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Les humiliations nous ont jamais appris la bonne discipline
— with ALIPER.
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• Un objet sexuel, à l'écouter c'est ce que je suis, une sorte de god sur jambes qui peu parler et prendre des décisions par lui-même, une bite autonome qu'elle va siffler quand elle aura envie de prendre son pied. Une prostitué qu'on ne paie pas. Un numéro de téléphone qu'on trouve sur les poteaux en ville. Je hoche la tête de haut en bas très lentement quand elle me répond ça, je sais très bien que c'est faux, mais vu qu'on fait comme si tout ce qu'on était en train de dire était sérieux, je fais de même, je fais comme si je l'avais pris au premier degré et que tout ça, c'était la vérité. "D'accord, pense à changer mes piles de temps en temps alors..." J'aurais pu ajouter aussi qu'elle pense à me prêter à ces copines de temps en temps si elles sont en manque aussi, juste par question de générosité rien de plus, bah ouais, si je ne suis qu'un objet, j'ai pas d'âme, j'ai pas de conscience, pas de sentiments, rien du tout, non ? Je suis juste un truc que tu prends quand t'en as besoin, non ? Mais bon, je n'ai rien dit, car je sais très bien que même si c'est pour rigoler, elle m'aurait surement envoyé chier comme pas possible. "Pourquoi en poster ? Je peux les toucher et les regarder quand j'en ai envie, et en plus... En poster c'est pas le même effet." Encore on ne vivrait pas ensemble et on se verrait que très peu, là oui, sauf que non, c'est tout le contraire nous. Donc je n'ai pas besoin d'un poster de son cul. Raté, elle devra trouver autre chose. Bref, on finis par s'endormir, comme des petits vieux, on dors tout le reste du trajet, et perso, j'étais vachement bien. Certes je ne rattrape pas toutes les heures de sommeils dont j'ai besoin, mais ça me fait du bien. Sauf qu'étant donné que toutes les bonnes choses ont une fin, je sens la main de la jeune femme caresser ma joue, me faisant savoir qu'on est arrivé. Je hoche la tête, me levant une fois que l'avion c'est arrêté, un sac en main, on avance dans la longue et interminable queue. Perso, j'suis pas pressé, mais Piper là, à la voir, elle serait capable d'étrangler chaque personne qui prendrait le temps de faire son lacet. C'est après quelques minutes qu'on sort enfin de l'avion, nos sacs en main car on a pas eu besoin de valise étant donné qu'on y reste qu'un week-end. Sortant de l'aéroport, un taxi nous attends. Ouais, j'ai fait les choses bien. Bim, on monte dedans, je fais même le mec gentleman en ouvrant la porte à Piper, et, une fois à l'intérieur du taxi, j'explose de rire en voyant Piper qui s'agite limite dans tous les sens. "Tu vas être en mode pile dans le cul tout le week end en fait ?" J'vous jure, on dirait qu'à n'importe quel moment elle peu disjoncter. •
© LOYALS
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