Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTu m'intrigues autant que tu m'insupportes [Fe Riley Sleven] - Page 4
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Tu m'intrigues autant que tu m'insupportes [Fe Riley Sleven]

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Je pense avoir beaucoup plus d’orgueil que toi. Ce n’est pas en jouant au gros dur que tu a plus d’orgueil. C’est ça que tu aimes tant alors, le conflit, l’opposition ?

Oh bien sur je n’allai pas entrer dans son petit jeu de provocation puéril et stupide. J’avais assez de sang froid pour me maitriser et ne pas lui hurler dessus à la moindre provocation, j’étais tout de même un peu plus mature que ça. La suite de ses propos m’exaspérait une nouvelle fois, je levai les yeux au ciel avant de soupirer d’agacement.

Oh ça va je ne t’ai pas violé non plus ! Tu ne t’ais pas gêné toi tout à l’heure pour me toucher la poitrine.

Je ne pouvais m’empêcher de rire à la façon dont j’avais sorti ça. Non mais voila qu’il se mettait à jouer les vierges effarouchées, il ne manquait plus que ça tiens. Non mais franchement, qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. Lui ne s’était pas gêné pour m’embrasser l’autre soir, même si je préférai oublier cet épisode, et il y’a encore cinq minutes ici même. Et le revoilà parti pour un nouvel élan de méchanceté en tout genre, bon sans il n’en avait pas marre ? Cool mec, détends toi un peu, arrêtes d’être toujours sur tes gardes. J’imaginai, du moins…j’espérai encore et toujours que tout ça n’était qu’une carapace, qu’il essayait de se protéger car il avait peur de s’attacher aux gens et d’avoir à en souffrir, il devait avoir, je pense, subit pas mal de trahison et déception pour en arriver là, je continuai de me persuadé que c’était ça, et qu’il n’était pas méchant de nature, mais combien de temps cette idée allait-elle encore persister dans mon esprit ? Allais-je finir par vraiment le détester ?

Et moi je suis certaine du contraire, et je vais gratter jusqu'à trouver ce garçon que je sais être au fond de toi. Je sais que tu me déteste,…la question c’est pourquoi ? Tu as peur que je démasque le vrai Riley?

Il m’avoua avoir une petite amie et ça me blessa assez, je préférai le laisser, et puis ma présence semblait l’irriter. Si j’avais un petit ami, je n’aurai pas forcément apprécié qu’il passe la soirée avec lui autre fille. Et puis, des fois qu’elle retrouver un cheveu blond chez lui, qu’elle fasse faire des analyse, et qu’elle découvre que son cher et tendre était en compagnie d’un super top modèle, houhou, je ne vous raconte pas la scène de ménage. Non…je plaisante bien sur. Non mais je pars dans des délires des fois, je ne vous raconte pas, j’avais l’esprit détraqué. Alors que je m’apprêtai à quitter son appartement sur une dernière suggestion, à savoir aller manger une pizza avec sa petite amie, il rétorqua que dans ce cas je devais lui dire quelle pizza j’aimerai… Je bloquai. Mon cerveau tout entier bloqua, et je n’arrivai pas à comprendre ses paroles. Même mon corps était bloqué, main figée sur la poignée, incapable de me retourner. Après quelques secondes qui ma parurent une éternité, je tiltai enfin, mais je n’étais pas certaine d’avoir envie de comprendre. Pas que je n’en avais pas envie, c’est juste que je craignais qu’il s’agisse d’une mauvaise blague. J’hésitai entre la joie et la peur, le prendre à la plaisanterie ou être sérieuse, que faire ? Je me retournai vers lui, nos regards se croisèrent, un certain temps, nos yeux ne se lâchaient plus, nous ne disions pas un mot, puis il s’en alla dans la cuisine, trafiquant je en sais quoi avec son téléphone avant de revenir, me demander si je souhaitais des explications plus « précises ». Je fermai la porte suite à la sa demande, m’approchant timidement de lui, mais n’osant pas prendre place à ses côtés sur le canapé, pas encore.

Qu’est ce que tu veux dire par là ? Quel rapport avec moi… ? Enfin je…explique moi ! Ne te braque pas Riley, s’il te plaît, ne t’énerve pas juste…explique moi…

J’avais peur, tellement peur de sa réponse et de sa réaction, tellement peur qu’il m’e,voi chier une fois de plus, peur qu’il se foute de moi…
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Quelle idée j’avais eu là de lâcher ces mots, comme ça, sans aucune raison. Pourquoi fallait-il que je l’ouvre. La chose qui me gonflait le plus dans ce genre de situation c’était l’obligation de s’expliquer. J’avais envie de hurler !! Pourquoi ? Pourquoi devrais-je m’expliquer, préciser ma pensée ? Ne parlais-je pas la même langue qu’elle ? Mon élocution s’étiolait-elle à chacun des mots qui sortaient de ma bouche au point que ma phrase devienne incompréhensible ? Je ne crois pas…pourtant. Je serrais la mâchoire la mâchoire alors que finalement elle décidait à rester, fermant la porte après avoir marqué un instant de blocage, surement pour s’octroyer le temps d’une réflexion. Je sentais qu’elle n’osait pas franchir un certain seuil, comme si une force l’en empêchait. Alors elle resta prostrée devant moi comme une gamine qui attend la permission et restant suspendu à ma prochaine prise de parole pour décider du comportement à adopter. J’avais bien conscience d’être difficile à cerner, peut-être que cela la faisait hésiter sur la marche à suivre. Maintenant que j’étais encerclé par la redoutable armée de la curiosité l’issue n’était pas aisée pour moi. Je tentais bien de trouver une solution pour m’en sortir mais rien à faire. Il était temps pour moi de prendre en main mon destin, d’arrêter de le fuir ou du moins de fuir cet autre moi trop longtemps refoulé et que j’ai tenté d’ignorer…en vain.


« Tout d’abord il n’y a pas de vrai ou de faux Riley. Il y a le Riley d’avant…et celui d’aujourd’hui. Alors stp arrête de vouloir faire de moi un autre ou de croire que je me cache derrière une autre personne. Ça c’est la première chose… »


Ma voix était monotone, aucune émotion n’en transparaissait, le regard vide, fixant je ne savais trop quoi, mais fuyant le regard de Kayla. D’ailleurs pourquoi la regarder en face ? Il y avait surement une raison de le faire mais je ne voulais pas, je ne souhaitais pas au fonds de moi qu’elle puisse y lire une quelconque émotion, un signe qui trahirait mes sentiments pour elle. On était trop différent, si je la laissais entrer dans ma vie elle en souffrirait à coup sûr. Entre mon passé et mon présent rien n’en sortirait de bon. Puis je pensais soudain au lendemain soir et ce foutu rdv. Encore une chose qui me poussais à la rejeter davantage. Je ne savais pas de quoi il serait fait, ce qu’il adviendrait de moi. J’attrapais la bouteille et en regarda le fond, j’avais dû engloutir près d’un tiers de son contenu mais je n’avais pas encore étanché ma soif. Je sentais peu à peu les effluves de son parfum parvenir jusqu’à moi et il serait si facile de succomber.

« ..Tu n’aurais jamais dû entrer dans ma vie. Ça ne devait pas se passer comme ça. »

Enigmatique, elle ne comprendrait probablement pas grand-chose à ce pavé dans la mare. Mais je ne savais pas faire autrement que tourner autour du pot, pour me protéger toujours et encore. J’avais envie qu’elle sache sans pour autant lui dire, mais je ne souhaitais pas qu’elle croit que je l’appréciais tout à coup ou alors si….mais j’avais peur de me montrer docile. C’était pour moi un acte de faiblesse. Je sortis alors une petite boite transparente d’un tiroir encastré dans la table basse et pris deux gélules que je gobais avec un peu de Whisky. J’en pris une autre et leva la tête puis lui tendis cette dernière.

« Tiens prends ça…essaie tu verras c’est sympa, surtout la première quand tu bénéficie de l’effet de surprise. Il n’y a que la chute qui est difficile, mais on s’habitude. C’est de mon cru…»

Voilà ce que je voulais éviter, qu’elle devienne comme moi. M’ais d’un autre côté je voulais lui faire du mal, non pas physiquement mais je ressentais ce besoin qui me poussais à la faire sombrer dans mes vices coûte que coûte. Je lui serais indéniablement néfaste, rien ne pouvait émaner de moi.

« A cause de toi, je me mets à douter de tout, de moi, de ma vie. Depuis que tu es entrée dans ma vie je deviens faible, beaucoup de choses changent et je suis en danger. Ne me demande pas pourquoi, ni de t’expliquer. Je sais juste que depuis quelque temps je ressens certaines choses pour toi, que quelque part j’ai envie de me laisser tomber dans l’inconnu, mais c’est en train de beaucoup me coûter… »

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J’étais heureuse, ou du moins…satisfaite qu’il ne s’énerve pas, n’élève pas le ton, et tente simplement de m’expliquer ces paroles dont j’avais tant de mal à saisir le sens. J’avais bien compris ses mots, mais ou voulait il en venir, quel message essayait-il de me faire passer. On disait souvent que c’était les femmes qui étaient ambigu dans leur propos, mais pour le coup, c’était Riley qui l’était, souvent d’ailleurs. Je buvais ses paroles au fur et à mesure qu’elle coulait de sa bouche par cette voix légèrement rauque que j’aimai tellement.

Je ne cherche pas à te changer Riley, au contraire, je t’accepte tel que tu es. C’est juste que…je suis persuadée qu’il y’a aussi du bon en toi, plus que tu ne l’imagine, et j’aimerai simplement…que ça sorte.

Alors que je cherchais à confronter son regard, le sien me fuyait aussi loin que possible, j’avais l’impression qu’il préférait mourir que de me regarder à cet instant. Mon cœur s’accéléra, j’avais de plus en plus de mal à trouver mon souffle, c’est comme si j’avais une montée d’adrénaline, c’était fort, et c’était si bon. Je ne savais pas ce qui allait se passer à présent, mais j’avais plus que tout envie de le découvrir.

Je pense au contraire que notre rencontre à été une très bonne chose… pour toi comme pour moi.

Je m’approchai encore un tout petit peu de lui, essayant encore et toujours de capter son regard avant de reprendre la parole doucement.

Riley tu… tu es le seul à me voir tel que je suis. Les gens voient soit la pauvre petite qui a perdu son frère, soit l’étudiante africaine, ils me regardent comme si j’étais une espèce de bête de savane, et il y’a ceux qui voient le mannequin, une petite poupée fragile qui n’a que le physique dans la vie. Dans ses trois catégories, ils sont tous si avenants, toujours aux petits soins, c’est…fatiguant. Mais toi, toi Riley, tu me vois moi, Kayla, juste Kayla, tu ne vois ni l’africaine, ni le mannequin, juste une fille comme les autres, tu ne cherches pas à me ménager, j’adore ça, tu es…vrai…

Je ne cherchai pas à le flatter, à lui faire des compliments, ou à lui remonter le moral devant l’air presque triste qu’il affichait. Je lui avouai simplement ce que je pensai de lui, ce que je ressentais quand j’étais avec lui. J’aurai même ajouté que je ne m’étais jamais sentie aussi vivante que depuis que je l’ai rencontré. Il n’essaie pas de se servir de moi pour de l’argent ou de la notoriété, il ne cherche pas à me lécher les bottes, quand il à envie de me dire merde, il me dit merde, et c’est tellement…agréable. Il prit ensuite des cachets, mélangé en plus avec de l’alcool, un bien mauvais mélange. Il m’en proposa, je l’ignorai. C’était là par contre les côtés que je n’aimai pas en lui. La drogue, l’alcool, et je ne sais quelles autres merdes. Dans le mannequinat, j’avais vu tellement de gens sombrer à cause de ça, ça m’effrayait, j’avais peur pour Riley, peur qu’il sombre à son tour, peur qu’il atteigne le point de non retour, peur que ça le détruise, peur que…ça l’éloigne de moi… J’écoutai ses dernières paroles, un véritable souffle pour mon cœur, le rouge me monta rapidement aux joues. Il ressentait quelque chose pour moi, je…je ne savais pas quoi en penser…Lui non plus visiblement, il hésitait me semblait-il, et il semblait penser que c’était une mauvaise chose, que je l’avais rendu vulnérable et faible. Je pris une profonde respiration, franchissant les derniers mètres qui nous séparait encore. Il était toujours assis sur le canapé, si bien que je posai les genoux au sol pour être bien face à lui, à sa hauteur, je posai doucement une main sur sa joue, murmurant simplement son prénom.

Riley…

Mon cœur accéléra encore alors que son odeur m’enivrait. J’enfouissais alors mon visage dans son cou et passant mes deux bras autour de sa taille pour le serrer contre moi. J’avais peur, tellement peur qu’il me repousse, mais j’avais eu un besoin imminent de ce contact. Je restai ainsi un moment, sans dire un mot, avant de reculer pour prendre place assise sur la table basse, toujours en face de lui, mais à une distance plus raisonnable. Je ne lui demanderai pas plus de précisions, il semblait avoir eu déjà bien du mal à m’avouer ça, je n’allai pas enfoncer le couteau dans la plaie.

Je ne sais pas quoi penser de tout ça… Je me sens bien avec toi mais…il y’a…tout ce qui t’entoure… Et puis…tu fréquentes tellement de filles… Je n’ai pas envie d’être…simplement une de plus à ton palmarès.

Je soupirai longuement avant d’enfouir mon visage dans mes mains, je ne savais plus quoi faire. Oh, il est clair que je n’espérai pas qu’il allait changer pour moi, devenir meilleur pour moi, je n’étais pas une idiote naïve, j’étais juste…perdue.
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Tout devenait étrange, comme si le paysage venait de changer, nous transportant dans un plan subtil où la réalité était substituée à quelque chose d’irréel, pourtant j’étais encore chez moi, dans mon canapé, proche de Kayla. J’avais cette impression de chute vertigineuse sans fin devenant presque spectateur de cette scène improbable. Un court instant je cru m’apercevoir me dédoubler pour me retrouver à m’observer moi et elle. Je voyais la scène à la 3è personne et l’effet me provoqua quelques hauts le cœur. Je compris rapidement que les effets de la drogue s’activaient peu à peu et se dispersaient dans mon sang en voguant sur les flots alcoolisant que j’avais ingurgité plus tôt. Elle me demandait de faire des efforts insurmontables pour moi et surtout ce n’était pas…moi. Du bon en moi ? Ça se serait su si cet aspect de moi existait. Mais tout avait disparu pendant mon adolescence et le reste avec l’armée. Alors oui elle semblait m’accepter tel quel mas si elle espérait que je lui montre une toute autre facette elle se plantait amplement. Ce Riley-là n’était pas, et ne serait jamais.

Une douce chaleur m’envahit le visage alors qu’elle y posa délicatement sa main dessus. Elle y allait volontairement en douceur, sans aucun geste brusque, comme si elle voulait m’approcher et me dompter. Elle joueur le rôle d’une exploratrice dans la savane qui tentait par d’habiles manipulations et manœuvres d’approcher un animal sauvage. Oui c’est ça, je me sentais comme un animal sauvage qu’on essayait de rendre docile. Je penchais naturellement ma tête vers l’intérieur de sa main pour en sentir la douceur. A genoux devant moi, je me sentais plus faible que jamais mais je luttais encore avec l’énergie qu’il me restait et le semblant de force mentale que j’avais. Les effets de l’alcool cumulés avec la drogue risquaient à tout instant de me faire voir rouge. Alors je suppliais mon moi intérieur de ne pas craquer car je sentais la colère grimper. Je ne pouvais réagir à ses marques de tendresses, paralysé, doutant de ma réaction. Alors quand elle s’intima davantage, m’enlaçant et calant sa tête dans ma nuque je frémis, mitigé entre plaisir et désir de la repousser car au fond cette sensation me déplaisait encore. Non pas cela ne m’était jamais arrivé auparavant mais quand les sentiments s’en mêlent comme ce fut le cas à présent…j’avais du mal, je ne pouvais pas. Je repoussais sans cesse la seule pour qui j’éprouvais ces choses si fortes, ces choses qui jusqu’alors inconnues me faisaient craindre le pire. On dit toujours que ce qui nous est étranger nous effraie, moi j’étais en plein dedans.

« Je ne te comprends pas Kayla. Là où tu vois que je te raite et te vois comme tu es ce n’est en fait que du dédain de ma part. A aucun moment je ne t’ai montré de l’intérêt. Et toi tu es encore là ? Tu restes et tu persévère avec tes cours et à vouloir m’aider ? Expliques moi donc….et ne me ressors pas ta théorie sur ma double facette je te pris… »

Je rebu une gorgée avant de reprendre, l’esprit un peu plus embrumé.

« Ma vie ne te regarde pas, reste en dehors de tout ça tu m’as bien compris ? Et je croyais que tu t’en foutais de qui je fréquentais. Puis qui te dit que toi et les autres n’êtes simplement que des « trophées » ? C’est donc comme ça que tu me vois, un coureur, tout ça parce que je m’amuse ? Finalement tu n’es peut être pas différente des autres. »

J’avais du mal à croire qu’on puisse vraiment s’intéresser à moi, puis surement sous l’effet croissant de toutes les substances absorbées j’eus une idée des plus farfelues. C’est qu’en ces moments je n’avais plus les idées très claires et je pouvais m’imaginer tout et rien à la fois. Il fallait que je la dégoute sans cesse alors que je n’avais qu’une envie l’embrasser et ne plus avoir à quitter ses lèvres et fuir son regard. Mais j’avais encore beaucoup d’affaires à régler

« Tu ne serais pas de la police ? Quelqu’un m’a balancé c’est ça ? Si tu en es pas avale ça… ! »

Je lui parlais sur un ton sec et autoritaire, lui tendant une nouvelle fois la gélule qu’elle avait au préalable refusé.

« Je ne plaisante pas Kayla… »


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