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Dexter & Lara.
Entre Dexter et moi il y aurait vraiment une très faible probabilité pour que les choses s’arrangent, il suffisait de regarder à quel point nous ne parvenions pas à nous entendre pendant plus de dix secondes. C’était dommage, j’étais personnellement prête à faire des efforts, pas parce que je voulais apprendre à le connaitre, je n’étais pas une Sainte qui cherchait à pardonner et à voir le bon dans chaque personne, il n’était pas dans mes habitudes d’être comme ça, non si je voulais faire un pas en sa direction c’était surtout pour ma meilleure amie, je savais que si je ne faisais pas cet effort elle aurait plus de difficultés à lui faire confiance entièrement, entre meilleures amies c’était un peu un rituel, si le petit copain ne plaisait pas aux copines il y avait vraiment peu de chances pour que la relation se poursuive, entre nous c’était un peu comme ça aussi. « Oh alors Marshall est un boufon ? Hm étrange je pensais pourtant qu'il comptait plus pour toi ! » Comment était-il au courant pour Marshall ? Lui en avait-il dit quelque chose ? Je sentais la colère qui m’envahissait. « Ne t’aventures par sur Marshall, je suis très douce dans ma manière de te faire cette pitoyable gue-guerre de collégiens… Si tu me pousses un peu trop loin je vais vraiment être la grosse putain que tu décris, tu ne me connais pas, tu ne sais pas de quoi je suis capable, je vais te faire tellement de mal moralement que tu n’oseras même plus te trouver à cent mètres de moi. » J’étais sérieuse, qu’il ne dise pas n’importe quoi sinon je ferais de sa vie un véritable enfer. « Tu crois me connaître via ma réputation Lara mais tu me connais pas ! Je ne suis pas l'homme que tu crois et si tu prenais le temps de me connaître tu le verrais par toi même ! Oui je suis un connard, un égoiste et un dragueur mais je suis pas un méchant et encore moins un homme qui profite des femmes ! Constance le sait et si tu étais vraiment son amie tu le serais aussi. » Il s’était semble-t-il calmé, je répondais du tac au tac sur un ton plus adouci et sincère. « Mais qui te dis que je n’en suis pas consciente ? Je suis pas foncièrement méchante non plus, je me méfie juste de toi et saches que si j’étais vraiment une garce je ne serais pas prête à pousser Constance en ta direction… »
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