nobody said it was easy ≈ (pluson)

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{ nobody said it was easy }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

— Boston, 7 mai 2018
« Oui, tu es assigné à résidence à partir de maintenant. Comme un petit taulard » Tu piques ensuite ses lèvres et lui déclares son importance à tes yeux tout en jouant les poètes. Pluton te rend la pareille et tu décolles pour rejoindre votre petit nuage bien douillet, loin de ces turbulences qui ne cessent de vous secouer. Tu n'as pas envie de partir maintenant, mais si tu comptes jouer à l’infirmière pour les prochains jours, tu dois forcément aller chercher quelques affaires pour vivre correctement ici. Seulement, tu n’as pas envie qu’Isis endosse le rôle d’esclave pour vous deux, tu veux bien partager les tâches avec la demoiselle. « Mh, tartare de saumon sur son lit de mangue » que tu réponds en devenant plus maniérée que d’habitude. « J’déconne, je ne suis pas bien difficile et j’ai un appétit d’oiseau, fais toi plaisir avant tout » De toute façon, depuis l’accident, tu ne manges plus grand chose. Ton estomac s’est fermé à l’instant où tu as reçu ce coup de téléphone des urgences. Mais l’appétit vient en mangeant comme on dit « Il va me falloir un petit moment pour assimiler tout ça, pour y croire vraiment » exagères-tu avant d’être attirée sur le côté par ton petit-ami, accessoirement roi de la maladresse. Te voilà désormais dans un tout autre état d’esprit. Pluton t’embarque vers votre bulle de douceur. Tu pénètres alors dans cet espace à l’abri des dangers et tu l’admires paisiblement en sentant un creux terrible se former dans ton ventre. Le creux dévorant de la passion. « Ok, égalité, on est beaux ensemble, très beaux même » Son sourire est sûrement la pièce maîtresse de ce chef-d’oeuvre qu’il est tout entier. Effectivement, tu ne te lasseras jamais de ce rictus qui lui est propre, de ses lèvres qui se soulèvent plus d’un côté que d’un autre, ouais c’est une jolie partie de Pluton ceci et tu l’adores énormément. Ses légères imperfections te font totalement craquer et le rendent paradoxalement parfait à tes yeux. « Je ne te lâcherais plus mon amour » Une petite plainte s’échappe de tes lèvres avant que tu ne te mettes à l’embrasser avec fougue. « Donne moi ta langue alors... » Qu’il arrête ça, qu’il arrête ses invitations qui pourraient te mener à te foutre complètement en feu. Il n’y a pas que sa bouche qui t’a foutrement manqué, chaque parcelle de son corps est une incitation à la consommation. Damn, et il utilise maintenant le suédois, comment résister à ça, il est au courant que c'est irrésistible ? « C’est trop tard, c’est moi qui ne veux plus te lâcher maintenant, je veux être nue contre toi, bien joué » Tu fronces tes sourcils et relèves un peu plus ta cuisse sur sa hanche pour vous coller l’un à l’autre « J’ai envie de te recouvrir entièrement de baisers, entièrement tu entends ? » Les doigts de ta main libre longent lentement les lignes de son visage. Ta bouche effleure la sienne. Tu te blottis encore plus contre lui en souriant malicieusement « Quand je te rends heureux, je me sens heureuse » chuchotes-tu en déplaçant ta main dans son dos pour te faufiler sous son tee-shirt « J’aime tellement ta peau, ne me laisse pas partir… » Tes yeux jonglent entre les siens, suppliants à souhait pour qu'il te garde ici, près de lui « Je volerais les sous-vêtements de tes colocs s'il le faut… mh, nan, c’est trop bizarre. »

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— Boston, 7 mai 2018
« Tant que je suis ton prisonnier, tout me va » finissais-je par dire à la jeune femme, le regard posé sur elle. Oh oui, j’étais son prisonnier, elle avait réussi à faire de moi son esclave parce que mon cœur lui appartenait désormais. Elle était capable de faire n’importe quoi de moi, j’allais le faire. C’était fou, mais c’était comme ça. Enfin, j’avais toujours ma tête bien à moi, m’obligeant à foutre des limites des fois, mais ça va, je le vivais assez bien pour le coup. « Bon, j’appelle Top Chef tout de suite pour qu’ils te préparent ça » que je disais en rigolant. Non mais Isis, c’était la fille avec qui je jouais à chien et chat. Mais dans le fond, c’était une gentille fille qui ne demandait rien d’autre que d’être aimée, appréciée à sa juste valeur. Bon, lui demander de cuisiner pour nous, c’était pas forcément ce qu’il y avait de plus valorisant… même si hey, ça prouve que j’aime bien sa cuisine mine de rien.  « Je vais voir avec elle alors » Dans tous les cas, ça sera bien meilleur que la bouffe qu’on m’a servi ce week-end à l’hôpital, tant c’était infeste. Quoiqu’il en soit, elle restait contre moi, allongée dans ce lit puisqu’elle avait fait de moi son prisonnier avec ses jambes et j’étais très bien comme ça pour le coup. Admirant sa beauté, toujours plus enivrante chaque jour, je ne pouvais m’empêcher de le lui dire à voix haute, ce qu’elle ne tardait pas à me retourner. Ouais, elle était belle. « La plus belle équation qui soit » soufflais-je doucement, sans rompre le contact visuel qui s’était doucement instauré entre nous. Oh non, je n’allais pas la lâcher non plus, elle était mienne et je comptais pas la partager, pour rien au monde. Et forcément que je l'embrassais sans attendre, langoureusement comme on avait l'habitude de faire elle et moi. Et bordel que c'était bon, d'être dans ma chambre, dans notre bulle, sans que rien ni personne ne vienne mettre son grain de sel dans tout ça. Juste elle et moi. C'est tout. « Je suis le meilleur à ce jeu là » que je disais d'un sourire narquois. Ouais, moi aussi je voulais la sentir nue contre moi, sentir ses lèvres partout sur mon corps, mais non, je devais la jouer fine et éviter tout débordement pour être sûr que ma cicatrice ne termine pas en infection ou nécrose ou je ne sais quoi. « On ira chercher des vêtements demain... en attendant, j'ai une machine à laver et un sèche-linge.. » Ouais non, fallait pas qu'elle soit sans culotte devant moi, sinon adieu l'abstinence. « Et tu l'as dit toi même, t'as deux trois culottes déjà ici, en attendant » Et j'enfouissais mon visage dans son cou, pour y déposer quelques baisers sur sa peau. « Maintenant que tu ne bouges plus, tu veux faire quoi ? Netflix avec plateau grignotage ? » Après tout, on avait quelques séries en cours et autant se rattraper maintenant, à défaut de pouvoir faire autre chose.

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— Boston, 7 mai 2018
Tu lui as offert ta boule à neige, il t’a offert un tiroir. Ouais, un putain de tiroir a réussi à libérer des centaines de papillons dans ton estomac. Tu te sens bien là. Vos cœurs battent la même mesure et c’est l’essentiel. Il est aussi sain et sauf, contre toi, à contempler ce visage que tu ne trouves en rien exceptionnel. Cependant, la façon dont il sonde tes traits suffit à ce que tu crois en ta beauté. À travers son regard, tu te sens de nouveau belle. Ezio avait lui aussi réussi à te faire sentir spéciale, jusqu’au jour où il t’avait trahi pour une rumeur… T’oses donc espérer que cela ne se reproduira pas avec Pluton, pas encore, parce que tu n’es pas sûre de survivre à un énième coup de pute pareil, y a pas d’autre mot pour qualifier ce que ton ex t'a fait. Bref, allongée contre lui, vos corps emmêlés, tes pulsions renaissent sous ses mots et ses baisers qui s’intensifient dangereusement. La chaleur émanant de ton bas-ventre remonte à tes joues. La fièvre te gagne et tu sais quand t’en séparant, tu vas récolter une bonne dose de frustration. Eh oui, Pluton est malheureusement hors-service pour toute partie de jambes en l’air, vous ne pouvez que prendre votre mal en patience le temps que ça redevienne possible. Ce qui est sûr, c’est que tu ne veux plus sortir de sa chambre jusqu’au lendemain. Tes culottes oubliées ici sont propres, t’as encore un peu de marge avant d’être à court de sous-vêtements. « Ouaip, j’irais demain, toi tu resteras ici, ta manette de X-box ou de Play entre les mains, c’est tout » Pas question qu’il sorte avec sa balafre dès demain, bien qu’il réussira à coup sûr à t’en dissuader. Sa bouche se faufile ensuite dans ton cou et t’extirpes un soupir rattrapé par un rire nerveux à cause des chatouillis qu’il te procure « Ouais, marathon de Netflix, miam-miam et bisous tout doux, ça me va, c’est la fin de journée idéale pour Louison Chamberlain. Elle et son copain vivant entre ses jambes, c’est le plus cadeau qu’elle puisse avoir, en plus d'un tiroir » Tu ricanes et te blottis plus fort contre lui pour inspirer le parfum de sa peau au naturel, sans artifice, l’odeur que tu préfères « Laisse moi juste quelques minutes chéri, le temps que je profite un peu de toi… » murmures-tu avant de mettre à exécution votre plan pour les prochaines heures.