only us, wheendoza (jally)

Tu voulais apprécier la jalousie de Sally, pourtant ça semblait pas être le bon moment. C'était bien trop sérieux, mais toi tu étais tellement serein que finalement tu dénigrais complètement cette visite pas prévu. Dire qu'à peu de temps près elle ne t'aurais plus trouvé ici du fait de votre déménagement. Tu te contredis selon tes humeurs en fait. Sans trop pouvoir contrôler ton côté amusé, tu mordais doucement ta lèvre inférieure en essayant de ne pas trop montrer d'air jovial au risque de la rendre furax. Mais tu avais ce sourire qui ne te quittait que difficilement. Tout ça non, mais je suis lui dit que j'étais passé à autre chose, et que j'étais heureux avec toi, qu'on formait une famille et qu'elle n'aurait donc pas d'autres choix que de tourner la page à son tour. Prenant la main de Sally dans la tienne, tu y mêlais tes doigts en la regardant.

A sa réponse, tu voyais bien que ce n'était pas le moment de rire, et de la charrier. Elle était celle qui t'avait dit ne pas être ta femme sous prétexte que vous n'étiez pas mariés, même si toi tu te plaisais à la considérer ainsi. Un peu comme elle te voyait comme son homme ! Tu essayais tant bien que mal d'être plus sérieux et tu finissais par dire. Voilà ce que j'espérais entendre dès le début. As-tu dit en l'attirant un peu plus vers toi tout en donnant suite à son baiser par un autre. Alors elle a gâché notre vendredi soir et ton humeur avec ? Oui Sally était pas comme d'habitude. Elle avait son humeur des mauvais jours.

Tu connaissais Sally, et vous n'en étiez pas à un stade où elle cachait ses émotions, et ça c'était fait pour te rassurer. C'était ce que tu voulais. Pas de secrets et un soutien sans failles. Et là tu avais vu juste. Quand elle t'annonçait la nouvelle tu grimaçais quelque peu. Je pensais que son vol était prévu pour dans quelques jours.. Dès le début de ton implication dans la vie de ta fille, tu avais vu à quel point Sally était proche de sa mère, à quel point elle aimait son frère, et surtout à quel point Alexys était un pilier pour elle. Pas étonnant qu'elle l'ait choisi comme marraine de votre fille. Je suis désolée mon amour, mais on s'y attendait, et puis c'est peut-être auprès de son mari qu'est sa place. C'était pas la bonne phrase à dire pour la consoler quand on sait qu'elle serait loin, mais au fond ça faisait sens. Ils fondaient leur famille, et vous saviez, vous l'importance d'être ensemble. Regarde nous, on a pas tenu longtemps avant de ressentir le besoin de vivre ensemble, alors imagine pour eux.. Tu tenais peut-être un meilleure argument alors que doucement tu caressais sa joue. Avec toute la volonté du monde tu ne combleras pas le vide laisser par Alex, tu le savais. Mais être là et attentif, c'était déjà le minimum.

Un petit sourire ou du moins un étirement de lèvres se faisait voir chez toi. Désolé tu l'étais. Ce n'était pas agréable de la voir ainsi peinée, parce que finalement tu savais que tu ne pourrais rien faire pour la consoler, et surtout tu ne pourrais en rien combler le manque laisser par Alexys. Oui, je sais. Tu avais conscience, c'est vrai. Puis tu en avais parlé il y a déjà plusieurs moi avec Alexys. Au moment où toi tu lui avais confié la possibilité de plus avec Sally, d'une véritable relation, vous en étiez aussi arrivés à parler d'elle, de son couple et du vide que ça laisserait pour Sally. Mon amour, je suis sur qu'il y a plein de marraines géniales en Russie. Connerie ! Tu la taquinais et ce n'était peut-être pas le moment, mais tu voulais désamorcé un peu les choses quelque part. Puis tu te rattrapais en osant dire. Plus sérieusement, je suis sur qu'elle viendra souvent sur Boston, et puis je suis pas contre te prêter quelques jours.. par période. Je veux dire tu pourras aussi leur rendre visite. Vous pourriez aussi d'ailleurs. Leur amitié survivrait et perdurerait tu n'en avais aucun doute. Vous connaissant, tu l'auras forcément tous les jours au téléphone, ça ne remplacera jamais la présence, c'est vrai, mais le wifi ça change la vie. Les coups de téléphone, les appels visio. Il y avait des petits consolations et c'était ce que tu voulais dire pour relativiser.

Tu avais osé lui dire qu'Alexys pourrait lui trouver une remplaçante sans trop de soucis, et bien sûr tu n'avais pas été sérieux. Mais tu avais simplement espéré voir son visage se détendre un peu face à ta bêtise, et tu avais même fini par avoir plus que ça avec ce presque sourire timide couplé d'un petit coup bien mérité. Tu sais bien que je t'embête, rien de plus. En fait tu n'aimais pas la voir comme ça. Il faut le dire quand elle était heureuse, de bonne humeur elle était tellement pleine d'énergie et fraîche, et là tu n'étais pas certain d'être capable de l'aider à aller mieux. La rassurer pour Roxie tu savais faire, mais pour un départ sur lequel tu n'avais aucun pouvoir, c'était bien plus compliqué. Quoique je fasse, quoique je dise moi, c'est mal de toute façon. Tu as l'habitude maintenant ! Disais-tu en grimaçant. Cela dit tu le pensais, si véritablement elle ressentait le besoin d'y aller de temps à autre, tu ne serais pas le genre à t'y opposer tant que ça ne dure pas trop longtemps. Penses-y ! Tant que tu confies ton chiot, moi je saurais gérer tout le reste. Disais-tu une fois de plus pour l'enquiquiner un peu. Finalement vous chambrez c'était le moyen d'être proches aussi. Cela dit elle nuançait sur l'histoire des appels téléphoniques, et tu reprenais ton sérieux. L'air sincèrement désolé et embêté tu finissais par dire. Oui je sais. Je suis désolé que ça tourne comme ça.