(elliga) say my name and everything just stops

Pourquoi tu me taquines comme ça? Tu sais que j’suis un gars plutôt réceptif pourtant… Et que ce petit jeu peut être dangereux. Alors mes lèvres caressent la peau de ton cou, comme si ce contact suffirait à faire taire les pensées malsaines qui me viennent en tête quand je suis contre toi. T’as raison, c’est inutile, parce que j’en ai déjà envie, et c’est embêtant parce qu’on est en plein bal et… ouais, on dirait que je sais pas me tenir éloigné de toi. Que je sais pas me tenir tout court en fait. C’est toi aussi là, avec ta belle robe et tes mots qui font chavirer. Moi ça me retourne, j’y peux rien. Et quand tu proposes de retourner à la table, je fonce quelque peu les sourcils en relevant la tête vers toi. « Non, je veux pas qu’on retourne à la table. » Sauf si c’est ce que tu veux? Fin tu vois, j’vais pas te forcer quoi… Je te prends par la main et fais le chemin inverse de notre entrée pour qu’on se retrouve dehors. Ça va, l’air est doux. Moi j’suffoque même un peu dans mon costume trois pièces. Et je t’entraine sur l’un des côtés de la salle, à l’abri des regards. Parce que ouais, j’ai envie d’un moment particulier avec toi avant de retrouver tout ce monde. Il ne fallait pas qu’on s’enferme dans notre bulle en permanence — même si c’était un peu ça aussi, être un couple non? Enfin, j’veux dire… avoir une relation. Peu importe ce que c’était. Mais j’avais fait l’erreur avec Cléo de ne jamais me confronter au monde extérieur et quand j’y avais été forcé, ça avait été un choc. J’préférais qu’on s’affiche aussi dès maintenant face à nos proches, à des évènements publiques comme le bal, parce qu’un couple qui s’entend à merveille quand ils ne sont qu’à deux ne s’entend pas forcément en société. Et fallait que tout matche, n’est-ce pas?

our secret moments in a crowded room, they got no idea about me and you. there is an indentation in the shape of you. all of this silence and patience, pining and anticipation, my hands are shaking from holding back from you ☆ taylor swift

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

parfois, j’ai l’impression d’être complètement à ta merci en fait. tu pourrais me demander n’importe quoi, faire n’importe quoi que je serais quand même là, à te suivre. et j’sais pas pourquoi, c’est tellement idiot mais j’arrive pas à m’en empêcher. quand t’es là, quand mes yeux croisent le tien, j’perd la notion de tout le reste. y a plus que toi, ton sourire et ce qui te rends heureux. est-ce que c’est mal de vouloir te rendre heureux ? d’avoir envie de contribuer à ton bonheur comme ça ? tu refuses le retour à la table et je souris un peu bêtement, te laissant m’entraîner hors de la salle. l’air frais, il fait du bien. il change de l’ambiance du bal en fait. et c’est comme si notre bulle, elle était de nouveau là. juste toi et moi, rien d’autres autour de nous. dans la finalité, on est tous les deux, à l’abri des regards et moi, je viens chercher tes lèvres doucement, me collant à toi. tu m’fais chavirer en fait. complètement. et ça me fait peur parce que la dernière fois que j’ai ressenti ça, c’était pour jaxon. et jaxon, il m’avait ravagé le coeur d’une puissance inimaginable. alors ouais, j’étais terrifiée de voir les choses se reproduire. de la possibilité de te perdre soudainement. et dans un autre côté, je ne peux pas éteindre ce que je ressent. c’est juste présent et se manifeste à chaque fois que t’es là. le coeur qui bat plus vite, les mains moites, ce besoin de te plaire en toutes circonstances. j’te jure que je vais vraiment finir dingue si ça continue comme ça. une brise de vent venant me caresser la nuque et finalement, je finissais par prendre la parole « l’air frais te remet les idées en place maxwell ? »

Ouais, j’me mets à penser un peu trop, à si c’est mieux d’être à deux ou avec les autres, à ce qu’est censé être un couple alors que… ben on est pas en couple en fait. On est… deux adultes qui se voient régulièrement, s’apprécient, habitent ensemble quelques jours par semaine, couchent ensemble sans coucher ailleurs et… Ouais, on a tout d’un couple en fait, mais si on l’est pas, j’suppose que c’est de ma faute, parce que c’est moi qui ai refusé que t’apposes tes étiquettes parce que j’avais trop peur. J’ai toujours peur d’ailleurs, ça n’a pas changé, mais disons que t’as l’air réellement intéressée, que c’est pas une lubie, un truc de passage alors… ça rassure un peu — même si d’un autre côté ça me fait quand même flipper justement que ce soit aussi sérieux. Tu captures mes lèvres une fois dehors, mon dos contre le mur de la bâtisse et je souris doucement contre celles-ci, mes mains dans le creux de ton dos pour te ramener tout contre moi. Je secoue quelque peu la tête de façon négative. « Pas vraiment… J’pense à la fin de soirée, quand on rentrera à la maison et que je t’enlèverai ta belle robe, que je la ferai glisser le long de ton corps… Et que je ramènerai tes cheveux sur le côté pour venir embrasser ta nuque… » Et j’illustre mes propos par les gestes, l’une de mes mains venant effectivement passer tes cheveux sur le côté pour me donner accès à ta nuque sur laquelle je dépose mes lèvres, continuant mes paroles contre ta peau. « Et que mes mains parcourront ton corps que j’aurais attendu toute la soirée… » Ma main sur ton dos glisse plus bas pour s’arrêter juste au-dessus de tes fesses. « J’pense à quand tu seras mienne. » Parce que j’adore les regards qu’on pose sur toi dans la salle, ça me rend fier de t’avoir à mon bras, mais d’un côté, j’préfèrerai que tu ne sois qu’à moi, moi et moi seul.

our secret moments in a crowded room, they got no idea about me and you. there is an indentation in the shape of you. all of this silence and patience, pining and anticipation, my hands are shaking from holding back from you ☆ taylor swift

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

je te promet que je me fais violence par moment. pour ne pas réclamer. pour ne plus imposer qu’on mette une étiquette sur ce que l’on était en train de vivre. parce que quelque part, j’avais envie de dire que tu étais à moi. qu’on était ensemble, qu’on était un couple mais j’savais que c’était pas ce que toi tu voulais. alors dans ces moments-là, j’me battais avec moi même pour penser à autre chose, pour détourner le sujet. j’disais du coup que t’étais quelqu’un que j’appréciais beaucoup, qu’on passait du temps ensemble et qu’on verrait bien plus tard où est-ce que ça nous mènerait. ça allait comme réponse, non ? sauf que là, c’était toi qui était en train de m’aguicher et à tes mots, je fermais les yeux, frissonnant à la simple pensée de ce qui allait se produire une fois que l’on serait rentrés. « c’est moche de faire ça » que je souffle contre toi. de me donner envie d’aller plus loin. de te posséder encore une fois. tu te rends compte que je suis accro ? que je te veux tout le temps et que tu ne fais qu’accentuer les choses à chaque fois ? « je suis déjà tienne » et ne m’en veut pas de dire ça. j’essaye pas de te faire peur, de te faire reculer. j’dis les choses comme elles viennent et.. ouais, je suis déjà à toi. parce que je ne vois personne d’autres en dehors de ta personne. j’en ai pas envie, je ne le veux pas. tu me suffit amplement et j’crois que je met tellement d’espoir dans ce que l’on est en train de vivre que.. ouais, c’est comme si on était déjà ensemble en fait. je te suis totalement exclusive, je passe la plupart de mon temps libre avec toi et.. est-ce que tu le réalises tout ça ? « tu devrais arrêter de me faire tourner la tête » là, maintenant. et j’fais glisser mes mains sur tes avant-bras pour me défaire lentement de ton emprise. « mais si tu veux tout savoir, j’porte pas de sous-vêtement » et j’souris d’un air innocent, fière de moi.

Alors ouais, je joue de mes charmes, peut-être un peu trop, mais qu’est-ce que j’y peux si j’avais cette envie, ce besoin constant d’être contre toi? Et c’est pas que du sexe, parce que le sexe, je peux en avoir où je veux, quand je veux. J’ai limite qu’à claquer des doigts. Non, toi, c’est plus que ça. C’est plus que ça parce que tu ne réponds même pas à mes avances, à la place tu me repousses même de tes mains sur mes avant-bras. Hm… Première fois que ça m’arrive ça, et j’sais pas trop comment le prendre. Et en plus tu m’annonces ne pas porter de sous-vêtement? Bon, à la limite, le soutien-gorge, je m’en doutais un peu vu ta robe, mais… « Attends, t’es en train de me dire que tu portes pas de culotte? » Et après tu me demandes si mes pensées se sont calmées? Non mais je rêve. Comment tu veux que je me calme après ce genre de révélation? C’est frustrant, c’est tellement frustrant de te voir me repousser pour ensuite me dire un truc pareil qui me donne encore plus envie d’insister. Mais j’le fais pas, parce que j’te respecte. Mais bordel… C’est pas juste. Pour le coup, je boude un peu. « Va pas en faire profiter d’autres hein. » que je lâche, une petite moue sur le visage. Même si t’as dit que t’étais mienne, on sait jamais. « Tu veux qu’on retrouve les autres? »

our secret moments in a crowded room, they got no idea about me and you. there is an indentation in the shape of you. all of this silence and patience, pining and anticipation, my hands are shaking from holding back from you ☆ taylor swift

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

ouais, c’était pas beau ce que j’étais en train de te faire mais.. dans tous les cas, tu savais que t’allais m’avoir tôt ou tard. c’était peut être pas le moment mais c’était pas non plus comme si tu n’allais plus jamais me toucher alors j’avais le droit de te taquiner un peu, pas vrai ? « yep, j’en porte pas » et je souris encore une fois alors que toi, tu préfères adopter une moue boudeuse. « je suis tienne » que je répète histoire que ça s’ancre bien dans ton esprit. « j’suis pas.. j’ai pas envie qu’un autre me touche à part toi. » j’suis entière. tout le temps. j’me donnerais à personne d’autres tant que tu seras dans ma vie. parce que c’est toi que je veux. juste toi. « tout me vas tant que je suis avec toi » mais j’vois bien que t’as l’air.. vexé ? en fait, j’sais pas trop. je me demande si tu l’as mal pris ou pas. si j’ai fais quelque chose de mal en enlevant tes mains de moi. « j’ai envie de toi tu sais ? c’est juste qu’ici, on peut pas » sage vega qui croit dur comme fer que pour s’envoyer en l’air, il faut être dans une chambre doté d’un lit. et dans mon esprit peut être un peu trop enfantin, j’me disais que ça servait à rien de se chauffer alors qu’on écoperait juste d’une frustration par la suite. « mais j’te promet que je voudrais vraiment que tu m’enlèves cette robe maintenant » sentir ton souffle sur moi. tes doigts sur ma peau brûlante. c’est juste que dans le contexte, on ne peut pas.

Et le pire, c’est que tu réitères l’information. Non, tu ne portes pas de culotte. « Comment je sais que tu me mens pas ? » J’arque un sourcil curieux. Qui sait, tu bluffes peut-être, tu dis peut-être juste ça pour m’aguicher. Pourquoi tu serais venue au bal sans culotte sous ta robe hm ? Et ouais, j’ai la moue un peu boudeuse que tu aies repoussé mes avances mais continues ouvertement à m’en faire. C’est frustrant. Et j’suis mauvais à cacher mes émotions, parce que tu le remarques et tu reprends la parole. Et je retiens un petit sourire amusé, presque attendri par tes mots bienveillants. ‘Ici, on peut pas’. Alors t’as jamais fait ça hein ? « Vega, dis-moi où t’as fait l’amour à part dans une chambre et une salle de bain. » Sérieux, c’est une vraie question, j’suis curieux de savoir si tu l’as fait autre part dans ta vie. Mes doigts effleurent ton épaule et font tomber l’une des bretelles de ta robe. « Y’a rien qui m’empêche de t’enlever cette robe maintenant. » A part ta peur de te faire prendre, je suppose, ou ton regard un peu trop conservateur qui te dit qu’il faut être dans une pièce privée et fermée pour pouvoir profiter l’un de l’autre et s’envoyer en l’air. Mais j’fais rien de plus, je reprends ma main, les enfouissant dans mes poches, dos appuyé contre le mur derrière moi. Pour te prouver que j’ai pas de mauvaises intentions. J’te toucherai pas si c’est pas ce que tu veux. J’suis un gars qui sait que quand c’est non, c’est non.

our secret moments in a crowded room, they got no idea about me and you. there is an indentation in the shape of you. all of this silence and patience, pining and anticipation, my hands are shaking from holding back from you ☆ taylor swift

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

regarde nous là. on peut pas. on est à l’extérieur et.. même s’il n’y a personne autour de nous, même si tu nous as entrainés légèrement à l’écart, ça ne change pas que n’importe qui pourrait débarquer d’une seconde à l’autre. alors j’sais pas, peut être que je suis trop vieux jeu. peut être que j’y ai juste jamais pensé mais quand je te dis qu’on ne peut pas, j’crois que je déborde d’innocence à ce moment là. et quand tu me poses la question, j’baisse les yeux me demandant pendant quelques secondes si t’étais en train de te foutre de moi ou pas. « dans une chambre et une salle de bain ? » que je réponds le regard toujours rivé sur mes pieds. est-ce que c’est si grave que ça dans le fond ? et toi, tu joues avec le feu, fait glisser une bretelle de ma robe le long de mon épaule. j’me pince les lèvres sans trop savoir quoi dire alors que ta main revient dans ta poche comme si de rien était. « tu veux faire ça là ? ici ? » j’demande pour être sûre. pour être certaine d’avoir bien compris ce que tu attendais. et j’crois pas que ça me dérange en fait, c’est juste que j’ai jamais essayé. j’ai jamais sauté ce pas là parce que dans ma tête, il y a les endroits publics et les endroits privés. « et si quelqu’un arrive ? » ça pouvait te sembler bête comme question mais je trouve que c’était légitime. parce que ouais, et si quelqu’un débarquait soudainement ? on allait faire quoi ?

T’es vraiment… sage. Innocente. Conventionnelle. Ça et la notion de planning, d’organisation, c’est les deux seules choses pour l’instant qu’on n’a pas en commun toi et moi — et le type de chocolat qu’on aime bien. Et d’un côté j’me dis que c’est bien, que ça peut équilibrer notre relation. J’suis trop dans l’imprévu alors que toi tu aimes bien tout savoir à l’avance, j’suis trop dans le dépassement des règles alors que toi tu te tiens à les respecter. Mais de l’autre… Ça me fait bizarre. Parce que toutes les filles que j’ai connu, elles avaient cette même attirance que moi pour le danger, l’adrénaline, l’infraction des règles. Et si tu finissais par me trouver trop… ‘trop’ ? Et si je finissais pas te trouver ‘pas assez’ ? Ouais, j’avais un peu peur et j’me posais sûrement trop de questions là encore… « J’aurais aimé oui, mais t’as raison, c’est pas une bonne idée. » que je dis, mains au fond de mes poches. « J’ai pas la crainte de nous faire surprendre, je m’en fiche ça, est où on est, on est plutôt safe. Mais… » Je pose les yeux sur toi et te détaille de la tête aux pieds. Ouais, t’es franchement magnifique et je sais pas ce que j’ai fait pour te mériter. « T’as une robe assez encombrante et… ça risque d’être compliqué. Partie remise? » J’te montrerai si tu veux comment ne pas se faire prendre. Mais quand t’auras une jupe courte, ça sera plus simple. Là, j’avoue que c’est risqué. « Pourtant, c’est pas l’envie qui manque… » que je souffle dans un petit sourire. Ouais, j’étais frustré. Mais c’est pas grave, ça arrive.

our secret moments in a crowded room, they got no idea about me and you. there is an indentation in the shape of you. all of this silence and patience, pining and anticipation, my hands are shaking from holding back from you ☆ taylor swift

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

j’veux dire.. j’avais pas trop envie que quelqu’un nous surprenne comme ça. c’était normal non ? c’était quelque chose d’intime et.. je sais pas. ouais, sûrement que j’étais trop coincée en fait. mais j’y pouvais rien si j’avais jamais vraiment franchi les limites. et j’crois que dans le fond, c’était ce qui faisait ma personnalité, moi. peut être que tu te serais pas spécialement intéressée à moi si j’avais été plus dévergondée, pas vrai ? mais ouais, c’était ce que tu avais envie. le faire là, comme ça, à l’air libre. sauf qu’apparement, ma robe était en trop soudainement. trop encombrante pour faire quoi que ce soit et j’arquais un sourcil un peu déroutée. « y a trente secondes, t’étais prêt à me l’enlever » j’cherche juste à comprendre le revirement de situation moi. savoir si c’est vraiment impossible ou si je t’ai juste vexé d’une manière quelconque pour que tu n’ais soudainement plus envie de faire quoi que ce soit. peut être même que ma confession sur le peu d’endroit que j’avais testé t’avais juste refroidit au point que t’ai plus envie de moi. qu’est-ce que j’en savais ? « je.. ouais, d’accord. » j’recule d’un pas remontant la bretelle de ma robe sur mon épaule détournant le regard. « du coup, on rentre ? » et en fait, j’attends même pas ta réponse pour commencer à y aller. j’sais pas, j’ai l’impression de pas être assez bien soudainement et j’crois que c’est moi qui suis vexée.