(ellya) it has to hurt before it starts to heal

Je lève les yeux au ciel. « Y’a qu’eux deux qui va pas, et tu le sais. J’ai jamais eu d’autre problème avec toi, je respecte ton travail, je respecte ton intimité, je te respecte toi. » Peu importe ce que tu pouvais penser ou ce que les autres pouvaient penser à ce sujet. Le problème, c’était eux. Et rien d’autre. « C’est d’une relation aussi maudite et conflictuelle dont j’ai plus envie… J’vais pas me battre pour qu’au final on me traite encore comme une sous-merde Cléo. J’vaux mieux que ça. » Et attention, j’ai pas dit que je valais mieux que toi, mais bien que cette situation. Moi, quand mes potes t’insultaient, je les recalais direct. Bref, t’façon, peu importe le nombre de fois où j’le répèterai, ça changerait rien à part t’énerver un peu plus. « Prends soin de toi Cléo. J’ai été content de te revoir quand même. » Je viens déposer un baiser chaste et tendre sur ton épaule puisque tu restes dos à moi avant de quitter la salle et de me diriger vers le secrétariat pour aller me désinscrire des séances de tutorat. J’pourrais rien apprendre si t’étais ma prof, ça serait bien trop compliqué — que ce soit physiquement ou mentalement. Et peut-être qu’il fallait qu’on garde nos distances, finalement? À voir si on y arriverait, parce que malgré tout le mal qu’on se fait, on finit toujours par se retrouver l’un contre l’autre…