Quand tu t'en vas je n'dors plus la nuit + Biki

La proposition de Ciarán fit aussitôt grandir le sourire de Bambi, déjà timidement présent sur son visage. Sa surprise avait avorté mais rien ne les empêchaient effectivement de prendre quand même un petit-déjeuner copieux au lit. J'adorerais admore... j'ai pris des oranges pour avoir du jus frais... fit-elle valoir en rougissant légèrement, non sans montrer son sac en papier qui paraissait assez imposant. Cela n'empêcha pas l'italienne de craindre qu'il ne veuille pas forcément lui donner de beusou, du moins tout de suite, elle s'attendait presque à ce qu'il ne la fasse languir mais sa réponse la surprit en même temps qu'elle la ravit. J'avais juste besoin de t'entendre le dire... Il fallait mettre un terme à cette culpabilité commune qu'ils ressentaient et la brunette ne manqua pas de lui sauter au cou pour s'emparer de ses lèvres comme si sa vie en dépendait. Elle prolongea ce baiser jusqu'à en avoir le souffle coupé et ne s'écarta pas ensuite, collant son front au sien. Tu me fais un petit sourire ?

@Ciarán S. Halstead

T'as pensé à tout. Comme toujours. Tu avais beau ne pas vouloir ce froid, cette distance, tout cela restait bien réel, et tu ne savais même pas comment désamorcé tout ça. A l'évidence tu attendais fièrement qu'elle fasse le premier pas vers toi, parce que tu savais pertinemment que tu ne le ferais pas. Non pas que tu étais trop fier, mais tu avait tout juste le sentiment d'avoir donné ta part la veille sans y avoir trouvé de retour assez convainquant. Quoiqu'il en soit ton soulagement finissait certain quand elle te confiait avoir eu besoin de t'entendre dire que tu ne le refuserais pas, et sans crier garde, tu finissais par te retrouver tout contre elle, quand elle te sauta dans les bras. Ses lèvres, sa présence si près de toi... c'était tout ce que tu avais espéré pendant ces dix jours. Tu prolongeais donc ce baiser comme si c'était le premier qu'elle t'offrait et tu le savourais tout autant. Quand sa bouche quitta la tienne, son front épousa le tien. Ta main se glissa à sa joue, ton pouce à ses lèvres - comme tu aimais tant le faire - et le monsieur qui ne souriait jamais sur commande, osa dire. Tu sais que je souris jamais sur commande.. C'était vrai, ça donnait toujours un rendu bizarre, comme un espèce de sourire de cartoon. Mais le simple fait de lui énoncer cette vérité finissait par t'arracher un petit sourire, un peu comme si elle finissait toujours par t'avoir. L'amour que tu lui portais, et votre complicité ne pouvaient que te faire sourire.Okay t'es douée. Satisfaite ? Tu avais sourit et ça n'avait pas du tout été forcé.

@Bambi C. Corleonesi

En tout cas j'ai essayé... La surprise que Bambi avait voulu faire était à son image : romantique et perfectionniste. L'italienne n'aurait laissé aucun détail au hasard, jusqu'à la qualité des vitamines ingérées pendant ce petit déjeuner. Mais pour le moment, sa surprise avortée et leur futur petit déjeuner au lit n'était pas le point le plus important : le baiser que lui offrit la brunette en lui sautant au cou l'était bien davantage. Comme s'ils se retrouvaient avec un naufrage, échoués sur une plage, épuisés mais vivants et bien ensemble. Ciarán ne sembla pas insensible à la passion de son baiser, puisqu'il le prolongea à son tour et n'hésita pas à laisser sa main épouser la joue de Bambi une fois leurs lèvres séparées. Un long frisson des plus agréables parcourut la peau de la demoiselle rien qu'avec ce simple geste... Même pour moi ? essaya-t-elle encore en affichant un air adorable, tirant une lippe, encourageant le beau brun à un sourire. Honnêtement elle ne pensait pas obtenir rapidement gain de cause et laissa échapper un éclat de rire en le constatant. La plus heureuse du monde ! s'exclama-t-elle en le serrant à nouveau contre elle, embrassant à plusieurs reprises son cou. Et surtout de t'avoir retrouvé...

@Ciarán S. Halstead

Essayer.. Ce n'était pas Bambi qui essayait le plus dans votre couple. Non elle, elle faisait souvent bien, très bien. Elle était douée pour tout ça. C'est peut-être aussi pour ça que tu étais tombé de si haut la veille, mais c'est aussi pour ça que tu osais te dire que tu n'avais pas le droit de lui en vouloir trop longtemps. Qu'importe ta déception à vos retrouvailles. D'ailleurs à vous voir tout ça se rétablissait peu à peu. Te voilà déjà sourire aux lèvres, presque malgré toi. Joli, ton bronzage.. Tu n'avais même pas eu l'occasion de le dire la veille, ni même de l'observer vraiment. La nuit dernière était tout juste un mauvais souvenir, un mauvais rêve pourtant son goût amer était insupportable. Tu cherchais certainement à l'anéantir humant le parfum sucré de ton italienne. Souriant aisément, au point qu'elle n'aurait pas tort de s'en vanter. Oui moi aussi, tu me manquais trop. Vérité dite. Ces dix jours avaient été compliqués. En plus d'avoir été séparés pour la première fois pour aussi longtemps, tu n'avais pas toujours aimé ce que tu avais appris, et puis tu avais renoué avec Patty, ce qui avait été lourd en émotions. Mais hier soir... plus jamais. Tu avais donc besoin d'une promesse n'est-ce pas ?
@Bambi C. Corleonesi

La veille avait été si tourmentée, si lourde que Bambi en avait complètement oubliée son bronzage, les différents ensembles de lingerie qu'elle lui avait fait la promesse de mettre une fois qu'ils seraient tous deux de retour dans leur bulle. La donne lui arracha un grand sourire alors qu'elle ôtait sans hésiter son t-shirt pour lui montrer de façon plus franche son bronzage, tout juste marqué par un tout petit bikini... preuve qu'elle avait bronzé topless quand elle avait pu, en solo bien entendu. C'est vrai il te plaît maintenant que tu peux le voir de près ? L'italienne essayait d'attirer ses sourires, de la positivité, et de recréer leur bulle, quitte à paraître maladroite. Elle le serait de toute manière beaucoup moins qu'hier, c'était une certitude. Elle caressa doucement la joue de Ciarán alors qu'il avouait son manque de ces dix jours, et Bambi ne fut pas étonnée une seconde qu'il lui fasse promettre que les éléments de la veille ne se reproduisent plus jamais. Plus jamais, tu as ma parole. Je préfèrerais me couper quelque chose ! Après lui avoir volé un frêle baiser, elle le serra doucement contre elle. Un câlin d'une rare délicatesse, comme si elle avait peur de le briser.

@Ciarán S. Halstead

On croirait un train qui reprenait ses railles. Doucement mais sûrement. Tu ne demandais que ça, au fond. Retrouver votre élan habituel, et tu sentais bien que ça revenait timidement mais encore une fois vos culpabilités semblaient plus vous atteindre que vos rancunes l'un envers l'autre. Amusé en la voyant retirer son tee-shirt, tu finissais par dire en apercevant la naissance de ses seins dorés. Héé, mais ils sont pas tout blancs ! Va savoir ce qui retenait le plus ton attention : le fait qu'elle ait pu bronzer topless sans toi, jaloux que tu étais, ou simplement le fait que c'était une joli surprise tant le rendu était beau. C'est réussi pour un bronzage d'une semaine. Bon joueur que tu étais, tu le reconnaissais. Glissant doucement ton index sur son buste en suivant le v formé par son décolleté, tu semblais presque pensif jusqu'à ce qu'elle se glisse dans tes bras et que tu oses dire. J'ai été con de penser que le fait qu'Avalon ne soit pas un problème puisse tomber sous le sens. Oui c'était des excuses même si tu regrettais qu'elle ne t'ait pas explicitement confié ses craintes avant ton retour. Mais elle ne pouvait pas deviner, et dans certaines situations la confiance ne suffisait pas.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi éclata de rire alors que Ciarán remarquait bien évidemment le bronzage à la naissance de ses seins, d'un joli doré. Ce rire détendait l'atmosphère, qui s'était considérablement apaisée par rapport à leurs retrouvailles de la veille, certes, mais également à son retour de marche de ce matin même. Leur bulle reprenait ses droits, enfin... Quand il n'y avait personne j'ai un peu... bronzé topless. J'avoue mon crime ! C'est vrai tu trouves que c'est réussi ? Encouragée par les propos du beau brun, elle fit un tour sur elle-même, cabotine, papillonnant des yeux en jouant avec sa bretelle de soutien-gorge pour montrer qu'il n'y avait que peu de trace de son bikini sur son épaule. Bien entendu, un rien de sérieux fut de retour sur le visage de l'italienne face aux excuses de Ciarán, qui lui faisait beaucoup de bien à entendre. Et moi conne de ne pas te dire que je la trouvais trop belle et que j'en étais folle de jalousie... parce que je ne me sentais pas à la hauteur à côté...

@Ciarán S. Halstead

Tu le ressentais aussi, n'est-ce pas ? Ce retour au calme, ces échanges fluides sans interférences, bien qu'encore timides. Vos âmes criaient au besoin de consolation, et ça crevait les yeux. Oui, j'aime beaucoup. La regardant faire un tour sur elle-même, tu te laissais une fois plus tomber dans le piège de tes pensées. Tu as eu un petit moment d'absence en la voyant là près de toi, souriante, papillonnant des yeux. Tu prenais conscience que vos moments comme ceux de la veille n'étaient que du gâchis. Vous valez tellement mieux et retrouver ton chemin vers elle était tellement plaisant. A la hauteur de qui ? de quoi ? T'as pas le droit de penser un truc pareil. Tu pesais tes mots, ça te dérangeait qu'elle n'ait pas conscience de ce qu'elle était pour toi. Accro voulait dire accro. On ne donne pas du thé à un accro à la caféine.

@Bambi C. Corleonesi

Parler du bronzage de Bambi permettait au couple de retrouver un rien de sérénité, un calme si agréable. Ciarán lui avoua qu'il aimait beaucoup et aussitôt le regard de l'italienne se mit à pétiller de joie. Elle avait tout fait pour revenir bronzée, pour lui plaire, même si l'épisode Avalon avait un brin obscurci son beau projet. Il semblait choqué de l'entendre dire qu'elle pensait ne pas être à la hauteur - avant de savoir que la jolie blonde partageait le même sang que son homme - et la brunette se permit un petit sourire timide. C'est irrationnel... quand tu es avec moi je n'ai jamais ce genre de pensée. Mais quand je suis seule à t'imaginer avec cette autre femme, si belle... j'ai toujours peur que tu trouves mieux, je sais c'est stupide de ma part de penser ça...

@Ciarán S. Halstead

Qu'on se le dise, tu étais pleinement dérangé en l'entendant dire qu'elle craignait de ne pas être à la hauteur. C'était son ressenti, et il était légitime ; mais toi, définitivement différent des autres, tu le prenais presque personnellement. Cette idée te dérangeait, te révoltait parce que tu savais par quoi est-ce que tu étais passé avant de te lancer pleinement avec elle. Je trouverai pas mieux ! Le mieux pour moi, c'est toi. T'es au dessus de tout, je te l'ai déjà dit, et je le pensais. Peut-être qu'au fond tu ne la rassurais pas assez. Les mots n'étaient peut-être pas toujours ton truc. A l'évidence, tu lui montrais toujours plus que tu ne lui disais, et peut-être qu'en étant loin l'un de l'autre... ce n'était plus assez. En attendant, ça vous avait imposé des retrouvailles chaotiques, la veille, et ça ... plus jamais, vous vous l'étiez promis il n'y a que plus longtemps que quelques petites minutes en arrière.

@Bambi C. Corleonesi