My anger is proportional to my love (timelyn)

my anger is proportional to my love

Une journée pas comme les autres pour Jo', dont la colère lui sciait littéralement les entrailles. Après avoir vu son commissaire non pas seulement embrasser une blonde bien trop sexy pour être honnête mais lui ravager limite la gorge, elle avait attendu que ce dernier rentre dans son bureau pour faire de même, en claquer la porte et descendre chaque rideau pour que personne ne puisse les espionner. L'américaine avait totalement conscience du manque de discrétion dont elle faisait preuve dans l'affaire, mais tant pis. C'était pour la bonne cause, pour se protéger, elle et ses sentiments. Son petit cœur, aussi, accessoirement. Elles étaient bonnes les amygdales de l'autre blondasse ? Non parce que tu nous sors souvent qu'il faut être discret mais toi pile devant le commissariat tu lui ravages la gorge quelque chose de bien ! Je dois te dire de prendre une chambre la prochaine fois, ou bien ? Clair, net, précis, et rageur accessoirement. Mais il fallait s'attarder sur un petit détail également : la batte de baseball tout juste empruntée à un collègue et qui lui servirait de main vengeresse en cas de mauvaise réponse de la part de Timoteï.

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✰ w/@Jocelyn C. Atwoodth

Une nouvelle journée commençait pour Timoteï. Il se rendait à son travail comme tous les jours. Sauf, que cette fois-ci sa copine a voulu l'accompagner jusqu'à l'entrée du commissariat. Lui qui avait toujours proclamé une discrétion des plus affutés. Il prouve tout le contraire aujourd'hui. Alors, qu'il vient à l'embrasser langoureusement. C'est comme pour lui dire à ce soir. Une sorte de façon pour la jeune femme de patienter jusqu'au soir. Une mise en bouche. Bref, quelques minutes plus tard le commissaire entre dans son bureau pour retirer sa veste quand il entend la porte claquée derrière lui. Qui pouvait bien venir l'emmerder à peine qu'il est posé un pied ici. Il se retourne est fait face à une Jocelyn vraisemblablement énervé. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi sur le moment. Néanmoins, il laisse Jocelyn faire son petit jeu avec les rideaux de son bureau. Il s'installe normalement sur sa chaise tout en écoutant le petit monologue de la jeune femme. « Tu parles de ma soeur ? » répond-t-il sur le ton de l'humour. Il était évident que ce n'était pas sa soeur. Mais, pourquoi elle prend les choses autant à coeur ? Un gros point d'interrogation pour Timoteï. « Je n'ai pas de compte à te rendre. Par ailleurs, tu me fais penser qu'il faut que j'appelle l'hôtel d'hier soir pour réserver pour une nuit supplémentaire, merci Jo'. » réplique-t-il pour essayer de dédramatiser la situation. Puisque cela ne rime à rien du tout.

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Jo' manqua littéralement de s'étrangler alors que son boss osait lui sortir l'excuse de la frangine. Il n'avait donc rien de mieux en magasin pour ne pas lui avouer en face qu'il sortait avec une blondasse peroxydée ? Pathétique. Tellement pathétique que la demoiselle en expira un seul et unique soupir, qui ne laissait rien augurer de bon pour la suite. Ta frangine, sérieusement ? Tu bouffes souvent les amygdales de ta frangine, toi ? répliqua-t-elle avec morgue, lâchant un rire des plus hautains. Cette meuf se trouvait à jamais dans sa black list, et il ne valait mieux pas qu'elle croise son chemin si cette dernière ne voulait pas malencontreusement choir des escaliers... aidée d'un croche-pied bien senti de la part de l'américaine. Oh mais je t'en prie... va baiser ta frangine et donne dans l'inceste, je t'en prie ! Ça te gêneras pas si j'amène un beau blond musclé pour qu'il me prenne sur mon bureau, hein ? Parce que quitte à donne dans le violent et le pas discret... je peux être hyper forte et crier à m'en user les cordes vocales... le défia-t-elle sans perdre une once de son sourire, jouant à présent avec sa batte, qui vint briser le pot d'une plante n'ayant strictement rien demandé. Oupsie...

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✰ w/@Jocelyn C. Atwoodth

Timoteï avait été trop loin dans ses propos en disant qu'il venait d'embrasser sa soeur. Surtout que c'était faux. Il est fils unique, donc aucun inceste n'est prévu dans sa vie. Le commissaire est toujours assis sur la chaise face à son bureau en train d'observer sa capitaine qui commençait à bouillir de l'intérieur. « Oui deux fois par semaines. » reprit-il en lui souriant comme pour la défier. Il ne se doutait pas que Jocelyn venait de mettre sa copine dans sa liste de personne non-grata. « C'est aimable de ta part de me donner ta permission. » répond-t-il en prenant un stylo dans ses mains pour jouer avec celui-ci. « Si ça me gênerait ... je n'ai pas envie de m'imaginer cette scène. » avoue-t-il, c'est sa fierté qui parle à l'heure actuelle. « Je préfère que ce soit moi qui te fasse crier. » héla-t-il en la regardant casser le pot d'une plante qu'il affectionne depuis quelques mois. « Tu donnes dans la jalousie aujourd'hui ? » demande-t-il en espérant obtenir une réponse claire. Étant donné que la réaction de Jocelyn est bien une première pour Timoteï.

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Jo', bouillir de l'intérieur ? Ce n'était pas peu dire ! Sa colère n'avait d'égal que sa loyauté envers la police et son unité. Plus Timoteï la défiait du regard et à l'aide de ses paroles, plus l'américaine se trouvait dans l'incapacité pleine et entière de mesurer ses actes... ou ses propres réponses. Deux fois par semaine ? Putain t'as des besoins minuscules ! A moins que ladite femelle soit incapable de te combler plus... rétorqua-t-elle sur un ton de profond dégoût. Loin de la brune l'envie de les imaginer en plein acte, alors qu'il osait la remercier pour sa permission. Cela eut pour effet de la pousser à user de sa batte une nouvelle fois, pour frapper une armoire à l'apparence fragile. Jo' en défonça la porte sans un effort, se retrouvant le souffle haletant, ses cheveux en carré court légèrement échevelé. A la question de sa jalousie, la piquante brune se tint d'abord la tête, prévenant d'une subite migraine, avant de lâcher un rire des plus narquois. Ce ne fut qu'ensuite qu'elle s'approcha tant et si bien que ses deux mains furent placées de chaque côté du fauteuil, leurs visages à quelques millimètres seulement l'un de l'autre. Mon pauvre pote, tu serais même pas capable de me faire crier... que de la gueule, tout ça ! fit-elle sans s'éloigner, le toisant de tout son saoûl.

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✰ w/@Jocelyn C. Atwoodth

Il est simplement rentré dans le jeu de la jeune femme. Si elle ne l'avait pas autant provoqué, il n'aurait pas parlé de ses ébats sexuels avec une autre femme. Surtout que ce n'est pas son genre de s'en vanter, habituellement. Qu'est-ce qui te prend de critiquer ou de juger de la sorte ? demande-t-il parce qu'il ne reconnait pas la jeune femme qui se tient face à-lui. Ce n'est pas la Jocelyn qui côtoie tous les jours. Elle est clairement différente aujourd'hui. Parce que tu te sens capable de le faire ? La grosse blague. rétorque-t-il en ricanant sans honte ! En rigolant de plein gorge, cela envenime la situation avec Jocelyn. Timoteï en est conscient mais, c'est plus fort que lui. Elle veut jouer, le commissaire joue tout simplement. Par ailleurs, Tim vient même à frôler ses lèvres contre celles de la belle brune. Or, elle reste totalement impassible. Ce qui commence légèrement à énerver Timoteï, sauf qu'il préfère rester stoïque. De ne rien montrer pour éviter que sa dégénère véritablement entre eux. Néanmoins, il reste assis sur sa chaise avec son visage un peu éloigné de celui de sa capitaine. Je me contente des femmes qui me montrent leurs affections même si c'est minime. Il essaie de faire passer un message subliminal à Jocelyn. Maintenant reste seulement à savoir si elle avait compris ou pas.

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Jo' arqua un sourcil face à l'aveu pur et simple de Timoteï. Cela lui donnait un étrange goût de savoir des détails sur la vie sexuelle de son boss, mais d'un autre côté, outre l'étonnement, cela l'amusait de savoir que cette blondasse d'ors et déjà blacklistée dans son esprit ne se montrait pas capable de le satisfaire. Je le savais que c'était une incapable ! se moqua-t-elle d'un air on ne peut plus hautain, ne souhaitant surtout pas plaindre cette femelle dont elle ignorait jusqu'au nom et qu'elle refusait d'ors et déjà de connaître. Par avance et par principe. Tu m'excuses si je pleure pas dans les chaumières parce que t'as choisi une nénette qui sait même pas utiliser ses dix doigts comme il faut pour te faire grimper aux rideaux ? C'est pourtant pas compliqué ! soupira-t-elle en secouant la tête négativement de droite à gauche, après avoir détruit complètement l'armoire n'ayant strictement rien demandé à personne. Ce fut sa colère et son caractère qui la poussèrent à se rapprocher tant, à se mettre en danger alors que Tim semblait simplement s'en amuser, frôlant ses lèvres des siennes. Si un long frisson de plaisir lui parcourut l'échine, son visage restait résolument impassible, et elle éloigna simplement son visage, sans que son corps ne bouge, pour qu'il n'aille pas croire que l'américaine allait lui tomber dans les bras après avoir piétiné ses sentiments si facilement. Bah non je sais pas... t'es juste un petit joueur, un petit bras qui se contente d'une sale blondasse, donc je doute que tu sois capable d'autre chose, laddie...

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✰ w/@Jocelyn C. Atwoodth

Il est simplement rentré dans le jeu de la jeune femme. Si elle ne l'avait pas autant provoqué, il n'aurait pas parlé de ses ébats sexuels avec une autre femme. Surtout que ce n'est pas son genre de s'en vanter, habituellement. Qu'est-ce qui te prend de critiquer ou de juger de la sorte ? demande-t-il parce qu'il ne reconnait pas la jeune femme qui se tient face à-lui. Ce n'est pas la Jocelyn qui côtoie tous les jours. Elle est clairement différente aujourd'hui. Parce que tu te sens capable de le faire ? La grosse blague. rétorque-t-il en ricanant sans honte ! En rigolant de plein gorge, cela envenime la situation avec Jocelyn. Timoteï en est conscient mais, c'est plus fort que lui. Elle veut jouer, le commissaire joue tout simplement. Par ailleurs, Tim vient même à frôler ses lèvres contre celles de la belle brune. Or, elle reste totalement impassible. Ce qui commence légèrement à énerver Timoteï, sauf qu'il préfère rester stoïque. De ne rien montrer pour éviter que sa dégénère véritablement entre eux. Néanmoins, il reste assis sur sa chaise avec son visage un peu éloigné de celui de sa capitaine. Je me contente des femmes qui me montrent leurs affections même si c'est minime. Il essaie de faire passer un message subliminal à Jocelyn. Maintenant reste seulement à savoir si elle avait compris ou pas.

my anger is proportional to my love

Que Timoteï ait l’habitude de se vanter ou pas de ses ébats sexuels indifférait totalement Jo’ pour être honnête. Ce qui lui importait à l’heure actuelle, c’était la colère qui lui sciait littéralement la tête, les sentiments et les entrailles. Impossible que de penser à autre chose dans cette seconde précise, malgré tous les efforts que la demoiselle essayait de mettre en œuvre pour cela. Et pourquoi pas ? Y’a une loi qui interdit de dire ce qu’on pense ? Cette nénette est une salope, les compétences de cul en moins ! vociféra-t-elle sans aucune hésitation. Sa franchise la perdrait un jour, nulle ne le savait mieux qu’elle, mais l’américaine s’en moquait bien pour le moment. Elle ne quittait pas le regard azur de son patron, ayant pourtant pouvoir de vie et de mort sur sa fragile carrière, mais même cela ne semblait pas l’atteindre, comme si elle n’avait rien à perdre. Après tout, ce n’était pas si éloigné de la vérité… Haha… dis celui qui a jamais testé ! Qui juge sans savoir, maintenant ? En fait, t’es encore plus macho et con que je ne l’imaginais, c’est à pleurer ! reprit-elle avec douleur et violence, le provoquant ouvertement parce qu’il avait touché un point sensible : le fait qu’elle ne soit pas capable d’être avec un homme. Du moins pas facilement. Faut dire que tout ce que t’as été capable de faire, c’est m’envoyer chez un psy, la bonne blague aussi ! s’emporta-t-elle sans jauger de ses propos avant de les prononcer. Merde. Jo’ se mordilla la lèvre inférieure, car jamais cette information n’aurait dû dépasser la barrière de ses lèvres. Tu te contentes de bien peu… mais après tout, c’est ton droit, t’es le boss, pas vrai ? Puis tu vas réserver une belle chambre avec cette tepu, t’envoyer moyennement en l’air, et reprendre ta vie… je sais pas qui est le plus à plaindre : toi qui es mal accompagné ou moi. La capitaine, comprendre un message subliminal en pleine colère ? Il fallait être plus rentre dedans pour qu’elle comprenne, hélas…

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✰ w/@Jocelyn C. Atwoodth

C'est difficile de rester impassible, de n'être qu'un clown quand une femme comme Jocelyn vient à taper une crise et à casser des objets dans votre bureau. Jusqu'à présent le commissaire resté de glace, il ne voulait pas montrer que cette scène le gonfle amèrement. Surtout qu'il ne comprend pas pourquoi elle critique la compagne de Timoteï. Ni même les motivations qui la poussent à casser un pot de fleur ainsi qu'une armoire. « Pense ce que tu veux. » s'exprime-t-il en haussant les épaules. Cela ne sert à rien de s'épancher sur la conversation de la compagne du commissaire. Cela tourne en rond. Le jeune homme a toujours son regard plongé sur celui de Jocelyn, il a un pouvoir assez important sur sa carrière dans son équipe. « Qui t'as dit que je n'ai jamais testé ? Ce n'est pas la première femme qui partage ma vie ! » Il n'a pas voulu critiquer la jeune femme sur le fait qu'elle n'arrive pas à s'engager avec quelqu'un. Non, c'était pour jouer le jeu qu'elle avait instauré dès l'instant où elle a commencé à taper sa crise. « Je ne pouvais pas faire autrement. C'était soit ça, soit tu t'auto-tué pendant tes interventions. C'était une OBLIGATION ! » vociféra-t-il en se levant pour finalement foutre un coup de poing dans le mur tellement la rage était plus forte que tout. Comment pouvait-elle lui reprocher le fait de l'avoir sauvé pour la deuxième fois. Cela le met hors de lui de voir que Jocelyn pouvait lui en vouloir de l'avoir envoyé voir un psy. Le meilleur psy qu'il connaissait, du moins c'est ce que Timoteï pensait. « Il est où le rapport que ce soit le boss ou non ? » Cela n'a rien à voir dans cette putain de conversation. « T'es vraiment trop conne Jocelyn. » C'est bien la première fois qu'il ose l'insulter de la sorte. Il ne l'avait jamais fait. « Je t'ai dit cela pour te provoquer dans ton jeu. Je ne compte pas la revoir aujourd'hui ni même demain. » Elle est plutôt comme sa maitresse, il l'appelle uniquement quand il a besoin de se vider l'esprit. Elle est un peu son échappatoire par certain moment. Rien de bien exceptionnelle, en somme.