Quand tu t'en vas je n'dors plus la nuit + Biki

Ciarán s'était à peine penché à son oreille pour lui avouer avoir chaud qu'un long frisson parcouru aussitôt l'échine de Bambi. Il lui fallut tout son contrôle pour ne pas mettre à exécution tout ce qu'elle venait de dire là, après avoir moult rougi. L'italienne s'attendait à un autre geste, une petite invitation d'un regard, mais rien. Sûrement lui faisait-il payer la frustration qu'il avait ressentie la veille, et résultat, elle n'osa pas mettre son plan à exécution non plus, du moins pour le moment. Je vais garder la bouteille alors... on sait jamais... admit-elle, car avoir son odeur toujours près d'elle plaisait par avance à la brunette. Comment ça ce n'est pas pareil ? Ce n'est pas ta chambre pour toi ? arqua-t-elle un sourcil, sans comprendre. En revanche, Bambi ne se moquait pas réellement en disant qu'elle ne souhaitait pas qu'il se sente menacé par son énorme Teddy. Elle pensait ses paroles. Mais je ne me moque pas ! La preuve, elle attendit qu'il ait déposé le plateau blindé de vivres sur le lit pour mieux prendre sa main et cette fois l'emmener dans sa chambre. Point de Teddy à l'horizon, ce qui lui permit de le pousser sur le lit et de l'embrasser avec une fougue non dissimulée.

@Ciarán S. Halstead

Il fallait reconnaître qu'elle t'avait émoustillé en se lançant coquinement dans le récit de ses intentions, et le fait qu'elle en rougisse comme jamais rendait la chose bien plus prenante. Tu regroupais ce qu'elle avait préparé dans le plateau tout en prêtant l'oreille à sa question. C'est davantage la tienne mais ça n'a rien de négatif, balise pas. C'est dans cette chambre que sont tes affaires.. Et ça avait été plaisant de s'y retrouver pour se distraire en son absence. C'était forcément différent de ta chambre que vous partagiez aussi puisqu'incapables de faire lits à part. Elle répliqua en disant ne pas se moquer, et toi, tu savais qu'au fond c'était ridicule d'y prêtait autant d'intérêt à ce gros nounours. Tu ne t'en sentais pas menacé, mais à croire qu'elle ne puisse pas se retourner vers toi en cas de coup dur, t'avait embêté après l'apparition de la mère Corleonesi. Voilà qui t'avait marqué. A peine le plateau déposé, tu finissais attirer par Bambi dans l'autre chambre. Et au fond tu avais tellement attendu ce moment, que tu n'avais pas eu le temps de rouspéter, ou de chercher à comprendre. Tu t'es laissé faire, perdant ta main dans chevelure, et prolonger ce beau baiser qui s'était attendre.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi suivait Ciarán de près et compris aussitôt ce qu'il voulait dire par là à propos de leurs chambres. Ils ne faisaient rien comme tout le monde et si cela lui avait plu dès le début, cela lui plaisait encore follement aujourd'hui. Je ne balise pas amore... au contraire j'aime notre façon de ne rien faire comme tout le monde et de pouvoir aussi venir me coller comme un petit koala à toi la nuit... parce que je suis incapable de dormir sans toi expliqua-t-elle d'une voix douce, même s'il ne pouvait pas voir son sourire amusé. Personne d'autre ne comprendrait sûrement leur quotidien mais l'italienne n'en n'avait cure. La preuve, elle s'empara de la main de Ciarán pour l'emmener dans sa chambre où elle aimait tant lui faire la surprise de le retrouver en pleine nuit, à pas de louve... sauf que là, elle y arrivait sans discrétion, et son baiser avait tout de fougueux et de passionné. Ce baiser qu'elle lui aurait donné si elle n'avait pas merdé la veille. Tu sais que tu as de la chance de n'être qu'en boxer sinon j'aurais sacrifié le reste de tes vêtements amore ? reprit-elle, taquine.

@Ciarán S. Halstead

Si au départ ne pas partager la même chambre, lit et rangement compris, avait été une condition, c'était justement parce que c'était arrivé trop tôt. Toi, qui avait même peur de t'engager dans un truc sérieux, tu avais fini par demander à remplacer ce  salaud d'avocat. Aujourd'hui, tu ne le regrettais aucunement, mais c'est vrai que vous ne faisiez jamais chambre à part. Rares étaient les nuits où vos rythmes n'étaient pas les mêmes. La preuve malgré votre dispute tu avais dormi avec elle, cette nuit. Je dors mieux quand t'es là aussi.. Elle t'apaisait, véritablement. Le dire c'était une chose, mais le ressentir c'était bien mieux encore. Et là, c'était réaliser à quel point vous étiez bêtes et surtout maladroit. Ce n'était jamais de la fierté qui vous éloignait mais simplement votre déception frustrante et une fois tout s'apaisait, le retour à la norme ne se faisait pas désirer. La preuve tu as eu cette avance que tu attendais d'elle. Et alors ? T'as beau n'être qu'en soutif, je le sacrifierai bien, moi. Glissant ta main à son dos, tu teasais ton italienne, en caressant sa peau autour des agrafes de son soutien-gorge. L'embrassant à nouveau, à ton tour, et sans prévenir, tu dégrafais sans trop d'hésitation, ce qui te faisait sourire malgré votre baiser.

@Bambi C. Corleonesi

Je crois que l'on est quand même plus apaisés dans les bras l'un de l'autre... admit-elle sans peine, sans savoir que Ciarán penserait exactement à la même chose. De son côté, Bambi n'avait jamais connu des nuits de sommeil aussi paisibles que dans les bras du beau brun. Plus de cauchemars, plus de cris, plus de terreurs nocturnes. Preuve qu'il l'apaisait au delà des mots, n'est-ce pas ? Elle le lui prouvait au quotidien en ne bougeant pratiquement pas de ses bras dès lors qu'elle s'y lovait au moment du coucher... et c'était là raison pour laquelle l'italienne se rattrapait de leurs retrouvailles ratées de la veille, en l'emmenant dans sa chambre à lui. Et qu'est-ce qui t'en empêches ? Tout ce qui est devant toi t'appartient... murmura-t-elle doucement avant qu'il ne lui offre un autre baiser passionné, jouant avec ses nerfs en caressant son dos sans toucher réellement l'attache jusqu'à ce qu'il ne l'ait décidé. Tu me tues... murmura-t-elle contre ses lèvres.

@Ciarán S. Halstead

Tu étais pleinement d'accord avec Bambi. Parce qu'au fond c'était ton cas, tu étais bien à ses côtés et jamais tu n'avais songé pouvoir être un jour aussi bien avec une femme. Pour autant, tu en finissais distrait au point d'oublier les trois quarts du temps qu'une potentielle chute pourrait être dangereuse. Elle pourra se vanter aisément d'avoir fait battre ton coeur, d'avoir susciter ton intérêt et surtout d'avoir su te convaincre et te garder. J'aime ce que j'ai devant moi, et j'aime bien plus encore le fait que ça m'appartienne.. Coquin, ton sourire l'était en tout cas. Tu souriais contre ses lèvres, content de la retrouver et pas uniquement parce que vous étiez sur un lit. Mais qu'elle se jette sur toi, c'était une preuve. Une preuve qui te prouvait que son accueil de la veille ne méritait pas d'être interprété. Amusé par sa réplique tu tirais sur son soutien gorge pour le balancer de manière hasardeuse et glissant tes lèvres à son cou puis vers sa jolie poitrine tu répondais simplement. Fallait pas commencer.. Oui parce que toi tu continuais toujours. Tu ne la tuais à cet instant que parce qu'elle te tuait tout autant.

@Bambi C. Corleonesi

N'aie crainte, je t'appartiens aucun doute à avoir... Le sourire de Ciarán était un encouragement à lui tout seul et Bambi en oubliait totalement leur dispute de la veille. Elle se félicitait plutôt intérieurement d'avoir osé l'emmener dans sa chambre pour ce petit intermède, alors que sa peau frissonnait déjà, preuve que ses caresses ne la laissaient pas indifférente, bien au contraire. J'ai commencé et je compte bien continuer, crois-moi... murmura-t-elle à son oreille, qu'elle mordilla doucement, alors que ses mains prenaient le pouvoir sur ce corps délicieusement offert. Autant dire que le petit-déjeuner fut pris bien plus tard... mais qu'il eut un goût de paradis après ces retrouvailles pleines et entières.

@Ciarán S. Halstead