TG MATHER ► let's dance in our underwear

Je me retrouvais un peu solo dans cette piscine gonflable remplis d'eau tout juste tiède. Enfin... J'avais au moins la compagnie de mes petits fours que j'ingurgitais à vue d’œil jusqu'à ce que mes yeux se posèrent sur la nouvelle arrivante, une tête bien connue. "Janessa !", m’écriais-je la bouche encore pleine. J'ai eu vent de son arrivée avec grand plaisir mais je n'avais pas encore pu la revoir et ne savait absolument pas qu'elle viendrait ce soir. Sans attendre, j'essayais de me relever, l'assiette dans une main et mon cocktail dans l'autre, mon pied prenant appui sur la surface plastique molle de la piscine et me faisant trébucher. Une pluie de petits fours dégringola sur le sol suivi de ma boisson qui arrosa le parquet tandis que de l'eau de la piscine s'échappait également quelque peu. Je me relevais difficilement, les mains vides cette fois ci et me contentais de crier un simple "Loulou ! Serpillière !". Nul doute que ça ne lui plaira pas et c'est pourquoi j'évite son regard par dessus tout afin d'éviter de croiser des yeux revolvers. Je me dirigeais ensuite vers Janessa pour la saluer: "Jan' ! Ça fait un bail non ?"

Je suis entrain de boire une autre gorgée de mon verre d’alcool quand j’entends mon prénom qui provient d’une voix familière. Je ne mets pas de temps à reconnaître cette voix, je l’a connais depuis toujours c’est celle de Alan. Je tourne la tête pour l’apercevoir dans une piscine gonflable, il essaye tant bien que mal de se lever, mais fais une très belle chute je ne peux pas m'empêcher de lâcher un petit rire. « Bah dis donc Landrum c’est le fait de me voir qui te perturbe autant? » Il n’a pas changer depuis le temps, toujours sa tête de gamin mignon que j’ai connue autrefois. Ça me fait plaisir en tout cas de le voir et de savoir que nous sommes dans la même confrérie au moins on pourra rattraper le temps perdu, même si nous sommes toujours rester en contact. « Effectivement ça fait un bail, mais tu n’a pas changer! Comment tu vas? » Je lui fais la bise et le prend dans mes bras amicalement, ça fais toujours du bien de retrouver une personne que je connais parmi tout ses étudiants d’Harvard, même si pour nos retrouvailles on se retrouve en sous vêtements plutôt que habiller, au moins c’est original.

@Alan Landrum

Ce soir, c'est soirée Mather et plus précisément, soirée underwear alors forcément Antonia, elle est de la partie. Aucune complexité avec son corps (faut dire qu'elle est plutôt bien foutue la gosse), elle opte pour du rose pâle. Une couleur pastel qui se marie à la perfection avec son teint halé. Elle ajoute une touche de glos et un peu de mascara afin de ne pas paraître cadavérique et le tour est joué. Sourire aux lèvres, elle gagne les invités et plus précisément, son grand frère Raf qu'elle a aperçu de loin. Alors frangin, c'est à qui que tu vas lécher le morveau ce soir ? Elle lui administre une petit claque derrière la nuque par la même occasion avant de déposer un bisou sur sa joue. Je pensais pas te voir ici, même pas ça prévient sa soeur quoi ! Tu mérites une bacul ! Après lui avoir fait une remontrance, elle se tourne vers sa chère compagne du soir (Agathe) et lui adresse un grand sourire. Salut ! Antonia. Je suis sa petite soeur. Les autres, elle s'en fiche un petit peu pour le moment. C'est plus pour lui dire, fais gaffe à ce que tu fais sinon, je te casse les dents. Pourtant, elle est pas violente Anto !

une soirée en sous-vêtements. il n'y a que les mathers pour faire ce genre de soirée. mais ça ne dérange absolument pas rafael, surtout qu'il a été invité par agathe, alors il ne va pas se plaindre. ils marchent en direction d'un petit groupe et raf ne perd pas une miette du corps de la demoiselle. il va pas se gêner après tout, c'est le moment ou jamais pour pouvoir la mater. il salut brièvement le petit groupe d'un geste de la main, se disant que c'est quand même étrange de rencontrer pour la première fois des personnes alors qu'on est à moitié à poil. ils finissent par tous partir, le laissant seul avec agathe. « t'as vachement insisté sur le mon invité, non ? » dit-il en souriant. il se doute que c'est fait exprès, il a juste envie de l'embêter un peu. c'est une habitude entre eux après tout. mais il se retrouve couper par sa soeur, antonia, qui sort de nulle part. « je ne sais pas encore ! » répond-il alors qu'elle vient déposer un baiser sur sa joue. et il remarque donc qu'elle est évidemment en sous-vêtements. sauf que ça lui plait pas du tout de voir sa petite soeur comme ça au milieu de la foule. « si je savais que tu venais, je t'aurais enfermé dans ta chambre pour que personne ne puisse te voir comme ça. » elle sait bien qu'il est protecteur, et il a pas envie que tout les mecs en chiens de cette soirée matte sa soeur. non, ça l'énerve en fait.

Je me rince l’oeil. Je peux te bouffer sans modération hein ? Je ne pense pas que tu es pas dangereux pour la santé. Quoique… Parfois il m'arrive de frôler l’arrêt cardiaque à cause de toi. Tu me fais vivre de vraies montagnes russes Pluton. Puis ta cicatrice fait désormais partie de toi, même si elle a causé indirectement une tension entre nous. « Non, la question ne se pose pas chéri, tu es juste le suédois le plus malchanceux du monde » corrigeai-je en mêlant mon rire au tien, ce qui produit bien évidemment le son le plus harmonieux du monde selon mes tympans. Après tout ce que tu as vécu, j’ai envie de te faire tout oublier ce soir, quitte à me ridiculiser ou en faire un peu trop. Louison ne fait jamais dans la demi-mesure hein. Ce n’est jamais gris, c’est toujours tout blanc ou tout noir. « Alors pourquoi avoir été Quincy puis Dunster ? Alalala » Mes yeux roulent lourdement tandis que je me délecte de cette proximité que tu as instaurée. Une nouvelle voix m’interpelle toutefois dans mon dos. Je jette un coup d’oeil derrière moi et aperçois une charmante petite brune (Janessa) qui se rapproche du groupe. Mon prénom se fait aussi entendre à travers la charmante Cloé. J’ignore totalement ce qu’ils racontent tous, je suis trop obnubilée par toi et le sombre dessein qui t’attend. Joignant nos paumes, je t’amène jusqu’à la table que j’ai dressée pour recouvrir mes lèvres d’un rouge incandescent. Mon index cherche la première zone que j’embrasserais, mais tu me prends de court en me tirant vers toi pour me rouler une pelle. Ok, ça devient drôlement chaud. Plus tu es bestial, plus mes pulsions sortent de leur réservoir tu sais. « Ouais, t’en as beaucoup et bizarrement, ton nouveau côté travesti m’excite » blaguai-je en riant de plus belle tandis que tu retires l’excédent de matière de tes doigts. Attrapant ton avant-bras, j’apporte tes doigts rougis pour les amener à ma peau. Je balaie une de mes clavicules, la naissance de mes seins et mon ventre en te regardant plus ardemment « Vas-y, fais le, t'façon tout le monde est déjà au courant, mais un petit rappel ne fera pas de mal non ? » Mes yeux brillent de malice. J’enlève mon kimono et les chaussettes qui devaient augmenter ma poitrine. « Où tu veux écrire ça ? Tu sais écrire au moins ? » que je te pique en te percutant violemment pour dessiner une guirlande de baisers sur ton cou jusqu’à ton coeur qui bat sous ta cage thoracique « Je t’en prie, j’suis toute à toi, une vraie page vierge » lançai-je en me reculant d'un pas avant que j'entende Alan gueulant mon surnom « Plus tard !!! J’suis occupée là ! » criai-je en fronçant mes sourcils vers la catastrophe ambulante en question. « Désolée… » chuchotai-je en me recentrant uniquement sur toi.

On ne peut pas dire qu'Antonia soit le genre de personne pudique. Ouais parce que sinon, jamais elle ne se serait rendue à cet événement Mather qui consiste à se mettre en sous-vêtements devant tous ces petits camarades de classe. C'est bien un truc de vert ça, d'ailleurs. Tu aperçois un petit peu plus loin ton bizuteur, Alan. T'en profites pour réaliser l'un de tes défis afin de rejoindre les rangs des verts et pour cela, tu rejoins ton frère, Rafael qui se trouve d'ailleurs en charmante compagnie. Tu lui demandes à qui il compte rouler une pelle ce soir, avec qui lui compte repartir. Tu t'attends forcément à ce qu'il te réponde : la personne juste à côté de moi mais non, parce que c'est Raf. Ça te fait d'ailleurs sourire. Et puis, il reprend sur le fait que s'il avait su que tu venais alors, il t'aurait enfermé et tu lèves les yeux au ciel en esquivant un léger sourire. Ça va Raf, quand je vais à la plage, je mets pas un jeans et un col roulé. C'est exactement pareil... Tu tentes de le rassurer comme tu peux avant de te tourner vers la jolie brune, Agathe. Anto. Je suis sa petite soeur ! Bah ouais, tu fais toi-même les présentations parce que ton frère est mal élevé mouaha.

La grande classe Alan ! Ça fait combien de temps que tu ne l'as pas revu hein ? 7 ou 8 ans peut-être ? Joli entrée en matière pour vos retrouvailles dis donc. J'entends au loin Loulou me répondre qu'elle est occupée pour le moment. Oh oui rassure toi, on l'as tous vu ça ! " A croire que ton effet sur moi ne s'est pas dissipé depuis toutes ces années hein ! ", blaguais-je suite à sa remarque, faisant référence à cette petite amourette de jeunesse que nous avons eu tous les deux. Je m'approchais et recevais la bise de la Redmayne avant de la prendre dans mes bras comme je pourrais le faire avec sa sœur jumelle. " C'est la fin de l'année scolaire donc ça va ! Et je te retourne le compliment, tu es restée la même ! ". Toujours aussi jolie aurais-je pu ajouter ? J'aurais pu oui, mais il y a une certaine Rain qui trust la première place du podium en ce moment, et de loin ! " Tu as gardé toutes mes lettres précieusement j'espère ! ", lui demandais-je alors que de mon côté, je ne suis même pas sûr de l'avoir fait avec les siennes...

Je continue à vider mon verre en attendant après Alan qui arrive tant bien que mal, toujours aussi maladroit à ce que je vois. C’est un de nos nombreux points en commun d’ailleurs, ma maladresse peut sortir de temps en temps. « Oui je vois ça j’arrive toujours à te faire de l’effet! » Je lui fais un clin d’oeil en lâchant un petit rire, j’ai compris son allusion à notre petite amourette de gamin, ma première amourette d’ailleurs. J'espère pouvoir rattraper le temps perdu avec lui, après tout ça fait quand même des années que nous nous sommes pas vus en face à face, heureusement nous sommes rester en contact par sms ou en facetime histoire que notre belle amitié continue. « C’est vrai que je débarque à la fin de l’année moi! (rire) Merci du compliment c’est gentil. » Je lui souris et reprend un biscuit, c’est tellement tentant pour une gourmande comme moi d’avoir ça sous les yeux. « Oh oui j’ai tout mis dans une pochette que j’ai même emportée avec moi quand j’ai emménager ici! Et toi tu les as encore aussi j'espère! » Bon peut-être pas toutes on ne sait jamais si une de ses copines entre temps serait tomber dessus et par jalousie aurait décider d’en jeter, même si c’était à l'époque de nos dix ans rien de bien sérieux, mais après tout on ne sait jamais.

@Alan Landrum

Si j'ai gardé les lettres ? Ouhhhhhh... J'affiche une grimace qui lui fait surement comprendre que la réponse tends vers la négative. "Euh.... J'en ai encore, c'est sûr ! Mais certaines ont dû se perdre en route je pense !". Vu le nombre de courriers que l'on s'est envoyés durant tout ce temps et vu mon organisation légendaire, il n'est pas surprenant que certaines se soit égarés au fil des années, même en sachant l'importance que je leur accorde. Je la vois reprendre un gâteau et comme dans notre enfance, il semblerait que la gourmandise soit toujours un de nos points communs. Je fais de même et reprends une petite connerie pas bonne pour la ligne aussi avant de venir saisir le peu de graisse de son ventre entre mon pouce et mon index pour la taquiner: "Attention ! il y a ta petite bouée qui va gonfler !". Soyons honnête, elle a de la marge...

Il me fait une grimace et me dit clairement qu’il a dû égarer quelques lettres, au moins il est honnête envers moi et je ne lui en veut pas du tout après tout avec les déménagements ça a pus s'égarer, mais je décide de lui faire croire le contraire. « Oh je vois, j’ai passer du temps à écrire ces lettres pourtant. » Je croise mes bras sur ma poitrine et fais une mine boudeuse, mais je n’arrive pas à tenir plus de cinq minutes surtout en face de lui qui me connaît presque par coeur. « Non je ne t’en veux pas, puis tu sais nous les filles on adore garder précieusement tout pleins de choses, tu te souviens de ma collection de feuilles roses Diddl parfumé? » Je lâche un petit rire, c’était la mode à l'époque. Je le vois piocher lui aussi dans les biscuits, puis il saisit un bout de mon ventre en me faisant une remarque sur ma « bouée ». « Au moins aucun risque que je coule si je me noie dans une piscine! Mais ne sois pas jaloux de mon corps j’y peux rien si nous ne sommes pas tous égaux à ce sujet là. » Je lui donne une tape sur ses abdos en riant, lui aussi n’a aucun soucis à se faire il peut manger tant qu’il veut le chanceux.

@Alan Landrum