof pour beaucoup de choses... Et ton aide me serait très précieuse en effet. Merci ma chérie » sourit-il tout en approfondissant leur baiser. Il aimait tellement cette femme, il se demandait comment cela pouvait être possible.

Finalement, Bambi y était parvenue. Naturellement, sans pression aucune, à dévoiler ses sentiments. Un large sourire ourlait ses lèvres alors qu'elle était bien incapable de se détacher véritablement de son homme à cet instant précis, et à plus forte raison avec la discussion qu'ils avaient actuellement. Je t'avais dit que j'y parviendrais avec du temps... mes sentiments pour toi sont si forts qu'ils ne pouvaient que s'exprimer à un moment donné murmura-t-elle à son oreille, la frôlant de ses lèvres avec une infinie douceur. Mon père devrait venir à Boston le mois prochain. Je ferai en sorte qu'il puisse nous voir pendant une belle soirée... quant à tes parents, n'hésites pas à me dire. Je saurai réserver un jour de libre pour aller à New York les rencontrer ! Je crois qu'après avoir tant stressé... maintenant j'ai hâte admit-elle en rougissant doucement, hochant la tête et caressant la joue d'Adrian lorsque le sujet de sa soeur fut abordé. Je t'aiderai dès que tu auras besoin de moi mon ange...