Voilà une motivation de courir plus vite, être le plus loin possible de toi | Pv Langley

« Harvard est trop petit à mon goût, on arrive trop facilement à y croiser des gens qu'on aime pas... »

Je n’avais aucunement besoin de ces foutus cours de sports qu’on avait tendance à nous imposer. Si j’avais l’intention de courir je n’avais pas besoin d’un abrutit pour venir me rappeler que j’avais besoin de perdre quelques kilos. De toute façon à quoi bon d’essayer de ressembler au dernier mannequin du dernier magazine de mode en se tuant sur une piste de course ? Surtout que de nos jours, les logiciels tel que Photoshop facilite la vie de toute ces petites stars qui ne voient pas plus haut que le bout de leur nez. Personnellement, si j’avais décidé aujourd’hui d’enfiler un jogging, un débardeur tout simple et des baskets dans le but de suer, ce n’était sûrement pas pour ça, mais je dirais plutôt dans le but de me défouler, me vider l’esprit et me dépenser, débordant comme toujours d’énergie.

Motivée plus que jamais, je me dépêchais de prendre trois petits comprimés et de faire passer tout ça avec une gorgée d’eau. Je laissais choir ma bouteille sur l’un des bancs des tribunes avant de les quitter et de me diriger en trottinant vers la piste. Je continuais de trottiner sur place avant de me mettre vraiment à courir. Pour commencer, je préférais y aller en petite foulée pour éviter de me retrouver trop essoufflé à la fin de mon premier tour. Le temps était en plus de cela à ma faveur. Malgré le vent qui soufflait et qui avait tendance à embrouiller mes cheveux, les rayons de soleil me réchauffaient, ce qui était très agréable.

Perdue dans mes pensées, je souriais en continuant de courir. Je pouvais me permettre de ne pas faire spécialement attention où je mettais les pieds vu qu’il n’y avait pas foule aujourd’hui, mais je gardais tout de même les yeux ouverts, car nous n’étions pas à l’abri d’un accident. Je voyais donc devant un groupe, puis une demoiselle dont je ne pris pas le temps de faire une analyse détailler de son identité. Je contournai alors tout ce petit monde, passant juste à côté de la blonde, avant de m’arrêter, percuter par un coup d’épaule. « Wow tu peux pas faire attention ? » me retournais-je vers le coupable étant à moitié sûr que c’était la demoiselle que j’avais pourtant évité. Soit elle l’avait fait exprès en reculant vers moi, soit c’était réellement un accident et alors là, quel réel coïncidence, surtout lorsqu’il s’agit de votre ennemi. « Je ne sais pas pourquoi ça ne m’étonne pas » je roulais les yeux vers le ciel. Dans les étudiants d’Harvard, il fallait bien entendu que ça soit sur Langley que je tombe, cette nana composé de dix pourcents de cerveau, quarante pourcents de strasses, paillettes et maquille et cinquante pourcent de mesquinerie et j’en passe. Pourtant l’université était grande, mais peut-être pas assez. L’idée de lui définir un périmètre et une limite qu’elle ne pourra pas dépasser pour éviter qu’on se croise, me traversa l’esprit. Des idées un peu folle, je n’ai pas dit le contraire. Mais pourquoi pas j’ai envie de dire ?

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Cameron et Langley

« Run... Run... »

En tant que fille populaire et Capitaine des Cheerleaders, Langley se devait d'être en forme. Et quoi de mieux que d'aller courir pour garder la ligne ? Aprés tout, elle n'était pas l'une de ses filles à ne rien manger afin de ne pas grossir. Au contraire, Langley savait se faire plaisirs. Evidemment, elle faisait quand même attention à ce qu'elle manger, mais disons qu'elle n'allait pas se faire vomir aprés avoir mangé au restaurant !
Quoi qu'il en soit, Langley avait décidé qu'aujourd'hui elle ferait du sport pour son propre plaisirs et non parce qu'un professeur le lui demandait. Et c'est donc aprés avoir fait quelques recherches pour l'un de ses devoirs qu'elle s'était rendue au complexe sportif de l'université afin de courir un petit peu. Vêtue d'un simple jogging et d'un débardeur rose, la jeune femme avait retrouvé au stade quelques connaissances avec qui elle discutait. C'est alors qu'une fille, à laquelle elle n'avait pas fait attention jusqu'à présent, la bouscula. Même de dos, Langley était capable de reconnaître ses ennemies. Surtout quand l'ennemie en question était voyante à des kilométres à la ronde... « Wow tu peux pas faire attention ? » Un sourire se dessina sur les lévres de Langley alors que Cameron venait de remarquer qui elle était vraiment. Elle ne savait pas pourquoi, mais à elle aussi la situation ne l'étonnait pas vraiment... La belle blonde ne s'était jamais entendue avec Cameron et elle savait qu'un jour ou l'autre, elle allait devoir la recroiser. Ce jour était maintenant arrivé et elle savait qu'elle n'allait rien négliger du tout. Quand Langley se disputait devant des gens, elle ne laissait jamais tomber avant d'avoir le dernier mot. « Je ne sais pas pourquoi ça ne m’étonne pas. » Langley croisa les bras sur sa poitrine, à la foix perplexe et amusée. Se disputer devant des étudiants n'étaient pas dans ses plans, du moins pas dans ceux d'aujourd'hui, mais bon... Elle n'allait tout de même pas laisser passer le fait que Cameron l'avait provoquer aprés l'avoir poussé. « Et moi, je ne sais pas pourquoi tu t'obstines à faire du sport. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "Cause desesperée" ? ». Langley décroisa les bras de sa poitrine et les laissa retomber le long de son corps avant de fixer le ventre de son ennemie. Son but n'était pas de complexer Cameron puisqu'elle devait déjà l'être assez pour venir courir, mais plutôt de la déstabiliser.

« Harvard est trop petit à mon goût, on arrive trop facilement à y croiser des gens qu'on aime pas... »

Mes mains sur mes hanches, je la regardais de haute en bas, d’un air assez hautain, mais je n’y pouvais rien, devant ma pire ennemi c’était plus fort que moi, d’autant plus qu’elle me cherchait de part ses paroles et ses airs de petite fille pourrie gâtée. « Ne prend pas ton cas pour une généralité » je lui lançais un faux sourire. Elle avait beau me lancer des piques, cela ne me touchait pas, ce n’était que des foutaises comme tout ce qui sortait de sa bouche. Que des piques rien d’autre, car j’avais beau lui renvoyer sa critique en pleine face, elle était loin d’être ce genre de fille avec des bourrelets partout qui s’empiffre à longueur de journée de beignet très caloriques. Je fis mine de regarder autour de moi à la recherche du Saint grâle qui pourrait se débarrasser de ce truc. « Y aurait-il des éboueurs dans le coin, il y a déchet qui me barre la route » lui lançais-je d’un sourire hypocrite. Me poser des questions et me faire des monologues était l’une de mes grandes spécialités, mais au point où j’en étais de me faire passer pour une folle à travers tout le campus, ni plus, ni moins, on ne voyait pas grande différence.

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Cameron et Langley

« Run... Run... »

Le sourire sur le visage de Cameron agaçait fortement Langley. « Ne prend pas ton cas pour une généralité » La belle blonde ne pût s'empêcher de s'esclaffer suite à la remarque de son ennemie. C'était vraiment trés drôle d'entendre ça de la part d'une fille comme Cameron, d'autant plus que Langley était loin d'être grassouillette. « Venant de ta part, c'est vraiment trés drôle et tellement peu crédible ! » Langley posa son bras droit sur sa hanche et pencha légérement sa tête tandis que Cameron faisait mine de regarder autour d'elle. « Y aurait-il des éboueurs dans le coin, il y a déchet qui me barre la route » Langley haussa les sourcils, perplexe. Si son ennemie décidait de faire de l'humour digne des maternels, alors Langley allait faire de même. Evidemment, ce serait plutôt dur pour elle puisque elle n'était vraiment pas du genre à se moquer des autres ainsi, mais si c'est ce que désirait Cameron... Soit ! Langley fronça les sourcils et se pencha légerement vers Cameron tout en chuchotant : « Je pensais que tu aurais eu un peu plus d'arguments face à moi depuis notre derniére rencontre. »

« Harvard est trop petit à mon goût, on arrive trop facilement à y croiser des gens qu'on aime pas... »

Il est vrai que mes paroles ne volaient pas haut et que mon humour n’était pas forcément du goût de tout le monde et encore moins de Langley. C’était comme ça, je n’arrivais pas à faire mieux, clown n’était pas dans mes projets d’avenir. En voyant celle-là se rapprocher de moi, je prenais légèrement peur, je n’avais pas envie d’attraper une quelconque maladie, surtout que j’avais tendance à mettre environs plus de trois semaines à me remettre d’une simple grippe, cloué chez moi avec une tête à faire peur aux cafards. Je souriais aux paroles de cette dernière très vraies. Comme à chacune de nos rencontres, ça partait la plupart du temps en Freestyle et sur une encore plus mauvaise impression. Voulant toujours avoir le dernier que ce soit elle ou moment, c’était une guerre infinie, mais nous étions assez grande pour ne pas en venir aux mains. Quoi que…avez mon tempérament, si je n’apprenais pas à faire du self-control lorsque je me retrouve face à elle, je lui aurais sans doute déjà arraché la tête sans scrupule.

Je m’accrochai tout comme elle, d’elle, afin à mon tour, de lui chuchoter sur le même ton, quelques paroles pour lui renvoyer ses propos. « Enfaite j’essaye de me mettre à ton niveau, mais il faut s’abaisser tellement bas, que je n’y arrive pas… » Combien de temps il m’avait fallut pour construire une telle réplique ? Ho, c’est tout simple, je me la répétais souvent dans ma tête au cas où j’aurais besoin de la balancer en pleine face à quelqu’un que je n’apprécie guère. J’étais fière de celle-là, mais je savais que Langley n’allait pas dire son dernier mot et si elle en rajoutait, je risquais vite de perdre les nerfs, du moins, tout dépendait de ce qu’elle me disait, car ce n’était pas forcément ses paroles qui m’énervaient, mais je n’avais jamais pu me voir sa tête que ça soit en peint ure, en mosaïque ou pire, en réel !

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Cameron et Langley

« Run... Run... »

Si jamais Langley devait en venir aux mains avec cette garce de Cameron, elle était prête. Aprés tout, elle avait tellement eu envie de lui coller une giffle une bonne fois pour toute qu'elle sentait qu'aujourd'hui allait être le grand jour ! Les deux filles étaient bien trop énervées l'une envers l'autre pour ne faire qu'une simple guerre des mots, il allait obligatoirement avoir une petite bagarre entre fille, ça Langley en était persuadée... Et lorsque Cameron s'approcha d'elle comme la belle blonde l'avait fait quelques instants plus tôt, Langley crût bien lui cracher au visage. Trés franchement, elle commençait à en avoir ras-le-bol de Cameron et n'avait qu'une envie : lui sauter dessus. Pourtant, Langley se contrôla encore quelques instants afin de répondre à la provocation de la blonde. « Enfaite j’essaye de me mettre à ton niveau, mais il faut s’abaisser tellement bas, que je n’y arrive pas… » Décidemment, Cameron était d'humeur à sortir des vannes pourries ! Cette provocation énerva fortement Langley qui serra les poings. Elle était à deux doigts de frapper Cameron, ce qui était vraiment rare puisque elle ne s'était jamais réellement battue avec une fille. Quoi qu'il en soit, Langley esseya de garder son calme et lui répondit : « Dis-moi Cameron, ne te serais-tu pas abonnée aux 10 répliques les plus pourries ? » Langley haussa un sourcil, amusée. « Parce que entre nous, même un gamin serait capable de répondre plus intelligement que toi. » Sur ce, elle lui fit un clin d'oeil avant de se tourner vers les personnes avec qui elle discutait avant que l'autre garce ne vienne les interrompre. En faisant ça, Langley mettait fin au débat, mais elle savait évidemment que Cameron ne pourrait pas s'empêcher de reprendre leur petite confrontation...

« Harvard est trop petit à mon goût, on arrive trop facilement à y croiser des gens qu'on aime pas... »

Je pouvais voir Langley commencer à chauffer elle aussi et dans les répliques les plus pourries, elle battait aussi des records, d’ailleurs elle préférait en rester là, préférant alors être sûr d’avoir le dernier mot, mais c’était hors de question de la laisser partir comme ça, tandis qu’elle saurait, qu’elle serait parti paisiblement en gagnant cette petite guerre là. Car oui, on pouvait les appeler des petites guerres si on veut, même si on n’en finissait pas forcément aux mains, quoi que rien ne fût moins sûr aujourd’hui. Alors qu’elle se retournait vers ce groupe de personnes qui devait sûrement la connaître, ou pas du tout, aucune idée et je m’enfichais. Ma main se posa sur l’épaule de la « blondasse » afin de stopper tout mouvement de cette dernière. Un arrêt assez violent et elle ne s’attendait sûrement pas à ce que je la touche. Je devrais par la suite me laver les mains en y pensant. « La preuve que non, regarde toi pauvre fille » c’était sorti tout seul, une fois énervé j’avais du mal à contenir mes mots.

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Cameron et Langley

« Run... Run... »

Langley savait trés bien qu'en se retournant ainsi, elle provoquait une éniéme fois Cameron. Mais c'était dans son caractére et elle ne pouvait pas s'empêcher d'énerver la blonde. Seulement voilà, lorsque son ennemie jurée posa sa main sur son épaule avant d'ajouter « La preuve que non, regarde toi pauvre fille », se fut la goutte d'eau qui fît déborder le vase. Sans même réfléchir, Langley hôta d'un geste violent la main de Cameron de sur son épaule. Elle se retourna rapidement et s'approcha le plus prés possible de son horrible visage. « Je te conseille de ne jamais plus me toucher. » La belle blonde lui avait presque craché au visage, ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes. Elle sentait qu'elle perdait le contrôle d'elle-même et que si Cameron la touchait encore une fois, elle allait la massacrer... Et puis sincérement, pour qui elle se prenait cette garce ? Pauvre fille ? Le pére de Langley était riche, trés riche et contrairement à cette débile, elle pouvait avoir ce dont elle désirait en un seul coup de fil. Alors oui, peut-être qu'elle était superficielle, mais au moins elle était lucide. « Et entre nous, je pense que c'est toi la plus pauvre. »

« Harvard est trop petit à mon goût, on arrive trop facilement à y croiser des gens qu'on aime pas... »

Je savais éperdument que ce geste allait la mettre furax. Ce n’était pas forcément mon but premier, quoi que…de la pure provocation et à en voir sa tête, je trouvais beaucoup de satisfaction à la voir dégoûter du fait que j’ai pu la toucher et aucune crainte, c’était réciproque. « Fait attention, tu deviens toute rouge » lui avertis-je d’un air faussement compatissant. La demoiselle pensait vraiment pouvoir me toucher avec ses paroles ? Ne pas rouler sur l’or ne m’a jamais manqué. C’est sûr que je ne pouvais pas me permettre d’acheter sans voir le prix, mais pour le peu de fois où j’allais faire du shopping, c’est loin d’être nécessaire. Je lui lançais un sourire sarcastique en croisant mes bras contre ma poitrine. « C’est vrai moi je ne suis pas une enfant pourrie gâtée où il me suffit de claquer les doigts pour avoir tout ce que je désir, mais au moins moi j’ai une certaine fierté d’être ce que je suis et de ne pas dépendre de l’argent, car sans tes lingots d’or, tu n’es rien sans vouloir te vexer… » Un grand sourire de satisfaction face à sa petite face de rat avant de reprendre. « Ou pas… » Oui, car je m’enfichais de la vexer.

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Cameron et Langley

« Run... Run... »

« Fait attention, tu deviens toute rouge » Un sourire s'étira sur les lévres de Langley tandis que Cameron la mettait en garde. Leur petite discussion devenait pitoyable et la belle blonde en avait vraiment marre des répliques puériles de cette gamine. Si elle n'avait pas autant de fiertés, elle serait trés probablement déjà partie, mais malheureusement ce n'était pas le cas. Langley posa ses mains sur ses hanches avant de hausser les sourcils. « Fais attention, tu deviens ridicule. » De nouveau, Langley se mit à sourire tandis que l'autre débile faisait son monologue ennuyant... « C’est vrai moi je ne suis pas une enfant pourrie gâtée où il me suffit de claquer les doigts pour avoir tout ce que je désir, mais au moins moi j’ai une certaine fierté d’être ce que je suis et de ne pas dépendre de l’argent, car sans tes lingots d’or, tu n’es rien sans vouloir te vexer… Ou pas… » Langley s'esclaffa pour la énieme fois depuis le début de leur rencontre. Décidemment, Cameron était vraiment trés drôle à faire sa maline ! « T'inquiétes pas, il en faut plus que ça pour me vexer. » Elle croisa les bras sur sa poitrine avant d'ajouter « Mais puisque on est dans les petites confessions, je peux me permettre de te dire que tu devrais passer ton chemin pour rependre ta course histoire de perdre les quelques kilos en trop que tu as. »

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