TOPIC DE GROUPE N°1 ► Piste de Danse

Bracelet Rouge - Parce que je suis une folle qui ne se refuse rien, après avoir bu facile... Six ou sept verres, même pas peur que j'allais affronter la piste de danse ouep. J'suis plus tout à fait fraiche hein, j'ai demandé de belles doses et je l'ai est avalé plutôt vite mais pas grave, j'suis encore opérationnelle et moi rien ne me fait peur. Puis j'veux danser bordel de merde! Rien ni personne ne peut m'en empêcher même si j'suis toute seule. J'avais donc fini de boire pour le moment, une main passé dans les cheveux j'allais sur la piste pour commencer à me déhancher sur le rythme du son. Ouais j'suis seule mais on s'en fou, la musique, la danse, bah ça fait du bien voilà tout.

Si depuis le début de la soirée Ludmila s'efforçait de sourire pour tromper les apparences, le rictus qui trônait sur les lèvres de la jeune femme en cet instant était pourtant bel et bien sincère. Ce qu'elle s'apprêtait à faire la réjouissait d'avance, d'autant plus que sa meilleure amie partageait le même défi, ce qui ne pouvait forcément qu'être plus amusant. Mettre un peu de piment dans cette soirée pour le moins banale et dénuée de gaieté, la Petrova était on ne peut plus partante. Déambulant sur la piste de danse d'un pas assuré, son regard se posa rapidement sur un jeune homme (Elyas) qui serait donc sa cible. Elle ne le connaissait pas, il n'avait rien fait, pas à elle du moins mais tant pis. Ce soir, il n'avait pas de chance, c'est tout. "Pauvre type !" s'exclama-t-elle d'un ton faussement outré après l'avoir giflé devant la fille (Erin) avec qui il était en train de partager une danse. "La prochaine fois que tu comptes ne pas rappeler une femme après un rencard, ne lui demande pas son numéro. Des cons dans ton genre, il y en a bien assez, inutile de s'en coltiner un de plus qui n'a rien entre les jambes." Elle venait probablement de lui casser son coup mais peu importe, chacun sa merde.

@Elyas M. Hudson @Erin H. Duncan
HJ : bizutage oblige, sorry  

Je revenais des toilettes après avoir désinfecté mes lèvres avec du savon, puis j'avais remis du rouge à lèvre. J'allais tuer cette traînée de Mather, elle allait le regretter. Depuis quelques mois, je m'étais éloigné de la Eliot House et j'avais perdu toute envie de m'impliquer dans leurs manigances. Puis, j'étais plus ou moins fière de ce qu'elle était en train de devenir mais, je revenais en force ce soir. Tout ça grâce à Ashleigh, on ne l'avait pas prévenu qu'il ne fallait pas s'approcher d'Ariana Von Liechtenstein? Et on ne l'avait pas prévenu que j'étais homophobe? Elle m'écoeurait. Quoi qu'il en soit, je m'avançais vers la piste de danse et cherchais ma meilleure amie, Ludmila du regard. J'avais pas trop apprécié le défis qu'Abélard m'avait donné il y a quelques semaines et ce dernier défis que j'allais compléter ce soir, il me plaisait bien. Je dévisageais chacune des personnes présentes et lorsque j'apercevais Ludmila qui venait de gifler un type (Elyas). Je m'approchais de ces derniers, dès que j'arrivais à leur hauteur je fronçais les sourcils en regardant le mec. Un regard glacial, remplit de mépris et je levais légèrement le menton afin de lui montrer ma supériorité. Je venais le gifler sur l'autre joue de toutes mes forces, ignorant complètement la fille avec qui il dansait. « Abruti! TU demandes mon numéro mais tu ne me rappelles pas? Ce n'est pas à tous les jours que je donne mon numéro à un type, sachant que j'ai une longue liste d'admirateurs qui voudraient bien être à ta place. Et de plus, je suis probablement la fille la plus convoitée d'Harvard et toi? Tu ne me rappelles pas et tu demandes également le numéro de ma meilleure amie?! Retourne avec tes gamines. » crachais-je en le regardant de haut en bas. À vrai dire, c'était marrant de voir sa gueule se décomposer puisqu'il ne savait pas de quoi on parlait.  

J'était tranquillement entrain de danser avec la jolie Erin, mon premier amour. On faisaient des tours et encore tours, comme les rois et reines de cette soirée, je souriais de toutes mes dents et j'étais vraiment trop heureux de passer une bon moment avec la jolie blonde. Enfin, ça c'était sans compter sur une demoiselle qui viens face à moi en me giflant pour je ne sait qu'elle raison. Elle se met à me criait dessus en disant toutes sorte de choses qui je l'avoue n'arrivait pas monter à mon cerveau tant j'était sonné par sa gifle. Elle disait que j'avais demander son numéro et jamais je ne l'avais rappeler. Pourtant, cette fille, je ne l'a connais ni d'Adam, ni d'Ève. Je regarde Erin qui semble aussi perdu que moi, après tout deux minutes avant on rigolais et on dansais.

« Erin, je peux te jurer que jamais je n'ai vu cette femme de ma vie, et franchement j'arrive même pas à comprendre pourquoi elle m'a giflé. Elle doit être bourrée, j'en sait rien. Désolé qu'elle ai tout gâcher. »

Je sentait la colère montait en moi, elle avait tout gâcher. J'était avec mon premier amour celle qui avais su prendre soin de moi quand j'en avais eu le plus besoin et elle à tout gâcher. J'était prêt à lui gueuler dessus pour me défendre de ces accusation quand une seconde femme viens elle aussi en face de moi pour gueuler et m'en coller une sur l'autre joue, à son tour. Elle tenais le même discours que sa, il me semble, copine. Je fronçais les sourcils en tenant mes joues un court instant en les regardant tour à tour.

« Sérieux, c'est quoi votre problème ? Je ne vous connais même pas et vous osé gâcher mon moment avec Erin, vous vous prenez pour qui ?! »

Je suis clairement en colère et peu de personnes pouvais me calmer à se moment. Il est clair que je suis rancunier alors je vais pas me gêner pour gâcher leurs soirées à mon tour.

Bourrée, il la croyait vraiment bourrée ? Ah non mais là c'était la cerise sur le gâteau. Finalement, c'était bien fait pour lui cette gifle. Et celle qui n'allait pas tarder à arriver aussi, d'ailleurs. Alors comme ça, elle venait de gâcher son moment, quel dommage... Ludmila avait presque la larme à l'oeil de l'apprendre, ça lui brisait le coeur... ou pas. En cet instant précis, elle avait plutôt l'impression de se trouver en face d'un enfant de cinq ans qui n'allait pas tarder à fondre en larmes sous les jupons de sa maman. Le regard mélangeant colère et mépris, la blonde le toisait du regard alors que sa meilleure amie, Ariana, entrait en jeu. Et hop, monsieur braillait à nouveau, se plaignant encore une fois que cet instant si magique, si parfait, si romantique était fichu, par leur faute. "Pauvre petit... ton moment vient d'être gâché ? Eh bien il fallait peut-être y penser avant. On ne se moque pas de NOUS, au cas où tu ne l'aurais pas encore remarqué. Alors si quelqu'un a un problème, je pense plutôt que c'est toi. Nier les faits en te faisant passer pour la victime juste dans l'espoir que ta cavalière ouvre les cuisses ce soir... c'est lâche, très lâche." Pour qui elles se prenaient ? Question idiote. Pour Ariana Von Liechtenstein et Ludmila Svetlana Xenia Petrova, voilà pour qui elles se prenaient. Il devait vraiment se renseigner, celui-là. "Tu nous remercieras plus tard." ajouta-t-elle à l'intention de la jeune femme (Erin) avant de tourner les talons et de disparaître dans la foule en compagnie de sa meilleure amie.

OUT

Nous passions tous les deux une superbe soirée avec Elyas, j’étais dans ses bras en train de danser, de ne penser à rien. Les soucis n’existaient pas. J’allais lui répondre au fait qu’il allait rentrer seul ce soir, avant qu’une folle furieuse ( Ludmia ) me sépare d’Elyas pour lui mettre la plus belle gifle que j’avais pu voir de ma vie. Je restais un instant figée sur place, sans comprendre et j’écoutais les justifications de cette décolorée. Je levais les yeux au ciel, en fait j’étais plus déprimée par cette jeune femme qu’autre chose. Seulement Elyas se prenait une autre gifle par la soi-disant abandonné pour compte ( Ariana). Deux belles idiotes ! Malheureusement pour elle, je connaissais assez bien le winthrop pour savoir qu’il était beaucoup trop correct avec les femmes pour faire ce genre de chose. Alors quand Elyas tentait de se justifier, je lui souriais pour le rassurer et lui faire comprendre que je le croyais sur parole. « Tu n’as même pas besoin de se justifier, elle ne savait pas quoi inventer pour se sentir exister, malheureusement c’est tombé sur nous. D’ailleurs, elles vont dégager aussi vite qu’elles sont venues, la maîtresse et son clébard. » Je ne supportais pas la méchanceté gratuite. Le ton de ma voix était monté, et il n’était pas question que je laisse mon cavalier de danse recevoir encore des accusations comme cela. « Elles se prennent pour ce qu’elles sont, des traînées qui ont une vie tellement pathétiques, qu’elles sont obligées de venir tenter de gâcher celle des autres. » Je levais les yeux au ciel, et oui c’était ce que je pensais de ce genre de femmes, triste vie qu’elles doivent avoir. L’une des deux voulait rajouter deux sous dans la tirelire. C’était plus fort que moi, je la poussais assez violemment pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pu sa place à nos côtés. D’autant plus, qu’elle tentait aussi de me faire passer pour plus catin qu’elle. Quoi que là, il y avait du haut niveau. « Je te remercie de rien du tout, de nous deux, c’est plus toi qui finira à l’arrière d’une banquette de voiture à te faire sauter. » adressais-je à son égard. Et pour le coup, j’étais certaine d’avoir raison. Peut-être pas sur le lieu, elle n’aurait peut-être pas la décence d’attendre d’être dans une voiture pour soulever sa robe. Je les voyais tourner les talons toutes les deux avant de partir. « Qu’elles dégagent les deux caniches, on va reprendre le cours de notre soirée. » adressais-je à Elyas, un peu plus douce une fois à deux. Je sentais mes mains tremblantes, il était rare que je m’énervais. J’étais plutôt d’une nature douce et gentille. Mais là, elle l’avait cherché, surtout pour que j’en vienne à pousser l’une d’entre elle. Je passais un superbe moment de soirée avec mon partenaire de danse, et pendant deux minutes, elles avaient gâchés cela. On en rêvait depuis tellement longtemps de ce bal, je voulais que tout soit parfait. Râté… J’attrapais Elyas par le bras avant de nous éloigner de la piste de danse. Je posais une main sur sa joue qui devait être encore bien sensible. « Elles ne t’ont vraiment pas épargné. » lui dis-je accompagnais d’un sourire que je voulais réconfortant. « Elles ne connaissent pas l’homme que tu es pour sortir des conneries pareil, jamais je ne les aurais cru. » Je connaissais Elyas depuis bien trop longtemps pour savoir qu’il ne jouait pas avec les femmes comme cela. Bande d’idiotes. Mais je n’allais pas les laisser nous gâcher NOTRE moment.

Je venais clairement de m'en prendre plein la gueule. Ces deux nanas-là, m'en ont fait voir de toutes les couleurs et je ne compte carrément pas leur pardonner même si elles ont une bonne raison d'avoir fait ça. Elles m'ont fait passer pour une personne que je ne suis pas. Elles se sont aussi fait passer pour des garces, qu'elles doivent être. Je suis vraiment de plus en plus surpris par le nombre de nanas comme ça tournent sur le campus. Clairement, j'ai beau y réfléchir, je n'ai aucune raison qui me viens en têtes sur le pourquoi elles ont fait un truc comme ça et c'est, je crois, ce qui me rend encore plus furax que je ne le suis déjà. Non mais vraiment. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'ai que perçus qu'Erin m'a emmené plus loin sur la piste de dance, loin de tous les gens présents qui me fixaient en se demandant si j'étais vraiment le connard qu'elles ont prétendu. Je reprends le contrôle de moi-même que lorsque qu'Erin touche ma joue super sensible pour le coup et je grimace doucement.

« Oui, franchement, j'ai du mal à comprendre ce qui leur a passé par la tête pour s'en prendre à moi comme ça, je n'ai rien fait de tel que ce qu'elles ont prétendu, tu me connais, tu sais que je ne suis pas un homme comme ça. Je n'ai jamais fait de mal, ou mal traiter une fille au risque de passer pour un nul ou autre. Vraiment que des garces celles-là. j'ai qu'une envie c'est gâcher leur soirée, comme elles ont gâcher la notre Erin. Je suis vraiment désolé. Je ne sais plus ou me mettre tant je suis perdu par tout ça. Rho, je me sens impuissant limite... »

Je soupire vraiment déçus qu'elles aient gâché un moment comme le nôtre. Je suis aussi en colère bien qu'Erin essaie bien de me détendre, je m'adoucis alors en lui souriant tendrement. Je pose ma main sur la sienne en la regardant un moment avant de glisser une main dans ces cheveux pour remettre à sa place une mèche de ces cheveux.

« Je suis avec toi, maintenant oublions ce qu'il vient de se passer et essayons de passer une bonne soirée, tu veux encore passer un moment avec moi ? »

Je le savais, il ne fallait pas qu’il s’inquiète, je savais très bien qu’il n’était pas ce type d’hommes. Ce n’était pas ce genre de gamines qui gagneraient sur mon amitié avec Elyas. Je ne savais pas qui elles étaient, mais je ne doutais pas que mon winthrop comme moi allions les recroiser sur le campus. Et pas pour le meilleur. Elles avaient du boulot si elles voulaient faire de lui un homme joueur et manipulateur avec les sentiments des femmes. Seule une idiote qui ne le connaissait pas aurait pu y croire. Ce type de comportement me rendait absolument folle, je venais de m’énerver comme je ne l’avais pas fait depuis bien longtemps. Je sentais mes mains tremblantes, mes pupilles dilataient par la colère. Je voulais avant tout réconforter Elyas. « Laisse-les, tu vaux bien mieux que ça. On aura tout l’occasion de leur gâcher un autre moment qui sera tout aussi important pour elle croit moi. Ce jour-là, je serais là pour leur rappeler notre bal, et leur rendre la pareil. Et tu sais comme je suis douée pour tenir mes promesses. » Notre vie avec Elyas n’était que promesses tenues dans le temps, alors oui il savait très bien qu’avec cette phrase, je scellais un accord. « Tu es le plus bel homme aussi bien intérieurement qu’extérieurement que j’ai pu connaitre. N’en doute jamais. » Malgré ma colère, je me voulais rassurante. Tactile, je posais une main sur sa joue, le voyant légèrement grimacer par la sensibilité. Cela me faisait de la peine, il ne méritait pas ça. Et ça n’apaisait pas en rien la colère que je cumulais à l’intérieur. Pourtant, j’appréciais son geste, il me replaçait une mèche un peu folle dans la bataille. Je baissais les yeux en rougissant, comme honteuse de ce geste parce que je l’appréciais un peu plus que de raisons. « J’aimerais, mais je dois retrouver mon cavalier. Je me suis déjà absentée plus que je ne devais. » J’aurai aimé qu’on soit tous à une même table, je n’aurais pas été obligé de me partager entre les deux. « J’ai apprécié notre moment, cette danse avec toi. Un moment de plus dans l’histoire d’Elyas & Erin.»Une histoire sans fin. Je faisais exprès d’oublier ce passage avec les deux petites pétasses, qui n’avait pas sa place dans notre soirée, je ne voulais en tenir que les bons moments. « Et n’oublie pas d’aller voir Louve, tu ne mérites pas de rentrer seul ce soir. » Je l’embrassais sur la seule joue qui n’avait pas subi de dommage, tendrement, avant d’aller rejoindre James et Elizabeth.

Erin venais de me dire qu'elle devais rejoindre son cavalier, et franchement même si j'avais vraiment envie qu'elle reste avec moi je ne pouvais pas lui en vouloir de vouloir le rejoindre. Ils sont venus ensemble je ne pouvais pas lui piquer sa cavalière. Je la regardait donc s'éloigner de moi de plus en plus sans jamais la quitter du regarde jusqu'à ne plus a voir. Et finalement quand je regardais un coin sombre par lequel elle venais de partir je soupirais en frottant ma joue chaude par la douleur des deux gifles prises auparavant. Je ne savais plus ce que j'avais à foutre ici, décidément je savais pas encore pourquoi mais cette soirée se finirais mal c'était certain. Je prenais une chaises, m'installais un moment pour regarder les autres couples dansais, il ne faisait plus attention à moi et tant mieux parce que je me sentait dans mes meilleures conditions ce soir, dire que ce devais être une belle soirée tu parle. Un ramassis de conneries oui. Je me redressais et soupirais une nouvelle fois, plus rien à faire ici, je met les mains dans mes poches et je quitte l'endroit rapidement.