Work Hard, Play Hard (Enora)

La jeune femme avait pris mes attentes en compte, et avait proposé que l'on se tutoie, ce qui ne me posa aucun problème. Apparemment, j'allais commencer sur un vélo si je voulais modeler mon postérieur. Elle glissa également dans la conversation son prénom et me demanda le mien.  « Moi c'est Sheila ! » dis-je tout en m'installant sur l'appareil. Je n'avais pas encore commencé à pédaler car je supposais qu'il fallait régler la configuration du vélo, donc j'attendais sagement les instructions d'Enora. Pendant ce temps, je visualisais dans ma tête le super popotin que je pourrais avoir d'ici plusieurs mois et cela me motiva d'autant plus. Je savais que j'allais devoir donner de ma personne pour y arriver mais ça ne me faisait pas peur, car j'avais toujours été très travailleuse, quand il s'agissait d'avoir les meilleurs résultats possibles.
   

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Tutoyer mes clients était essentiel à mes yeux car cela rajoutait un peu plus de complicité et puis on allait très probablement faire plusieurs séances ensemble alors c'était de suite plus convivial. Mon élève semblait d'accord avec moi alors ce fut parti pour cette première séance. Après lui avoir demandé où elle souhaitait se muscler et qu'elle m'ait fait savoir qu'elle voulait un fessier de rêve, je décidais donc de lui faire commencer par le vélo. Au moins on commençait facile. Je vins m'asseoir à côté d'elle, histoire de l'aider à se motiver et de faire du sport en même temps avant de venir lui répondre, l'écoutant se présenter à son tour.   « Enchantée Sheila », lui disais je, tout en reprenant.   « Tu peux commencer à pédaler doucement, il ne faut jamais débuter trop vite sinon tu vas vite fatiguée », lui conseillais je, reprenant à nouveau.   « Sinon cela ne te dérange pas si je t'accompagne ? Bien souvent mes clients le demandent et j'y réponds volontiers », lui demandais je, espérant qu'elle ne sera pas contre également. Autrement je resterais sur le côté à la regarder comme peuvent le faire la plupart de mes collègues masculins. La voyant attendre que je lui dises de commencer, je décidais de reprendre.  « Quand tu es prête, tu te lances », lui fis je, histoire de lui donner le top car elle semblait l'attendre.

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Après avoir fini de me présenter, Enora m'expliqua le processus du vélo. Il fallait apparemment que je commences doucement pour ne pas m'épuiser trop vite, et me demanda si elle pouvait m'accompagner sur cette activité. Elle m'indiqua également que je pouvais commencer à pédaler dès que j'étais prête. " Oui pas de soucis " lui répondis-je juste avant de faire fonctionner mes jambes sur le vélo. " Ca fait longtemps que tu travailles ici ? " lui demandais-je, curieuse. Je pensais que c'était le cas, vu son corps nettement plus musclé que le mien. En fin de compte, j'imaginais revenir dans cette salle de sport plus souvent que je ne l'aurais pensé, car j'étais plutôt gourmande, et que même si mon poids sur la balance ne changeait jamais, cela ne me ferait pas de mal de m'entretenir physiquement.
   

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Le contact avec mes clients et le fait que cela pouvait créer de belles amitiés était ce que j'adorais dans mon métier. Certes beaucoup d'hommes voulaient me mettre dans leur lit et si par le passé, je ne disais rarement non. A présent, mon cœur était pris par une seule personne et je voulais être fidèle à mon beau brun. Mais aujourd'hui c'était une cliente féminine que j'avais l'occasion de coacher, ce n'était pas aussi courant qu'on pouvait le penser de croiser des jeunes femmes en salle de sport. En général, c'était plus des hommes qui venaient se muscler pour ressembler à un bodybuilder ou bien ils n'étaient uniquement pour le sexe. Mais là avec Sheila, le feeling était plutôt bien passé et je savais que les cours de sport allaient se passer comme si nous étions deux amies qui faisaient du sport ensemble. D'ailleurs, je faisais toujours en sorte de ne pas rester statique lorsque je faisais cours afin de motiver un maximum mon élève. Et fidèle à moi même, je décidais de faire du vélo en même temps qu'elle, ce dont elle n'était pas contre. Tout en pédalant, elle venait en profiter pour me demander si cela faisait longtemps que je travaillais ici alors je vins lui répondre.   « Cela fait trois ans que je travaille à temps plein ici et donc tu n'as jamais osé t'inscrire avant en salle ? Pourquoi cela si ce n'est pas indiscret ? », lui demandais je, curieuse d'en savoir plus sur les raisons qui poussaient les gens à venir à certains moments de leur vie et pas à d'autres en salle de sport. Certes moi même j'aimais courir dehors mais la salle de sport permettait de faire de belles rencontres amicales, ce qui n'était pas négligeable.

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Enora me répondit que ça faisait trois ans qu'elle travaillait ici à temps plein et me demanda pourquoi je ne m'étais jamais inscrite auparavant. « Oh je ne sais pas trop ... A vrai dire je ne me trouvais pas vraiment de défauts physiques, mais quand j'ai vu comment les gens pouvaient modifier leur corps à leur guise via les réseaux sociaux, j'ai tenté l'aventure. Ca fait un bon bout de temps que je suis célibataire, et je me suis dit que ce serait pas mal de gagner des points, si tu vois ce que je veux dire ! » lui répondais-je avec un regard entendu. « Et toi, comment en es-tu arrivé là ? C'est par passion que tu as fais coach ? » lui demandais-je tout en continuant de pédaler. J'avais observé auparavant les sportifs présents dans la salle, et nous étions les seules nanas. Je trouvais cela curieux, et attendait qu'Enora me réponde avant de faire une quelconque observation vis-à-vis de ce fait.
   

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Cela faisait trois bonnes années que je travaillais à la salle de sport et que je prenais toujours autant de plaisir à y travailler. Certes par moment, certains hommes étaient parfois un peu lourds à insister pour me mettre dans leur lit mais j'étais souvent réceptive avant de connaitre Aaron aussi il faut dire. Alors je ne m'en plaignais pas trop au final, j'aimais attirer le regard des hommes sur moi, même si je ne faisais rien de spécial pour cela. Enfin j'entretenais mon corps en faisant du sport régulièrement bien sur mais je restais la plus naturelle possible. Mais pour l'heure, j'étais avec une cliente féminine, c'était toujours plus sympa de discuter entre filles. Au moins pas de risque de se faire draguer quand on ne le souhaite pas, pensais je. Je décidais alors de lui demander comment il lui étais venue de venir en salle de sport et elle semblait être comme moi à ne pas se trouver de défauts. En même temps elle semblait ne pas en avoir non plus, elle avait un corps plutôt bien fait. Mais si elle souhaitait avoir plus de fessiers, c'était son droit et je ne jugeais jamais les femmes voulant améliorer quelque chose chez elles bien au contraire. Alors je décidais de venir lui répondre.   « Oh je vois, tu as un corps parfait pourtant, tu es aussi du genre à manger et pas prendre de poids, je suppose ? », lui fis je, l'écoutant ensuite me demander comment étais je arrivée à faire ce métier de coach, si c'était une passion alors je repris.   « Et bien oui, le sport a toujours été une passion pour moi, comme la mode d'ailleurs. Donc être coach était dans la logique des choses à mes yeux, même si mon père aurait voulu me voir en droit. Et toi, le droit est une passion, je présume ? », lui demandais je, me doutant que si mon père l'avais conseillée sur mon lieu de travail, c'était parce qu'elle devait être une de ses stagiaires et que donc le droit était une passion pour elle. Je décidais d'attendre sa réponse, tout en continuant de pédaler sur le vélo.

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Enora me répondit, me glissant au passage que j'étais plutôt bien faite et me demandant si j'avais un métabolisme qui me facilitait la tâche.  « Oh euh merci ! » lui répondais-je, pas habituée à être complimentée.  « Oui, j'ai de la chance de pouvoir manger ce que je veux sans vraiment grossir. Toi aussi ? » Elle continua la conversation en m'expliquant que le sport, tout comme la mode, ont toujours été ses passions. Je me disais que c'était génial, étant donné que je faisais design de mode en études mineures. Elle me demanda si mes études en droit constituait une passion.  « Oh non le droit c'est plus pour mes parents en fait, ils voulaient que je fasse des études "prestigieuses". Ma véritable passion c'est aussi la mode, du coup je fais ça en études mineures. Et je ne te caches pas que je préférerai plus tard être styliste plutôt qu'avocate ! » lui répondais-je en restant concentrée à pédaler.
   

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Décidément la belle brune n'était pas habituée à ce qu'une autre jeune femme la complimente puisqu'elle semblait gênée par ma remarque sur le fait qu'elle avait sans doute l'avantage de ne pas prendre de poids, même en mangeant comme quatre. D'ailleurs, elle vint me répondre à l'affirmative avant de me retourner la question alors je vins lui répondre.   « Oui en effet, je mange de tout mais je ne grossis pas. Bien sur je fais tous les jours beaucoup de sport », lui fis je, soulignant ma drogue au sport. Le sport m'avait toujours aidé à me sentir moi même, bien sur j'aimais particulièrement le sport de chambre mais je n'étais pas fermée à d'autres sports. Puis venait un sujet tout de suite moins drôle puisqu'on en venait à parler de droit. Cette matière que j'avais tant hai à cause de mon père qui tenait à ce que sa fille unique devienne comme lui, sauf que j'avais choisi une autre voie malgré lui. Au final, je me rendis compte qu'on avait plus de points communs avec Sheila et j'appréciais discuter avec elle, tout en faisant un peu d'elliptique. Alors je vins lui répondre.   « Oh d'accord, décidément on a pleins de points communs », lui fis je avec un large sourire et reprenant.   « Je crois qu'on va s'arrêter là pour le vélo, tu as une préférence pour l'appareil suivant ? », lui demandais je, comme à mon habitude afin que la cliente se sente également à l'aise. Je reprenais rapidement mon souffle, tout en attendant sa réponse.

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Enora me répondit qu'effectivement, elle avait également un corps qui n'amassait pas de poids et qu'en plus de ça, sa condition de travail lui permettait de faire du sport tous les jours. Elle ajouta que nous avions plein de points communs, ce qui était effectivement le cas. Avant que je ne me lasse de pédaler pendant mille ans, elle m'annonça que j'allais pouvoir changer d'appareil et me demanda si j'avais une préférence pour l'un d'eux. En bonne novice que j'étais, je chercha plutôt à me fier à ses conseils. « Non pas vraiment, je te laisses me guider » lui répondis-je avec un grand sourire, contente d'avoir fait une pause avec le vélo. Je sentais que le début de la séance m'avais fait du bien au moral, bien que je sois légèrement essoufflée, peut-être par un manque de rigueur sportive.
   

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Cela devait ne faire qu'un bon quart d'heure que nous pédalions mais je savais par expérience que cela pouvait devenir lassant. C'était donc pourquoi après lui avoir répondu au sujet de ma propre morphologie ou du fait qu'on avait pas mal de points communs, il était temps pour nous de venir changer d'appareil, ce qui n'était pas pour déplaire à Sheila. C'était toujours bon à savoir qu'elle n'aimait pas plus que cela le vélo d'appartement pour les prochaines séances, pensais je. Elle ne semblait pas non plus avoir de préférence pour le prochain appareil alors jetant un oeil à la salle, je décidais de venir lui répondre.   « Et bien dans ce cas, partons sur 20 minutes de rameur, ca te va ? », lui lançais je avec un sourire car le rameur avait tendance à un peu tout muscler, ce qui n'était pas si mal que ça.

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