Deux mois plus tard

   Summer & Paris

  Deux mois plus tard

   « Basique ??? Mon dieu, le prétentieux… » riais-je bien que Paris n’avait clairement rien à envier de ce côté-là ; il avait su combler toutes mes espérances et bien plus encore. Mais il ne fallait tout de même pas lui lancer des fleurs alors qu’en ce moment il n’était pas plus en forme que moi pour montrer une endurance quelconque pour une nuit d’amour. Faut pas pousser !! Là, il me donne plus envie de rire qu’autre chose, et cette histoire de comparaison avec un hot dog ou un pop-corns, montrait carrément le degré de notre délire de pauvre parents fatigués. Mais le problème c’est que plus il parlait de bouffe, plus j’avais envie de ces fameux pop-corns. Jouer ça au chifoumi pouvait être la solution « T’inquiètes pas mon cœur, quand tu auras perdu et que tu seras obligé quitter ce lit pour aller chercher les pop-corns, promis je te réchaufferais à ton retour… » m’amusais-je à répliquer laors que monsieur corsait le pari « QUOI ? Parce qu’en plus il va falloir réfléchir à quoi prendre dans le frigo ??! » Je fronçais le nez « hmmm…si je manquais pas de force, j’aurais bien été capable d’amener le frigo jusqu’ici… » Et Finalement, j’haussais les épaules et secouais la main en même temps que celle de Paris qui venait de mimer un ciseau « AAHHH !!! tu commences mal… » le narguais alors que j’avais fait une pierre. « Attention….. ** mouvement de bras **…. Feuille »

@Paris A. Maconahey

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  Deux mois plus tard

    « Hey être prétentieux, c’est tout ce qu’il me reste pour le moment » dit-il avec une certaine ironie. Il était bien trop crevé entre les enfants, la salle de boxe et les cours surtout que sa soutenance de thèse approchait à grand pas, signifiant par-là, la fin de ses études. « Mouais, vends pas trop la peau de l’ours avant de l’avoir tué » râla-t-il car s’il était épuisé pour le sexe, son esprit de compétition restait tout de même bien éveillé -lui. De ce côté-là, Paris restait Paris. Il avait même instauré une règle : celui qui change son jumeau le plus vite possible, a le droit de rater un biberon la nuit. Autant vous dire que les Maconahey étaient en mode western, tous les soirs, au moment du dernier « change ». « Moi je réfléchirai pas, j’embarque tout ce qu’il y a dans le frigo et qui se mange rapidement » hausse-t-il des épaules avant de se redresser dans le lit et de… perdre à deux reprises. « Mais bordel, c’est pas possible ! Rien à battre, on fait la mort subite ! Celui qui remporte cette dernière manche, gagne le droit de rester au lit… sérieux, je suis à poil moi… Junior va avoir froid si je quitte la couette » dit-il en se lançant dans cette dernière bataille armé de sa splendie PIERRE.

@C. Summer Maconahey

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  Deux mois plus tard

   « Même le chou pas cuit qu’on a loupé hier soir ? » demandais-je à Paris tout en imaginant ce à quoi pourrait ressembler un sandwich avec tout ce qui trouvait dans le frigo en ce moment. « Eurk...» En attendant, je remarquais une chose : plutôt que de chercher à rassembler nos forces pour quelques d’utiles -comme de se porter réellement volontaire pour aller en cuisine – voilà qu’on préférait jouer..ou plutôt se défier. Et de ce côté, lui et moi n’étions pas si différent. On aime pas perdre à un jeu. Lui plus que moi, je l’admet ! C’est bien pour ça aussi que je ne participe pas à ses soirées poker ! Il se redressa du lit en bougonnant, et proposa la mort subite, et j’étais déjà en train de lui dire que je n’étais pas d’accord sur le principe alors qu’il lançait déjà la troisième manche. C’est bête, j’aurais du ne pas bouger ma main et le laisser partir tout seul, mais à la place j’avais jouer les automates et avait sorti le ciseau, avant de gueuler « NNNoooooooooonnnnnn !!! Et puis merde, j’étais pas d’accord pour la mort subite moi, d’abord » je commençais à bougonner en me recalant dans le lit, avant de dire « C’est bon, On recommence !! Après tout, c’est celui qui arrive à trois qui a gagné ! C’est la règle ! » Et voilà que je retentais ma chance en espérant ne pas refiler un point à Paris « Ciseaux ! »

@Paris A. Maconahey

   Summer & Paris

  Deux mois plus tard

   L’image mentale du chou ne le réjouissait pas forcément. « Bon okay je vais peut-être pas tout prendre de ce qu’il y a dans le frigo » souligna-t-il en secouant la tête de droite à gauche. « Et puis, hors de question de bouffer ton espèce de crème au chocolat sans sucre » lâcha-t-il car même s’il avait conscience que Summer faisait un régime pour perdre ses kilos de grossesse -une démarche dans laquelle, il était à 100% derrière elle ; il n’empêche, Paris détestait ses trucs lights sans goût. Le pire, c’est qu’il se planquait comme un mari infidèle quand il allait bouffer McDo juste avant de rentrer à la maison. Oui, c’était honteux de ne pas se contenter des plats weight watcher qu’elle cuisinait amoureusement mais merde : il aimait la malbouffe LUI. Pour le coup, oublié le régime, place à la connerie alimentaire. La question était de savoir qui de des deux, allait faire le ravitaillement et voilà que ça tombait sur sa pomme. « Putain mais tu as une chance de cocu ce soir » pestait-il avant de la pointer du doigt. « Soit dit en passant, je te fais pas cocu » préférait-il préciser. Puis, avec sa forme, elle savait très bien qu’il n’aurait pas le courage de lever junior pour Danette. « Bon ben j’y vais… tout seul, dans le froid et le noir… tout nu… » marmonnait-il avec un regard triste.

@C. Summer Maconahey

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  Deux mois plus tard

   Paris pestait sa défaite, d’une façon qui me fit tout de même un peu tiquer. « Ah bah merci de me rassurer. Surtout que ça aurait cruel que de me l’apprendre de cette façon… » déclarais-je, mais malgré ça hors de question de taire ma victoire ! Oh non !! A la place, je reprenais ma place dans le lit, et piiiiree : je m’étalais même sur celle de Paris, prenant peu à peu sa place pendant que monsieur jouait les calimero. « Hey, t’avais qu’à faire comme moi et t’habiller un minimum ! » lui déclarais-je en gloussant. A une époque, je dormais nue avec lui, sans soucis, mais depuis ma grossesse, j’avais du mal à retrouver un minimum de confiance au point de rester nue sous la couette…même avec un Mari éreinté ! J’espérais intérieurement depuis quelques semaines pouvoir regagner un peu de confiance avec ce régime que j’entamais et mon désir de reprendre le sport. Après tout j’avais tenu le bon bout en m’inscrivant à des cours de Fitness
Paris faisait les quelques pas pour sortir de la chambre et avant qu’il ne passe le seuil, je lui déclarais « bah tiens, pendant que tu en parles : si tu pouvais prendre ma crème au chocolat, tu seras gentil » cet idiot de mari venait de me rappeler que les pop-corns, ce serait sans doute pas pour moi ce soir…mais j’allais pas lui dire maintenant, sinon il y aurait trouvé l’excuse parfaite pour pas sortir du lit finalement.

   Summer & Paris

  Deux mois plus tard

    « J’avoue… J’imagine la scène : babe, je te trompe mais putain, ça te porte trop la chance pour le chifoumi alors je regrette maintenant » dit-il avec un grand sourire, ce crétin au grand cœur. Paris pouvait dire des conneries bien plus grosse que lui mais quand il couvait sa femme, du regard comme cela, nul doute qu’elle était celle qu’il chérissait le plus. « Mais je note quand même que tu me vires du lit conjugal pour des pop corns ! C’est honteux Maconahey » râlait-il en se levant bon grès, mal-grès. « Fais chier » pestait-il alors qu’il cherchait son boxer du regard, qu’il finit par trouver au pied de la commode. Il l’enfila pour partir en excursion dans la cuisine, faisant une petite pirouette pour éviter un lego mal placé. Le frigo ne lui offrait pas grand-chose de viable, signe qu’il était temps que l’un d’eux se sacrifie pour faire les courses. « Je vais lui proposer un bras de fer !! » marmonnait-il alors qu’il préparait à emballer tout ce qui pourrait faire un excellent dejeuner digne de deux Dunsters comme eux. Enfin là, on parlait plus de diner qu’autre chose. Une petite bouteille de lait maternel vint lui chambouler les pensées. Est-ce qu’il allait goûter ou pas ? Naaah… songea-t-il en fermant la porte, remontant toutes les victuailles. « Bouge tes fesses babe, je suis gelé !! »

@C. Summer Maconahey

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  Deux mois plus tard

   Paris se plaignait, encore, et plus il le faisait plus je m’étalais sur le lit sans aucun scrupule. Ainsi je repensais aux fois où il m’avait nargué lors de précédent jeu d’affrontement où il en était ressorti vainqueur. « Note, Note mon cher !! Mais sache que plus tu traines, plus tu passeras du temps en dehors de la couette, et plus tu te les gèlera par la suite ! ». J’observais mon époux chercher son boxer je ne sais ou dans la pièce, gloussant alors qu’il chouinait dans sa barbe, mais tout en le reluquant tout de même au passage parce que – faut bien le dire – il a sacré belles fesses ! Je me mordais la lèvre tout en souriant, me disant intérieurement que si je me faisais un peu violence, il y a des chance que je vienne réclamer un petit câlin crapuleux. Une fois Paris parti, je me ré enfonçais dans les couettes, ma tête perdue entre les deux oreillers, quand je sentis la télécommande sous mes fesses « Hmmm…Est-ce que je prends le pouvoir en m’accaparant la télécommande ?? » me demandais-je à haute voix tout en observant la petite boite noire « Nnnnaaaahhhh, trop sadique » déclarais-je en pensant à ce pauvre Paris qui avait déjà perdu une bataille. En parlant de Paris, le voilà qui revenait ! « T’en as mis du temps, j’ai failli m’endormir dis-donc !! » exagérais-je tout en ouvrant la couette pour lui faire place « Tu pourrais au moins me remercier pour t’avoir chauffé la place espèce d’ingrat ! »