Les humiliations nous ont jamais appris la bonne discipline
— with ALIPER.
Je ne me suis jamais souciée de l'argent, de savoir si j'allais riche comme une malade. Bon, ok, je suis issue d'une famille riche enfin, d'un père riche, mais je n'ai jamais accepté son argent. Non, je me suis contentée du peu, je n'étais pas du genre à pleurer dans les jupons de mon père pour avoir la dernière robe de Dior. Si j'ai utilisé son argent, c'est seulement pour pouvoir me payer mes études. Et encore, j'en paye un minimum avec ce que je gagne au Starbucks. Heureusement que j'en ai mis de côté pendant toutes ces années sinon, je ne pourrais pas aider Alek. Ouais, lui il est riche mais je m'en fous, je veux quand même payer ma part. Aujourd'hui, on peut dire que je suis plus dans la pauvreté que dans la richesse. D'accord, je suis dans la moyenne puisque je vis bien, mais je n'ai plus tout l'argent d'autre fois. Avant, mes frères pouvaient se payer les voitures les plus chères au monde et aujourd'hui, c'est limite s'ils ne sont pas entrain de pleurer. Ouais, ils pleurent parce que depuis que le secret de mon père a été révélé, monsieur n'a plus d'argent. De toute façon, l'argent ça va, ça va vient et je suis bien heureuse qu'Alek ne m'aime pas pour mon argent. De même pour moi d'ailleurs, qu'il soit riche ou pauvre, je l'aime et ça ne changera pas. Enfin, j'espère quand même qu'on ira jamais vivre sous les ponts de la ville. Ouais, moi je veux vivre d'amour et d'eau fraîche, être bien qu'avec Alek, comme maintenant. Je suis bien là dans ses bras, reprenant mon souffle petit à petit, lui glissant quelques petits mots doux. Je finis par quitter ses genoux pour partir à la recherche de mes vêtements, ce qui est plutôt une tâche facile, pour une fois. N'ayant pas vraiment quitté mon soutien-gorge, je le remet en place tout en remettant mon string. Cherchant du regard mon pantalon, je sursaute en sentant les bras d'Alek m'enlacer. Ouais, dans ma tête, je le voyais à quelques mètres, je ne l'ai même pas venu venir à moi. Bref, je pose mes mains sur les siennes tout en le serrant contre moi, souriant à sa réponse. "Vous avez bien l'air sur de vous monsieur !", je lui réponds avec un petit sourire, venant lui voler un baiser furtif. Bien, ayant finit de m'habiller, je me retourne vers Alek, le regarder s'habiller. Bah quoi ? J'ai le droit de regarder non ?. "Je suis d'humeur galante aujourd'hui alors....honneur aux hommes !", je lui balance, alors qu'on se dirige vers la porte. Bah ouais, comme ça, si l'un de nous doit se faire prendre, ça sera lui.