TG Aspen 1 - Soirée de bienvenue

Je rigole à sa manière de balancer ça sur Harvard, surement je ne pense pas qu'être dans cette université change réellement des personnes mais surement après tout. Elle était au même niveau de Yale pour moi donc j'avais pas vraiment changer, si peut-être qu'ici j'avais tenté d'ouvrir mon coeur, donc voila maintenant en résumé le seul soucis que j'ai c'est que je suis totalement amoureux de cette blonde qui est dans le coma pendant un temps indéterminé et qui est à l'hôpital encore à Boston. Bref une vie de merde. Oui Harvard change les gens dans le fond mais pas toujours dans le bon sens des termes. Je me demande si il n'y a pas une sorte de cloche au dessus de nouveau qui change tout le monde et qui nous déconnecte du monde dans lequel on vit. Surement. Elle était arrivé aussi cette année en Septembre, je souris. "Je comprend je suis arrivé aussi depuis cette année tu sais. C'est le voyage pour faire des rencontres d'après ce que j'ai compris. " Je lui fais un clin d'oeil, moi elle me connait déjà, ça fait un gros bout puis bon si vraiment j'aurais envie de parler aux autres je le ferais et j'irais présenté Leyah mais je sais que c'est déjà une très mauvaise idée et puis je ne voulais pas voir cette tronche de ritale qu'est Noah. D'ailleurs elle me sort de mes idées si je voulais voir mes amis j'avais le droit. Je secoue ma tête. "Non ça ira je veux pas les voir surtout un. Comme t'es au courant de l'histoire." Je l'avais vu peu de temps après ma rupture avec Athé, elle m'avait vu fondre en larme, moi qui était si fort. Je sais qu'elle n'aime pas Athénaëlle, mais voila j'étais obligé de lui prler, elle m'avait vu j'étais au 36ème dessous. Aujourd'hui j'essaye de surmonter la chose certes je suis ici, je suis là pour m'amuser. Je l'a regarde à nouveau en mettant mon bras autour de sa taille. "Vient on va se poser sur ce canapé là bas près du feu. On en profite que la place est libre." Je rigole et on part alors en direction de ce  fameux canapé. Ca va me faire du bien de me poser même si après l'avion être debout n'était pas si mal non plus.

Une voix la tire de sa rêverie. Une voix terriblement familière. Cece doit se demander pourquoi Deirdre l'évite depuis des mois, pourtant son timbre ne trahit aucune rancoeur. La vérité c'est que Deirdre a trop peur d'affronter une de ses meilleues amies, pour la simple et évidente cause qu'elle la connaît mieux que personne. Lui cacher son secret ne serait pas aisé, la tentation de s'épancher sur son épaule serait trop grande alors mieux vaut encore la fuite. C'est pourtant un sourire sincère qui réhausse ses lèvres à la question de son amie. « Je ne peux pas me tromper. » rétorque-t-elle sûre d'elle tandis que ses yeux sont toujours cachés par les mains frêles. « Parce que ma meilleure amie est la plus géniale. » Contrairement à elle qui est la plus détestable. « Cece ! » lance-t-elle emplie des certitudes sur lesquelles, elle aime à faire croire qu'elle trône. « On va partager ce séjour ensemble alors, on va pouvoir rattraper le temps perdu. » dit-elle en souriant et en se retournant vers elle. Les questions viendraient, c'était certain mais pour le moment, elle profitait de cette joie simple de revoir une de ses plus proches amies.

Elle recula d'un pas, retira ses doigts fins de contre les yeux de sa meilleure amie pour lui redonner la vue et ainsi croiser son regard, finalement bien heureuse de la voir présente ici, après ne pas l'avoir vu depuis plusieurs jours. Elle était d'un naturel joviale, possédait toujours une blague au bout de la langue, la faculté de tout faire passer par l'humour, mais elle ne pourrait pas cacher éternellement cette pointe de doute qui s'infiltrait progressivement au milieu de ses pensées. Deirdre était de plus en plus absente de sa vie, elle la voyait moins, lui envoyait peu de messages, peu d'appels, comme si quelque chose les avait les éloigné l'une de l'autre. Elle détestait cette sensation. « Bravo, c'est bien Cece. » souffla-t-elle, un rire s'échappa de ses lèvres. « Inutile que je te propose à boire, t'es déjà bien accompagnée. » Elle désigna la coupe de champagne d'un signe de tête, porta son propre verre jusqu'à ses lèvres pour en boire une gorgée. Elle hocha la tête, elle ne savait pas quoi dire, rebondir directement sur sa phrase, admettre qu'elles ne s'étaient pas vues depuis trop longtemps, ou simplement profiter de l'instant. « Bonne idée, trop longtemps qu'on a pas passé un moment ensemble. A Aspen. » annonça-t-elle, un léger sourire ornant ses lèvres alors qu'elle levait son verre pour trinquer. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? »

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(@Deirdre M. Wheelan)

Fuir pour cacher cette faille qui lézarde son masque d'assurance avait été la seule solution à ses yeux, peut-être la plus stupide aussi, mais il était trop tard pour s'assaillir de reproches. Deirdre éprouvait une joie sincère à retrouver son amie et son naturel. La Joie de vivre de Cece était vraiment une qualité appréciable et chaleureuse. Elle admirait la Cabot pour cela, elle en était elle-même incapable. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'appréciait pas ce trait de caractère chez les autres. Elle rit doucement quand elle lui fait remarquer son verre de champagne. « Tu me connais, tu sais que je sais toujours trouver de la bonne compagnie. » Elle aimait pourtant la solitude mais un peu d'humour était le bienvenue dans ce moment qu'elle jugeait un peu gênant. Elle lève donc son verre en direction de celui de son amie, appréciant le petit tintement des verres qui s’entrechoquent. « A Aspen et à ce moment ensemble. » Elle comptait bien rattraper le temps perdu même si elle ne savait pas comment aborder les choses, comment cacher ce secret qui était devenu ce quotidien et que les autres auraient du mal à comprendre, même ses plus proches amis. Même Cece. « Je vais plutôt bien, les choses ont été un peu compliquées mais tout va mieux maintenant, faut juste trouver le rythme, et toi ma belle ? » Elle s'en voulait de ne pas avoir pris davantage de ses nouvelles, faire le silence sur son existence était une chose, ne pas s'inquiéter de celui de son amie était une autre.