« I need explanation. » ⤀ Cola

I need explanation.
— with Cole.

C'était un moment à la fois magnifique et terrifiant. Yeux dans les yeux, on s'avouait les choses aussi dures qu'elles pouvaient l'être. Je me livrais dans mon plus simple appareil, je me mettais en quelque sorte à nu en retirant petit à petit cette carapace que je m'étais créé, juste l'espace d'un instant. Rien n'était suffisant. Puis il baissait les yeux face à mes mots, mais moi je l'avais écouté, j'avais osé garder l'un des rares contacts qu'il allait nous rester à présent, alors comme lui je venais poser mes mains sur son visage. L'incitant à scruter une nouvelle fois mon regard. Pendant quelques instants je profitais des peu de choses qu'il ne pouvait pas me retirer. Je laissais tomber mes mains sur son visage jusqu'à ses mains, puis je glissais mes doigts entre les siens.

" Ce n'est pas grave Cole, je ne t'en veux pas. "

J'avais besoin qu'il sache que ce n'était pas grave, j'étais grande, j'étais forte et c'était à cause de moi que tout avait commencé. Jamais je n'aurai dû quitter le lit de Cam pour le rejoindre, jamais. Cela résumait parfaitement la raison pour laquelle je n'aimais pas les plans d'un soir.

" J'ai plus à avoir peur... " Soufflai-je " C'est fini. "

Puis je lâchais ses mains dans l'espoir de passer, de me libérer de lui, de me libérer de l'emprise qu'il avait sur moi, sauf qu'il était têtu, il ne lâchait pas le morceau, réclamant encore une nuit.

" Laisse-moi partir et demain tu me remercieras de ne pas être resté. "

Ouais je ne pouvais pas une nouvelle fois me mettre à nu devant lui. C'était trop tard, c'était la fin d'une courte mais belle rencontre.

" Ne rend pas les choses encore plus compliqué... Il nous reste toujours nos moments passés. "

Je posais tendrement ma tête sur son épaule et je déposais un léger baiser dans sa nuque avant de reculer.

" Je vais y allez maintenant. Prends soin de toi surtout. "

Mon regard plongé dans les siens, j'attendais qu'à son tour, il comprenne et qu'il me laisse partir.

(Invité)

Cléo savait. Elle avait vu clair dans mon jeu. Elle savait que j'avais beau jouer les gros durs, elle avait su se frayer une place dans ma vie. Une place non négligeable, sinon je n'aurais jamais insisté pour qu'elle vienne ce soir, pour qu'on s'explique. Sinon l'idée qu'elle s'éloign, qu'elle mette un terme à ce nous indéfinissable, ça n'aurait pas tant d'impact sur moi. Alors mon regard déviait, essayant de lui échapper... Et ses mains me rappelaient à l'ordre, glissant sur mon visage, m'obligeant à affronter l'azur bleu de ses iris. "Cléo, fais pas ça..." Soufflai-je en écho, comme elle un peu plus tôt... Ses doigts vinrent glisser jusqu'aux miens. Et elle assurait qu'elle ne m'en voulait pas. "Peut-être que moi je m'en veux..." J'aurais voulu être ce gars qui susurre des mots doux à son oreille et pas cet handicapé des sentiments, incapable de mettre un nom sur ce qu'il ressentait. Parce que , Cléo n'était pas personne. Elle n'était pas qu'une fille parmi les autres, sinon je n'aurais pas été incapable de la laisser filer. Je ne l'aurais pas retenu comme je le faisais. Je n'aurais pas eu cette douleur au creux de mon thorax en l'entendant assuré que c'était fini. Et pourtant, malgré ça, je m'enfonçais dans mon déni. "Oui. C'est fini. " Elle lâcha mes mains, me libérant mais moi non, je refusais de la libérer. Je voulais un peude rab, un sursis, une rallonge. Une dernière nuit. Une dernière fois. Demande qu'elle refusa. Je tressaillis en sentant ses lèvres dans ma nuque. "Cléo... Une nuit... Reste. Tu peux juste dormir contre moi..."Ouais et c'était pire là.. J'avouais que c'était davantage sa présence que je voulais plutôt que son corps. Et oui c'était pire. Parce que ça voulait dire qu'elle avait raison et que cette place que je refusais de lui donner, elle l'occupait déjà un peu.

(Invité)

I need explanation.
— with Cole.

Je la redoutais cette discussion, je n'en avais pas envie et pourtant, j'avais accepté. J'étais maintenant face à lui, désemparé par les mots qu'il me disait, les mots que je redoutais. Ces quelques jours collés l'un à l'autre, n'avait pas été les mêmes pour lui que pour moi. Je relevais son visage puisque pour une fois, il était mal. Il perdait sa gourmandise du moment comme le disait Ayma. J'avais perdu toute trace de faiblesse, j'avais réussi à garder mon calme et j'essayais de rendre les choses plus simple. Sauf que Cole n'était pas comme ça. Lui, il aimait rendre les choses compliquées.

« T'as pas à t'en vouloir, moi, je te pardonne. »

Ouais, je le pardonnais, je ne pouvais pas le forcer, il ne voulait pas s'attacher. Alors forcément, j'essayais de lui faire comprendre qu'il fallait qu'il me laisse partir. Il ne pouvait pas me dire que je n'avais aucune place dans son cœur et l'instant d'après me demander de rester. Puis il confirmait mes propos et là, je perdais toute volonté de lutter. Je détachais mes mains des siennes, mais c'était bien plus dur que je le pensais. Je l'avais eu pour moi tous les jours, je le voyais constamment, alors oui, j'imaginais déjà le vide qu'il allait laisser en m'abandonnant. Je venais à nouveau chercher le contact, lui expliquant que j'allais m'en aller, je profitais encore une fois de sa nuque avant de me détacher.

« Pourquoi ? Pour que demain, ce soit encore plus dur ? Que tu me donnes encore plus de temps pour m'attacher ? Ça ne rime à rien, laisse tomber Cole... »

Au fond de moi oui, je voulais rester, mais si on commençait comme ça, je savais que le réveil serait compliqué, que les jours d'après j'aurais encore envie d'être près de lui et c'était juste reculer pour mieux sauter.

(Invité)

Peut être que j’aurais jamais du lui dire de venir. Peut être qu’on aurait du se contenter de l’échange glacial de sms qu’on avait eu, se dire bye bye là dessus, un goût amer dans la bouche, et voilà. Point final. Sauf que le fait que j’avais insisté pour qu’elle vienne pour qu’elle m’écoute, ça parlait en soit. Alors oui, j’insistais sur le fait que je n’avais de place pour personne, pas comme ça en tout cas, et si moi je m’en voulais, me doutant de l’effet blessant que ça pouvait avoir, Cléo, elle, elle me pardonnait. Me faisait me sentir encore plus horrible vis à vis d’elle. Elle était là, devant moi, s’ouvrant, se dévoilant, et moi je me fermais comme une huitre. Et malgré ça, elle me pardonnait. C’était peut être aussi pour cela que j’essayais de la retenir. Encore une fois. Une nuit. Une dernière nuit. Peut être même simplement à dormir l’un avec l’autre, rien de plus. Elle se détachait de moi après un ultime baiser contre ma nuque, et elle reprenait la parole pour essayer de trouver un sens à ma demande, soulignant que si elle y accédait, cela rendrait le lendemain encore plus compliqué, qu’elle allait s’attacher davantage, que ça ne rimait à rien… Oui, c’était surement égoïste de ma part. Quoique, le réveil serait toujours aussi dur pour moi en vérité. Mais bon, rappelez vous, élu le plus égoïste de l’année. « Je t’ouvrirais pas le portail de toute façon. » que j’annonçai alors, avec un petit air décidé. Ha oui, ajoutez le plus immature aussi. Plutôt que de lui avouer, plutôt que de laisser explicitement apparaître mon attachement, plutôt que de lui livrer véritablement ce que je ressentais, je jouais les gosse en refusant de lui ouvrir la sortie. Grande classe.

(Invité)

I need explanation.
— with Cole.

Ce n'était pas censé se finir comme ça, non, c'était censé ne pas se finir du tout puisque rien n'avait réellement commencer. Il était fort, il était vraiment fort et je comprenais maintenant ce que voulait dire Ayma. Il savait jouer des mots, il savait quand les utiliser et moi, j'étais tombée dans le piège. Sauf qu'a contrario de toutes les autres, j'avais compris à temps, avant d'avoir des sentiments et de tomber amoureuse. C'était un menteur, un manipulateur et j'aurais dû me douter que casi rien n'était sincère, mais je lui pardonnais quand même. Forcément, Cole s'était fait ses plans, me demandant de rester pour la nuit, choses que je refusais à plusieurs reprises.

« Tu ne vas vraiment pas l'ouvrir ? » Soufflai-je à son attention. « Prête-moi un haut à toi alors... Je ne vais pas dormir en robe... »

Il faisait un caprice pour avoir ce qu'il voulait et il était en train de l'avoir. Comme-ci il ne m'avait pas fait assez de peine pour ce soir, il fallait qu'en plus, je reste ici pour la nuit ? Rendant la situation encore plus compliquée pour moi. Lui, il s'en fichait, il n'avait pas d'attache rien, alors c'était tout bénef pour lui.

« Je te préviens, je ne coucherais plus avec toi Cole. Tu l'as toi-même confirmé, c'est fini. »

C'était ça qu'il attendait dans le fond, c'était pour ça qu'il m'appréciait, parce que nous deux au lit, c'était une explosion de sensation, y avait juste ça à ses yeux. Il ne voyait pas les moments de la même façon que moi, il n'interprétait pas les choses de la même manière que moi, même si je m'autorisais à croire qu'il avait été sincère avec moi lors de ma dispute avec Aymalyne. Donc finalement lui aussi avec résisté à moi, comme son cousin. Il devrait peut-être essayer de se taper Carter tiens. Je me déplaçais en direction de la bouteille, je servais nos deux verres puis je lui tendais le verre avant de boire ma coupe d'une traite.

« Je pourrais t'emprunter une douche ou une baignoire ? »

Histoire de me détendre quoi.

(Invité)

Et quand elle me demandait si j'étais sérieux, si j'allais vraiment laisser le portail clos je secouai la tête pour acquiescer, dissimulant mal le sourire satisfait qui ourlait mes lèvres, savourant ce petit pouvoir et cette petite victoire. Mademoiselle Strauss exigeait ensuite un de mes hauts pour la nuit, refusant de dormir en robe. Caprice de Wildingham versus caprice de Strauss. Mes doigts courraient alors sur son bras, remontant jusqu'à son épaule, jouant avec une bretelle de sa dire robe en acceptant sa requête : "Je te prêterais ça si tu me laisses t'aider à enlever ta ro..." Pas le temps de finir ma phrase qu'elle me ramenait à la réalité, sèchement, mettant les points sur le i. Pas de sexe. C'était fini. Et je l'avais confirmé moi même me rappelait -elle. Regard boudeur. Mine renfrognée, mes doigts cessaient leur petit manège lorsqu'elle s'écarta ensuite, direction la bouteille, nos verres qu'elle remplit avant de vider le sien cul sec. Attrapant ma coupe, je l'imitais finissant avec la même rapidité ma propre coupe. "Il y a une salle de bain par là..." Répondis-je sur un ton bourru, désignant l'une des porte. Mauvaise humeur aigrie, parce que je me rappelais trop bien de son snap, cette photo d'elle dans sa baignoire, ou encore de ce scénario d'un bain surprise que je lui aurais fait couler dans sa suite, on était loin de l'ambiance sulfureuse qui régnait au moment où elle m'avait envoyé ce cliché, ou celle lorsque l'on s'était amusé à imaginer cela.

(Invité)

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— with Cole.

Finalement, je n'avais pas trop le choix, lui demandant quand même dans le doute s'il disait vrai ou non. Mais c'était sans grande surprise qu'il hochait la tête pour confirmer ses propos. J'étais une nouvelle fois piégée, par lui, par sa façon d'être, par sa façon d'obtenir les choses. Puis il posait le bout de ses doigts sur ma peau arrachant un frisson au passage puis délicatement, il remontait jusqu'à la bretelle de ma robe. Le stoppant net dans ses avances, même si j'en avais très envie, je choisissais la voix de la raison. Il ne voulait plus de moi à présent, il me l'avait dit, droit dans les yeux alors je profitais de la situation pour le lui rappeler. J'avais visé à côté, je pensais que finalement, j'étais, un tout petit peu, plus importante que ça, plus importante que le sexe.

« Tu peux m'ouvrir le portail si t'es déçu. » Dis-je sèchement.

J'étais complètement agacée d'être enfermé ici, mais j'étais joueuse, provocatrice alors je m'approchais de lui. Lui tournant le dos.

« Tu veux bien baisser la fermeture éclair s'il te plait ? »

Puis je sentais sa main effleurer légèrement ma peau. Une fois fait, j'avançais légèrement laissant glisser ma robe le long de mon corps atterrissant au sol, tout en avançant en direction de la salle de bains. Je retirais en premier lieu mon soutient gorge puis mon string, laissant tout sur le sol avant de me retourner face à lui, complètement nue.

« Ça, c'est pour que tu contemples ce que tu viens de perdre. » Dis-je avant de faire volt face direction la salle de bains, disparaissant dans la pièce.

Puis je faisais couler l'eau, tout en m'installant dans la baignoire.

(Invité)

Je marquais un point. Abusant de ma position de force : on était chez moi, MA maison, MON portail. Et si j’optais donc pour la facilité, refusant de la laisser partir, la retenant ici ainsi, avec ce petit avantage que j’avais, sourire amusé aux lèvres, laissant courir ensuite mes doigts sur sa peau pour venir jouer avec la bretelle de ce vêtement dans lequel elle ne souhaitait pas dormir. Il suffisait qu’elle parle de l’ôter pour que je revois mentalement ses courbes, ce corps divin qui se cachait sous le tissu… Il suffisait de ça, de ces quelques mots, de mes doigts qui effleuraient sa peau pour que les souvenirs de nos nuits ensemble me reviennent en pleine figure. Et son frisson ne m’échappa pas. Mais Cléo, malgré ce petit signe physique qu’elle aussi en avait envie, se montrait plutôt catégorique sur l’absence de rapprochement. Elle ne céderait pas et me renvoyer sèchement qu’elle pouvait toujours partir. « Non… » Non, elle gagnerait pas. Sauf que Cléo était joueuse, et comptait bien reprendre l’avantage. Me livrant son dos, elle m’invitait à baisse sa fermeture éclair. Mon regard admira sa nuque, sa chute de rein, alors que mes mains voyageaient jusqu’au fermoir du vêtement pour obéir docilement. Mes doigts ouvrant l’habit, révélant sa peau, l’effleurant au passage, son dos, la cambrure de ce dernier et… Et elle avançait échappant à mes doigts me laissant complètement figé devant sa silhouette parfaite qui se révélait à mesure que la robe glissait sur elle. Lentement, elle retira chaque morceau de dentelle qui la couvrait encore, et c’est parfaitement nue, sublime, renversante qu’elle se tourna vers moi pour une remarque tout aussi renversante. Et malgré ma frustration, une ébauche de sourire bluffé se profila sur mes lèvres. Elle était douée… Elle était très douée. Et ça la rendait encore magnétique. Et elle disparut dans la salle de bain, me laissant là, immobile, scotché, les prunelles encore brillante du striptease qu’elle venait de m’offrir. Je retrouvais ma mobilité après quelques secondes, me rapprochant pour entendre l’eau couler, entrouvrant discrètement la porte pour pouvoir l’observer se glissant dans la baignoire. Et une fois la demoiselle dans l’eau, j’entrais dans la pièce à mon tour. Mes mains dénouant ma cravate, puis s’attaquant à ma chemise, j’annonçai : « Tu m’excuseras, j’ai besoin d’une douche. Une douche froide. » Pour éteindre le feu que tu as allumé Cléo. Et je retirais à mon tour le reste de mes vêtements, complètement nu, exhibant fièrement mon anatomie au garde à vous, histoire qu’elle aussi, elle ait un aperçu de ce qu’elle perdait en refusant une quelconque approche. Et je filai dans la douche à l’italienne située juste en face du bain. Alors oui, il y avait deux autres salles de bain dans la maison. Mais puisque Cléo voulait jouer…

(Invité)

I need explanation.
— with Cole.

Il ne voulait donc pas me laisser partir, c'était incompréhensible, mais quitte à être enfermé ici, je préférais lui montrer tout ce qu'il avait perdu. Ouais, c'était fun pour lui, mais moi aussi, j'allais m'amuser. Je le provoquais, lui demandant de m'aider à me déshabiller. Puis petit à petit, je retirais un à un ce qui me restait. Je m'éclipsais ensuite dans la salle de bains qu'il m'avait précédemment indiquée. Au moment où je glissais dans le fond d'eau qui avait eu le temps de couler, Cole apparaissait dans la pièce. À son tour, il retira un à un les vêtements qui l'habillaient. Je ne le lâchais pas du regard détaillant chaque mouvement qu'il effectuait.

« T'es sur de ce que tu fais ? » Lachais-je alors qu'il continuait de se dévêtir.

Ouais parce que moi, je n'avais pas dit mon dernier mot. Je n'étais pas du genre à abandonner contrairement à lui peu de temps avant. Alors qu'il était nu face à moi, exhibant son corps parfait, très en forme. Je ne détournais pas le regard, loin de là. Je coupais l'eau du bain, je me relevais avant de le suivre dans la douche à l'italienne. Il pensait vraiment que j'allais m'arrêter là ? Collée à lui, j'le provoquais une nouvelle fois, il y avait pourtant de la place dans cette douche.

« L'eau froide ne suffira jamais à éteindre ton désir pour moi... »

Je posais mes mains sur son torse pour le plaquer contre le mur, puis l'approchais mes lèvres des siennes, l'eau dégoulinait le long de mes cheveux, de mon visage, puis je les effleurais sans jamais les toucher. Je collais mon corps contre le siens. Le provoquant encore un peu plus, venant effleurant ses parties intimes.

« C'est dommage, ça aurait pu être fun. »

Je sortais de la douche, me baissant pour récupérer sa chemise et sans m'essuyer, je l’enfilais, laissant apparaître mes formes sous le tissu mouillé. Je venais me poser sur le meuble de l'évier, le regardant là sous la douche.

(Invité)

Elle était forte. Elle était douée. Adversaire de taille. Au courbes merveilleuses. Elle se faufila jusqu’à la salle d’eau et mon regard ne la lâcha pas jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Dans l’entrebaillement de la porte, je l’observai s’installer dans la baignoire, dans l’eau. Mon tour de jouer. J’entrai, me délestant de mes vêtements à mon tour, la partie basse de mon corps bien éveillée par le déshabillage de la jeune femme, par l’effet que la vision de son corps avait eu sur moi. « Oui. » Oui j’étais sûr. Et non, c’était ce que j’aurais du répondre en vrai. Je n’aurais pas du sous estimer la brune parce qu’elle n’avait pas dit son dernier mot. Elle se hissa hors de l’eau. Avançant, me rejoignant sous la douche, sous le jet de cette dernière, se collant à moi. Réaction immédiate : mon érection ne fit que s’accroitre, et la frustration également. « Cléo… » Ma main se perdaient sur ses hanches, alors qu’elle soulignait avec justesse que l’eau froide ne suffirait pas. « Y’a que toi qui peut… » Eteindre ce désir… Elle me plaquait contre la faïence, ses mains sur mon torse, accentuant le feu en moi. Ses lèvres frôlaient les miennes, mon regard brûlant se plantait dans le sien. L’eau qui ruisselait sur elle était encore pire, rendant cette délicieuse torture encore plus insoutenable. « Cléo… » soufflai-je une nouvelle fois, mes mains remontant le long de sa taille, de son buste, alors que les siennes s’égaraient sur le bas de mon corps, les frôlant, affolant mon pouls. Et la sentence tombait. Elle se détachait de moi, elle me laissait là. Avec ma trique monstre. Mon désir inassouvi. Mon envie d’elle dévorante. Et lentement, elle se penchait, récupérait ma chemise, se glissait à l’intérieur. Rageant. Oui. J’avais perdu. J’avais beau actionner l’eau froide, c’était cuit. Je saisis une serviette, l’enroulai autour de ma taille et sortis à mon tour de la douche. « T’as gagné Cléo. Va-t-en. Casse toi. Je vais t’ouvrir. » lançai-je. Mauvais perdant.

(Invité)

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