Work Hard, Play Hard (Enora)

Enora m'avait appris qu'elle était mannequin et m'avait demandé si ce métier pouvait éventuellement m'intéresser. Je n'avais pas décliné le fait que je pourrais peut-être me lancer dans un job qui m'était totalement inconnu, mais il me fallait une personne pour m'aiguiller dans mes débuts, comme pouvait le faire Enora. Celle-ci m'expliqua qu'il fallait tout d'abord que je constitues un book avec un photographe qu'elle pouvait même me recommander, ainsi une fois le book prêt, elle pourrait jouer de ses influences dans le milieu en le faisant passer dans son agence. L'idée me séduisit, et j'acceptai avec joie son aide : « Tu ferais ça ?  Dans ce cas, je me vois mal refuser ! ». Je continua de ramer sur mes pensées, orientées vers une vie qui allait sans doute prendre un virage à 180 degrés.
   

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Tout en ramant, je venais d'évoquer mon second métier à ma cliente du jour. Ce n'était pas un secret d'état pour moi et j'aimais parler de ce métier qui me tenait autant à cœur qu'être coach sportif. Après tout, le regard des gens m'importait peu puisqu'étant une passionnée de sport, j'avais cultivé cette envie de plaire toujours plus aux autres. Bien sur depuis un an, mon envie de plaire s'était restreinte à un seul homme mais il n'empêchait que j'aimais tout de même quand les gens se retournaient sur moi. Lorsque Sheila me fit part qu'elle voulait être dans la mode et non le droit, je vis cela comme une occasion de venir faire un pied de nez à mon tour mais aussi comme un moyen d'aider quelqu'un à réaliser un rêve. Et puis j'avais les contacts alors autant qu'ils servent non ? Elle vint alors me redemander si je ferais ça alors je vins lui répondre. « Absolument, je vais même te donner la carte de mon agence. Tu n'auras qu'à dire que tu viens de ma part, cela fait plus de dix ans que je bosse avec eux », lui fis je, lui tendant une carte de visite que je vins sortir de ma poche. Certes je n'avais pas anticipé sa demande mais c'était plus un coup de chance au final pour elle puis je vins reprendre. « En tout cas, n'hésite pas à m'appeler si jamais tu as un retour de l'agence. Je pourrais te briefer pour ton entretien ou ta première séance photo », lui disais je, lui tendant à nouveau un carte de visite avec cette fois mes coordonnées où elle pourra me joindre. Après cette discussion fortement intéressante, il était temps de venir stopper la séance alors je repris. « J'espère que tu as apprécié la séance, n'hésite pas aussi à revenir pour une nouvelle séance ou voir pour l'abonnement », lui fis je en bonne commerciale que je pouvais être avant de revenir du côté de l'accueil et des vestiaires mais aussi attendant sa réponse.

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