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Tu m'intrigues autant que tu m'insupportes [Fe Riley Sleven]

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Epuisantes étaient mes journées depuis quelques temps, entre les cours et le rythme de plus en plus intense, les nouvelles collections des créateurs, et par conséquents, les défilés aux quatre coins de la planète, sans compter les shooting. En plus de ça mon association et les nombreuses œuvres qui me tenaient à cœur, je n’avais plus beaucoup de temps pour moi. Mais je ne me plaignais pas, j’avais choisi cette vie, et elle me convenait, je ressentais juste le manque de mes parents parfois, mais il fallait bien que je grandisse, ils n’allaient pas être toujours à mes côtés, et je devais me forger ma propre vie.

Enfin, c’est après un passionnant cours de relations internationales que mon professeur me demanda de rester un moment. Il me demanda de donner un petit coup de main à Riley, un nouvel élève arrivant de l’armée, qui avait un peu de retard sur le programme. J’acceptai spontanément, sans même me poser de question, c’était dans ma nature de venir en aide aux autres. De plus, j’avais déjà remarqué ce garçon il y’a quelques jours, et je dois dire qu’il m’intriguait. Son air mystérieux, son silence presque permanant, et surtout ses nombreux tatouages me donnai souvent envie d’aller lui parler, de découvrir qui il était, mais je n’ai jamais osé, ma timidité m’y empêchant. Parfois, quand j’osai tourner le regard vers lui, il me regardait déjà, je me détournai alors aussitôt. J’apprenais maintenant qu’il avait été militaire, et cela ne faisait que renforcer mon envie de le connaître. Je fus assez contente d’avoir été choisie pour l’aider. Oh je n’imaginai pas déjà me faire un nouvel ami, loin de là, j’avais beau être assez gentille et généreuse, je n’étais pas pour autant naïve, et je ne vivais pas dans un beau monde tout rose. La pauvreté et les malheurs que j’avais pu voir au cours de mon enfance en Afrique m’avais appris que l’humain, plus que tout autre créature, pouvais se montrer mauvais et sans cœur, sans pitié ni considération pour son prochain. Je restai donc toujours sur mes gardes. Enfin, le professeur m’annonça que Riley était déjà au courant, et qu’il m’attendrait à 20h à la salle polyvalente. Je gratifiai mon professeur d’un sourire avant de m’en aller rejoindre ma chambre. J’y déposai rapidement mes affaires avant de filer sous la douche. Séchant rapidement mes cheveux, j’enfilai un tee shirt et un jean, tout simple, de toute façon, je n’avais pas l’intention de sortir ce soir, une tenue simple et confortable ferai parfaitement l’affaire. Regardant mon téléphone, je m’aperçu qu’il était déjà 19h50. Juste le temps d’aller à la salle polyvalente.

Sortant d’un pas rapide de me chambre, mes livres sous le bras, je m’arrêtai malgré tout au distributeur pour prendre une boisson, puis une seconde après réflexion. Avant de reprendre le chemin d’un pas rapide vers la salle. Arrivant devant, alors que la nuit commençait doucement à tomber, je vis Riley qui m’attendait, dos appuyé contre le mur, un livre sous le bras également, avec cet air toujours aussi…je ne sais quoi. Je m’arrêtai devant lui, un léger sourire aux lèvres. Je pris alors la parole d’une voix calme et douce.


Bonsoir, je suppose que tu es Riley, moi c’est Kayla, ravie de faire ta connaissance.

J’avais eu envie de lui tendre la main pour le saluer mais je n’ai pas oser, en plus de ça il me regardait d’un air un peu…étrange, et avec une certaine froideur aussi.

Désolée pour ce léger retard, je n’ai pas eu le temps de manger et je me suis arrêter au distributeur. J’ai penser que tu aurais peu être soif…

Je lui tendais alors la seconde boisson que j’avais prise pour lui au distributeur.
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Une heure avant la rencontre avec mon destin….

Je m’emmerde. Je regarde désespérément les aiguilles tourner au ralenti. Il fait lourd et mouet. J’ai l’irrésistible envie de me lever et de décrocher cette foutue horloge qui ne nargue afin de la piétiner pour que tout ceci ne cesse une bonne fois pour toute. Ce silence et pensant et le professeur Adams derrière son bureau n’a pas levé son nez depuis près d’une demie heure. Quelle vie pathétique. Il doit encore lire un de ses bouquins sur l’art contemporain et leurs impacts sur l’économie sociale. Enfin un truc comme ça je crois, je n’ai pas pour habitude d’être très assidu à ses cours. Raison pour laquelle je me retrouve ici aujourd’hui, en colle, moi, Riley Sleven. Je soupire…

« …Quel ennui…..et dire qu’ensuite je dois encore me farcir un cours de rattrapage. »


Affalé sur ma chaise, mes livres toujours fermés, je regarde ce manuel de Relations internationales sensé m’aider à me remettre à niveau. Mon cul oui, je trouvais cette matière beaucoup plus intéressante à l’armée. Ici tout est différent et cette matière devient une vraie bouillie sans nom à mes yeux. Et si ce foutu professeur Stark croit pouvoir m’aider en collant à mes basques l’une de ses élèves il peut se foutre le doigt dans l’œil. Dépité mon regard se pose une nouvelle fois sur l’horloge…encore 5mn. J’ai bien envie de me barrer juste après mais je crois que je signerais mon arrêt de mort dans cette université. Le doyen a été bien clair, encore un dérapage et s’en est fini pour moi. Qu’il crève lu aussi. Non mais sans blague ils se prennent pour qui tous à vouloir asseoir leur autorité sur tout le monde. Je ne suis pas comme toutes ces brebis galeuses qui obéissent gentiment. Bande de crétins lobotomisés. Continuant de trouver le temps long et plus particulièrement les 2 dernières minutes, je sortis discrètement de mon sac de quoi me rouler un joint. Je surveillais de près l’heure. Puis enfin vint la délivrance. J’attrape mes affaires et je sors, ne prenant pas la peine de saluer le professeur qui leva sa tête de ses livres pour la première fois.

« Monsieur Sleven..signez cette… »

Je franchissais le pas de la porte avant de me retourner vers lui en lui souriant.

« …Carrez-vous le où je pense votre morceau papier, vous et moi savons que j’étais là pas besoin de se formaliser. Allez à demain M. Adams…. »

Bon maintenant direction la salle polyvalente. Si le professeur Stark croyait me rendre service il se trompait. Enfin, ça pouvait être marrant, j’étais décidé à en faire baver à mon binôme. Mais qu’il ne me fasse pas chier par contre. J’arrivais devant la salle et j’entrouvris la porte, personne. On n’avait pas commencé que ma patience était déjà bien entamée. Adossé contre le mur de la salle j’attendais, laissant mon sac suspendre dans le vide et frottant légèrement contre la carrelage du couloir. Je sortis mon joint que je posais sur mon oreille, jambe droite repliée et le pied appuyé contre le mur. Après 5mn j’entends enfin des bruits de pas pressant et une silhouette féminine apparait, tête baissée. Elle me dit quelque chose, je crois la reconnaitre Elle lève la tête et là, révélation. Mon regard se décrispe pour la première fois mais je reste pour autant distant et sérieux…voir complètement détaché et très peu concernée par ses propos.

« Tu es en retard, je n’ai pas que ça à foutre et si tu crois que ça me fait plaisir d’être là tu te trompes. »

Je regarde ses boissons alors qu’elle m’en tendit une. Son visage doux et son comportement avenant étaient trop pour moi. Je n’étais pas habitué à ça et je soupçonnais très vite une quelconque tentative de manipulation ou quelque chose dans le genre. Je me trompais peut être mais n’était-ce pas le propre des femmes d’être fourbes et manipulatrices. Non je ne me ferais pas amadouer si facilement. J’entrais donc dans la salle, n’attendant pas après elle et allais m’installer sur une table. Je m’assied négligemment dessus et pris mon joint que j’enfournais dans ma bouche.

« Alors Kayla…rien d’autre à faire que perdre ton temps ici après les cours ? Tiens tu veux te détendre ? »


Je lui tendis le joint alors que je venais de l’allumer.
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Malgré le fait que je me sois dépêcher pour sortir de ma chambre, je n'avais pas résisté à l'appel du distributeur, et cela me fit prendre un léger retard de même pas 5 min, j'espérai que mon cooéquipier n'allai pas être trop agacé de ce retard. Quand j'arrivai devant Riley, il me surplombai de toute sa hauteur, je n'avais jamais remarquer qu'il était aussi grand. Mon regard se planta dans le sien, et je senti quelque chose...d'électrique... Puis je jetai un léger coup d’œil à ses tatouages, trouvant tout cela magnifique, j'avais toujours eu un faible pour les tatouages je l'avoue, mais mon métier m'empêchai malheureusement d'en faire. Il m'adresse alors laparole pour la première fois, me faisant remarquer sèchement un peu être un peu maladroitement que j'étais en retard. Je hausse les épaules, rougissant légèrement, avant de détourner mon regard du sien.

Écoute je suis désolée, j'ai pourtant fait le plus rapidement possible.

Je ne prenais pas mal ses propos, ni la façon un peu sèche de me parler, je lui lançai même un sourire franc, n'ayant aucune rancœur à son égard. Il était peu être comme ça, probablement que c'était dans sa personnalité d'agir ainsi, ça de me dérangeai pas vraiment, et puis, je préférai largement ça à un hypocrite faussement gentil. Puis, il avait raison sur le fait que j'étais en retard, et il avait probablement un programme très chargé à respecter lui aussi. Je lui tendis alors la boisson, ne sachant pas s'il aimait ce soda ou non, ayant simplement pris le même que le mien au cas ou, je trouvai que c'était une attention sympa qui nous permettrai de commencer sur de bonnes bases ensembles. Je le suivit donc quand il passa devant moi pour entrer dans la salle et qu'il s’installait sur une table. Son comportement m'amusa, et me fis même sourire, je n'aimais pas les gens trop...poli, trop avenant, ou trop galant, souvent, cela était faux et hypocrite, Riley agissait simplement comme il en avait envie, et cela était assez rare. Bon après tout, s'il était mieux comme ça, pourquoi pas, je n'aimai pas vraiment les formalités ou les règles. Prenant place près de lui sur table, je tirai une chaise pour y poser mes pieds, quand il me tendit un joint allumé. De nouveau je plantai son regard dans le sien, un sourire en coin afficher sur mes lèvres. Je commençai par répondre à sa question

Oh je n'avais rien prévu ce soir de toute façon, et puis j'aime aider les autres. Bon Riley, sérieusement, on est là pour bosser, j'aimerai vraiment t'aider tu sais. Ce n'est pas trop mon genre de fumer mais on pourrait faire ça après le cours si tu veux. Et puis, moi ça ne me dérange pas, mais tu risque d'avoir de gros problèmes si on te retrouve avec ça ici.

Ouvrant mon livre entre Riley et moi, je me demandai pas quoi nous allions bien pouvoir commencer, ce professeur ne m'avais même pas laisser le temps de préparer un cours, ou ne serait-ce qu'un chapitre à voir, il ne m'avais pas tenu au courant du niveau de Riley, je décidai d'en parler avec le concerné directement. Je me retournai légèrement vers lui, je reculant également discrètement, trouvant que nous étions peu être un peu trop porches.

Ou t'en est tu arrêté dans le programme dis moi ? Tu as déjà étudié les relations entre l'Afrique et les Etats-Unis ? C'est mon chapitre préféré.

Je suppose qu'en ayant été à l'armée, il devait connaître pas mal de pays, connaître peu être même mieux que moi les relations entres les différents pays du monde. Entre ses tatouages, son air... sur lequel je n'arrivai toujours pas à mettre de mots, et le fait qu'il soit un ancien militaire, je le trouvait très intéressant à connaître, et presque... fascinant.
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« Tu n’as donc rien à foutre le soir ? Tu dois faire partie de ces petites filles qui ont un une vie bien rangée, mais je suppose que je devrais vous remercier toi et le professeur Stark de m’offrir cette formidable opportunité ? Puis cesse de sourire bêtement… »

J’avais conscience de ne pas être le mec le plus agréable qu’il soit à côtoyer mais j’étais moi avec tous mes défauts. Je n’en changerai pas. Je n’avais pas pour habitude de mâcher mes mots, bien au contraire, ça m’enlevait un poids en quelque sorte de pourvoir cracher au visage des autres toutes ma colère envers la société Ça ne me faisait clairement pas plaisir d’être enfermé ici alors que je pouvais me rendre à une fête et puis je perdais par la même occasion de l’argent car j’avais fixé des rdv pour vendre un peu de marchandise. Juste de quoi arrondir la fin du mois. Je ne cachais pas mon agacement et le peu d’intérêt que je portais à ce cours de soutien. Mon livre resta dans mon sac et je n’avais pas l’intention de le sortir. Je tirais sur mon joint et lui envoya la fumée en plein visage.

« Coincée en plus. Commence par ce qui te fait plaisir. Quant à l’Afrique…le continent africain n'a jamais eu beaucoup d'attrait pour Washington même si, comme nombre de présidents américains aiment à le rappeler, 10% de la population américaine a des origines africaines. Simple pion dans la lutte contre le communisme pendant la Guerre froide, l'Afrique l'est à nouveau aujourd'hui dans la lutte contre le terrorisme islamique. La visite du président Barack Obama au Ghana, le 11 juillet 2009, n'a duré que 24h mais tout était dit: venu célébrer l'élection très démocratique du président John Atta-Mills, Barack Obama a appelé l'Afrique à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques, la corruption, les conflits et la maladie. Un encouragement déjà formulé dans le passé, mais lorsqu'il est repris par un fils de l'Afrique, élu à la tête de la première puissance mondiale, il résonne d'un surcroît de pragmatisme. Les États-Unis n'ont jamais, jusque-là, été réellement impliqués dans le développement des pays africains. »

Je tirais encore sur mon joint en la regardant, sans émotion aucune.

« Ça te va comme ça ? On peut peut-être passer à autre chose non ? »

Je lui pris le livre et le jeta contre le mur, là où était situé le tableau noir. Je lui pris la main pour la poser entre mes jambes.. Je trouvais ça plus sympa comme cours. Bien qu’à cet instant je n’avais aucune intention mal placée, je cherchais à la dégoûter. Peut-être qu’ainsi le cours s’arrêterait plus tôt que prévu. J’anticipais déjà sa réaction, des pleurs, des insultes, de l’incrédulité ? Allait-elle partir sans rien dire et ne plus jamais m’adresser la parole ? Ou au contraire était-elle différente, tout comme je le croyais depuis que mon regard avait croisé le sien en cours, et faire abstraction de tout ça pour continuer le cours ? Ce qui serait en soit respectable. Mais je n’avais pas l’intention d’apprendre quoique ce soit et me rabaisser à me retrouver à apprendre auprès d’une vulgaire élève. Aussi belle, mystérieuse et douce qu’elle puisse être. Euh stop les compliments Ri’ qu’est ce qui cloche chez toi



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Je n'aimai vraiment pas juger les gens trop rapidement, ou sur une simple impression, mais c'est vrai que je devais avouer que Riley renvoyai une image vraiment mauvaise de lui. Cependant, ce n'était peu être qu'une façade, peu être qu’il cachait quelque chose de plus profond, je n'étais pas prête à l'abandonner.

Je n'ai pas rien à faire le soir, je n'ai rien à faire ce soir, mais tu peux penser ce que tu veux de moi, ça n'a pas d'importance à mes yeux. Je n'estime pas que tu dois me remercier, et je souri si j'en ai envie.

Cependant, je dois avouer que l'envie m'étais un peu passer. Oh je ne le détestai pas, loin de là même, mais je n'avais plus vraiment envie d'être agréable, je pense que nous allons nous contenter de rapport exclusivement professionnels. Il n'hésita pas ensuite à commencer à fumer pour m'envoyer sa fumée au visage. Je me détournai un peu, mais mes yeux dévirent rouges rapidement à cause de la fumée et je dois dire que c'était assez douloureux. Il devait en profiter parce que j'étais une petite blonde maigrichonne, mais si j'avais été un mec baraqué, je suis certaine qu'il n'aurait jamais oser faire ça, je ne trouvai pas cela bien courageux et respectueux de sa part, mais je n'en dirai rien. Je suppose qu'il ne s'en voulait même pas de m'avoir fait mal.

Si tu pouvais éviter de faire ça à l'avenir ça m'arrangerai.

Je gardai mon calme, il en fallait beaucoup plus pour me faire craquer, j'avais, malgré ma gentillesse, une grande force de caractère, et il était difficile de me faire craquer. La vie que j'avais eu par le passé m'avais appris à encaisser beaucoup de choses. Jamais en Amérique je ne pourrai voir pires horreurs que celle que j'ai vu chez moi en côtoyant la pauvreté, la maladie, et toute cette misère. Il continua en affirmai que j'étais coincée, mais je ne relevai pas, ce genre de remarque puériles ne m'atteignant pas. Je l'écoutai déblatéré son blabla, même s'il n'avait pas tout à fait tord.

C'est un bon résumé... si nous étions en terminale... Ton analyse des choses est trop superficielle. Mais on peu commencer par approfondir ça.

Je commençai à essayer de développer mais il semblait se ficher complètement de ce que je racontai, continuant juste à fumer son joint. C'est après que les choses se compliquèrent un peu, il m'arracha le livre des mains avant de l'envoyer valser contre le tableau. Bon, il n'avait vraiment pas l'air décidé à bosser. Mais je en baissai pas les bras pour autant. Il prit ensuite ma main, et je dois avouer qu'un certaine peur s'installa en moi, même si je m'en montrai rien. Après ça il posa simplement ma main sur son entrejambe. A quoi est ce qu'il jouait la ? La panique me gagna de plus en plus, mais j'essayai de me maîtriser, s'il décidait de s'en prendre à moi, je n'avais pas vraiment d'échappatoire, je n'avais aucune chance physiquement contre lui, et la salle et les alentours étaient vides et désert. Je retirai simplement ma main.

Riley, gardes tes distances s'il te plais. Si tu crois m'intimider c'est raté, tu ne me fait pas peur. Tu essaies de me faire fuir, tu fais ça pour éloigner les gens, mais ton petit jeu ne fonctionne pas avec moi. On peut reprendre le boulot maintenant ?

Je prenais son sac sans lui demander son avis, sortant son livre et le posant sur la table, sans pour autant m'énerver. Je reprenais alors mon cours, ne relevant pas les méchancetés qui suivirent. Une heure et demi passa ainsi, mais je dois avouer que le temps était passé assez rapidement. Je me relevai alors, allant ramasser mon livre qu'il avait jeté, n'espérant pas qu'il allait me le ramasser, je lui lançai un dernier regard.

Bonsoir Riley, à demain, même heure, même endroit.

Passant les portes de la salle, je aperçue qu'il pleuvait averse dehors. Bon il ne manquait plus que ça, je ne portait qu'un petit tee shirt, et à 21h30 il faisait assez froid. Dix minutes sous ce temps à marcher n'allait pas être une partie de plaisir. J'hésitai un instant à rester dans la salle en attendant que ça passe mais j'avais aussi peur que ça empire plus tard. Riley arriva à ce moment là. Je ne lui prêtai pas attention, et je me lançai sous la pluied'un pas assez rapide.
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La petite ne se démontait pas, loin de là. Mais je ne cherchais pas à l’impressionner ou l’intimider. J’en avais réellement rien à faire de ses cours tout comme je n’avais aucun intérêt à être correct avec elle. Alors pourquoi devrais-je rectifier le tir en étant plus courtois. Je jouais seulement la provoc’. Je m’amusais tout le reste du cours à feindre de l’écouter et de trouver son cours constructif. Pour qui se prenait elle en prétendant que mon analyse était trop succincte pour le niveau terminal. Après tout elle m’avait uniquement demandé ce que je savais des relations entre ces deux pays et pas de lui faire une argumentation détaillée. Je sais ce que je vaux dans cette matière et croyez moi quand je dis que je pourrais épiloguer sur le sujet un long moment. Alors si rattraper son niveau consistait à être capable d’argumenter en y mettant les formes et ce pour faire plaisir au professeur, il est certain que je ne m’investirai pas plus que je ne le fais à présent. Ne dit-on pas que la véritable école est celle de la vie ? Personnellement j’ai vécu, vu et entendu tout ce qui peut se faire sur le sujet des relations internationales. Les cours à l’armée sont on ne peut plus concrets et de plus on n’hésite pas à nous plonger en plein cœur des relations économiques. Bref, je l’écoute sans l’écouter et ne relève pas ses remarques, me contentant de sourire et de la fixer dans les yeux pendant qu’elle me lit les grandes des conflits géopolitiques mondiaux. Je comprends d’un coup ce qui me rebute dans l’école et pourquoi je sèche tant. Ce condensé de textes et tout simplement imbuvable. Je me surprends même à ne plus l’ouvrir, non pas qu’elle m’ait cloué le bec mais une force indescriptible m’apaise chez elle, tout comme son côté petite fille heureuse et bien élevée m’irrite. Hors de question cependant que je m’excuse.

Le dernier ¼ d’heure est un supplice, je perds un peu plus patience à chaque minute alors je me lève de ma table pour sortir de la salle et aller dans le couloir. Je ris intérieurement à l’idée qu’elle ne constate même pas mon absence tant elle avait l’air absorbée par sa lecture. Je marchais une dizaine de mètres pour aller au petit évier à l’angle pour boire une gorgée d’eau. J’hésitais même un moment entre retourner en enfer ou partir. Une fois de plus, un léger remord peu connu de mon tempérament me poussa à faire marche arrière pour regagner la classe. Enfin la torture prit fin alors je sautais au sol en enfilant la bandoulière de mon sac autour de mes épaules.

« Bien, c’était très…intéressant, on s’est bien amusés. J’ai hâte d’être à demain. Par contre essaies d’être un peu plus passionnante. Si tu es comme ça au lit. Enfin, tu vois quoi. Allez bonne soirée. »

Je pris à peine le temps de la saluer et j’allais jusqu’à mon casier pour récupérer des effets personnels. Maintenant direction la sortie. Plus je me rapprochais de la cour plus j’entendais et apercevais au travers des baies vitrées l’orage qui commençait à s’abattre sur la ville. Les éclairs parcouraient le ciel. Je m’amusais de l’écart qu’il pouvait y avoir parfois entre le moment où l’éclair était visible puis le moment où l’on entendait tonner. Je vérifiais que ma marchandise était bien à l’abri puis je poussais les portes. Un courant d’air s’abattait sur moi et me balayait le visage. Je détestais cette sensation de frais…

« Putain de temps de mer.. »

Une silhouette attira mon attention. Je tiquais sur son prénom. Je m’aperçus alors que lorsqu’elle s’était présentée je n’avais pas vraiment écouté ce qu’elle me disait.

« Tiens, encore là… ? »

Elle finit par se décider à sortir du préau et s’élança sous a pluie battante. Elle passa juste à côté de ma voiture et à ce moment-là je fis exprès d’actionner l’ouverture à distance. Les feux se mirent à clignoter trois fois, indiquant que les portières étaient déverrouillées. Je lui criais alors quelques mots sarcastiques.

« Au fait…machin…utilise tes bouquins pour rentrer, il serait vraiment dommage que demain tu sois malade et que le cours saute !!! »

La soirée se termina ainsi. J’étais très vite passé à autre chose. J’avais passé une très bonne soirée et vendu tout mon stock pour pas moins de 450$. Couché à 3h30, je ratais les deux premiers cours de la journée. Le reste de l’après-midi fut une véritable course de fonds et d’obstacles. Je voyais les minutes défiler comme s’il s’agissait d’heures, et les heures, des jours. Le soir arrivant je me rendais à nouveau dans la même salle polyvalente, laissant au passage mon sac avec mes livres dans mon casier. Cette fois-ci je l’attendais à l’intérieur, toujours assis sur un bureau.
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Et oui mon grand, désolée de te décevoir, mais il en fallait beaucoup plus pour m’impressionner. Je suppose que son petit numéro de bad boy avait son effet sur les filles, qu’il en faisait même craquer certaine avec ça, mais ça ne fonctionnait pas sur moi, je voyais là plutôt un gamin essayant de jouer au dur de façon pathétique et ridicule.

J’essayai tant bien que mal de faire de mon mieux pour avancer le plus rapidement possible avec lui. J’aimai aider les autres, mais s’il avait décidé de m’en faire voir de toutes les couleurs, autant que tout ça se termine rapidement. Le reste du cours se passa sans autres incidents ou pathétiques tentatives de provocation de sa part, j’avais une grande patience, cependant, si un jour il avait un mot trop insultant, ou un geste déplacé à mon égard, il ne manquerait pas de savoir à qui il à affaire. Enfin, pour le moment ce n’était pas grand-chose, juste ce que j’avais vécu avec Glenn était cent fois pire que ça. En parlant de ce crétin, il va vraiment que je fasse quelque chose pour qu’il arrête de me harceler. Bon sang mais il ne comprend pas que je ne veux plus jamais le voir. Depuis que nous avions du malheureusement retravailler ensemble la semaine dernière, il ne me lâche plus, il n’arrive pas à saisir qu’il ne m’intéresse plus, et que je ne peux même plus le voir en peinture.

Le cours avec Riley se termina, je commençai à rentrer sous la pluie, quand il fit bien exprès d’ouvrir sa voiture au moment ou je passais devant, il grimpa à l’intérieur avant d’ouvrir sa vitre pour me narguer, feintant d’avoir oublié mon prénom. Je ne relevai pas et continuait de marcher rapidement. J’étais glacée en arrivant dans ma chambre, je me déshabillais, séchait mes cheveux avant d’enfiler un long tee shirt et de me glisser sous ma couette ? Mais malgré tout mes efforts, j’eus beaucoup de mal à me réchauffer, et bien évidement, je ne manquais pas de tomber malade. Je n’étais pas allé en cours de la journée, me sentant trop faible et mal pour ça. J’étais restée au chaud pour me reposer un peu, et le soir j’allai un peu mieux. M’habillant chaudement cette fois, j’allai donner son cours à Riley. Je n’estimai pas le connaître assez pour savoir s’il méritait mes efforts ou non, mais je n’avais pas envie qu’il se décourage et qu’il abandonne ses études, c’est pour cette raison que je me motivai pour aller le rejoindre, d’un pas un peu las cependant. Emmitoufler dans mon manteau, j’entrai et trouvait Riley dejà ici, au moins il était revenu, mais j’espérai qu’il n’ai pas remarquer mon absence en cours, de toute façon, comme s’il faisait attention à moi, il ne devait même plus se souvenir de mon prénom. Enfin, j’arrivai face à lui.


Bonsoir Riley, contente que tu sois revenu.

Je retirai mon manteau, restant simplement avec mon pull en laine que m’avais offert un créateur pour qui j’avais défilé. Je commençai alors le cours avec Riley, la salle toujours vide, espérant qu’il serait plus attentif et décidé à travailler cette fois. C’est quelques minutes après le début du cours que le porte de la salle s’ouvrit, je ne me retournais pas, probablement un élève venant travailler aussi, cependant, je surpris le regard de mauvais de Riley sur l’inconnu dont les bruits de pas s’arrêtèrent derrière moi.

Bonsoir Kayla.

Cette voix, cette insupportable voix, je l’aurai reconnu entre mille. J’étais à la fois choquée, agacé, en colère, et triste de voir Glenn face à moi. Je n’avais même plus de mot, je restai bouche bée.

Tu ne répondais plus à mes appels ni à mes messages alors j’ai décidé de venir te voir, je voulais m’excuser encore pour…

La ferme ! Fermes ta gueule Glenn et vas te faire voir ok ? Bon sang mais pourquoi tu ne comprends pas que je ne veux plus te voir ? Plus jamais ! Si je ne te réponds pas c’est que je n’en ai pas envie, arrête de me harceler, lâche moi bordel. Dégages, casses-toi d’ici.

C’est là qu’il me prit violement le bras, me relevant de ma chaise d’un geste brusque. Il m’entraina avec lui si rapidement que je n’eu le temps de rien faire, et il me jeta contre le mur d’en face violement avant d’hausser le ton. S’en prendre physiquement à une femme, je le reconnaissait bien là, ce foutu petit fils à papa.

Maintenant tu vas m’écouter espèce de petite traînée…

Il me faisait mal, très mal même, et bien qu’il soit bien plus grand et plus fort que moi, je n’allai pas me laisser faire ainsi, il allait probablement me massacrer, mais je m’apprêtai à lui sauter dessus pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Quand Riley se leva brutalement en arrivant vers nous d’un pas rapide. Bon sang, s’ils s’y mettaient tout les deux, je n’avais vraiment aucune chance, et je dois dire que là, je commençai vraiment à avoir peur.
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Le cours assez lourdaud de la veille allait se reproduire. Elle se présenta à moi, une nouvelle fois toute gentille, toute polie. Allez savoir pourquoi ça gentillesse m’irritait encore plus que la veille. Non je n’étais pas vexé, mon orgueil était toujours intact malgré mon flop retentissant dans ma tentative de la déstabiliser, mais je ne saurais l’expliquer. Etait-ce peut être la franchise et le naturel dont elle faisait preuve à mon égard ? Ne me jugeait-elle vraiment pas ? Encore mieux, ou pire selon comment on veut le prendre, aurait-elle un tant soit peu de l’estime pour moi et de l’intérêt ? Non, impossible. Je balayais vite fait ces hypothèses loufoques de mon esprit et éluda une nouvelle fois sa marque de politesse. Lui répondant seulement par quelques sarcasmes.

« Ouai, gardes ça pour les autres….on y va, je ne compte pas dormir ici comme hier. Je t’avertis…. »



Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase, interrompu par un jeune homme qui venait d’entrer dans la pièce. Kayla, quant à elle commençait à peine à se mettre à l’aise. Et visiblement les deux personnes se connaissaient, et pas qu’un peu. Il fallait être aveugle pour voir qu’ils étaient plus que de simples connaissances. J’observais le début de cette pièce de théâtres assez incroyable. Mitigé, je ne savais pas si je devais être ravi et reconnaissant envers l’inconnu pour interrompre le cours. Après tout il me sauvait plus ou moins la vie et me sortait de ce cauchemar. Ou bien, devrais-je le prendre comme un manque de respect de rentrer comme ça dans la salle et déranger les gens comme ça. Cette deuxième idée me fit sourire intérieurement, j’étais mal placé pour dire ou même le penser. Mais il y avait autre chose. L’idée qu’elle et lui puissent se connaitre plus que comme de simples amis m’agaçait sévère. Mon visage se ferma mais par fierté je ne montrais rien….du moins au début car les choses allaient dégénérer par la suite. Je restais sur ma table faisant semblant de feuilleter mon livre de cours. L’envie de fumer un joint m’envahit. Non pas que le manque s’emparait de moi mais….’fin bref. La tension montait encore un peu plus et ce fut la confirmation de ce que je pensais. Là j’éclatais de rire et manquais de m’étouffer. Cette kayla, ce petit bout de femme, une enveloppe douce et délicate, recelait un tempérament de feu. Elle m’amusa même un instant, jusqu’à ce que l’autre gars voit rouge et sombre dans la violence. Kayla ne semblait pas se démonter mais face à lui elle ne pesait pas bien lourd. Parfois la volonté ne suffit pas. En temps normal je ne m’immisçais pas dans les histories de couple. Là, je ne sais pas, cette fille..elle…’fin, merde quoi. Je sautais de la table d’un petit bond, je réajustais mon t-shirt et mon pantalon car l’élastique de mon boxer embarrassait mes joyeuses puis je marchais d’un pas décidé vers le couple. J’attrapais le poignet de la main qui agrippait Kayla puis de mon autre main je me saisis du petit doigt de sa seconde J’effectuais une clé, tordant sa main libre et retournant par la même occasion le petit doigt que je tenais. Non je ne l’avais pas brisé, seulement tordu mais ma prise était telle que je n’avais qu’une légère pression à effectuer pour le lui briser totalement. Surpris le jeune homme tourna la tête vers moi, furieux et toujours autant en colère.

« Glenn c’est bien ça ? Lâche la, maintenant ou ton petit doigt ne te servira même plus à racler le fonds de pot de parte à tartiner. Le mieux est qu’on aille s’asseoir et fumer un bon joint. Celui-là même que j’ai dans ma bouche. »

Mes phrases étaient un peu déformées et pas très articulées du fait que je tenais mon roulé serré entre mes lèvres. Je ne regardais pas Kayla, après tout elle avait l’air d’aller bien et puis je ne faisais pas ça pour l’aider ou me mettre en avant….’fin là non je ne suis pas très sûr de moi pour le coup mais je préférais m’n convaincre. L’armée m’avait appris tout un tas de technique d’auto-défense aussi à chaque situation j’avais une solution.

« Ne m’oblige pas à te planter dans ton joli visage, on est d’accord, personne ne veut blesser personne, n’est-ce pas ? »

Glenn poussa quelques gémissements de douleur, puis après une petite hésitation lâcha la jeune femme. Je misais beaucoup sur mon air de mauvais garçon, qui souvent suffisait à arranger les situations à problème.

« Vos problèmes de couples ne m’intéressent pas. Kayla si c’est pour amener tes copains ici autant arrêter maintenant. Tu croyais quoi ? Que parce que je suis un pauvre raté selon toi, les autres élèves et même les professeurs, que tu peux te permettre de ramener ici tous ceux avec qui tu t’envoies en l’air ? Je ne mérite donc pas plus de respect que ça ? Maintenant toi et ton caniche allez vous disputer ailleurs, moi j’ai vraiment autre chose à foutre. »

Je savais finalement qu’elle était comme les autres. Je ne peux décidément pas faire confiance aux femmes. Je suis sûr qu’elle fait ça pour me rabaisser et me montrer qu’elle peut avoir qui elle veut et qu’elle vaut mieux que moi. Enervé j’attrapais mon sac sur la table puis me dirigeais vers la sortie.

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Bon sang mais pour qui se prenait cet imbécile pour venir m’importuner jusque mon lieu d’études, pour oser se pointer ici et m’adresser la parole, et tenter de pathétiques excuses ? Je le haïssais de tout mon être. Il alla même jusqu'à s’en prendre physiquement à moi sans l’ombre d’un remord, quelle ordure ce type! A mon plus grand étonnement, Riley arriva pas pour en rajouter une couche mais pour prendre ma défense. Il semblait bien plus fort que Glenn, et de toute façon, ce crétin de fils à papa faisait dans son pantalon dès qu’un homme s’approchait de lui. Oh avec une femme il n’hésitait pas à être violent, mais avec un homme c’était différent, il était tellement lâche, tellement trouillard, bon sang, mais qu’est ce que j’ai pu lui trouver ?

Glenn fini par me lâcher le bras, me laissant une belle marque rouge sur le poignet qui allait probablement se transformer en bleu dès demain, mais je n’était pas douillette, et surtout je n’aimai pas m’apitoyer sur mon sort. Riley s’en pris alors à moi, par la parole seulement. Malgré l’image qu’il renvoyait, malgré qu’il ne fasse des choses pas très correctes, je ne pensai pas qu’il soit un mauvais gars, ou du moins, il avait bon fond, jamais par exemple je ne l’imaginerai s’en prendre à une femme, ou la laisser se faire agresser par un homme sans réagir, je…je le voyais en lui en quelques sortes, quand je le regardais dans les yeux, je sentais quelque chose de spécial en lui. Enfin, les paroles qu’il me cracha au visage me firent un pincement au cœur je dois l’avouer, imaginer qu’il puisse penser ça c’était… Je fixai Glenn dans les yeux.


Tu ferais mieux de t’en aller avant qu’il ne te casse la gueule pour de bon ! Je te jure que si tu essaies encore une fois de me contacter, je te fais renvoyer de l’agence !

Ce petit trouillard s’en alla lors presque en courant, et c’est là que je remarquai que Riley avait pris ses affaires et se dirigeai vers la sortie, puis il passa les portes, s’engageant dans le couloir. En courant, je m’élançai derrière lui.

Riley attend…

Il m’avait entendu, je le savais bien, mais il ne s’arrêta pas ni se retourna pour autant. J’accélérai alors le pas, puis une fois derrière lui, je lui saisi doucement le bras pour le forcer à s’arrêter, il ne se retourna pas, je passai alors devant lui, lui faisant face, il essaya malgré tout de passer mais je l’attrapai doucement par la taille, le forçant à rester ou il était.

Riley attend s’il te plaît, écoutes au moins ce que j’ai à dire.

Une fois que tout était enfin calme, je plantai mon regard dans le sien.

Je n’ai jamais, jamais pensé que tu étais un raté, à aucun moment. Pour tout te dire… je te trouve même intéressant, et intelligent, je ne crois pas à ce masque de mauvais que tu affiche, et j’aimerai connaître le garçon qui se cache en dessous. Et je me fiche de ce que peuvent bien penser les autres. Je ne t’ai jamais jugé Riley. Toi en revanche, tu penses me connaître par cœur, tu penses que je suis une pauvre fille à papa, coincée et snob, tu n’a déjà collé une étiquette alors que tu ne me connais même pas et tu sais, entre nous deux, je crois que c’est toi qui juge les gens trop rapidement, pas moi!

J’avais parlé tellement rapidement, et entre ça, ma course après lui, ce qui c’était passé avec Glenn, j’avais besoin de reprendre mon souffle un instant, mais je n‘en avais pas fini avec Riley.

Tu ne peux pas dire que je t’ai manqué de respect. Je ne savais pas que ce crétin allait débarquer, ou cas ou tu ne l’aurais pas remarqué, je n’étais pas vraiment ravie de le voir, et au passage, nous ne sommes pas en couple ! Je pense te respecter bien plus que tu ne l’a jamais fait envers moi… S’il te plait… reviens, et reprenons le cours. Je suis certaine que tu pourrais être parmi les premiers de la classe, laisse-moi t’aider Riley…
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Tout finit par s’arranger et rentrer dans l’ordre. L’autre zoive, la queue repliée entre les jambes si bien que ça devait lui couper la circulation disparut dans le couloir. Un pressentiment perdura pourtant, une étrange sensation qui me faisait penser que je le reverrais tôt ou tard. J’étais à mi-chemin de la sortie, la colère était redescendue aussi vite qu’elle n’était monté, un peu à mon image, lunatique, sanguin et impétueux. Bref je n’étais pas un mec bourré de qualités. Mais en creusant un peu peut être qu’un jour quelqu’un saura trouver. Il est vrai qu’un court instant j’avais cru que Kayla serait cette personne, cette exception qui peut changer votre vie. Visiblement j’avais tort. Une pression sur ma taille ralentit mon avancée et je tournais la tête en me dégageant.

« Quoi encore ? »


Je n’avais pas envie de lui parler ni d’entendre ses explications. Je n’en avais rien à foutre de sa vie, elle faisait ce qu’elle voulait avec. Pourquoi alors insista-t-elle encore pour qu’on parle ? Je soupirais donc et mon visage se décrispa à peine. Je l’écoutais tenter de rattraper la situation et la regardais d’un air dédaigneux, presque « je m’en foutiste » ou « cause toujours ». Je mâchais la gomme que je venais d’enfourner dans ma bouche et constitua une bulle que je fis éclater sur son visage lorsqu’elle eut fini son beau discours.


« C’est bon tu as fini ? D’ailleurs tu insistes autant pour quoi ? Le prof’ t’a promis un belle note si tu parvenais à faire de moins d’un crétin un élève intelligent et sérieux ? Tu veux quoi sinon, me foutre dans ton lit ?...C’est peut être ça que tu veux après tout ? »


Je lui pris le bras à mon tour et approcha mon visage du sien avec un sourire en coin. Mon souffle chaud chevauchait sa peau. En retour les effluves de son parfum m’enivraient et m’apaisaient. Je me redressais alors, comme si elle avait ce pouvoir si particulier de m’apaiser et me faire sentir bien. Je dissimulais tant bien que mal ce ressenti en fermant de nouveau mon visage. Je détestais cette faiblesse. La manipulatrice qu’elle devait être saurait forcément en tirer parti. Je ne dois pas. Je serre ma mâchoire puis redresse mon sac de cours sur mon épaule.

« Oublies ce que je viens de te dire. Restons en-là veux-tu ? Tout ça n’était qu’une mauvaise idée. Continue ta petite vie parfaite d’élève studieuse et oublies moi. Je ne te demande rien et ne veux rien te devoir. Puis tes petits discours moralisateurs tu peux les garder. Je ne veux rien avoir à faire de près ou de loin avec toi. »

Méchant, ça je savais l’être. Je ne savais pas comment elle réagirait. Pourtant aucun de mes mots n’étaient pensés, pour la première fois peut être j’utilisais ce discours de façade sans y croire moi-même. Pourquoi avais-je envie de l’embrasser. Ma haine était passion, ma méchanceté tendresse et mes geste brusque une maladroite tentative de me rapprocher d’elle pour la toucher. Je haïssais par-dessus tout les situations que je ne maitrisais pas. Et là Kayla, sans le savoir jouait avec mon talon d’achille. Puis allez savoir pourquoi, presque naturellement j’allais sortir les quelques mots les plus stupides qui soient, des mots que je regrettais au fur et à mesure que ma bouche les prononcer. Si j’avais été capable de me mordre jusqu’à me trancher la langue je l’aurais fait, mais difficile dans cette configuration.

« Je te ramène ? »
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