ELLIOKY ♡ DONT LET HIM IN

Je souriais à ta question alors qu’intérieurement, un cri aiguë résonnait au plus profond de mon être, souillé jusqu’à la moelle. Que pouvait bien être ce sentiment qui poignardait mon cœur aussi profondément et laissait cette douleur incurable détruire mon envie de te croire ? Ah oui, ce sentiment s'appelait "jalousie". Tu baisais une femme différente tous les jours alors si l'une d'elles parvenait à te manquer comme j'arrivais à le faire ? Et si tu te rendais compte qu'il y avait mieux ? « J'ai envie de te croire en tout cas... Mais j'ai surtout peur qu'une autre arrive à te manquer de la même façon... » Et toutes mes craintes s'évaporaient lorsque tu glissais ta main dans la mienne pour m'attirer dans l'eau. Ton corps se plaquait contre le mien et ta tête se rapprochait lentement et dangereusement de la mienne. Mes yeux font des allers-retours entre tes lèvres et tes yeux. Mon regard écarlate plongeait dans l'océan de tes yeux une dernière fois avant de fermer les paupières et d'accueillir tes lèvres. Tu m'embrassais comme si j'allais m'envoler, comme si j'allais m'échapper et crois-moi, c'était la dernière chose que je souhaitais faire actuellement. Je répondais donc à ton baiser d'une douceur inébranlable, te léchant les lèvres avant de venir passer la barrière et mélanger nos salives en jouant d'un petit ballet avec nos langues. Je te caressais tendrement les hanches sous l'eau, glissant mes mains dans ton dos et prenant mon temps, car rien ne pressait. Je préférais largement te donner du plaisir d'abord... « Elliot... » Halètai-je presque entre deux fougueux baisers. À vrai dire, ta bouche m'avait trop manqué pour que je termine ma phrase. Et comme je n'arrivais plus à aligner mes mots, je glissais mes mains sur ton torse pour te plaquer contre le bord à nouveau. Moi aussi j'allais te prouver à quel point tu m'avais manqué... À commencer par mon sourire espiègle et le bout de ma langue qui s'écrasait sensuellement sur ta clavicule remontant le long de ton cou jusqu'à ton oreille. « Est-ce que tu veux me voir... À genoux ? » Proposition alléchante et pleins de sous-entendues que je faisais mordillant légèrement ton lobe d'oreille.

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Ne parlons pas des autres maintenant Lucky, c’est pas le moment… J’te dirais bien qu’aucune ne me manque réellement à part toi, mais je m’étais déjà assez ouvert à mon goût. J’avais fait un grand pas en avant, parce que oui, j’avais beau être honnête, c’était pas forcément facile d’énoncer les choses à haute voix. Alors à la place de mots, je venais enfin poser mes lèvres contre les tiennes pour t’offrir un baiser. Un lent baiser, pas pressé, pas hâtif. Non, je prenais le temps de savourer tes lèvres que j’avais quitté il y a une éternité — ou du moins, c’était l’impression que j’avais. Et nos langues se mêlaient rapidement, retrouvant leur jumelle, et le baiser s’intensifiait de lui-même, comme si on était guidés que par notre désir à présent et que notre raison s’était fait la malle. « Elliot... » Oui, je sais, t’as pas besoin de parler pour que je le sache. Parce que ce que tu ressentais là, ces envies brûlantes qui dévoraient le creux de tes reins, elles me dévoraient moi aussi. Ce désir que j’avais tant essayé de réprimer dernièrement pour ne pas te faire de mal. À croire que c’était à celui qui se laisserait le plus contrôler par ses envies puisque chacun notre tour, on prenait le contrôle. Là encore, tu me le dérobais pour venir me plaquer contre mon bord, tes mains à plat sur mon torse. Et là, le bout de ta langue sur ma peau m’envoyait une décharge. Putain Lucky, dis-moi comment j’ai pu rester droit lors du Nouvel An, dans cette chambre avec toi? Explique-moi? « Est-ce que tu veux me voir... À genoux ? » J’écarquillais quelque peu les yeux à tes mots susurrés dans le creux de mon oreille. C’était vraiment ce que tu voulais? N’oublions pas que là, mon voeu était censé te faire plaisir. Pas l’inverse. Et puis, comment tu pouvais te mettre à genoux? On était assis dans un jaccuzzi rempli d’eau chaude. Mais j’savais que tu ne manquais pas d’imagination, et que si tu proposais, c’est que t’avais une idée derrière la tête. Et je repensais à tes mots, et j’eus un frisson. Et pour simple réponse — positive — je tournais la tête pour venir attraper ta lèvre inférieure entre mes dents avant de t’offrir un autre baiser, celui-ci bien plus actif que les précédents. On était vraiment en train de faire ça? Après autant de temps sans se toucher?

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