[MONACO] Let me make you love this town (nevandrea)

Maintenant, tu vas te faire engueuler. D'ailleurs, sa remarque se fait répondre par ton rire. Okay, d'accord, faudrait peut-être arrêter pour les compliments mais c'est pas ta faute, ça sort tout seul. En plus, disons que ce n'est pas comme si tu avais envie d'arrêter. Tu ne peux pas approuver tous tes choix mais c'est vrai que celui de lui donner plus de nourritures à elle qu'à ton père ou ta mère est normale aussi. Tu passes ta main dans tes cheveux, en réfléchissant à ses paroles alors que tu hausses les épaules doucement Non c'est normal. Tu risques de ne pas avoir beaucoup à manger dans ton assiette et je n'ai pas envie que tu es faim plus tard.. dis-tu pour te défendre alors que tu souris un peu plus. Finalement, ce fut la rencontre la plus bizarre au monde. Oui, ta mère qui prenait Nevada dans ses bras, comme sa fille et Nevada qui ne savait plus où te placer, tu étais un peu mal à l'aise. Ta mère avait toujours le penchant de faire la femme forte et amicale avec tout le monde, mais elle avait bien pris la chose. Le fait d'avoir une femme comme ton invitée ici, c'était souvent exceptionnel et tellement rare, qu'elle en prenait du plaisir et toi, tu t'épargnais souvent la rencontre, sauf aujourd'hui. La jeune française complimente la décoration de ta mère et déposer ta main dans le dos de Nevada pour partir. Ta mère aurait pu tenir la jeune femme en otage pendant des heures, mais heureusement, elle te fait un gros clin d'oeil et des pouces en l'air. D'accord, merci maman.. Tu souffles légèrement en hochant la tête doucement bien que ton rire s'entend finalement Disons que ma mère est tellement dans les pièces, que je ne sais jamais où elle est.. Et puis, tu t'es super bien débrouillée, elle t'aime déjà je crois comme si il s'agissait d'une rencontre officielle, alors que Nevada n'était qu'une très bonne amie, ou plus.. Tu avais encore du mal à mettre des mots sur votre relation malheureusement. Ah non, père doit être dans son bureau à l'autre bout du palais, avec l'envie de faire des papiers urgents jusqu'à pas d'heures. Je ne suis même pas sur qu'il soit là pour le diner ou qu'il remarque ta présence même si, tu décides de rentrer toute ta vie.. Envoyé dans la gueule première prise. Voilà, ça s'est dit. Et tu ne pouvais pas te blâmer. Ton père absent, n'a jamais voulu prendre de temps avec toi, depuis la maladie et tu t'étais toujours demandé pourquoi. Maintenant, tu le savais. Tu ne valais plus rien à ses yeux. Et la relation de ton père et toi se voyait tout de suite sur les photos ou même sur votre visage, comme sur les photos de famille. Mais c'était aussi un moyen pour ta mère d'avoir des photos de toi avant de partir. Vous arriviez dans la cuisine alors qu'elle était heureuse d'être là, ça se voyait sur son visage et sur son sourire. Tu rigolas doucement Tout est cent pour cent monégasque. Les pommes ont été acheté ce matin au fermier du marché. La pâte est faite maison. La compote est réalisé par la commerçant de la ville, la meilleure de la principauté et le sucre malheureusement, a été acheté au supermarché de la ville. Donc niveau maison, et français, c'est le top du top. Surtout que ma mère n'est pas mangé quelque chose de chimique donc bon. Et dire qu'elle possédait son propre potager. Tu la regardas faire, en répondant à ta question alors que tu commenças à te mettre au travail toi aussi après tout. Une tarte aux pommes n'était pas bien compliqué à faire, non. Et puis, c'était plus facile et moins long à deux quoi. Tu passas ta main sur le plat, en mettant la pâte doucement avant de déposer la confiture à l'intérieur. Rien de bien grandiose. Tu la regardas faire avant de te rendre à ses côtés pour prendre la planche afin de découper les pommes en rondelles, petit moment assez gênant. Vu que la planche était au dessus de la tête de Nevada. Tu te mis derrière elle, en faisant attention de ne pas trop la faire bouger. Et une fois attrapé, tu te retrouver avec son dos collé à ton torse, tu te reculas aussitôt. Excuse moi .. Encore un moment gênant, comme si tu n'en avais pas eu assez depuis qu'elle était arrivée. Tu te mis à ses côtés alors pour commencer à découper les pommes lentement. Est-ce que tu pensais un jour, pouvoir cuisiner ici ? demandes-tu en souriant en montrant la pomme et le couteau dans tes mains. Enfin cuisiner ici avec moi ? ajoutes-tu en rigolant doucement

@C. Nevada Eova-Tessier :poppy: :omnomo:

Elle n'est pourtant jamais stressée lorsqu'il est l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Nevada, c'est la fille la plus ouverte qui soit, quand bien même elle peu avoir des à priori sur une personne jamais elle ne jouera la carte de l'indifférence, préférant clairement jouer carte sur table. Aujourd'hui cependant elle ne faisait pas la maline, à rencontre la monarque, qui plus est la mère d'Andréa, et sa proximité récente avec le jeune homme jouait forcément sur son malaise quant à cette entrevue surtout qu'elle fut plutôt cordiale. Bon déjà elle ne risque pas un incident diplomatique avec Monaco, c'est non négligeable. La belle ne pouvait décemment pas reprocher à Mme Grimaldi son instinct maternel, la brune étant ultra protectrice avec Quincy, ce serait l'hôpital qui se fout de la charité." Si je marque des points, alors je ne peux être que ravie. " Quelle idée de dire de telle chose mais trop tard, impossible de ravaler ses paroles. Il fallait assumer maintenant. Malheureusement il n'en sera sans doute pas de même avec son père. Sourire désolé, et sa main qui se pose sur son bras en signe de compassion." Les inconvénient du pouvoir je suppose, on oublie ce qui nous entoure. " Elle espère quand même qu'Andy ne sera jamais frapper par cette malédiction. Ca lui semble peu probable pour celui qui est si attentif avec autrui. Une fois en cuisine, Nevada ne rechignait pas à la tache, loin de là. Remettre un pied dans une cuisine française c'était presque trop beau pour être vrai. Et certainement qu'elle finira comme sa mère à ouvrir quelques restaurants sur la côte méditerranéenne, mais pour l'instant elle préfère se concentrer sur celui de Boston, c'est déjà pas mal." Alors je comprend mieux pourquoi ta mère a eu tant de facilités avec moi, on se ressemble pour beaucoup, elle a du le ressentir je crois. A moins que tu l'ait renseigné sur ma personne avant mon arrivée. " Ce qui pour le coup serait valorisant mais quelque peu effrayant. Le regard posé sur les pommes, elle perd toute concentration lors de cette proximité inattendue. Et pour le coup elle est bien heureuse qu'il ne puisse pas lire l'expression naissante sur son visage. Merci papa, pour lui avoir donné son teint halé, cachant ses possibles rougeurs. Pourtant l'instant d'une fraction de seconde, elle songe à se retourner. Mais non, elle se retrouverait bien trop bête si leur solitude venait à être dérangée. Pointe de déception lorsque ce précieux contact prend fin. Encore quelque peu retournée, elle met du temps à réaliser qu'il lui parle. Heureusement qu'il vient à se répéter." Bien sûr que oui, ça me paraissait évident. Je sais depuis longtemps que ce moment m'attendait. " L'humour comme une arme de défense, pour lui éviter d'être maladroite dans ses mots, de dire ce qu'elle pense réellement. Mais la belle finit par se reprendre." Le futur est en perpétuel changement donc non clairement je m'imaginais pas ici à l'heure d'aujourd'hui mais je suis heureuse que mon avenir est pris un tournant différent, inattendu. " Il faut dire ce qui est, il y a encore quelques mois, elle imaginait sa vie à Boston, sur le point d'agrandir sa famille avant que tout ne vole en éclats, pour le pire mais pour le meilleur...

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Cinq journées passés à Monaco, à flaner dans les ruelles, à discuter avec la population, à profiter du parfum du Sud de la France aux notes d'Italie. Elle n'aurait pu rêver meilleures vacances même si elle finissait épuiser chaque fin de journée à cause des journées marathon d'Andy, désireux d'occuper chaque seconde dans leurs journées passées ensemble. Nevada s'en voulait presque d'avoir une bonne partie de son intention au détriment de sa propre famille. Mais les regrets étaient vite balayés lorsque ses pupilles se fixaient sur son sourire radieux. Comment ne pas apprécier le fait qu'il soit heureux grâce à sa présence et d'un sens ça la rassurait. Son coeur s'emballait à l'idée qu'elle soit importante à ses yeux. Et c'est avec des pensées comme celle-ci qu'elle avait finit par s'endormir bêtement sans même s'en apercevoir, sur son épaule. La télévision avait eu raison d'elle. En ouvrant les yeux, elle n'osait pas bouger. Gênée était un mot bien trop faible pour décrire le fourmillement dans sa poitrine. Brisée le silence était sans doute la solution mais pour dire quoi ? Dévoiler des sentiments à peine voilés comme bien souvent depuis plusieurs jours ? Elle se sentait vulnérable. Et finalement sa voix qui résonne alors qu'elle relève la tête." C'est pas que ton épaule n'est pas confortable mais je risque d'attraper un torticolis si je reste comme ça. " Et voilà, incapable de mettre les mots justes sur ses pensées les plus profondes.

Ta mère avait toujours appréciée tes invités. Bon Ezio ne faisait plus parti de la case invité, vu qu'il avait une chambre ici, Cassio aussi. Mais il est vrai que c'était toujours un beau moment pour ta mère quand tu lui annonçais que certaines personnes étaient là pour toi, surtout quand c'était des femmes. Alors, c'est avec sourire que tu apprécias sa remarque, même si dans l'ensemble, elle te faisait plus rougit qu'autre chose, tu pouvais aisément le cacher. Tu haussas les épaules doucement. Tu n'avais jamais été très violent sur le sujet de ton père mais, depuis peu, tu ne mâchais plus tes mots, comme si tu étais obligé de parler. Alors sa main sur ton bras, tu fis glisser ta main sur la sienne, en souriant doucement alors que tu profitas de ce moment pour t'éclipser vers la cuisine. Non, il fait depuis des années, il n'a pas tant de travail que ça, mais ce sont des choses dont il a besoin. Ne pas voir sa famille, faire l'homme autoritaire et être souverain.. Je devrais être avec lui, mais je n'ai pas envie de lui ressembler sur ce point.. lâches-tu encore une fois mais un petit sourire s'afficha sur ton visage, tu fis mine que tout allait bien, comme toujours en fait que ce soit, avec elle ou les membres de ta famille. Une fois dans la cuisine, tout était encore sujet au lieu de prédilection de la tarte au pommes. Mais tu commences à rire doucement Non, ne t'inquiète pas, elle ne sait rien de toi, sauf ce qu'elle sait déjà. C'est à dire, très peu. Ou bien, après, elle a peut-être mené son enquête aussi. Ca s'est surement probable ajoutes-tu en rigolant encore. Mais ce n'était pas possible puisque ta mère n'était pas comme ça. Tu ne lui avais jamais réellement parler de Nevada, sauf peut-être une ou deux fois mais pas plus, c'est vrai. Alors niveau informations, elle en connaissait le moins possible. Cependant voilà que la proximité vous gêne tous les deux, tu te sens bête de rougir face à ça, surtout qu'elle, si ça se trouve, se ressent rien du tout. Mais voilà, te voilà décaler, à discuter avec elle de la cuisine et c'est un sourire qui s'ajoute sur ton visage. Et bien sur, je suis heureux que la cuisine soit habitée d'une très grande chef comme toi. Bien que la cuisine actuelle aurait sans doute mal pris ce commentaire ajoutes-tu encore avec un petit d'humour, tu en profitas pour hocher la tête doucement Ce sont les choix qui forgent notre avenir et je suis heureux de savoir que tes choix t'ont déposé ici plutôt qu'à Boston Et c'était vrai, tellement vrai ..

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Cinq jours de présence et tu n'avais rien fait de plus que ce que tu faisais d'habitude. La ville avait accueillie la jeune femme avec beaucoup d'attention. Vous aviez fait les marchés, chose que tu adores faire, pour te rapprocher de la population, tu lui avais montré ta galerie d'art, et même les différents paysages de la ville. L'hôpital ou même les grands restaurants, et casinos de la ville. Sans oublier les rencontres avec les différents modes de vies. Tu n'avais rien oublié, tu voulais qu'elle profite de tout. Mais voilà, le temps jouait toujours contre toi et le soir, tu étais exténué, au point d'être encore malade que le matin. Mais tu savais qu'elle allait s'en aller, un jour et tu ne voulais pas qu'elle est de regret non plus. Ce soir, elle t'avait convaincu de regarder la télé. Vous aviez le droit à une série française un peu bizarre mais bon, ce n'était pas pour ça que tu n'allais pas regarder. Partager du temps avec ta française préférée était une chose parfaite pour toi. Mais voilà que la fatigue commence à se faire ressentir et tu sens sa tête contre ton épaule, tu ne peux que sourire face à ça. Tu remontes légèrement la couverture sur elle, évitant qu'elle attrape froid, bien que la cheminée soit encore allumée à cette heure-ci et voilà que tu regardes la télévision. Tu ne prenais jamais le temps de le faire, tout simplement parce que tu préférais lire ou même sortir le soir, quand tu n'étais pas épuisé. Mais ce soir, c'était agréable. Sa voix résonna et tu vis qu'elle était réveillée, tu rigolas doucement à ses paroles avant de réfléchir. Il est vrai qu'il faudrait t'éviter la minerve, cela ne va pas t'aller du tout en fait ajoutes-tu avec humour alors que tu souris quand même légèrement. A ta grande surprise, tu découvris que la série qui emmenait de la télévision était terminée et tu éteignis cette dernière. La seule lumière de la pièce, à présent était la cheminée et tu ne pouvais pas t'empêcher aux paroles que tu souhaitais lui dire depuis quelques jours maintenant. Tu essayas de t'exprimer, de façon clair et pas trop bafouillante mais c'était compliqué finalement, trop compliqué en soit .. Je voulais te remercier de ta présence ici. Je t'avoue que je n'étais pas très serein à l'idée d'être Monaco tout seul mais grâce à toi, c'était super et très marrant en soi. Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi, si tu étais resté à Boston.. Merci dis-tu en prenant sa main alors que tu approchas pour embrasser sa joue doucement. Bon, vous n'étiez qu'à quelques centimètres l'un et l'autre mais il est vrai que tu essayais quand même de cacher la rougeur de tes joues face à la cheminée et sa luminosité ...

Oui elle se verrait bien passer sa vie ici à la principauté. Elle n'avait sans doute pas encore tout vu de la ville, bien qu'Andrea lui ait fait faire des kilomètres, mais pas une seule seconde elle avait été déçue parce ce qui s'offrait à sa vue. C'était un vrai petit coin de paradis. Néanmoins elle se savait peu objectif. Impossible pour elle de trouver le moindre défaut lors de moments passés avec le jeune homme. Nevada pourrait très bien passé le reste de ses vacances ici à condition que son fils la rejoigne, la distance commençant cruellement à se faire ressentir. Hélas elle avait bien des responsabilités qui l'attendait à Boston y compris certaines dont elle se serait bien passé. On n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Pourtant elle n'avait pas vraiment de quoi se plaindre, elle qui venait de s'endormir sur l'épaule d'un prince. Sans nul doute que beaucoup de demoiselles souhaiteraient se retrouver à sa place et contrairement à la belle, elles ne seraient certainement pas aussi troublées par cette situation. Elle aurait mieux fait de se rendormir comme si de rien n'était mais impossible de balayer ce fourmillement émanant de sa poitrine. Son coeur s'emballait et elle espérait qu'il n'entende pas cela. La brune pourtant si sincère et franche n'arrivait tout simplement à s'exprimer, sortant une phrase des plus banales qui soient pour manifester son réveil. Tout courage semblait l'avoir abandonné depuis que son coeur s'était vu être déchiré en lambeaux." Ah bon ? Moi qui me croyais parfaite. " Une pique de plus. Elle ne semblait capable que de ça avec lui ces derniers jours. Elle avait clairement honte de son comportement, de son impossibilité à communiquer. N'était-elle pas censé être capable de lui parler de tout ? Tout excepté de leur relation. Depuis quand était-elle devenue si timide ? Ca ne lui ressemblait absolument pas. Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi, si tu étais resté à Boston... Autant dire que ces paroles remuaient son coeur dans tous les sens. Elle voulait lui sourire mais n'y arrivait pas, tout simplement parce que ce n'était pas assez à ses yeux." Comparé à tout ce que tu as fait pour m'aider ces derniers mois, ce n'est vraiment pas grand chose. " Sans lui, elle n'aurait sans doute pas eu le cran d'affronter le monde extérieur. Ses lèvres frôlant sa peau et pourtant elle y avait une sensation d'inachevé dans son regard. Dans ce silence, ses pensées s’emmêlaient dans son esprit. Elle en avait marre de se mentir à elle même, mais surtout de vivre continuellement avec cette irrémédiable envie qui la tiraillait un peu plus chaque jour. Alors dans un sursaut, elle scelle délicatement, presque chastement, ses lèvres aux siennes. Enfin elle se sent bien, libérée par un poids devenu beaucoup trop lourd à porter. Non sans une pointe d'amertume, elle le laisse respirer à nouveau. Son corps entier tremble, elle soutient son regard attendant la moindre réaction ou le moindre mot de sa part. C'était quitte ou double, elle le savait et elle n'était vraiment pas prête à se prendre un rateau, ce serait d'ailleurs le premier de sa vie.

Une seule perfection à l'horizon, et pas des moindres. Elle était magnifique et tellement parfaite à tes yeux que tu avais peur de ne pas être à la hauteur. Après tout, depuis Noora, tu avais erré seul à la recherche d'elle, de cette personne. Cela faisait cinq jours que tu avais Nevada a tes côtés et tu avais l'impression que cela ne faisait même pas une seconde que tu l'avais trouvé dans ton hall d'entrée. Tu avais l'impression de ne rien avoir fait avec elle, malgré le fait que ce soit tout le contraire. Et ce soir, face à elle, tu ne pus que parler, tout le temps de ce que tu ressentais finalement pour elle. Pour son soutien voir même plus .. Puis ce baiser sur sa joue, une belle erreur de ta part, tu aurais peut-être du l'embrasser réellement. Tu étais hésitant finalement. Ses paroles te firent sourire doucement Mais c'est toi qui est là ce soir, en face de moi, dans un pays, sans ton fils alors que je sais qu'il te manque tellement .. Et c'était vrai, tu le savais parce que les enfants manquent souvent aux mères. Simple remarque qui sent le vécut. Mais finalement, tout se passa si vite que tu n'avais pas le temps de réagir, réagit à ce qu'elle venait de faire, tu fronças les sourcils doucement quand tu sentis ses lèvres sur les tiennes. Une simple caresse, une envie sans doute de la française, mais tellement apprécié pour ta personne. Tu la regardas alors, ta main continuant de caresser la sienne alors que l'autre vient se loger au niveau de sa joue, ton sourire s'étira lentement. Maintenant c'était à toi c'est ça ? Tu devais le faire aussi. Parce qu'il fallait que le fasse. Tu approchas ton visage, déjà proche d'elle pour l'embrasser à ton tour. Pour l'envie, parce que tu ne te voyais pas ne pas l'embrasser après ce qu'elle venait de faire, ce geste qu'elle avait pu avoir. Sensation de bonheur au fond de toi, tu caresses sa joue, sentant ton coeur s'emballer plus que la normale, comme si cela était important pour toi de vivre de nouveau, toi qui voulait te laisser mourir dans ton lit plus tard, tu allais peut-être reconsidérer l'offre de Dieu. Puis le détachement, léger mais simple, un baiser qui aurait pu durer toute ta vie, tu humectes tes lèvres légèrement alors que tu la regardes pour faire une petite grimace. J'aurais peut-être du te demander la permission, à moins que ça ne fait plus ce genre de choses ? un petit rire qui sortit de ta bouche, alors que continua de caresser sa joue doucement. Elle était si belle que tu en aurais cru à un rêve actuellement ..

Elle avait fait ce voyage, sans son fils, à son plus grand malheur mais elle ne voulait pas le chambouler. Il en avait assez baver cette année. La française aurait très bien pu attendre le retour d'Andréa pour passer du temps avec lui mais le temps lui parassait bien trop long sans lui. Et puis comme elle le lui disait ce voyage semblait bien petit en comparaison de tout le soutien qu'il lui avait apporté." Il faut parfois faire des choix dans la vie. " Et pour sûr que choisir entre Andréa et son fils, n'était pas facile mais aujourd'hui elle faisait passer sa vie de femme avant sa vie de maman. Et elle n'avait aucun regret à ce sujet. Ce soir c'est son coeur qui parlait. Il le fallait de toute façon avant que celui-ci n'explose. Nevada conservait beaucoup trop de choses en elle mais se protéger de cette manière l'empêchait de vivre réellement à l'heure actuelle. Elle ne pouvait se voiler la face plus longtemps, se priver d'un possible bonheur sous prétexte qu'un homme l'avait déjà privé dans le passé. Elle était en train de se détruire elle même à enfouir ses sentiments au plus profond d'elle parce qu'elle ne voulait pas être blessée mais en réalité c'est ce mensonge qui la blessait le plus. Trop dur encore pour elle de mettre des mots sur ses sentiments, elle préfréait les dévoiler par ce baiser loin d'être anondin. Des mois qu'elle n'avait pas eu d'échange comme celui-ci avec un homme alors elle se retrouvait presque gênée voir intimidée, incapable de savoir que faire par la suite. Sa peau frisonne au contact de sa main sur sa joue bouillante. Difficile de se ressaisir face à son sourire. Mais la suite n'est que délivrance. Sa main glissant dans le cou du jeune homme. Elle ne rêve pas non. Il lui rend bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Désormais il lui sera bien difficile, voir impossible de se passer de lui. Et c'est finalement lui qui finit par briser le silence qui s'était imposé de lui même. A ses mots sa main s'accroche à la sienne, lui interdisant ainsi de s'échapper." Plus du tout, c'est devenu vieux jeu même. " Et puis elle s'était bien passé de son autorisation. Nevada d'ordinaire si bavarde ne savait pas vraiment comment aborder le sujet." Je veux juste que tu saches que c'est un geste sincère, pas une passade, ou une envie soudaine. Je me sens bien avec toi Andréa, heureuse de vivre alors que je pensais ce sentiment à jamais oublier. Je n'ai pas envie de perdre cette complicité mais je comprendrai si les sentiments n'étaient pas partagés et je ne t'en voudrai pas. " Nulle envie qu'il se sente obligé par quoique ce soit.

Faire des choix, choses compliquées de la vie qui détruise souvent les gens qu'on aime. Tu en as fait les frais de ne jamais parler de ta maladie à quiconque, et voilà ou tu en es aujourd'hui. Tu hoches la tête à ses paroles, sans rien dire d'autres. Mais te voilà en train d'embrasser une femme, mais pas n'importe quelle femme. La femme que tu rêves d'embrasser depuis quelques semaines finalement, depuis que tu l'avais quitté sur cette plage. La tentative numéro une avant échouer et finalement, elle avait prit l'initiative de faire la tentative numéro deux. Un petit sourire quand tu quittas ses lèvres, tu sentis sa main, tu ne comptais pas la lâcher. Ambiance légèrement romantique sans le vouloir, ambiance légèrement gênante aussi. Tu ne savais pas quoi dire et sa remarque te fit rire doucement Vieux jeu ? Et puis, je ne demanderai jamais l'autorisation alors Vieux jeu. Bim, bam, boum, tu viens de prendre un coup de vieux d'un coup en fait. Tu avais toujours demandé l'autorisation, au moins que ce ne soit simplement ton éducation. Bravo, merci papa et maman. Mais tes mains, ne quitte ni sa joue, ni la sienne, alors que tu l'écoutas. Tu pinças tes lèvres légèrement. Et tu m'en voudrais si les sentiments que tu partages actuellement étaient réciproques... Je veux dire qu'ils sont aussi partagés que ce tu souhaites ? J'ai jamais voulu essayer de te mentir, sur n'importe quoi, j'ai vraiment été honnête avec toi du début à la fin, et je ne regrette aucunement mon choix de t'avoir embrasser ce soir.. Ce baiser était aussi sincère que le tien Nevada .. tu ne savais plus quoi dire, tu venais littéralement d'ouvrir ton coeur petit à petit à la femme qui était à tes côtés, mais peut-être que tu devrais aussi l'ouvrir entièrement. Lui briser son moment de bonheur et ton moment de bonheur ? Non, pas maintenant, mais tu devras aussi lui dire non ? Tu continuas de caresser sa joue doucement avant de lui voler un baser rapide, tu avais envie, sans permission, personne ne pourra te blâmer pour ça si ?

Il lui avait fallu du temps pour faire le deuil de sa relation avec Alek. Ce mauvais coup du destin qui l'avait frappé de plein fouet et depuis ce jour, elle tentait de se reconstruire alors l'idée possible d'une quelconque relation avec un homme ne lui était jamais venu en tête. Elle n'avait pas cherché, n'avait pas forcé le destin ou quoique ce soit. Cette harmonie qui s'était créé entre Andréa et elle s'était faite d'elle même. Une complicité qui lui avait fait un bien fou, lui permettant de se retrouver avec elle même, d'apprécier pleinement ce monde qui l'entoure, d'accepter les possibles aléas de la vie. Son attitude de gentleman la faisait sourire. Clairement elle faisait face à la personne la plus attentionnée que la terre est portée jusqu'à ce jour. Elle se savait en phase avec lui. Un nombre incalculable de ressemblances qui pourrait presque laisser penser qu'ils avaient été façonnés à partir de la même ADN. Les mots n'étaient pas nécessaires pour qu'ils se comprennent, elle le savait mais à cet instant elle se devait de parler à voix haute malgré les gestes affectueux qui ne trompaient pas. La belle voulait être certaine de vivre dans le vrai et surtout ne pas faire face à une potentielle désillusion. Elle voulait s'engager dans une véritable relation avec lui, et le choix lui revenait. Elle préférait se prendre un immense revers maintenant plutôt que de vivre dans le faux. A ses mots, son coeur semble plus léger que jamais. Une délivrance et des étincelles plein les yeux. Elle n'allait certainement plus le laisser partir dorénavant. Elle ne voulait déjà pas le faire auparavant et maintenant il en était clairement hors de question. Il pouvait être certain qu'elle prendrait très vite goût à ces baisers volés." Je dois demander la permission afin de rester avec toi cette nuit ? " Soupçon de malice dans sa voix, alors que ses doigts s'emmêlent aux siens. Un contact si anodin mais qui à cet instant vaut tout l'or du monde.

Comme si un baiser pouvait tout changer et c'était le cas. Une libération, une petite vie enfin tranquille, un découlement de tant d'actions importantes. Tu avais eu tous ses sentiments en deux secondes quand tu l'avais ré embrassé ensuite. Disons que tu n'allais pas la laisser de côté pour autant. Non, tu n'allais plus la lâcher d'une semelle maintenant, elle risquait de ne plus te supporter maintenant. Alors, tu regardes la jeune femme avec son petit sourire de malice, tu ne peux t'empêcher de sourire toi aussi. Tu aurais pu lui demander n'importe quoi, elle aurait pu te demander n'importe quoi mais elle te demanda cette chose. Une chose pas impossible non, une chose que tu ne faisais jamais. Mais, tu hochas la tête doucement en pinçant tes lèvres. Oui, bien sur, je ne peux pas te refuser quelque chose ce qui était vrai en fait. Tu embrassas sa joue doucement, serrant encore sa main alors que tu te levas doucement avec elle. Tu n'allais pas l quitter, pas maintenant, pas aujourd'hui. Tu laissas le feu s'effouler pour que tu puisses t'échapper du salon avec Nevada alors que bien sur, le silence du palais était plutôt paisible. J'aimerais que ce séjour dure toute notre vie dis-tu sincèrement alors que tu lâches sa main lentement pour déposer ton bras autour de son cou, la rapprochant de toi. Tu ne sais pas si ce qui est le plus agréable dans l'histoire, le fait de l'avoir pour toi tout seul ou le simple fait de pouvoir la serrer dans tes bras, sans que personne ne te juge ou quoi que ce soit. Vous continuez alors votre monter vers la chambre, sans réellement que tu te préoccupes des gens que vous croisiez. Que ce soit les hommes en costume qui sont là pour votre protection ou même les personnes de nuit, pour surveiller la maison, la grande maison.

Difficile de jongler entre son rôle de chef d'entreprise et de mère célibataire. Enfin là dessus c'est elle qui le voulait, elle préférait mille fois s'occuper seule de son fils plutôt que de le laisser aux soins de son ex mari au risque de ne jamais le revoir. La brune frôlait quelque peu la paranoïa mais qu'importe. Avec un emploi du temps aussi chargée, difficile de laisser la place à une possible relation avec un homme ou même toute autre activité sociale. Elle semblait désormais loin la vie étudiante. Mais elle ne pouvait décemment pas laisser passer ces instants de bonheur avec Andréa. Et elle avait même fait un pas de géant en ouvrant son coeur, en laissant parler ses sentiments devenus bien trop intenses pour ne pas être partager au principal intéressé. Pour dire vrai, elle ne s'était pas préparé à un éventuel refus d'Andréa, encore moins à le perdre. Elle aurait perdu sa seule bouée de sauvetage mais surtout le seul homme qui semblait la comprendre. C'était si simple, si naturel, si facile entre eux. Elle ne demandait pas grand chose de plus, excepté être la gardienne de son coeur. Sourire niais quand il accepte sa proposition." C'est dangereux de dire ça tu sais. Parce que si je te demande la lune tu serais bien embêté. " Petite boutade comme elle en avait l'habitude avec lui. Elle ne souhaitait nullement que les choses changent entre eux excepté une plus grande complicité. Une atmosphère silencieuse régnait dans le palais à cette heure tardive." L'idée de rester ici est tentante malheureusement on a des obligations à Boston. " Il y a toujours un mais dans l'histoire mais celui-ci semblait bien faible comparé à ce que tu venais de gagner ce soir. Le simple contact de son corps contre le sien, une sensation de légèreté qu'elle n'avait pas connu depuis des lustres. Elle ne se faisait pas prier pour pousser la porte de la chambre avant de lui faire face." C'est bien mieux ici. J'avais l'impression que des milliers de paire d'yeux me regardaient. " Plutôt déstabilisant alors qu'elle voulait qu'il n'y ait que lui qui puisse la parcourir du regard.