it's not a good idea; liz underwood

Je te rattrapais pour que tu ne perdes pas l'équilibre, puis je tentais d'expliquer mon point de vue. Toi et moi... c'était impossible, je m'y étais fait à l'évidence. T'étais amoureuse de Lenny, je n'étais pas celui qui te ferait oublier cet homme peu importe le nombre de fois où toi et moi nous coucherons ensemble. Je m'excusais auprès de toi, puis.... Tu t'excusais, puis tu commençais à marcher jusqu'à la porte. J'arrivais rapidement devant la porte et me mettant donc devant toi. J'... Pourquoi j'ai l'impressions que c'est comme si tu me quittais ? Genre définitivement, je me sentais tellement mal là devant toi.

Tu t’élances devant moi et me barre le chemin vers la porte, t’interposant entre elle et moi. Je ferme brièvement les yeux et soupir. Pourquoi tu fais ça? Pourquoi tu rends tout ça plus difficile que ça ne devrait l’être? « J'... Pourquoi j'ai l'impressions que c'est comme si tu me quittais ? » Je te regarde un moment avant de répondre. J’avoue que je ne sais même pas par où commencer. « Parce que j’ai l’impression que c’est ce que tu me demandes… » C’est une part de la vérité, mais pas tout. Je sais que t’aimerais qu’on soit amis –et moi aussi-, mais est-ce seulement possible? Qu’on soit amis et juste amis tous les deux? L’ambiguïté de notre relation sera toujours présente, la tension sexuelle toujours palpable. Alors comment faire semblant? Et si on est franc, moi aussi j’ai une question à te poser : « Pourquoi j’ai l’impression que tu m’aimes encore? »

Whouah, je ne savais pas quoi dire. Tu me prenais comme au dépourvu à ce moment, qu'est-ce-que je pouvais dire face à ça ? J'avais envie d'être ami avec toi, c'était ce que je voulais réellement, mais... Il y avait toujours un mais, non ? Notre relation était bancale. Liz... Je tiens à toi, je t'apprécie énormément mais... Je.. Je ne savais même pas comment te le dire, comme si j'avais peur que ça te fasse du mal. Ou, comme si je mentais. Je ne suis plus amoureux de toi... Ça avait été dur à dire, je m'étais entraîné pendant mes trois mois à le dire devant une photo de toi et là aussi, ça avait été dur... Moins que de le dire en face à face. Je ne veux pas que tu quittes ma vie, Liz.

« Liz... Je tiens à toi, je t'apprécie énormément mais... Je.. » Je cligne lentement des yeux, soudainement distante par rapport à toute cette situation. Je ne comprends pas très bien ce qui se passe, mais je n’aime pas ça. Pas du tout même. Malgré tout, je pose la question parce que c’est important pour moi de savoir. « Je ne suis plus amoureux de toi... » Tu as du mal à le dire, mais je n’arrive pas à savoir si c’est parce que c’est difficile à admettre ou parce que tu essaies de te convaincre toi autant que moi. J’hoche la tête d’un mouvement sec et bref. « Je ne veux pas que tu quittes ma vie, Liz. » J’inspire un coup et me passe finalement une main dans les cheveux. « J’ai pas envie d’en sortir non plus… » Je secoue la tête et m’approche pour me serrer tout contre toi, mon seul bras valide autour de ton corps.

C'était la plus chose la plus dure à dire de cette année 2018 pour le moment à mes yeux. Je ne connaissais pas la nature de mes sentiments pour toi à l'heure actuelle, mais j'étais sûr de ne plus t'aimer... autant qu'avant. J'avais rencontré Reena avant de disparaître, c'était bien grâce à elle que je le devais. Toutefois, je te faisais comprendre que je ne voulais pas que tu quittes ma vie. Pour toi non plus, tu venais te blottir dans mes bras et j'enroulais ton corps de ceux-ci. Alors, tant mieux... Je te serrai fort (en faisant attention à ton bras en écharpe quand même) et je déposais un baiser sur le haut de ton crâne (reniflant au passage le doux parfum de tes cheveux). J'espère que ça marchera... Notre amitié. J'avais envie d'être confiant pour ce coup-là.

Tes bras m’encerclent en retour et tu me serres contre toi, posant même un baiser au sommet de mon crâne comme tu l’as fait l’autre jour à l’hôpital. « Alors, tant mieux... » Je ferme les yeux et restent là un moment, me perdant dans ton étreinte et profitant de ton odeur qui me semble toujours aussi familière. Bien sûr, la chaleur rend l’éteinte quelque peu collante, mais rien d’insupportable alors ça va. « J'espère que ça marchera... Notre amitié. » Je relève enfin la tête, une fois de plus mon visage carrément trop près du tiens et je me mords la langue pour me retenir de t’embrasser. « Moi aussi… » je le veux vraiment, mais la volonté ne fait pas tout dans la vie, la preuve étant bien que Lenny est avec une autre et que mes filles sont à l’hôpital.

Je te gardais près de moi, j'étais bien là avec toi dans mes bras et je n'avais clairement plus envie de te lâcher. J'avais envie de te montrer que t'étais importante dans ma vie, que je n'avais pas envie de te perdre encore une fois. Nous avons fait tout les deux des erreurs, mais aujourd'hui, j'avais le sentiment que c'était différent. Tu levais ton visage vers moi, nous étions à la fois si prêt et si loin. Je me perdais dans ton regard alors que tu espérais toi aussi que notre amitié marche et pourtant... Je sentais moi aussi cette irrésistible attirance. Pourquoi c'est toujours compliqué ? Finis-je par te demander, sans même me bouger ou me décaler.

Tu me regardes et je sais que tu penses exactement à la même chose que moi. J’ai pas envie de bouger et, visiblement, toi non plus. J’suis bien là malgré tout, j’pourrais probablement rester dans tes bras le reste de la journée si ça me permettait d’oublier deux secondes les derniers jours passés entre chez moi et l’hôpital. « Pourquoi c'est toujours compliqué ? » Je secoue doucement la tête en signe de négation. « J’en sais rien.. » J’aimerais pouvoir te dire que c’est simple au fond, que c’est notre faute et notre faute seulement si les choses sont compliqués, mais j’ai pas envie de mentir et de nous faire croire de choses qu’on saurait fausses de toute manière. « J’ai envie de t’embrasser… » que j’avoue finalement d’une toute petite voix, mon regard alternant entre le tiens et tes lèvres qui sont à ma portée : un seul petit mouvement et je pourrais y déposer les miennes.

hj; j'ai ajouté le gif à mon profil

Et puis, merde... J'avais été tenté depuis, ta phrase avait été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Ma main se posa sur ta taille, j'avançais ma tête de la tienne et mes lèvres se déposèrent sur les tiennes. Je t'embrassais légèrement avant que ce baiser ne prenne en peu de temps plus de passion et d'ardeur. J'en avais envie, je ne voulais plus me contenir. Cela ne voulait pas dire que j'étais encore amoureux de toi, mais que j'étais surtout toujours attiré par toi. C'était indéniable, je ne pouvais décidément pas faire autrement...

hj:

J’ai pas l’habitude de garder mes pensées pour moi, ni mes envies d’ailleurs. Je préfère largement demander pardon que de me demander « et si? » et de regretter ensuite de ne pas avoir agis quand j’en avais la chance. Alors ouais, j’avoue avoir envie de t’embrasser sans pour autant le faire –contrairement à toi. « Et puis, merde... » C’est tout ce qu’il te fallait pour finalement flancher Kale? Ta main sur ma taille et tes lèvres contre les miennes, j’ai l’impression de retrouver une sensation de confort depuis longtemps oublié. Je lâche un petit soupir d’aise et m’abandonne au baiser, la passion augmentant à vue d’œil alors que mes doigts s’enfoncent dans la peau de ton dos lequel je touche sous le tissu de ton haut. Ce baiser ne signifie pas que nous terminerons dans ta chambre ou même sur le canapé comme dans mon appart lors de notre première fois, mais plutôt qu’un trop plein de tension et de désir avait besoin d’être exprimé et je n’en regrette pas une seule seconde.