A little party never killed nobody (Alan)

Mer 31 Jan 2018 - 0:17

Mon amie Bambi m'avait conviée chez elle pour son anniversaire. La sachant enceinte, je lui avais acheté quelques tenues de grossesse. Je connaissais bien ses goûts en matière de mode, et c'est difficulté que je lui avais dégoté ce cadeau. J'avais pris soin de faire un bel emballage de mes propres mains avant de partir à sa petite sauterie. Etant donné que Bambi était ma meilleure amie, je me disais sans doute que j'allais recroiser certaines personnes qu'elle m'avait présenté, mais moins le contraire. Effectivement, une fois chez elle, après l'avoir salué et souhaité un bon anniversaire, je vis un visage qui m'étais inconnu. Je continua de saluer tous les autres individus présents et m'adressa au jeune homme. Je lui fis la bise et lui indiqua mon nom : « Salut, moi c'est Sheila » lui dis-je, contente de connaître quelqu'un de nouveau. Ce qui est bien lors des rencontres comme celle-ci, c'est le saut dans le vide que tu peux faire : tu sais que tu va tomber mais tu ne sais rien des sensations qu'il va te procurer. Mais mon instinct me disait que ça avait l'air d'être une personne tout à fait sympathique.

@Alan Landrum

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A little party never killes nobody

J'apprécie le fait que la petite Bamboo m'ait convié à son anniversaire mais le problème du cadeau est toujours le même me concernant. Une vraie purge de faire les magasins, je déteste ça, plusieurs heures de recherches pour finalement opté pour un cadeau aussi banal qu'un ours en peluche. J’espère tout de même que cela plaira à la future Maman. Je ne connais que très peu de monde dans cette soirée, j'avais bien évidemment salué Bambi et m'étais, comme à mon habitude, diriger vers le buffet préparé pour l'occasion. J'ingurgitais un petit four lorsqu'une jeune femme vint à ma rencontre, m'offrant une bise et se présentant. Souhaitant lui répondre, j'avalais précipitamment ce que j'avais en bouche et manquais de m'étouffer, toussant comme un imbécile. Je dû boire quelques gorgées pour que cela s'arrête avant de pouvoir enfin me présenter à mon tour: " Moi c'est Alan, enchanté ! ". Super comme première impression Alan... Ta maladresse légendaire fait encore des siennes on dirait !

code by bat'phanie

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Avant que le jeune homme puisse me répondre, il manqua presque de s'étouffer avec un petit four avalé de travers. J'étais quand à moi partagée entre éclater de rire ou être compatissante et tira une tête mélangeant ces deux expressions. Cependant, mon côté empathique pris le dessus et mon visage se transforma en une mimique beaucoup plus douce. Une fois l'incident passé, il se présenta à son tour : il répondait au nom d'Alan. « Alors Alan, dis-moi tout ! Comment as-tu connu notre hôte ? » lui demandais-je en désignant Bambi, curieuse d'en savoir plus sur ma nouvelle connaissance. Il avait sans doute laisser paraître un brin de maladresse, mais contrairement à d'autres je trouvais cela touchant. En attendant d'en savoir plus sur lui, je pris une mignardise et m'assis dans le canapé qui se trouvait là.

@Alan Landrum

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A little party never killes nobody

La maladresse fait partie intégrante de ma vie, c'est même comme ça que j'ai rencontré ma première petite-amie, en pissant malencontreusement sur son vélo. Un incident peu glorieux qu'elle ne cessait de me rappeler pour me foutre la honte. Mais avec le temps, je ne suis plus gêné par ces nombreuses maladresses qui m'arrivent. Néanmoins, j’appréciais de voir ma nouvelle connaissance ne pas se moquer de moi. Je prenais place à ses côtés sur le canapé avant de répondre à son interrogation: " Elle m'aide quand j'ai besoin pour mes études de médecine, elle est bien meilleure élève que moi ! Mais surtout je fais le clown avec elle pour les enfants malades à l'hôpital. Et je connais très bien sa sœur aussi. ". En effet, les deux soeurs Corleonesi sont de bonnes amies et tandis que je demandais d'un geste si ma camarade ce soir désirait boire quelque chose, je lui retournais également la question pour savoir quel était son lien avec Bambi.

code by bat'phanie

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Alan pris place à côté de moi sur le canapé et me raconta que Bambi, en élève studieuse qu'elle était, lui un coup de main dans ses cours de médecine. Ils faisaient également tous les deux clowns pour les enfants malades de l'hôpital, acte que je trouvais tout à fait honorable. En dehors de ça, il connaissait également très bien la soeur de ma meilleure amie. « C'est super ça ! Ca doit être une belle chose que de voir naître des sourires sur les visages de ces enfants » ponctuais-je. Tout en voulant savoir aussi comment je la connaissais, il me demanda de façon non-verbale si je voulais quelque chose à boire. « Oh oui, euh ... Sers-moi ce que tu veux, je ne suis pas compliquée ! » lui dis-je avec un sourire. Puis je me mis à lui révéler comment je connaissais Bambi : « Je suis italienne comme elle, c'est une amie d'enfance. Et même plus que ça, c'est ma meilleure amie ». Mon visage laissait apparaître toute l'affection que j'avais pour elle. Je considérais mes ami(e)s comme des pierres précieuses, et elle c'était le diamant brut. On avait beau avoir quelques années de différence, cela ne changeait en rien l'amitié qui nous liait.

@Alan Landrum

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La discussion se faisait simplement, cette nouvelle connaissance m'était sympathique et je continuais donc à en apprendre plus sur elle tandis que je lui en disais un peu plus sur moi également. " Au début c'est assez difficile de voir les enfants dans cet état mais une fois qu'on parvient à leurs tirer un sourire avec nos âneries, c'est une satisfaction sans nom. ". Et je ne remercierais jamais assez Bambi pour m'avoir donné l'occasion de l'aider dans cette tâche. Je me levais pour me diriger à la table situé près de nous et nous servir deux verres d'une préparation qui semblait avoir quelques similitudes avec du punch mais sans vraiment savoir de quoi il s'agissait. J’écoutais les dires de la jeune femme et j'apprenais qu'il s'agissait d'une grande amie à Bamboo, de sa meilleure amie même. " Encore une italienne ! Je vais commencer à en avoir plein dans mon entourage. T'es de quelle région ? ", lui demandais-je alors que revenais m'installer à ses cotés et lui tendais son verre. Portant le mien à mes lèvres, j'affichais une grimace lorsque le liquide vint en contact avec ma langue. Je ne sais toujours pas ce que c'est, mais clairement, c'est pas bon !

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Alan me raconta que ses débuts en tant de clown pour enfants malades furent assez difficile, mais que voir le bonheur sur leurs visages lui conférait une grande satisfaction. Puis, il se leva pour nous servir deux verres d'une boisson qu'on ne saurait vraiment nommer. Ca ressemblait à du punch, mais est-ce que ça en aurait le goût ? Avant de pouvoir le savoir, il constata que je ferais sans doute partie d'une italienne de plus parmi ses connaissances, et me demanda de quelle région je venais : « Je suis de Vénétie, de Vérone plus précisément ». Alan s'installa à côté de moi et me tendit mon verre. Au moment où je le remercia, il montra une grimace de dégoût. Non pas pour ce que je venais de dire, mais car il avait goûté l'étrange mélange qu'il avait dans son verre. Je revins sur notre conversation initiale, réfléchissant d'où il pouvait provenir. J'hésitais entre l'Amérique et l'Angleterre, mais la deuxième proposition ne collait finalement pas. Il n'avait pas du tout d'accent anglais, assez différent de l'accent américain. « Et toi je dirais que tu es ... Américain, c'est ça ? » lui demandais-je afin d'éclairer mes soupçons. J'hésita à goûter au liquide qui avait définitivement écoeuré Alan, mais je me convaincu qu'il fallait que je me fasse ma propre opinion. Ce n'est pas sans peur que je pris une petite gorgée. Bah ! C'est infect ! Je pris un petit four pour faire passer le mauvais goût qui avait touché ma langue.

@Alan Landrum

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Verone, dans mes souvenirs il s'agit de ville où se déroule la tragédie de William Shakespeare, Roméo et Juliette. La cité fut même baptisé par la suite " La ville des amants de Vérone " il me semble. Toujours est-il que je recrachais ce liquide immonde dans mon verre, pas très classe mais je ne pouvais clairement pas avaler ça. Et Sheila non plus apparemment qui elle, avait eu le courge de l'avaler, mais qui dû tout de même s'enfourner un petit four pour effacer ce gout horrible. Ce n'est quand même pas Bambi qui a préparé ça j’espère ! " Bien vu, je suis originaire de New York mais j'ai vécu un peu en Californie aussi, à Los Angeles avec ma mère. ", répondais-je à sa question alors que je lui demandais par la même occasion de me filer un petit four aussi, d'une part pour retirer ce goût infecte et d'autre part... Ba parce que je suis un gros gourmand qui peut ingurgiter trois tonnes de bouffe sans prendre le moindre kilos. Passant au crible l'assemblée présente ce soir, je détectais quelque chose dont je fis part à ma camarade en me penchant doucement vers elle: " Je crois qu'on a un monsieur qui a des vues sur toi à 10 heures... ". Je lui adressais un sourire malicieux, Madame a du succès on dirait !

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Le bon goût du petit four calma ma mauvaise suprise gustative et j'écoutais Alan me confirmer qu'il était bel et bien américain. Originaire de New York, il avait vécu quelques temps à Los Angeles. Il fut intéressé par ce que j'avais pris et je lui présenta le plateau afin qu'il sélectionne ce qu'il voulait. Pas du tout au courant que je ferais tourner des têtes aujourd'hui, il m'indiqua qu'un jeune homme lorgnait en ma direction. Mes amis avaient beau me répéter sans cesse que j'avais du charme, je doutais toujours de moi-même. « T'es sûr ? » lui chuchotais-je. Je regardais discrètement selon les indications d'Alan, qui avait pu bien flasher sur moi. J'espérais juste que ce n'était pas Maxence, le grand amour de Bambi, car ce serait difficile à annoncer dans ce cas-là. Par chance, ce n'était pas lui. Mouais, il n'était ni affreux, ni splendide non plus. En toute franchise, il faisait pâle figure à côté d'Alan. Je ne savais trop comment lui dire sans pour autant avoir l'impression de le draguer. « Oh bof, il lui manque quelque chose ... Peut-être que s'il avait tes yeux, ce serait déjà un meilleur parti ! » lui dis-je tout en rigolant. J'ignorais bien comment il allait prendre ma remarque, mais dans tous les cas c'était trop tard. L'essentiel c'était que je lui disais les choses honnêtement. Ce n'était pas du tout mon genre de mentir, sauf dans des cas particuliers.

@Alan Landrum

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Si je suis sûr ? Alors là pas de doutes ma chère ! Le regard du jeune homme en sa direction était très évocateur et je le comprends en quelques sortes, Sheila est une jolie femme qui ne doit pas avoir grand mal à trouver chaussure à son pied. Mais malheureusement mec, tu ne sembles pas être au goût de la demoiselle. Il te faudrait mes yeux, mais je ne suis pas prêt à te les donner. " C'est mon principal atout charme mademoiselle ! ", répondais-je tout sourire à l'italienne, faisant naître des fossettes qui font également partie de mes principaux atouts de séduction. J'ai tout de même envie de dire, heureusement que Rain ne s'est pas pointé ici ce soir, elle ne m'aurait jamais laissé parler à Sheila, se serait surement interposé et m'aurait privé de découvrir une personne sympathique ce soir. Mais je comprends parfaitement ma petite amoureuse, je suis aussi jaloux, voire pire et si un mec l'approche, je rapplique directement pour signifier clairement avec qui elle sort. " Heureusement que ma copine n'est pas là, tu aurais pu avoir des ennuis à me faire rougir comme ça ! ", lâchais-je dans un rire tandis que j'ingurgitais un nouveau petit four.

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