camisia ○ et si on se remémorait de bons souvenir ?

Je vois ça rien qu'avec la boisson que tu prends. Depuis quand t'es au soda, toi ? Que je lance, parce que j'ai eu l'habitude de voir la belle italienne avec un verre de bourbon ou de vin dans la main. La voir avec un verre de soda ne me choque pas vraiment mais me surprend un peu. Je me suis rapproché d'elle afin de lui murmurer à l'oreille qu'elle est plutôt ravissante comme ça, un petit clin d’œil, sa remarque cinglante tire sur ma fierté. Dire que nous étions si proche auparavant. Tu sais qu'on se reverra. Que ce soit lors de soirée ou à Harvard. Je souris, décidé à ne pas me laisser faire par l'Eliot. On est comme... des aimants. Et, je serai toujours derrière toi. Comme si je vais laisser tomber, même si on ne s'entend plus comme avant, elle reste... une femme que j'ai encore envie de séduire.

Question curieuse quand il s'étonne face à son verre sans la moindre goutte d'alcool." Je prend soin de ma santé. Tu devrais en faire autant. " L'alcoolisme ça arrive plus vite qu'on ne le pense et malgré tout le mépris qu'elle porte à son attention, c'est bien une maladie qu'elle ne lui souhaite pas. On n'en guérit jamais de cette connerie. Preuve en est Asia elle est toujours sur le qui vive et puis la sobriété la changeait pas forcément en bon. Bien sûr qu'ils se reverront. Ce qui l'horripile au plus au point. Mais sa réflexion la fait grincer des dents. Elle plante son regard noisette dans le sien, le défiant ainsi de longues minutes." Et je serais pour te rendre la monnaie de ta pièce. " Asia elle est douée en matière de jeu, et elle n'accepte pas la défaite. Alors qu'il vienne, elle se fera un malin plaisir de le torturer, de le faire brûler à petit peu pour ensuite mieux l'écraser." Tu ne pourras pas dire que je ne t'aurais pas prévenu. " Clin d'oeil presque amusé. Elle jubile d'avance de le voir la supplier pour mettre fin à ce possible jeu malsain.

Je n'arrive pas vraiment à me décider : la mettre dans mon lit encore une fois et donc la séduire ou bien... l'ignorer. Ou encore troisième possibilité : la rendre folle comme jamais. Au final, je me dis que la première option va la rendre folle. Je souris, parce qu'elle cherche à me faire peur, à me déstabiliser. Qu'elle essaye donc, je suis bien plus fort qu'elle à ce jeu là. Oh... j'ai drôlement peur, bella, j'en tremble. Encore une fois, je lui donne mon plus beau sourire, celui ravageur qui ne laisse rarement insensible ces demoiselles. Mais, Asia, ce n'est pas une demoiselle comme les autres. Non, c'est une Ferarri. A part ça... tu n'as pas envie de te défouler sur... Je baisse les yeux vers mon engin, je vais la rendre folle. Je suis cru et je compte la séduire de cette manière là.

A ses mots, elle devine aisement qu'il se fout de sa gueule. Il a vraiment de la chance qu'elle ne puisse pas faire un geste déplacé à cette table où les invités s'insurgeraient face à son possible comportement violent. Mais Asia elle a une meilleure arme que ses poings, les mots." On verra bien dans quelques jours. Mais je t'entends déjà pleurer. " Toujours à crier victoire trop vite... Il lui offre ce sourire qu'il doit bien trop souvent utilisé pour faire tomber les filles dans ses filets. Petit joueur. Mais à peine pense t-elle cela, il lui fait une offre ô combien déplacé. S'il veut du cash, il va en avoir. L'italienne n'hésite pas à mettre la main au paquet. Ce n'est pas comme si elle n'avait jamais touché." J'ai peut être faim mais de là à vouloir de ça ? Non merci. " Bon c'est vrai qu'après trois mois d'abstinence, sa libido commence à la titiller mais de là à tomber si bas ? " Tu seras gentil de ne pas me faire perdre l'appétit. Le menu du dîner était plutôt pas mal. " Elle ne mâche pas ses mots tout comme lui. Sur ce point ils matchent à la perfection.

Pas sûr que je pleure, que je m'en veuille, ou que je ne me sente pas bien par rapport à cette histoire. Je ne suis pas de ce genre là à me plaindre et compagnie, mais il est vrai que je mentirai si je disais que ce que fait Asia ne me touche pas. Pour l'instant, je tiens le coup et je lui montre que je sais bien me défendre et avoir une bonne répartie. D'ailleurs, j'ai le culot de lui demander si elle a envie de sexe. Dans un langage dès plus fleuri, d'ailleurs. Je suis surpris mais ne bouge pas quand la main d'Asia se pose sur mon sexe, elle ne serre pas encore donc je ne ressens pour le moment aucune douleur. Menteuse... Que je murmure pour qu'elle seule ne puisse entendre. Heureusement, les convives ne font pas attention à nous. Viens, on va ailleurs. Que je propose, et pour être sûr qu'elle me suive, je rajoute : A moins que tu n'aies peur de la réaction de papa ?

Déclaration de guerre ouverte, la première bataille ayant lieu en ce moment même. Bien sûr qu'Asia est certaine de l'emporte, elle ne peut imaginer l'issue autrement. Elle ne laisse aucune place à l'imprévu dans sa vie. La ténébreuse aime tenir les rênes et ce dans n'importe quel domaine qu'il soit. Alors à la seconde où Camille pense qu'il a le dessus sur elle, elle réplique sans crier gare, parlant le même langage que lui. Pressant délicatement son entrejambe. Elle a beau dire l'inverse de ce qu'elle pense tout haut, Il serait fort dommage de broyer ses bijoux de famille, des fois qu'ils pourraient s'avérer utile un jour. Elle hausse les sourcils à sa demande de filer loin d'ici, appuyant sur la corde sensible. Tirant là où fait le plus mal." Pardon ? J'ai du mal entendre. " Utiliser la haine qu'elle ressent pour son paternel afin qu'il puisse obtenir ce qu'il veut. C'est sournois et elle le déteste pour avoir été aussi intelligent." Vous m'excuserez, je ne me sens pas bien. " feigne t-elle pour sortir de table sans s'attirer les foudres de ce beau monde. Elle s'éloigne et n'a pas à attendre longtemps avant de voir l'ombre de Camille dans ses pas." J'espère pour toi que tu sais ce que tu fais. " Une mise en garde à l'attention du jeune homme en qui elle n'a pas du tout confiance.

J'arrive toujours à jouer, à tirer mon épingle du jeu. Et là, je réussis encore une fois à extirper mon jeu. Parce que mademoiselle se plaint de ne pas aller très bien et quitte la table. Les autres invités ne sont pas gênés par cette absence, quant à moi... Bon, les vieux. Bonne branlette. Parce que je n'ai pas peur d'utiliser les mots, d'être franc et dire ce que je pense. Je pèse bien plus qu'eux tous réunis, je leur fais même savoir. Je retrouve rapidement Asia, qui me demande alors si je sais ce que je fais. Sans demander son avis, je prends sa main et l'amène au sous-sol du restaurant. Un lieu que je connais assez bien pour savoir que le sous-sol est assez peu visité durant les heures de service. Je plaque l'italienne derrière la porte de cette pièce assez mal éclairée, mon visage se rapproche doucement d'elle et c'est à son oreille que je murmure. Tu as peur ?

Elle déteste ce sentiment d'avoir été prise à son propre jeu, ça met son cerveau en pagaille, ça la rend encore plus électrique que jamais, une véritable bombe à retardement. Elle devrait quitter ce restaurant, jouer un mauvais tour à Camille. Hélas non elle reste planté là, happée par ce danger. Danger qui lui manque cruellement ces derniers temps. Idiote qu'elle est. Au large sourire du mather, elle comprend qu'il a encore frappé, qu'il ne s'est pas gêné pour faire parler de lui une fois de plus. Cette confiance qu'il arbore, c'est sans doute l'une des rares choses qu'elle apprécie encore chez lui. Asia faible, qui telle une poupée de chiffon se laisse entrainer dans les mauvais plans du jeune homme. Sans avoir le temps de réaliser, elle se retrouve bloquée entre ce mur froid et le corps chaud de Camille. Question idiote." Tu me connais mal. " Ou plutôt ne sait-il pas ce qu'elle est devenue. Elle reste stoïque face à lui, ne le lachant pas du regard. A la fois forte et faible. Le moindre geste pouvant s'avérer fatal.

Parce que si je suis là, c'est que j'ai gagné une bataille. Peut-être pas encore la guerre, mais ça ne serait tarder. Je suis sûr de moi, j'ai confiance en mes qualités et capacités. Je sais ce que je vaux et je compte bien le lui montrer. Elle est là, face à moi, bloquée entre la porte et mon propre corps. Ma bouche près de son oreille, je lui demande si elle a peur même comme cela, elle garde son tempérament. C'est vrai, je ne sais plus qui elle est, elle a changé. Mais, est-ce vraiment elle ou une carapace ? Je veux le découvrir, ma main vient jouer avec ses cheveux alors que je rapproche un peu plus mon visage d'elle, sentant ainsi sa respiration qui tape contre mon visage. Ma bouche est proche de la sienne, j'ai tellement envie de jouer avec elle. Tu voulais du danger ? En voici, en voilà, mademoiselle...

Elle n'avait pas imaginer sa soirée ainsi, pensant qu'elle serait d'un ennui mortel et finalement son appétit avait été vite rassasié par sa joute verbale avec Camille. Bataille qui se finissait dans les sous-sol du restaurant, à l'abri des regards. Là où tout pouvait être permis et bien évidemment il s'était senti pousser des ailes. Comme si Asia allait changeait du tout en tout maintenant qu'ils étaient enfermés entre quatre murs. Droite comme un i, marchant sur une corde raide, l'italienne se faisait violence pour ne pas flancher, pour ne pas faire un geste qu'elle regretterait. Proximité de leurs visages bien trop dangereuse." Parce que tu crois que c'est suffisant pour m'appâter ? " Montre ce que t'as dans le ventre Bonaparte et on en reparlera ensuite. Asia c'est pas une vulgaire fille, c'est pas la baise qui l’intéresse mais le jeu.