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Tu m'intrigues autant que tu m'insupportes [Fe Riley Sleven]

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Je savais en le rattrapant qu’il n’allait pas être tendre ave moi. Dans le fond, j’étais peu être un peu masochiste aller savoir, mais quand je m’élançai après lui je n’avais pas réfléchi, j’avais juste suivie…une sorte d’impulsion. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi dur avec moi, mais qu’est ce que j’avais bien pu lui faire pour qu’il me déteste à ce point ? Il me laissa au moins m’expliquer, l’air dédaigneux, avant de m’éclater sa bulle de chewing-gum sur le bout du nez. Des morceaux collants s’accrochèrent à mes cheveux mais je n’en avait que faire, je voulais juste qu’il m’écoute.

Qu’est ce que je t’ai fais pour que tu me déteste autant ? Pourquoi est ce que tu penses autant de mal de moi ? Ce foutu professeur ne m’a rien promis du tout. C’est si difficile à croire que je veuille juste t’aider un peu ?

Je n’avais pas l’intention de le laisser filer aussi facilement. Sans lui avouer je…je croyais en lui, en son avenir, et ses chances de réussite. Peu être que je suis la première, bien que j’en doute, peu être que personne avant moi n’avait essayé de croire en lui, c’est peu être pour ça qu’il agissait comme ça. En tout cas moi, je croyais en son potentiel, et je n’avais pas l’intention de baisser les bras aussi facilement.

Il alla même jusqu'à penser que je faisais ça pour pouvoir coucher avec lui. A vrai dire, cette idée ne m’avait même pas traversé l’esprit à un seul instant, j’étais tellement loin de ce genre de futilité. J’étais plus mature que les élèves de mon âge, et plus réfléchie, et ce genre de petit jeu pour essayer de « le mettre dans mon lit » comme il le disait ne m’intéressais pas, je m’y était laissé tenter une fois avec Cooper, mais ça s’arrêtai là. Plus amusé qu’autre chose par sa remarque, je levai les yeux au ciel, un petit sourire aux lèvres, en secouant la tête, l’air de dire « tu racontes vraiment n’importe quoi toi alors ». Mais il prit alors mon bras, assez doucement, avant de s’approcher de moi, son visage à quelques centimètres du miens, son souffle caressant ma peau délicatement. Je n’avais jamais remarqué que ses yeux avaient une si belle couleur… Et ce petit sourire en coin… Je posai une main sur sa mâchoire pour le freiner un peu et qu’il n’aille pas jusqu'à m’embrasser. Après tout on se connaissait à peine, et je n’en avais pas envie,…enfin je crois… Et ce n’est pas parce que c’était un beau garçon, et qu’il avait du charme et…enfin bref, on se connaissait à peine, et il n’avait pas à agir ainsi avec moi ! Me prenait-il pour l’une de ses poupées avec qui il doit avoir l’habitude de frisotter. Je le repoussai doucement en arrière.


Ne joues pas à ça Riley. Si j’avais voulu de toi ce n’est certainement pas comme ça que je m’y serai prise. Regardes-moi enfin, en dirait un épouvantail.

Je ne pu m’empêcher de sourire en regardant Riley après avoir sis ça, puis j’en vins même à rire carrément. Il est vrai que je ne faisait pas particulièrement d’efforts, après tout j’allai juste donner un cours, mon gros pull et mon vieux jean ne devaient pas me mettre particulièrement en valeur… Mais ne dit-on pas que les femmes sont plus belles au naturel ? … Enfin bref…je n’essayai pas de le draguer.

Sérieusement, j’aurai voulu te draguer, je me serai un peu plus apprêté tu ne crois pas ? Et je ne suis pas ce genre de fille, ça ne m’intéresse pas d’allumer les mecs si tu veux tout savoir. Je suppose que tu ne dois fréquenter que des filles faciles pour penser ça, mais je n’en fais pas partie ! J’ai juste envie de t’aider à rattraper le niveau ok ? Non, je ne veux pas en rester là, c’est hors de question !

C’est là qu’il me surprit une nouvelle fois en me proposant, presque gentiment, de me raccompagner. Je n’avais pas peur de lui, et j’étais décidée à découvrir celui qui se cachait derrière ce masque de mauvais garçon et de méchanceté.

Oui…avec plaisir. Tu me laisses le temps d’aller cherches mes affaires ?

Faisant demi-tour pour regagner la salle, je couru après avoir franchi les portes. Pourquoi est ce que je courrai moi ? Pour…ne pas le faire attendre trop longtemps bien sûr… Quand je revins dans le couloir, il n’y était plus… Je haussai les épaules l’air déçue, et je reprenais ma route d’un pas las, jusqu'à quitter l’établissement. C’est là que je m’aperçu, m’attendant dans sa voiture, juste devant les portes du bâtiment, un joint au bec comme souvent. Un sourire illumina mon visage, finalement il m’avait attendu. Je sentais son regard sur moi alors que contournai la voiture pour grimper côté passager. Nous roulions en silence au début. Puis je saisi son joint entre mon pouce et mon index, effleurant sans le vouloir ses lèvres, lui prenant sans lui demander son avis, avant de le porter aux miennes, tirant dessus.

Tu vois que je ne suis pas si coincée que tu le penses !

J’espère qu’il n’allait pas prendre la mouche suite à cette tentative de détendre l’atmosphère et de lui prouver que je savais aussi m’amuser. Puis je le reposai entre ses lèvres, ma main effleurant sa barbe cette fois, décidément, cette main était maladroite !

Tu reviendras au cours demain ?

J’espérai sincèrement qu’il allait dire oui. Nous continuions de rouler quelques minutes, jusqu'à ce que nous arrivions aux portes de la résidence étudiante, je me retournai alors vers lui.

Au faite… merci pour tout à l’heure, avec Glenn je veux dire. Si tu n’étais pas intervenue, je ne sais pas ou j’en serai à l’heure qu’il est, il est vraiment capable du pire. Enfin…merci.

Me penchant timidement, je déposai un furtif baiser sur sa joue en guise de remerciement, avant d’ouvrir la portière et monter les marches de la résidence d’un pas rapide. Je me couchai en pensant à Riley, me demandant encore s’il allait venir demain ou non, puis sur cette pensée je sombrais dans un profond sommeil.

Le lendemain, j’étais déterminée plus que jamais à venir en aide à ce garçon. Il n’était pas « un raté comme il le disait, il était probablement un peu perdu, et qu’il a eu des soucis dans la passé qui l’on amener à agir ainsi, mais j’étais prête à prouver à tout le monde qu’ils avaient tord sur son compte ! Arrivant en cours de relation internationales, je délaissai ma place habituelle du milieu pour m’asseoir au fond, à côté de Riley. Je surpris son regard plein de questions et d’étonnement. Souriant et prenant un ton léger et amusé :


Ben quoi ? J’ai le droit de changer de place non ?

Je m’installai sur la chaise à côté de lui, posant mes bouquins et retirant mon manteau, je veillant en même temps à ce Riley suive le cours. Prenant des notes que j’avais l’intention de lui remettre à la fin du cours, je sentais parfois son regard sur moi. Le reste de la matinée se passa ainsi, puis j’allai déjeuner avec une camarade du cours de dessin qui me proposa une petite soirée. Je l’informai que j’avais un cours à donner mais que je la rejoindrai après. Quelques minutes après Riley passa devant nous, plantant son regard dans le mien, sans un mot, il continua son chemin. Kendra, ma camarade, remarqua bien que nos regards s’étaient croisé, elle me tapota alors le bras avant de me demander qui était ce « bel inconnu ». Je lui répondait simplement que c’était l’élève à qui je donnai un cours le soir. Elle le trouva particulièrement à son goût, et me demanda si elle avait une chance avec lui. Sans savoir pourquoi, elle commençait à m’énerver celle là, toujours à sauter sur tout ce qui bouge. Et je ne sais pas pourquoi les paroles suivantes sortirent de ma bouche.

Non… il n’est pas célibataire…

Pourquoi avais-je menti ? Enfin, je n’avais peu être pas menti, il avait peu ête une copine, enfin je n’en sais rien moi….c’est juste que…je ne sais pas. Ramassant mes affaires avec un agacement visible, je me levai avant de la saluer rapidement, prétextant que j’vais quelque chose à faire avant de me rendre à mon cours de dessin un peu en avance.

L’après midi se passa dans la salle de dessin, je n’étais pas très attentive, griffonnant, sur mes feuilles, ce n’est qu’a la fin du cours que je me rendit compte que mon dessin fait inconsciemment ressemblait à quelque chose que je connaissais. Après avoir longuement réfléchi, je m’aperçu qu’il s’agissait d’un des tatouages que Riley avait sur le bras. Chiffonnant la feuille, je la jetai ensuite à la poubelle à la fin du cours avant d’aller me préparer pour cette fameuse soirée. Je me maquillai les yeux en noir, un léger brillant à lèvres et voila tout. Je n’aimai pas le maquillage outrancier ou trop voyant. Mes cheveux habituellement ondulés étaient lissés et détachés. J’enfilai une robe noire arrivant à mi-cuisse et une paire de chaussures à talons hauts avant d’aller à mon cours pour ensuite filer à ma soirée. Rejoignant Riley à notre table habituelle, je le saluai avant de m’installer.


Bon, j’espère que tu as lu mes notes avant de les jeter au feu ?

Oh bien évidement, j’avais dis ça sur le ton de la plaisanterie, il n’aurait pas brîler mes notes…quoi que…
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Notre explication de texte se termina, non pas dans un bain de sang, de baffes et autres insultes mais plus calmement. Après tout elle pouvait se targuer de n’importe quelles excuses je n’en avais rien à cirer. Pourquoi fallait-il donc qu’elle insiste ainsi à absolument vouloir me convaincre qu’elle n’était pas ce que je croyais et de me convaincre de me laisser aider ? Pourquoi insistait-elle sur sa tenue ? Pourquoi ressentait-elle ce besoin agaçant de se justifier ? Ça m’énervait par-dessus tout, surtout de sa part….


« Tu es une sacrée sainte ni touche toi !! »


Je ponctuais notre débat dans les couloirs sur cette phrase qui, même si elle ne le montrerait pas par fierté surement, n’aurait pour autre but que de l’énerver encore davantage. Une habitude chez moi avec les autres, mais avec Kayla ça me prenait aux tripes, je voulais comme me surpasser. Je prenais des décharges de remords, chaque jour plus forte pourtant je ne montrais rien et je mettais un point d’honneur à être constant dans mes attitudes de mauvais garçon. Elle finit par accepter que je la raccompagne et cela sans se faire prier. Et là devinez quoi, nouvelle décharge de méchanceté en vue.


« Tu vois, en fait tu es comme les autres, un trait de gentillesse et tu dis « oui » à tout. Là je vais te ramener et je suis sûr que pour peu que je te fasse un plan drague de lover, tu me tombe dans les bras et demain on couche ensemble. Mais sache une chose, on ne me drague pas…c’est moi qui décide quand et comment. »


On se rendait à la voiture, marchant l’un à côté de l’autre. C’était comme si je cherchais inconsciemment à la faire changer d’avis et rentrer seule. Et peut-être que d’une pierre deux coups elle me détesterait définitivement. Mais c’était sans compter un paramètre que je n’avais pas saisi dans mes données de base. Le remord, étrange sentiment dont j’étais un parfait profane. A chaque coup de butoir de ma part pour me faire haïr, une once de remord. Plus les jours passaient plus cette « once » prenait de l’ampleur. Mais je ne devais pas me laisser manipuler, non Riley Sleven ne se soumet pas, il soumet. L’armée nous a forgé un caractère. J’ai été la pupille de ma Nation pendant des années, elle m’a tout offert, tout appris, elle a fait ce que je suis. La moindre des choses c’est qu’en retour je lui fasse honneur. Je savais qu’on me prendrait probablement pour un fou, un être instable et caractériel. Mais croyez-vous que nous aurions remporté autant de guerre avec des cœurs tendres ? La société m’a rejeté, mais l’armée, elle, m’a aimé. Elle sera a jamais la putain qui m’allaitera de son amour, la seule qui ne me fera jamais cocu.


Là j’eus un flash, revenant un instant à des pensées plus rationnelles. Je suis décidément différent des autres. Je suis complètement dérangé. Et si le problème c’était moi ? Non, impossible. Une boule me prit au ventre et je fus envahi d’une tension et d’une nervosité dont je sentais le besoin d’évacuer. Ce soir je dois y retourner, cette incompressible envie de cogner, de détruire, ce soir je retourne au Fight Club. La route faisait son chemin, je me retenais de ne pas la regarder. Puis au fil des minutes mon énervement se transformait en pulsion sexuelle. J’avais envie d’elle, juste envie de sexe, un acte bestial, sans fioriture. Et là encore le remord me rongea l’esprit, je m’interdisais quoi que ce soit avec elle, aurais-je du respect ? Nouveau sentiment jusqu’alors enfoui au plus profond de mon âme. Sans que je demande quoi que ce soit sa main s’approcha de ma bouche pour attraper le joint et sa peau effleura mes lèvres puis ma mâchoire. J’aurais voulu qu’elle s’y arrête. Déception.


« Te gêne pas, tu peux aussi me sucer si le cœur t’en dis !! Mais ravi de voir qu’une cul serrée comme toi essaie d’avoir l’air « cool » »

Je lâchais mon volant pour lui faire le signe des guillemets avec mes doigts qui signifiaient que je plaisantais et me foutais d’elle plus qu’autre chose. Quelque chose clochais chez moi, avoir ses pensées si positives envers elle pour soudain agir comme un con….je ne comprends pas, je suis perdu. Je dois me reprendre.

« Tu verras, présentes toi…et tu verras. Je n’ai pas encore décidé. »


Elle me rend mon joint puis un baiser pour me remercier de l’avoir sorti d’un sacré pétrin plus tôt à l’université avec ce Glenn. J’avais fait ça pour elle car je n’avais en réalité pas supporté qu’il pose sa main sur elle. Non pas parce qu’il allait être violent, mais parce que c’est un garçon. Je l’observe depuis des jours, de loin, sans qu’elle ne l’aperçoive, enfin je crois car parfois j’ai envie qu’elle sache.

« Ne dis pas merci, évites juste de ramener tes merdes chez les autres à l’avenir. »

Je finissais mon joint alors que je la déposais prêt de son campus. Après un bref au revoir je rentrais chez moi où je bu quelques bières pour me détendre en me mettre dans un état second qui permettrait à mon corps d’absorber un peu plus la douleur à laquelle je me préparais. Puis je me rendis dans un entrepôt désaffecté à l’extérieur de la ville. Il était gardé par des hommes qui tenaient des chiens en laisse. A l’intérieur une arène constituée de mecs et de femmes là pour se mettre sur la gueule. Plus loin deux stands, l’un destiné aux paris, l’autre était une buvette. Je regardais quelques minutes puis au bout de 30mn je m’avançais au centre de l’arène pour me porter volontaire. Le combat face à un colosse fut assez violent et sanglant. J’en pris plein la gueule, un cocard œil gauche, une foulure au poignet gauche, un genou droit en vrac et pour couronner le tout surement une ou deux côte fêlées. Mais hors de question d’aller à l’hosto, sur place il y avait un toubib là pour soigner les bobos. Je restais Ko après 5mn de combat où le 2m10 et les 130kg de mon adversaire avaient eu sur moi des effets ravageurs. Mais au moins j’étais apaisé, évacuée la colère, la haine….temporairement. Après le combat les adversaires redevenaient les meilleurs amis du monde, jusqu’à la prochaine rencontre. Je restais à l’entrepôt jusqu’ à 2h30 du mat’ avant de rentrer. Le lendemain fut difficile pour moi, mais allez comprendre, à mn réveil, soit à 7h30, j’étais décidé à aller en cours. En temps normal j’aurais flâné sur le lit toute la journée mais là j’eus cette force et cette volonté d’y aller.

Je réalisais l’exploit d’arriver à l’heure puis pris place sur mon siège habituel, tout en haut de l’amphi, près de la fenêtre. Je sortis mes affaires sans grande motivation, faut pas abuser non plus, pas tout dans la même journée. Très vite l’agacement sur fonds de plaisir monta en moi quand Kayla avait décidé de s’installer à mes côtés. Je soufflais et tournais ma tête vers l’extérieur.

« Commence pas ok ? Tes notes…ah, ouai ouai t’inquète pas. »

Je ne voulais pas qu’elle voit les séquelles de la veille, alors je tentais de faire le nécessaire. Sinon elle se mêlerait encore de ce qui ne la regardait pas et je risquais d’être encore plus odieux.
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Moi une sainte ni touche? Alors là il était bien loin du compte. Mais il avait tellement tendance à me juger sur mes moindres faits et gestes, c »tait agaçant à la fin ? J’avais l’impression qu’il mettait tout en œuvre pour que je le déteste, pour que je laisse tomber et que je n’ai plus aucune envie de l’aider, il voulait rester dans son petit monde, sa bulle de mauvais garçon, et ne jamais en sortir, mais moi, j’avais cette irrésistible et incompréhensible envie de l’en sortir. Je haussai simplement les sourcils, lui prouvant que sa remarque ne m’atteignait pas. Ce n’était pas fondé, il ne me connaissait pas, il ne savait pas comment j’étais, mais peu m’importe. Et le voila repartit dans ses monologues délirants, comme quoi s’il me draguerait on coucherait ensemble demain ect… C’était tellement ridicule et immature que je le prenais sur le ton de la plaisanterie. Non mais sérieusement, moi ? Coucher avec lui ? Pfff, et puis quoi encore ?

Oh mais je croyais que j’étais une sainte ? Les saintes ne couchent pas avant le mariage enfin !

J’avais saisi l’occasion pour me moquer un peu de lui aussi en retour. Heureusement que j’avais assez d’humour pour ne pas prendre la mouche à ce genre de remarque. Et puis, j’avais l’impression qu’il n’attendait que ça, que j’entre dans son petit jeu, et bien…il allait attendre longtemps, je vous le garanti ! Sur le trajet du retour, alors que je lui effleurai les lèvres sans le vouloir, le voila reparti pour une nouvelle provocation, me faisant une proposition assez indécente, et un peu irrespectueuse je trouve, mais je ne m’énerverai pas pour autant. De toute façon, m’a-t-il seulement respecté une fois depuis notre rencontre ?

Ouais….prends pas trop tes rêves pour des réalités. Mais dis moi, t’as vraiment aucun autre sujet de conversation que le sexe ? C’est à croire que tu ne penses qu’a ça. Ou alors t’es complètement obsédé par moi mais…

J’avais bien évidement prononcé la dernière remarque sur le ton de la plaisanterie. Sa réponse fut évasive quand je lui demandai s’il serait là demain. J’y serai oui, mais si lui n’y était pas et bien, tant pis pour lui tout simplement. Le lendemain en cours, je m’installai à ses côtés, mais il détournait toujours son visage, il me donnait presque le dos. Peu importe, je veillai juste à ce qu’il suive le cours avant de lui passer mes notes. Après les cours, je rentrai rapidement me préparer pour ma soirée ayant lieu juste après le cours avec Riley dont mon amie m’a parlé ce midi. D’ailleurs en parlant de ça, je ne sais toujours pas je lui ai menti en lui disant qu’il n’était pas célibataire alors que je n’en savais rien. Enfin bref…C’est quand je retrouvai Riley au cours le soir que j’aperçu toutes les marques sur son visage. Je prenais son menton entre mon pouce et mon index, tournant son visage de droite à gauche plusieurs fois pour voir toutes ses blessures. Je me posai pas mal de questions, mais qu’est ce qui avait bien pu lui arriver ? Qui lui avait fait ça ? J’étais en colère, et triste aussi. Je ne dis pas un seul mot quant à ses blessures, ne souhaitant pas me prendre de nouvelles insultes. Je m’asseyais simplement à ses côtés, tirant légèrement sur le bas de ma robe quand je vis comment il me regardait. C’est vrai qu’étant donné que je me rendais à une soirée après, je n’étais pas habillée comme d’habitude, et j’étais peu être mieux maquillée et coiffée, mais quand même, il ne pouvait pas regarder autre part un peu ? Je ne parlai que très peu pendant le cours. J’étais en colère, pas contre lui, contre…ceux qui avaient pu lui faire ça, et après tout…contre lui aussi, dans quel pétrin s’était-il fourré ? Oh après tout, ce n’est pas mes affaires, et je n’avais pas à être en colère, ni triste…mais c’était juste… plus fort que moi. Une heure s’écoula ainsi, je refermai mon livre sur lequel nous étions penchés, puis je me relevai, le saluant à peine avant de m’en aller d’un pas rapide.

Après ça, je rejoignais mon amie à sa soirée. Il y’avait énormément de monde, et d’alcool, et toutes sortes de drogues auxquelles je ne touchais pas. Elle alla danser, mais moi je n’étais pas vraiment d’humeur, je préférai rester au bar, enchainant les verres, et les mecs lourdeaux que je rembarrais. Au bout d’un moment, assez tard dans la soirée, je ne me sentais pas dans mon assiette, et tout ce bruit et cette musique me donnait mal à la tête. Je décidai alors de prendre un peu l’air un peu plus loin, là ou je pourrai être un peu seule et au calme. Une fois dehors, je me rendais compte que j’avais peu être un peu abuser de la boisson, je n’avais plus les idées claires, mais alors plus du tout. Enfin, je trouvai enfin un coin isolé à l’extérieur, bien qu’il fasse un peu froid. Je restai quelques minutes seules, l’esprit complètement embrumé, riant parfois dans raison. Mais je ne restai pas tranquille très longtemps, j’aperçu une silhouette que je reconnu rapidement.


Encore toi ? Mais qu’est ce que tu fou là ? Tu me suis ou quoi ?

Bon ok, j’étais de nature gentille, mais là…je n’étais pas vraiment dans mon état normal…
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Fête, alcool, débauche et sexe sont les maîtres mots de nos chères beuveries au campus de Harvard. Bien sur ce qui s’y passe reste entre es quatre murs de la maison. Il n’est pas rare que quelques dérapages viennent ternir ces soirées mais après tout n’est-on pas dans le pays de tous les excès ? Ce faux puritanisme ambiant n’est qu’illusion quand on voit tous les débordements. Ces fêtes typiquement américaines où les jeunes décident de se lâcher complètement. C'est l'occasion pour les jeunes de se réunir afin de décompresser un coup, de boire, et de se lâcher ! Et l'occasion pour d’autres, de mater ça sur ordinateur. Oui car qu’on se le dise il est d’usage que ces soirées finissent sur la toile et qu’une overdose, un gang bang où des jeux stupides mais tellement énormes soient diffusés sur es serveurs privés de l’université, soit pour se glorifier et parfois même pour humilier un élève. Malgré le puritanisme américain, nous n’hésitons pas à participer à ce fameux jeu appelé « Girls Gone Wild », où il s'agit pour les filles de montrer leurs seins. Parfois il arrive que des actrices porno et autres stripteaseuses soient également lâchées dans la foule afin de chauffer un peu les esprits.
Telle était la soirée pleine de promesses à laquelle je participerai le soir. Mais d’abord le plus dur était encore à passer. Tout d’abord les cours, littérature chinoise puis chimie Enfin le soir encore ce foutu cours. Combien de temps tiendrais-je encore à ce rythme ? Je ne prenais aucun plaisir et n’y voyais aucun intérêt. Cette kayla me tapait sur les nerfs, hautaine….et aujourd’hui la voilà lors du cours de soutien, superficielle. Toute pimpante, maquillée et habillée d’une robe de soirée. Pourtant mon regard ne pouvait se détournait d’elle toute l’heure durant. A plusieurs reprises je mordillais le col de ma chemise. Une partie de ses cuisses apparaissaient devant moi, offertes….j’avais l’irrésistible envie d’y déposer mes mains, de caresser sa peau. Je m’imaginais descendre du bout des doigts sur ses mollets puis ses chevilles avant de remonter vers l’arrière de sa jambe. Je fus sorti de ma rêverie lorsqu’elle tira sa robe pour c acher sa jambe. J’arquais un sourcil et fis la moue, l’air détaché.

« Tu crois quoi ? Que tu m’intéresse ? Il en faut plus, surtout venant de toi pour me faire de l’effet. »

Le cours se termina dans une ambiance un peu lourde. Elle m’avait regardé avec mépris et colère durant tout ce temps, prenant mon visage à quelques reprises pour jeter un œil à mes blessures et mes hématomes que je n’avais pu dissimuler. Mais je ne lui avais rien dis, elle n’avait rien à savoir. D’ailleurs cela ne semblait pas l’intéresser plus que ça, juste l’intriguer puisque de son côté elle passa très vite à autre chose. Maintenant j’en étais sur elle devait encore plus me détester, peut-être ne manquerait elle pas de me rabaisser et d’en tirer des conclusions peu reluisantes à mon sujet. Après tout c’est mon lot quotidien, elle n’est pas différente. Pourquoi les choses changeraient elles un jour. Je rentrais donc chez moi décidé à écouler ma marchandise, j’avais des contrats de conclus et la nuit s’annonçait enrichissante pour moi. J’étais un peu le fournisseur officiel pour tout ce qui était drogues douces. Mais très peu et par souci de confidentialité, connaissait l’autre aspect de mon hobby. J’avais développé une drogue un peu plus dure, une sorte d’hallucinogène à diluer dans un liquide. Trip assuré, déliré garanti. Il est arrivé une seule fois que ça tourne au drame. Le pauvre malheureux était allergique à l’un des composants à base. Un temps soupçonné on me libéra faute de preuve. J’ai failli finir mes jours en taule à cause d’un pauvre crétin incapable de fermer sa bouche. Cette ordure de Cooper Bane qui traine avec régulièrement avec l’autre bimbo d’Alexianne m’avait vu refourguer ma came. Depuis je vis dans la crainte d’être balancé par les autres. Voilà pourquoi je trie sur le volet mes clients. Mais je le jure ce Bane, ne coulera pas des jours paisibles ici, j’aurai sa peau.
Lorsque j’arrive, la soirée bat son plein, il y avait peut-être 150 étudiants. Les alentours de la villa était bondés, certains discutaient et dansaient dans le jardin alors que d’autres ‘amuser à plonger de premier étage de la maison dans la piscine pour épater la galerie. Un barbecue géant avait monté pour l’occasion. J’entrais et commençais à me fondre la masse, prenant une bière et m’installant contre le mur dans un couloir pour me rouler un pet’. Deux jumelles passaient devant moi en me dévisageant du regard. Fringuées comme deux véritables salopes elles finirent par me lancer un sourire aguicheur avant de disparaître dans la salle de bain. Je regagnais l’extérieur et le jardin pour m’installer dans un transat, un des rares encore libres. Puis je me détendais une bonne heure sous le doux parfum planant de mon roulé. Je passais la deuxième heure à distribuer mes sachets et encaisser les billets. Vers 22h30 je mettais le grappin sur une latina un peu éméchée qui n’avait pas cessé de me tourner autour, venant danser à quelques centimètres de moi lorsque j’étais sur le transat. Son derrière effleurant régulièrement mon visage. Après tout autant en profiter, si je pouvais oublier Kayla. Car même le soir elle réussissait à me pourrir la vie. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive. Ma vie était bien rangée, je n’avais pas besoin d’un poids supplémentaire. La jeune brune m’entraina un peu plus à l’écart de la villa pour une corrida sauvage et sans fioriture. Là, « tirer son coup » prenait tout son sens. On restait ensuite ensemble encore plusieurs minutes pour fumer et boire une ou deux bières. On finit par sortir de derrière la haie pour revenir devant la maison. A l’angle du mur je tombais à mon grand damne sur Kayla. Je soupirais et m’apprêtais à l’ignorer alors que la latina finissait de remettre ses vêtements pour être un peu plus présentable, rattachant par là même son chignon. Elle me caressa le bras au moment où Kayla m’interpela puis posa sa main sur mes fesses. Je ne la reverrai plus.

« C’est plutôt à moi de te demande ça. Tu fais dans le « branché » maintenant ? J’ai autre chose à foutre que te suivre. Allez passes une bonne soirée, à demain…et n’oublies pas sois à l’heure. »

Un clin d’œil, j’avalais le reste de ma bière me dirigeant vers le jardin, au Barbecue. L’odeur faisant monter en moi une faim de tous les instants.
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La remarque de Riley ne m’étonna même pas. Il me reluquait depuis de bonnes minutes comme si il allait me bouffer, et me sors de son air froid et distant que je ne l’intéresse pas. Je ne trouvai pas cela blessant, une fille superficielle aurait trouvé ça blessant, mais pas moi, surtout venant de lui. De toute façon, ce n’est pas comme si je m’étais habillée pour lui plaire, loin de moi cette idée farfelue. Je plantai alors mon regard dans le sien, mon ton un peu froid.

C’est parfait alors, dans ce cas regarde le livre! Bon but n’est nullement de te faire de « l’effet », et si tu veux tout savoir tu ne m’intéresse pas du tout non plus, comme ça c’est réglé. Bon, on peut reprendre le boulot ?

Ces américains étaient toujours tellement…dans l’excès ! Ils étaient tous dingues, de véritables fous furieux. J’avais, grâce à mon métier, eu l’occasion de voyager et de faire la fête dans de nombreux pays du monde, Chine, Russie, Japon, France, Italie, Maroc… et j’en passe, mais jamais ils ne sont déchaînés comme en Amérique, en particulier à New-York, quoi que ce soir, ils sont assez chauds également. M’étant légèrement lâché sur l’alcool ce soir, je n’avais plus les idées en place, voila pourquoi j’avais préférer m’isoler un peu du monde et du bruit. Pour parfaire cette soirée désastreuse, voila que j’entendais un couple entrain de baiser dans les buissons, ben tiens, il ne manquait plus que ça, vraiment aucune dignité ces américains, ils étaient répugnants. Bon sang, qu’est ce que l’Afrique me manque ! Il m’arrive souvent de me demander ce que je fou là ? Pourquoi je suis venue ici ? D’ailleurs…qu’est ce que je fou ici ? C’est tellement loin de ce que je suis. La seule chose qui me motive et qui me fait tenir, c’est de penser à tout ses gens que je peux aider grâce à l’argent que je gagne en tant que mannequin, sans compter que j’aime les études que j’ai choisi, et que mes parents sont fiers de moi. Bon sang, ils me manquent tellement, mes amis en Afrique aussi me manquent. C’est dur ce soir. Ce soir, j’aimerai être en Afrique !

Et voila les fameux lapins qui sortent de leurs buissons après leurs ébats tumultueux. Bon sang, c’était dégoutant ! C’est là que je reconnu Riley, et mon dégout se transforma en mal, un pincement au cœur, puis en agacement, en colère. Quand je disais qu’il ne pensait qu’a ça, je n’avais peu être pas tord finalement. La fille avait qui il venait de coucher posa ses mains sur lui avant de s’en aller. Pétasse ! Salope ! Je….bon sang, je suis entrain de m’américaniser moi, il fallait que j’arrête ça. Je la suivi du regard, un regard noir, jusqu'à ce qu’elle disparaisse de mon champs de vison. Elle n’était même pas jolie, vulgaire, et puis…elle avait un gros cul. Enfin, après ça mon attention se recentra que Riley.


Parce que tu appel cette vulgaire soirée étudiante « branchée », il t’en faut bien peu ! Ouais c’est ça, à demain. Va rejoindre ta copine je crois qu'elle t'attend!

Je n’étais vraiment pas bien ce soir, j’étais de mauvaise humeur depuis le cours avec Riley, tout m’agaçai en quelque sorte, j’avais juste envie de tout envoyer bouler, de me barrer de ce pays de dingue et de rentrer chez moi. Mais ça ne me ressemblait pas, ce n’était pas moi, j’étais plus forte et plus courageuse que ça, j’allai jusqu’au bout et je ne baissai pas les bras, c’était juste une mauvaise passe, un coup de blues, j’allai remonter la pente et dans quelques jours tout ira mieux. Je n’avais pas fait tout ça pour rien, je n’étais pas arrivée jusqu’ici pour tout abandonner, surement pas.

Après quelques longues minutes seules encore, je me décidai à rejoindre cette pathétique fête. J’avais besoin d’oublier un peu que j’étais mal, que ce soir ça n’allait pas trop, j’avais besoin de me plonger dans quelque chose qui absorberai toute mon attention et ainsi, j’oublierai mon mal être passager. Me lançant alors sur la piste de danse, j’avais bien du mal à me déhancher comme ses américaines, elles étaient tellement vulgaires. Tiens, voila l’autre pouf qui avait couché avec Riley un peu avant. Elle empestait en plus de ça, il n’avait vraiment pas beaucoup de gouts en matière de femmes. Enfin bref. Je lui tournai le dos et continuai de danser. Avec la piste bondée, les corps qui poussaient dans tout les sens, bous étions tous collés serrés. Dans tous ça, je fus poussée sur la gauche, et tombait nez à nez contre un mec qui semblait avoir été poussé lui aussi. Il attrapa mes mains et enroula mes bras autour de sa nuque avant de poser ses mains sur ma taille. Je ne le regardai même pas, ne levant pas une fois le regard vers lui, je me contentai danser contre lui, bien différemment de toutes les autres filles, avec plus de retenue. Après quelques chansons, j’en avais assez. Je retirai mes bras de son cou avant de lui attraper les poignets pour l’arracher de mes hanches. Je relevai alors les yeux vers lui, voulant lui faire comprendre sue la fête était finie et que j’en avais assez de lui. C’est là que je le reconnu, bon sang mais il allait me lâcher ce Riley à la fin ?


Tu n’aurais pas pu le dire avant que c’était toi, je serai partie depuis un moment déjà.

Le poussant de l’épaule pour passer, je me frayai un passage entre les danseurs jusqu'à être face à l’escalier. Je montai au premier étage, drogue, sexe et alcool étaient au rendez vous. Une véritable orgie. J’avançai, espérant trouver un endroit calme, mais rien. Je m’apprêtai à redescendre quand un second escalier attira mon attention. Je l’empruntai jusqu'à arriver à un troisième étage,…complètement vide à ma grande surprise. Au fur et à mesure que j’avançai dans l’étage, j’entendais des aboiements de plus en plus forts. J’ouvrir la pièce de laquelle ils semblaient provenir, quand je tombais sur un chien attaché au pied du lit, semblant triste et effrayé par tout ce bruit. Bon sang, pauvre animal, c’était inhumain ! Je m’empressai de le détaché, il frotta alors longuement son museau contre ma jambe, un sourire éclaira mon visage, c’est probablement le compagnon le plus agréable de la soirée. Je remarquai alors en tirant les rideaux de la chambre vide, une grande terrasse vide, dépourvue de tout meuble ou accessoire. Enfin un peu de tranquillité. Je retirai mes chaussures qui commençaient à me faire mal aux pieds et avançai sur la terrasse. J’approchai du bord, et j’observai ses fous dans le jardin. Il y’avait de tout, des buveurs, des fumeurs, des danseurs, des baigneurs, des salopes, des revendeurs même. Je reculai alors jusqu'à centre de la terrasse, le sublime chien venant me rejoindre, me m’asseyais alors qu’il venait tout prêt de moi. Passant mes doigts derrière ses oreilles, je le caressai doucement, il semblait apprécier, pauvre animal. Il se coucha ensuite, posant le bout de son museau contre mon genou, je caressai doucement sa tête. C’était un moment calme, apaisant, j’espérai seulement que personne ne monte. Le ciel jusqu’alors noir commençait à s’éclaircir pour se fondre dans des teintes bleutés, je jour de levai lentement alors que je regardai les dernières étoiles, c’était magnifique !
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Aurais-je sentis une pointe d’amertume et de jalousie dans la voix de Kayla à ce moment ? Si tel était le cas, étrangement ça me faisait plaisir. En temps normal ça ne me ferait ni chaud ni froid, mais cette fois ci j’étais satisfait. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait et faire celle qui était indifférente, on n’agit pas comme elle venait de le faire si ça ne lui faisait rien. Mais je traçais mon chemin jusqu’au Barbecue où de nombreuses grillades aux effluves toutes plus alléchantes les unes que les autres m’excitaient les papilles. J’étais comme un gosse devant une montagne de cadeau lors de Noêl. Je n’avais que l’embarras du choix, ne sachant quoi prendre, je me saisis d’une assiette en carton sur la table d’à côté puis commençais à me servir un peu de tout Côtelettes, brochettes, un épi de maïs et pour finir une aile de poulet. Rien à foutre si on me trouvait glouton, tout ça avait tellement l’air bon. Je pris le tube de sauce Barbecue que je déversais sans commune mesure sur la viande. Je m’en léchais les babines. Pour finir je pris un verre en plastique pour me servir un peu de Punch. Je marchais dans le jardin, matant ci et là les gonzesses, cherchant quelques clients potentiels. Ma curiosité fut piquée de savoir ce qu’il advenait de Kayla. Rien à faire d’elle, elle fait ce qu’elle a envie. Pourtant je ne peux m’empêcher de scruter les environs. Elle avait disparu de la place où elle était lorsqu’on s’était croisés. Une pointe de jalousie grimpant en moi, j’avais soudain dans l’idée qu’elle était peut-être en compagnie d’un autre mec. Je serrais mon gobelet au point de l’écraser et d’en éjecter le liquide contenu qui tomba sur mes chaussures.


« Fais chier…mes Weston. Je n’ai plus qu’à aller me nettoyer, ce serait trop de con de pourrir le cuir... »

Je posais mon assiette sur le muret qui constituait la clôture de la villa pour rentrer dans la maison. Direction la salle de bain, je pris un morceau de papier toilette que j’humidifiais pour ôter les traces d’alcool qui avaient coulé sur le cuir. Une mec entra à ce moment et me fixa un court moment avant de me tendre un billet de 50$ qu’il glissa dans ma main. Je sortis discrètement un flacon de quelques ml seulement que je lui donnais en échange. Il disparut. J’en fis de même une minute plus tard. Je tombais sur une musique que j’aimais bien alors histoire de me détendre un peu. Je me faufilais au cœur de la masse d’étudiant agglutinée les uns contre les autres. Entamant quelques pas bien rythmés j’aperçus rapidement Kayka non loin de moi. Autour d’elle quelques gars un peu lourdaud qui tenaient leur chance. Mon regard se crispa, ça me gonflait clairement. Pour qui se prenaient-ils ceux-là. Alors petit à petit je me rapprochais, derrière elle alors qu’elle ne semblait au final pas très intéressée par leurs avances. Sans savoir pourquoi je passais mes mains autour de sa taille et collais mon corps au sien, bougeant sur le même rythme et lui faisant épouser les mêmes courbes. Sa réaction finit par m’agacer. Elle joua le jeu, ses bras se glissant autour de mon cou. C’était agréable oui, mais elle ignorait que c’était moi et ça ne je ne pouvais l’accepter. Se retournant finalement, j’eus le même accueil que les autres.

« C’est ça casses toi. Ça te déplaisait pas pourtant y a une minute. Tu viens foutre quoi ici si ce n’est pas pour t’amuser ? …Pathétique. »

Décidément on ne s’entendait pas du tout. Rien ne nous rassemblait. On se détestait. Aucun point commun. Je songeais clairement dès le lendemain mettre les choses au clair avec elle. Autant tout arrêter et éviter de faire perdre du temps à chacun de nous. Elle s’en allait et je la suivais du regard pour la voir grimper au 1er étage. J’étais en colère et j’avais besoin de lui dire le fonds de ma pensée. J’en avais pas fini alors, décidé, je bousculais tout sur mon passage, provocant l’agacement des étudiants à qui je lançais un fuck bien triomphant. Je montais au 1er…rien. Au 2è ? Non plus. Un ultime escalier à l’angle indiquait un autre étage. Où que cette kalya était, elle me pourrissait la vie. Même jusqu’en soirée. Grimpant les marches deux à deux j’arrivais dans un couloir avec au bout une pièce entrouverte. Un animal gémissait, suivi d’un aboiement. Le bruit d’une baie vitrée en train de s’ouvrir parvint à mes oreilles.
« A nous deux… »

Je murmurais ça tout en avançant. J’entrais dans la chambre. Un courant d’air fit claquer un des volets. Elle était sur le balcon, la tête levée vers le ciel. La nuit se terminerait bientôt. Je tapais à la vitre pour l’interpeler. Le regard noir.

« Tu te prends pour qui pour agir ainsi ? Tu te crois meilleure que moi que tu me repousse comme ça ? Crois-tu que tu me plais ? Détrompes toi dans ce cas. Tu n’es qu’une garce en fait. Tu crois que je n’ai pas vu ton manège avec les autres mecs tout à l’heure en bas ? Puis avec moi ensuite. Toute cette mascarade ? Mais regarde toi un instant tu ne vaux pas plus que les autres filles qui se dandinent comme des salopes pour se faire remarquer. Tu me dégoute. »


Sur ces paroles, je sorti un sachet puis m’assied sur le lit pour tenter de me calmer. Je tirais le tabouret vers moi pour dessiner dessus un rail de poudre. Je me penchais dessus et commençais à sniffer ma drogue. Ca me faisait un bien fou. Je n’étais pas accroc contrairement aux apparences. Seulement c’était la seule chose qui pouvait me calmer. Je ne prêtais plus attention à kayla, allumant le poste radio pour écouter les informations sportives relatives aux résultats de
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Avais-je su malgré moi que c’était lui depuis le début ? Etait-ce pour cette raison que j’étais resté contre lui ? Non ! Je ne crois pas, je ne…sais pas à vrai dire. Malgré tout ce qu’il pouvait me dire ou me faire, je me sentais bien avec lui, il était…différent. J’avais besoin de l’aider, de le sortir de sa situation, ça m’était presque vital, je sentais que je devais l’aider, malgré qu’il me mette des bâtons dans les roues, malgré qu’il ne souhaite pas être aidé, c’est moi qui devait le sortir de là, moi et personne d’autre. C’était une sensation étrange, j’avais comme envie de le protéger, c’était ridicule n’est ce pas ? Je me montrai désagréable en le reconnaissant, il me cracha quelques paroles que je m’entendais qu’a moitié en partant. Je en relevai pas, comme souvent avec lui.

J’étais tellement bien là, tellement paisible, observant le jour se lever, tandis que les dernières étoiles scintillaient encore, le ciel restant sombre pensant encore quelques heures, avant que le soleil ne déploie sur nous ses rayons magnifiques et dévastateurs. Je retrouvais pour un court instant mon âme de petite fille, mon innocence qui avait été bafouée à mon arrivée dans ce pays. Le meilleur ami de l’homme, et de la femme ce soir, à mes côtés, son regard doux levé vers moi. Je m’entends presque plus la musique, les hurlements, des débordements, peu à peu je m’évadai, j’aurai voulu rester ainsi pour toujours. C’est sur cette dernière pensée qu’un bruit sourd et brutal me fit sursauter. Riley était là, décidément, il me suivait vraiment, il fut encore plus odieux que d’habitude avec moi, mais je dois avouer que je n’ai pas été très sympa non plus. Il vida son sac. Je ne compris pas sa réaction. S’il était si indifférent qu’il le prétend, pourquoi s’emporter ainsi ? Mais je n’avais pas envie que ma mauvaise humeur de ce soir gâche les efforts que j’avais fait avec lui jusqu’ici. Il me laissa seule sur la terrasse avant de rentrer simplement dans la pièce, mais ne le voyant pas redescendre, je me rendais moi aussi dans la pièce. Quand je vis ce qu’il faisait, un frisson glacé me parcouru la colonne vertébrale. Il se tuait à petit feu, il se faisait du mal, il ME faisait du mal. Arrivant vers lui à grande enjambées, poussée par une force que je n’expliquai pas, j’attrapai son sachet de poudre pour le jeter à l’autre bout de la pièce, avant de faire voler en fumé la ligne déposée devant lui. Après tout, qu’allait-il me faire, m’insulter ? Ce n’était pas la première fois. Me frapper ? Qu’il le fasse, je m’en fiche ! Je restai debout face à lui qui étais assis, attrapant son visage entre mes mains pour qu’il me regarde dans les yeux, et voir par la même occasion à quel niveau il était défoncé. J’haussai légèrement le ton.


Mais t’en a pas marre de cette merde ! Ca va finir par te tuer !

Je reprenais mon calme. Soufflant un grand coup, je m’asseyais en face de lui. Il ne fallait pas une approche brutale avec ce garçon, si je voulais l’aider, il fallait que j’y aille en douceur, comme j’en avais l’habitude. Je pense qu’il avait eu une vie difficile, il avait du voir des choses affreuses à l’armée, j’imaginai à peine sa détresse intérieure, c’est pour ça qu’il s’égare, mais je ne le laisserai pas se détruire. Je reprenais la parole d’une voix calme et douce, que j’espérai apaisante.

Je ne voulais pas te parler comme ça tout à l’heure…

Je restai silencieuse un long moment. Puis je relevai mes yeux bleus vers lui, plantai mon regard brumeux dans le sien. J’étais légèrement tremblante, probablement à cause du froid grandissant au fur et à mesure que le jour se levai, ou à cause de la proximité de ce garçon.

Je ne me suis jamais cru meilleure que toi… Meilleure que personne, et n’ai pas la prétention de penser que je t’intéresse de quelque manière que ce soit. Mais tu ne peux pas dire que je sois une garce, je fais tout pour tenter de t’aider,…et surtout tu n’a…tu n’a pas le droit de dire que je suis comme ces filles, tu…tu ne peux pas me comparer à elles, je ne suis pas comme ça, alors arrête de dire ça.

Ma voix se brisa sur la dernière phrase, je baissais les yeux et regardai mes mains dont les doigts s’entortillaient de nervosité. Je luttai contre mes larmes, heureusement je parvins à les ravaler. Après encore quelques secondes de silence, j’attrapai de nouveau son menton pour qu’il me regarde dans les yeux.

Dis-moi encore que je te dégoute !

Je voulais voir s’il le pensait vraiment, s’il pensait vraiment tout ce qu’il venait de me dire, si il était capable de me le répéter en me regardant dans les yeux ou si c’était une énième tentative pour me faire fuir comme je l’espérai. C’est à ce moment que la radio, passant jusqu’alors des informations sportives, déversa une sublime chanson que je reconnu dès les premiers accords, je l’adorai. Le son, la voix du chanteur envahirent notre espace. J’avais envie de retourner voir les étoiles… j’avais envie d’y aller avec Riley…





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“ Ehh mais tu es complètement givrée ma pauvre ?!!! Tu sais ce que ça vaut tout ça ? C’est grâce à ça que je survie, toi tu es une gentille fifille à ses parents à qui on paye tout, moi je dois limite me prostituer si je veux arriver à manger 5 fois dans la semaine. »


M’attrapant le visage à deux mains, cette douce chaleur et cette tendresse ne m’apaisaient pourtant pas. J’étais remonté, le visage fermé je la dévisageais méchamment. J’eus un excès de colère que je parvenais à contenir sur l’instant mais il valait mieux pour la suite qu’elle cesse tout ça et de suite sans quoi je finirais peut être par regretter mon geste. Je serrais le matelas des deux mains pour me retenir. Au fonds de moi bouillait une rage indescriptible. Pour qui se prenait-elle ? Je priais pour qu’elle me lâche le visage et arrête immédiatement ces sermons. Malheureux je ne fus pas exaucé, elle poursuivit ses remontrances. Si il y a bien une chose qui me mettait hors de moi c’était que l’on me tienne tête d’une part, et d’autre part que l’on me dise ce qui est bien pour moi.


« Gardes tes conseils petite crétine, tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu, tu ne sais rien de moi, tu ne sais pas ce que je dois faire au quotidien !! Alors fermes là, on n’est pas du même monde ! »


J’étais consterné par son attitude, il fallait toujours qu’elle ramène tout à elle. A croire que de nous deux c’est moi qui avais le beau rôle. Je sentis ses mains se glacer au fil des secondes, puis devenir tremblotantes. La température était pourtant encore douce en cette saison. Il s’agissait en fait d’une réaction provoquée par la colère, la peur et le stress, une perte de la maitrise de soi. J’avais étudié ça lors de nos entrainements de résistance mentale, entre torture, camps de survie et autres exercices qui nous mettaient à rudes épreuves. C’était aussi un moyen de percevoir la faiblesse chez l’autre. Le chien commençait à s’agiter et aboyer, tournant autour du lit et venant se frotter à nos jambes. Il me lécha la main comme s’il sentait le malaise naissant dans la pièce. Les animaux ont ce sens supplémentaire de percevoir les émotions qui les entourent, ils agissent donc en conséquence, adaptant leur comportement à leur ressenti. En l’occurrence, peut-être sentait-il chez moi de la peine au travers de la colère, sentait il chez moi le sentiment que je pouvais ressentir envers Kayla ? Je finis par la regarder, alors qu’elle tenait encore mon visage entre ses mains. Je lâchais le matelas pour poser mes mains sur chacune des siennes et approcher ma tête de la sienne jusqu’à sentir son souffle irrégulier. Elle tremblait de plus en plus.


« Je…..ne……ressens…..rien…….pour…..une fille comme toi. Tu ne vaux pas mieux que les autres. Maintenant sors de ma vie. »


Je regrettais déjà ces paroles mais il fallait que je me protège. Je n’avais jamais pu faire confiance à quelqu’un, ayant été de nombreuses fois trahi par le passé. Abandonné aussi. Je me suis juré de ne plus me laisser berner, aussi je me contentais de relation platonique, je n’ai aucun ami proche, juste des connaissances et quelques relations par ci par là. Ça me suffisait amplement, plus jamais je ne prendrai le risque de laisser quelqu’un pénétrer dans vie, homme ou femme. Je resserrais mes mains sur ses poignets assez brutalement et l’attirais à moi pour l’embrasser sous l’impulsion dévastatrice et irrationnelle de mon désir du moment. Je m’en voulais à peine mes lèvres avaient elles quitté les siennes. J’avais adoré ce goût sucré et délicat de son rouge à lèvre, ayant volontairement laissé glisser ma langue sur sa lèvre inférieur. Et pourtant…

« Rien, âpre, sans saveur…allez casses toi maintenant.. »
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Givrée ? Oui, je l’étais probablement. Sans compter qu’avec tout cet alcool, je n’avais plus toute ma tête, et il sembla que Riley non plus. Je sentais le haine et la fureur monter en lui, je pouvais la sentir sous mes doigts posés à même son visage, ça m’excitai, j’avais envie qu’il explose. Pourquoi avais-je ce drôle de sentiment ? La suite de ses paroles me brisèrent le cœur, j’avais tellement de peine pour lui. Il était entrain de me détester, de me cracher sa haine au visage, mais moi j’avais de la peine pour lui, décidément, j’étais vraiment masochiste. Se prostituer ? Je n’imaginai pas la situation aussi grave, mais je voulais toujours l’aider, plus que jamais même. Quelles femmes monstrueuses oseraient profiter de lui et de sa détresse ? J’en eu des haut de cœur, j’avais envie de vomir en pensant à ça. Je ne perdais pas mon calme pour autant.

Si c’est d’argent dont tu as besoin je peux t’aider… Mais laisse toi aider. Pourquoi t’obstines-tu à rester dans une telle situation ?

Il m’insultait, encore, ce n’était pas nouveau, mais je ne tenais pas compte de ses propos, le laissai délirer seul. J’avais l’impression, qu’en quelque sorte, mon destin était lié au sien. Je ne savais pas comment, ni pourquoi, mais je ne devais pas le laisser tomber. Il fallait que je sois forte. J’encaissai ses méchancetés sans rire dire, sans même sourciller.

Mais de quel monde tu parles ? Tu crois que je suis née avec une petite cuillère en argent dans la bouche ? Tu l’ignores probablement, mais j’ai grandi dans le tiers-monde, dans la pauvreté, j’ai côtoyé la misère bien avant toi, mais je n’étale pas mes problèmes à longueurs de journée moi, je serre les dents et je continue de me battre pour m’en sortir, et pour en sortir de la merde avec moi….je veux t’en sortir toi !

La suite de ses propos me firent un pincement au cœur une fois de plus, mais je continuai d’encaisser. Il ne ressentait rien pour moi ? Parfait ! Ce n’est pas ce que je lui demandai, n’éprouvant moi-même rien à son égard si ce n’est de la sympathie, de la pitié et cette envie de l’aider. Je haussai simplement les épaules.

Tu ne ressens rien ? Parfait ! Ce n’est pas ce que je cherche. Je ne cherche même pas à ce que tu m’apprécie, je m’en fiche sincèrement Riley. Pour ce qui est de sortir de ta vie, c’est une autre histoire. Je ne te laisserai pas comme ça… Tu pourrais avoir une vie tellement meilleure.

Je ne m’attendais pas à ce qui suivi, non, loin de là. Il attrapa mes poignets assez fortement, sans pour autant me faire mal. Il déposa ses lèvres sur les miennes pour l’embrasser longuement. J’avais essayé de reculer dans y parvenir, il me tenait tellement fort, je ne pouvais pas m’échapper. Mon cœur s’emballa quelque peu, et je ressentais une drôle sensation dans le ventre. C’est moi ou est-ce qu’il tremblait ? Il me relâcha enfin.

Qu’est ce que tu crois Riley ? Que tu me plais ? Ce n’est pas le cas désolé. Mais je suis déterminée à t’aider. Je peux te prêter de l’argent que tu me rembourseras quand tu le pourras, je peux t’aider à remonter ton niveau en cours, je peux te trouver un petit boulot en plus des cours mais laisse-moi-faire !

Décidemment, j’avais vraiment beaucoup de patience et de bonté, même si Riley les mettais à rude épreuve. Mais j’avais toujours eu beaucoup de volonté et de détermination. Sur ses paroles, je quittai la pièce ou nous étions avant que les choses ne dégénère ou cas ou il serait prit d’un nouvel élan de violence. Dès le lendemain, je contactai un ami photographe, je lui avais rendu service en posant pour lui quand il débutait, à lui de me renvoyer l’ascenseur. Il était aujourd’hui à la tête d’un magazine de mode renommé, et je lui demandai s’il pouvait trouver une petite place pour Riley, prétendant qu’il était un de mes « ami » dans une situation difficile, même si je ne considérai pas Riley comme un ami mais plutôt comme une connaissance. Ce cher et adorable Mayson accepta sans hésiter, ajoutant qu’il ne m’en serait pas là aujourd’hui si je ne l’avais pas aidé dans ses débuts. Je le remerciai. Le soir, alors que j’attendais Riley pour le cours, ne sachant pas s’il allait venir ou non à cause de ce qu’il c’était passer hier. Après dix minutes d’attente dans la salle, j’en m’apprêtai à men allé alors qu’il entra dans la salle. Je ne lui fis pas de remarque quand à son retard. Mais je ne perdais pas non plus mon humour. Imitant sa voix masculine et sa carrure d’homme, je fronçai les sourcils comme il le faisait souvent. Je répétai les propos qu’il m’avait dits lors de notre toute première rencontre, toujours en l’imitant.

Tu es en retard, je n’ai pas que ça à foutre et si tu crois que ça me fait plaisir d’être là tu te trompes.

Ne voulant pas qu’il le prenne mal et lui prouver que je savais aussi rire de moi-même, je pris ensuite une voix de petite fille adorable et assez agaçante.

Mais regarde, je t’ai apporté une boisson, je suis sainte Kayla !

Après ça j’éclatai de rire, espérant qu’il allait se dérider un peu et sourire lui aussi, voir rire. Je ne l’ai jamais vu rire. Le cours se passa sans rien de spécial après ça, nous avions juste étudié. A la fin, je lui demandai de rester cinq minutes car j’avais à lui parler. Je voulais mettre d’abord les choses au clair. Tandis qu’il remettait son blouson, je glissai discrètement deux billets de 500 dollars dans la couverture de son livre.

Écoute, pour hier soir… j’étais bourrée, et pas dans mon assiette, et il semblait que toi aussi alors…je te propose de tirer un trait sur ce qui s’est passé et de recommencer sur de bonnes bases. Qu’est ce que tu en dis ?

Je lui tendais alors un papier avec les coordonnés de mon ami.

Je n’ai pas oublié ma promesse de t’aider pour autant, ça me tiens toujours à cœur. Va voir ce type, dis lui que tu viens de ma part, il te trouvera un boulot. Je sais, je sais… tu ne veux rien me devoir, tu ne veux pas me dire merci, mais je m’en fiche, je n’attends rien… mais vas-y s’il te plaît !
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La soirée avait tourné en eau de boudin. On s’était quitté en mauvais termes, entre esprits brouillés à cause de l’alcool, la drogue pour ma part puis la dispute qui avait éclaté. Cette dispute provoqua chez moi quelques tourments, des interrogations auxquelles il me fallait des réponses, à tout prix. Cette fois il ne s’agissait pas de querelles comme les autres, quelques chose m’échappait encore mais se pourrait-il que cette pouffe veuille vraiment mon bien ? Oui je la haïssais toujours autant mais lorsque je suis rentré chez moi, impossible de trouver le sommeil. Je tourne-virais dans mon lit sans trouver la position adéquate pour me laisser bercer par Morphée, transpirant, une boule au ventre. Je m’en voulais des insanités que je lui avais balancées plusieurs heures auparavant. Je regardais le plafond de ma chambre. Certes dans le noir je ne le percevais pas mais je gardais inlassablement mes yeux rivé vers lui. Presque hypnotisé. Dehors en bas de l’immeuble une bagarre entre sdf éclata, des cris s’en suivirent et bientôt la police déboula pour remettre de l’ordre. En somme rien pour arranger la situation. C’est ainsi que les heures défilaient, lentement, très lentement. Lorsque je me levais on était au milieu de l’après-midi, j’avais probablement dormis 2h, peut-être moins. Je fus gagné par un mal au crâne épouvantable, la bouche pâteuse et les yeux fatigués. Restant assis sur le rebord de mon lit de longues minutes je contemplais tel un zombie la cafetière sur le frigo. Loin d’être décidé à me lever pour me préparer, j’espérais qu’elle vienne à moi accompagnée d’une bonne tasse chaude et d’un sucre. Mais rien ne se passa.

« Aujourd’hui c’est décidé je reste au lit…. »

Soupirant, je m’affalais encore sur le lit, écrasant par la même occasion la queue du chat qui ne manquait pas de hurler son mécontentement et sauta d’un bond pour se faufiler sous le matelas. Enfin ce fut la bonne, je m’endormais peu après le ¼ d’heure passé pour sombrer dans un sommeil lourd mais difficile. Je rêvais de Kayla, dans une scène violente, laquelle se moquait ouvertement de moi parce que j’avais raté un examen de relations internationales. Attendant la sortie des cours le soir je l’attaquais et la frappais jusqu’à ce qu’elle s’écroule avant de lui enfiler un sachet complet de poudre. Le reste….trou noir. Lorsque je me réveillais j’étais en sueur, la migraine c’était amplifiée et dehors, il faisait nuit. Je pris mon portable, j’avais deux sms. Un de kayla pour me rappeler le cours de soutien, l’autre d’un numéro « inconnu », me menaçant de mort, accompagné d’une adresse et d’un rdv.

« C’est quoi ce bordel encore…... ?»

Je me levais sans grande conviction et filais sous la douche. Le cœur toujours chargé de remords envers Kayla, encore plus après mon rêve sordide de tout à l’heure. Etait-ce un signe, un avertissement de ce qui arriverait peut-être si les choses dérapaient encore avec elle ? Je serrais mon après-shampoing dans ma main au point de le faire exploser. La bouteille se cassa au point de m’entailler la main entre le pouce et l’index. Sortant avec une serviette autour de la taille je me préparais. J’étais en retard alors autant l’’être jusqu’au bout, me dépêcher ne me fera plus arriver en avance. J’arrivais enfin à l’université, blasé et dans le coltard. L’envie d’apprendre avec elle était toujours absente. Arrivant dans le couloir, je passais devant un miroir géant. Un détail me tilla soudain l’esprit et je fis quelques pas en arrière. Je me regardais puis écarquillais soudain les yeux, comme stupéfait.

« Hein ? »

Sans m’en être aperçu je m’étais vêtu d’un pantalon de ville anthracite, de weston noires, d’une chemise bleue ainsi qu’une veste de pantalon et d’une cravate de la même couleur que le pantalon.

« Parfumé ? »

Là vraiment, je ne tourne pas rond. Je perds la boule. Quelle raison avais-je de me vêtir ainsi ? Le pire dans l’histoire est de l’avoir fait inconsciemment. Je finis par reprendre ma route et entrais donc dans la salle où m’attendais déjà Kayla.

« Pas besoin de me rappeler que … »

Je n’avais pas pu finir ma phrase qu’elle me jouait une mauvaise scène de théâtre. A quoi jouait-elle, pourquoi se comportait elle ainsi ? Me donnait-elle une nouvelle leçon ? C’est le sourire aux lèvres. Aussi fou que ça puisse paraître elle réussit à me décocher un sourire furtif. Sourire qui me quittait rapidement le visage lorsque mon cauchemar de cet après-midi me revint en pleine figure. J’entrais dans la salle plus profondément et déposa mes affaires sur la table.

« Ca y est tu t’es amusée, on peut commencer…ah et au fait, ne t’avise plus à toucher à mes affaires comme tu l’as fait hier compris ? »

Le cours se passa dans le silence le plus total, hormis els passage où elle lisait les chapitres. Elle ne parvenait toujours pas à m’intéresser, je faisais semblant de suivre. Au moment de partir elle ne manqua pas de revenir sur les incidents de la veille. Je lui montrais mon agacement en roulant des yeux et tournant la tête. Elle termina en me tendant un morceau de papier griffonné.

« Ecoutes, c’est bien gentil ce que tu cherches à faire mais tu ne t’es pas demandée une seule fois si moi je voulais que tu m’aide ? Tu ne t’es pas demandée à un seul instant si ce que tu faisais pour moi me nuisais plus qu’autre chose ? Tu n’as pas encore compris que tu me gonfles ? On ne peut pas s’en tenir aux cours, ce qui en soi est déjà bien suffisant à mon goût. Quant à ta proposition de boulot je verrai bien, je ne te promets rien du tout. »

Je roulais son morceau de papier en boule et le flanqua dans ma poche droite et m’en allais de la salle, la saluant juste de la main.


« A demain. A plus Robin des bois ! »


La soirée passa, je m’étais couché car très fatigué. Le lendemain matin je me levai tôt pour aller faire du sport. En rentrant le morceau de papier trônait sur la table à repasser. Après une longue réflexion je me décidais à appeler par curiosité. Le type au bout de fil avec sa voix d’homosexuel que gonflait plus que tout lui aussi. Le boulot consistait principalement à préparer les décors, ranger, nettoyer, faire en sorte que les mannequins ne manquent de rien. Un boulot de merde en sorte. Je finis par accepter à contrecœur car mon estomac m’avait imploré de le faire. Le soir arrivant, je retournais à la salle polyvalente, une nouvelle fois habillé de façon très classe. Aujourd’hui, kayla m’avait manqué, c’était la première fois où l’on ne s’était pas vu de la journée, sa présence irritante me manquait cruellement. J’étais même arrivé en avance, livre ouvert, je révisais avant son arrivée.
(Invité)

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