Work Hard, Play Hard (Enora)

Enora, qui connaissait par coeur tous les appareils ici présents, me proposa le rameur. Certes, nous n'avions pédalé que pendant quelques minutes, mais c'était tout de même plus plaisant et motivant de varier les exercices. « Parfait, je te suis ! » lui répondais-je, n'ayant acune idée sur ce à quoi pouvait bien ressembler la machine. Je profita de cette courte pause pour m'hydrater un peu et ouvris ma bouteille d'eau, buvant plusieurs gorgées. J'avais l'impression d'avoir fais une traversée dans le désert mais c'était sans doute dûe à cette remise en selle sportive.
   

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C'était mon boulot de connaitre toutes les machines qui se trouvaient dans la salle puisque j'étais le plus souvent amenée à coacher des hommes et autant dire que certaines machines n'étaient pas les plus adaptées à la morphologie féminine comme inversement en fait. Alors après avoir pédalé pendant plusieurs minutes avec Sheila, il était temps de changer un peu de machine. Après tout, cela permet de varier les plaisirs et de ne pas se lasser. Je ne voudrais pas qu'elle n'apprécie pas sa première séance et qu'elle ne revienne pas, mon but étant de la faire s'abonner et devenir fidèle à la salle. Elle semblait partante pour faire un peu de rameur comme je venais de le proposer donc c'était parti pour un minimum de vingt minutes. Une fois en position, je vins lui répondre.   « C'est parti alors et donc tu es en stage dans le cabinet de mon père ? C'est un bon professeur, j'espère ? », lui demandais je, tout en commençant également à ramer en même temps qu'elle et me demandant quel genre de professeur pouvait être mon père. Après tout, il n'avait jamais été le meilleur père qu'on puisse rêver d'avoir, j'espérais qu'il soit un meilleur professeur avec ses stagiaires.

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Enora m'amena vers la nouvelle machine en question et nous nous installâmes toutes les deux. Pendant que nous ramions, elle me demanda si son père était un bon professeur, vu que je faisais un stage dans son cabinet. Je lui répondis le plus sincèrement possible : « Oh oui ça va, je n'ai pas à me plaindre de ce côté là. Il est toujours disponible pour me répondre si j'ai une question, et il y a une bonne ambiance de travail ».  Pour conclure mes propos, je continuas : « De toute façon, je serais déjà partie chercher un autre lieu de stage si je n'y étais pas à l'aise ». Je sentais l'effort physique devenir plus agréable et tena bon sur les rameurs.
   

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Du vélo pour commencer, cela permettait de commencer en douceur et me permettait de voir le niveau de la demoiselle à qui je faisais un cours gratuit pour une bonne heure. Il me fallait la convaincre de prendre un abonnement comme la bonne coach que je pouvais être. Après tout, cela faisait partie de mon boulot de vendre les abonnements aussi mais c'était souvent plus simple qu'on pouvait le penser. En fait il suffisait d'avoir un bon feeling avec la cliente pour qu'elle veuille revenir tous les jours par la suite. Du coup, après le vélo, ce fut au tour du rameur que je fis essayer à Sheila. Bien sur la discussion entre nous avait dévié assez rapidement sur son stage chez mon père, j'étais curieuse de savoir comment il était avec ses stagiaires et à priori c'était un bon maître de stage. Alors je vins lui répondre, m'installant également sur le rameur.   « C'est vrai que le mieux est de quitter l'endroit si on ne s'y sent pas à son aise », lui fis je, venant de réaliser que mon père était un bien meilleur avocat qu'il n'avait été un bon père pour moi. Je décidais de reprendre, m'intéressant au type de droit qu'elle voulait faire par la suite.   « Et sinon tu comptes exercer dans quel domaine de droit ? », lui demandais je, par simple curiosité. J'avais beau avoir été bercée dans ce monde du droit, cela ne m'intéressait que très peu. Si un jour je devais arrêter d'être coach, je pense que je deviendrais professeure de sport.

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Après le vélo, Enora m'avait proposé un tout type de machine afin de varier les plaisirs sportifs. C'est donc sur les rameurs qu'elle m'avait dirigée, et je combinais donc l'exercice tout en papotant avec celle qui allait sans nul doute devenir ma future coach. Elle me pris un peu au dépourvu avec une question à laquelle je n'avais jamais pensé, étant donné que je ne me voyais pas ou plus dans le chemin du droit pour mon futur métier. Elle était curieuse de savoir dans quel domaine de droit je comptais exercer, et je vins à lui répondre : « Aucun à vrai dire, le seul métier que je voudrais faire après mes études se trouve dans la mode ». C'était sans doute un peu flou comme réponse, du coup je la détailla un peu plus : « J'aimerais devenir en quelque sorte la prochaine Donatella Versace »
   

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Après le vélo, il était temps pour toutes les deux de venir faire un peu de rameur. Après tout, cela ne musclait pas les mêmes choses que le vélo et puis c'était toujours mieux de varier les plaisirs lorsqu'on était dans un cours de sport. Alors tout en ramant, je vins lui demander si elle avait déjà une idée du domaine de droit dans lequel elle voulait exercer et contre toute attente le droit ne semblait plus l'intéresser. Non, sa nouvelle passion semblait être la mode et comment dire que c'était un peu mon second métier alors forcément j'allais être ravie de pouvoir discuter mode avec une future élève. Alors je vins lui répondre.   « Oh c'est dommage pour le droit mais la mode est un super domaine aussi, tu veux être mannequin du coup ? », vins je lui demander afin de confirmer ce qu'elle venait de dire et que j'avais bien entendu.

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C'était vraiment agréable de faire du sport, tout en ayant l'impression de ne pas en faire, étant donné qu'Enora me faisait la conversation, ce qui était un atout non négligeable pour faire oublier le côté plus ou moins douloureux de l'exercice physique. Il était question des mes ambitions de carrière, et vu que j'avais évoqué mes études de droit auparavant, Enora pensait que j'allais me diriger dans un métier dont ce serait le thème principal. Il s'avérait que ce n'était pas le cas, étant donné que ma véritable passion était la mode. Je l'avais vaguement sous-entendu, citant au passage Donatella Versace. Elle pensa alors que c'était une mannequin, exprimant au passage que c'était dommage pour le droit. « Oh je n'y avais jamais vraiment songé ! Mais à vrai dire plus tard j'aimerais devenir styliste » lui répondis-je, les yeux brillants perdus dans ces rêves de haute couture.
   

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Avoir la possibilité de coacher des personnes qui ne passaient pas leur temps à te draguer était la chose la plus appréciable dans mon métier. Certes j'aimais qu'on me regarde car je savais que j'avais un corps parfait mais à présent je me sentais gênée lorsqu'on me draguait alors que j'étais en couple. Du moins mon cœur ne saignait que pour un seul homme depuis un an. Alors pouvoir discuter avec une autre femme de choses et d'autres était fortement appréciable, surtout quand l'autre personne appréciait également la mode comme moi. En effet, Sheila venait de me faire part de son souhait de ne pas travailler dans le droit mais plus dans la mode. J'avais pensé automatiquement au fait d'être mannequin puisque j'en étais une mais elle semblait vouloir plus être styliste. Il en fallait pour que la mode perpétue alors je vins lui répondre.   « Oh d'accord je vois parfaitement ce que tu veux dire, je suis mannequin depuis le début de mes études alors je connais bien l'envers du décor. Tu n'as jamais voulu défiler sur un podium ? », lui demandais je car elle avait le corps parfait pour ce métier, du moins selon mon point de vue.

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J'avais orienté le choix de ma future carrière plus dans le stylisme, étant donné que mes études s'y apprêtaient. Quelle fut ma surprise quand j'appris qu'Enora s'était lancé dans le mannequinat depuis qu'elle avait côtoyé les bancs de l'université. Non mais qu'elle n'avait pas le physique qui ne collait pas, mais plus parce que je n'avais pas envisagé cette option dans ses choix professionnels. Je fus flattée quand elle me demanda si je n'avais jamais voulu défiler. A vrai dire, pourquoi pas ? Cela comblerait peut-être le petit manque de confiance en moi que je pouvais avoir par moment. « Ce n'est pas que je ne l'ai jamais voulu, c'est plus que je n'ai encore jamais vraiment essayé » lui répondis-je « Tu crois que tu pourrais m'apprendre ? ». J'avais dis cela sans vraiment réfléchir, pour moi le mannequinat c'était un univers que je n'avais jamais côtoyé, et je ne savais par quoi il fallait commencer.
   

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Sheila me fit savoir tout en ramant sur l'appareil où elle était assise depuis quelques minutes, qu'elle ne voulait pas devenir avocate mais plutôt styliste. Mon père avait bien fait les choses finalement puisqu'il m'avait ramené une nouvelle cliente car je me doutais qu'elle prendrait un abonnement mais également une nouvelle amie avec qui parler mode. Après tout, même si beaucoup de jeunes femmes aimaient la mode aujourd'hui, elles ne se doutaient pas du travail fourni derrière les podiums et pourtant il fallait travailler dur pour arriver à continuer de percer dans ce métier. Sheila semblait intéressée lorsque je venais de lui dire que j'étais aussi mannequin, elle voulait que je lui apprenne le métier, cela serait avec plaisir de partager un shooting photo avec elle. Alors je vins lui répondre. « Oh et bien lance toi, je peux même trouver un super photographe pour te faire un book si tu veux et comme ça je pourrais faire passer ton book dans mon agence ? Enfin si cela te tente bien sur », lui proposais je de bon coeur car après tout, si je pouvais aider une personne à entrer dans le monde fermé de la mode, pourquoi ne le ferais je pas ? Je continuais encore un peu de ramer et le cours allait se terminer d'ici peu d'ailleurs. J'allais savoir si elle allait prendre un abonnement ou non, une fois le cours terminé.

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