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feat. Dimarter
Même si les débuts ont été difficiles entre eux, ce qui était de toute manière à prévoir tout ce passait plutôt bien, tu étais bien avec lui, c’était une chose que tu ne pouvais nier. Il était une grande partie de toi depuis quelques temps, il était avant tout ton meilleur ami, comme ton frère avant d’être l’homme que tu aimais. Parce que c’était le cas, tu l’aimais même si tu te demandais si c’était une bonne chose ou non, plus pour lui que pour toi. Peut-être que tu ne savais pas correctement aimer les gens, à voir ce que tu faisais avec Dimitri c’était le cas, tu étais sûrement trop compliqué pour tout ce qui est de l’amour, ta liberté, tu en avais réellement besoin. Mais tu ne voulais pas penser à ça tout de suite, tu avais tellement mieux à faire que de te prendre la tête pour des conneries de ce genre-là, tu continuais de caresser sa joue doucement tout en le regardant, celui que tu étais en train de faire souffrir et même s’il te disait que tu le rendais heureux, c’était une vérité que personne ne pouvait nier. Tu lui faisais du mal mais, tu espérais juste que rien ne changerais entre vous, qu’il resterait ce Dimitri avec toi et qu’il n’allait pas écouter les autres, qu’il resterait le tien tout simplement. « Je te filmerais une autre fois. » Tu lui tiras la langue comme une gamine, cette gamine que tu étais dans le fond et tu étais pressée qu’il vienne au summer camp, qu’il vienne te rejoindre parce que ça serais plus simple pour vous. Tu savais d’avance qu’il allait te manquer, sa présence était constante depuis la fin du bal, vous passiez jamais un jour sans vous voir et là un mois, ça allait être très long même s’il le fallait pour votre couple. Vos deux bouches continuaient de se retrouver doucement, tendrement et juste impossible pour vous de vous séparer, dieu que ça t’avais manqué ce contact là, cette bouche contre la tienne, sa peau contre ta peau. « Si j’imagine bien. » C’était le cas, tu ne pouvais que comprendre parce qu’à toi aussi, ça t’avais aussi manqué terriblement alors quand il prolongea ton baiser, tu te laissas faire sans faire de commentaire, ça lui faisait tellement de bien que tu continua aussi, incapable d’éloigner ta bouche de la sienne. « Moi aussi j’ai pas envie de partir mais… » Tu n’avais pas besoin de continuer ta phrase, il la connaissait déjà. Tu n’avais pas envie de voir sa famille et rester serait un risque pour toi de les voir.© MADE BY SEAWOLF.
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