And I long for your embrace

Siloë & Leonidas

« Pourquoi ça m’étonne pas ? Perso, ça me plairait bien de rentrer du boulot et de te retrouver nue, attachée à mon lit… » rétorque-t-il avec un sourire en coin qui en disait long sur les pensées perverses qui l’habitaient à cet instant précis. En même temps, dès que cela incluait Siloë, c’est fou ce que ses pensées pouvaient virer « interdit aux -18 ans » à une vitesse folle. Elle avait le don pour électriser ses nerfs et sa libido. Il savait également que c’était quelque chose qu’ils avaient en commun car il n’avait pas besoin d’être doué pour savoir qu’elle n’appréciait pas son choix de cavalière seulement, elle ne fit aucune remarque. Il la remercia en venant déposer un baiser sur sa tempe. Il n’avait pas envie de partir dans une dispute surtout que même s’il appréciait Malicia, elle n’avait pas grand-chose à craindre de cette dernière car il la voyait plus comme une amie plutôt qu’une amante potentielle surtout qu’il la soupçonnait d’être enceinte. « Si tu veux, quand tu ne tiendras plus, tu n’auras qu’à me faire un signe pour qu’on se rejoigne dans un coin discret… Je te donnerai plein de raison de te contenir » plaisante-t-il. Il ne pouvait pas user de mots d’amour mais il avait d’autres arguments dans sa poche. N’empêche, quand il repensait à leur dispute, Leonidas se sentait le pire des monstres car il n’arrivait pas à regretter ses propos ! Il n’admettrait jamais qu’il ait pu avoir tort, c’était au-dessus de ses forces. « Ta mère veut que ton bien, c’est normal. J’aimais bien quand elle faisait ses cookies ! » dit-il avec un léger sourire pour mieux se retenir de rire. « On me prête bien plus de liaisons que j’en ai réellement, t’en as conscience ? Si je passais autant de temps à coucher à droite et à gauche, j’aurais été viré d’Harvard pour résultats désastreux… Par contre je suis curieux, quelle punition comptes-tu m’infliger ? » lui demande-t-il non sans poser sa main sur sa cuisse alors que la discussion allait bon train entre eux au point qu’ils abordèrent le passé. « Je ne suis pas long à la détente, je sais simplement me faire désirer » se moque-t-il pour ne pas trop s’appesantir sur cet échange romantique, ce qui n’était franchement pas sa tasse de thé. En rigolant, il la renversa sur le sable pour mieux la surplomber de son corps. « Dis donc miss, est-ce que vous avez essayé de me chatouiller ? » dit-il en secouant la tête de droite à gauche. « Vous manquez cruellement d’autorité dans votre vie jeune fille »

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On the other side of the mirror
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« Mais quel homme ne serait pas heureux de me retrouver attaché à son lit lorsqu'il rentre chez lui.. » Tu venais frôler ces lèvres d'un baiser laissant tes doigts parcourir son torse alors que tu finissais par ajouter au creux de son oreille : « Seulement, je suis à toi. » Tu souriais contre son oreille que tu mordillais doucement tout en sachant qu'il apprécierait de t'entendre le dire, en même temps tout les deux aviez des personnes qui étaient sensible à vos charmes alors pour deux possessif hyper jaloux venir renforcer la confiance faisait toujours du bien. Tu tenais à lui et tu voulais qu'il le sache à ta manière, sa manière à lui c'était en te proposant un moment rien qu'à deux durant le bal. « J'apprécie grandement cette offre. Est ce que j'aurais au moins le droit à une danse ? » Demandas tu presque timidement. Puis lorsqu'il parla de ta mère, le fait qu'ils se connaissent te revenait, tu le regardais fixement quelques instants alors qu'une idée te venait en tête, une façon de cacher ton mensonge sous une vérité puisque ta mère appréciait Leo. « Tu sais que ma mère t'adore. D'ailleurs, tu me laisserais les invités à dîner chez toi, je n'ai pas eu à cœur de leur dire qu'on ne vivait plus ensemble. » Tu souriais alors qu'une idée germait dans ta tête. Dans la tête de Léo c'était une tout autre idée qui germait par apport à la punition que tu aurais pu lui faire subir. « Mettre totalement soumis. » L'idée de voir cet homme qui te consumait, réveillait tout tes sens à ta merci, que tu puisses profiter de son corps sans qu'il ne te domines. « Je t'ai désiré chaque moments que l'on a passé ensemble et ça n'a jamais cessé. » Dis tu en plongeant ton regard dans le sien, c'était criant de vérité, jamais tu n'as ressenti ça. Puis tu te retrouvais étendu sur le sable, Léonidas au dessus de toi, tu souriais l'air enfantin alors que tu n'avais pas une chance contre lui. « C'est pour ça que je t'ai dans ma vie pour me protéger. » Tu disais amusé alors que tu le pensais. L'avoir si proche de toi ne faisait qu’accroître ton envie de l'avoir pour toi seule.

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Il est vrai que n’importe quel homme normalement constitué serait ravi de pouvoir profiter de ses courbes après une longue journée de boulot mais l’idée l’agaçait prodigieusement. Siloë du le comprendre car elle vint lui chuchoter qu’elle n’appartenait qu’à lui. « Tu commences à trop bien me connaitre, tu sais me prendre par les sentiments » s’amuse-t-il à dire pour souligner qu’elle avait visé juste en ajoutant qu’elle n’appartenait qu’à lui seul. Possessif, il l’était bien mais c’était avant tout parce qu’il avait été bien trop souvent abandonné depuis qu’il était gosse. Leonidas était du style à pardonner mais à ne jamais oublier malgré sa rancune. Faites lui une crasse, et il acceptera de vous pardonner mais il ne l’oubliera jamais et se vengera tôt ou tard. Une raison de plus pour se tenir à l’écart de ceux et celles qui l’avaient trahi par le passé. Siloë était l’exception. « Pitié, tu sais que j’ai horreur de danser et en prime, je sais même pas danser » grommela-t-il. Le problème c’est que lorsqu’elle le regardait comme ça, il avait du mal à lui dire non. Bordel où était ses bonnes résolutions quand il en avait tant besoin ?! Par contre quelque chose lui disait que celle qui s’apparentait le plus à une petite-amie, avait quelque chose derrière la tête. « Pourquoi j’ai l’impression que tu vas me demander quelque chose que je vais pas aimer ? » soupire-t-il avant de sourire. « Moi, entièrement soumis ? Rêve » lâche-t-il, jamais de la vie. Bon sang Siloë savait comment lui parler et surtout comment enflammer ses sens songea-t-il alors que leur petite chamaillerie se terminait à elle, sous lui, étendue sur le sable mouillée. « Te protéger ? Je n’ai pas vraiment l’étoffe d’un garde du corps, tu en as conscience ? Je suis plus du côté des méchants que des gentils » murmura-t-il avant de l’embrasser langoureusement. « Tu trembles de froid…Viens » dit-il en l’aidant à se relever pour mieux les ramener vers la voiture où il attrapa dans son sac de voyage deux grandes serviettes. « Enlève tes vêtements trempés, tu vas attraper la mort » dit-il en écartant les pans de la serviette pour faire un rempart aux yeux indiscrets.

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« Disons que j'ai comment apaisé la bête qui sommeil en toi. » Il est vrai que tu avais vu ce que pouvait donné l'explosion nerveuse de Leonidas pour en avoir fait les frais, tu ne voulais plus jamais qu'il agisse ainsi avec toi parce que ça avait fait bien trop mal et parce que tu pensais ses mots, tu appartenais à Leo, ton cœur lui appartenait finalement votre dispute n'avait fait que sortir cette vérité, tu étais amoureuse de lui et comme te l'avait dit Ashleigh les choses arrivent parfois pour des raisons précises. Tu avais peur de ce bal, peur de ce qui se passerait en toi lorsque tu verrais cet homme danser avec une autre, rire avec une autre que toi alors que c'était ta place d'être avec lui. Tu devrais sans doute l'ignorer ne rien laisser transparaître pour vous protéger parce qu'il te l'avait demandé. Tu hochais la tête alors qu'il n'avait pas l'air de vouloir danser ce soir là, tu ne pouvais pas le forcer mais tu le regardais dans les yeux, une moue enfantine sur les lèvres pour le charmer. « Je ne t'y force pas, c'était une demande. » Puis tu repensais à tes parents, tu pensais à ce que tu pourrais leur dire si tu allais faisais passé Leonidas pour ton époux, même si tu redoutais que son grand père ne le sache ça te permettrait de te réconcilié avec tes parents. Tu lui souriais grandement. « Monsieur Vasilis accepteriez vous de devenir mon époux le temps d'une soirée ? » Tu savais que Leo se trouvait dans une position délicate mais tu ne te voyais pas mentir d'avantage à tes parents alors que Leo était ton partenaire de vie depuis des années, que vous étiez lié sincèrement. Tes parents poseraient des questions auxquels lui serait capable de répondre. « Tu refuserais de réalisé mon fantasme. » Tu finissais par le regarder dans les yeux avant de prolonger son baiser, jouant avec sa langue en le collant d'avantage à toi alors qu'il n'avait rien d'un méchant à tes yeux. « C'est la seule façon que tu as trouvé pour te protéger. » Puis tremblante il t'aida à te relever pour que vous alliez à la voiture, c'est vrai que tu gelais sur place, le suivant, tu obéissais parce que tu aurais tout donné pour te réchauffer. « Et maintenant ? » Demandas tu une fois en sous vêtements sur le parking.

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Oui, elle savait comment traiter avec la bête qui sommeillait en lui et ce n’était pas plus mal car il ne voulait plus jamais perdre le contrôle comme la dernière fois. Qui sait ce qui se passerait si jamais ça s’avérait inévitable ? Siloë terminerait-elle par se détourner de lui, dégoutée ? Certainement. A la place, il préférait se concentrer sur cette histoire de danse. « Je sais que tu me forcerais jamais… une seule, je ne danserai pas une danse de plus » soupire-t-il essayant de lui faire plaisir à son tour. Une danse n’allait pas le tuer n’est-ce pas ? Au pire, elle se foutrait de sa tronche car il était vraiment un piètre danseur songea-t-il avant qu’elle ne confirme ses doutes au sujet de ses parents et de la demande qu’elle avait à lui faire. Jouer son mari l’espace d’une soirée. « Tu sais que tu es complétement dingue ?! » lâche-t-il même s’il comprenait l’idée de base. Ses parents seraient certainement moins étonnés de le découvrir dans la peau du mari car ils le connaissaient déjà mais c’était jouer à jeu plus que risqué. « Une soirée ? ça n’ira pas plus loin okay ? » demande-t-il, essayant une nouvelle fois de lui faire plaisir. Il n’y a pas à dire, il faisait des efforts dans la direction de Siloë car d’ordinaire, il l’aurait envoyé paitre depuis un très long moment. Seulement, il avait conscience qu’en restant buté dans ses idées, elle finirait par s’éloigner de lui. Or, il ne voulait pas de ça. En somme, c’était soit il faisait des efforts, soit il prenait le risque qu’elle se lasse et aille demander à un autre de se faire passer pour son mari. Il était joueur mais pas assez fou pour courir un tel risque. « Parce que c’est un de tes fantasmes que de m’avoir soumis à tes caprices miss Woodstock ? Et je présume que dans ton fantasme, je suis attaché ? » la taquina-t-il avant de l’embrasser et de jouer longuement avec sa langue. Il adorait l’embrasser, sentir son corps se tendre vers le sien mais là, elle avait bien trop froid pour qu’il puisse passer outre ses tremblements. « Et maintenant viens là » dit-il en l’entourant de la serviette pour mieux ôter sa chemise et son propre pantalon. Puis, ouvrant la portière arrière de la voiture, il s’installa sur la banquette pour mieux l’attirer entre ses jambes et la serrer dans ses bras. « Comme ça, tu te réchauffes et une fois que tu n’auras plus froid, on rentrera à la maison » reprit-il en frottant ses bras pour l’aider à se réchauffer.

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« Une seule. » Dis tu en sautant partout comme une enfant, tu allais pouvoir dansé une danse avec lui, c'était sans doute le moment que tu attendrais le plus durant ce bal parce que le reste serait terriblement difficile pour toi à vivre. Ce gars faisait parti de toi et comment ne pas vivre un moment aussi unique que le bal entre ses bras. Tu déposais un baiser sur sa joue pour le remercier. Puis tu te mettais à rire, tu étais dingue, mais tu avais toute les raisons du monde de le faire, ne pas décevoir d'avantage ta famille, leur montrer que tu avais retenue les valeurs qu'ils t'avaient inculqué durant ton enfance sur l'importance de l'amour. Tes parents pourraient lire la sincérité dans ton regard lorsque tu regarderais Leo, parce que tu brûlais, tu te consumais chaque fois qu'il te touchait ou qu'il te regardait. Tu posais ta main sur joue en souriant grandement . « C'est promis. Une soirée pour qu'ils soient rassuré. » Tu le savais bien, il prenait sur lui, il faisait des efforts pour toi et même si tu avais la sensation au fond de toi de lui en demander trop tu ne pouvais pas t'empêcher de te sentir heureuse à l'idée de l'avoir pour mari, un soir. Tu devrais pourtant faire attention à toi, à ce que tes parents ne s'amusent pas à allé crié la nouvelle partout pour le bien de Leo. Tu le laissais apprendre que ton fantasme était qu'il te soit soumis et qu'il se fasse à cette idée d'ailleurs. « Tu n'étais pas forcément attaché à la base mais comme je connais tes instincts animales ça serait préférable je pense. » Tu le taquinais parce que tu savais que lui demandé ça pouvait sembler impensable mais finalement tu savais ce que tu voulais dans ce fantasme. Tu le regardais ce déshabiller à son tour alors que vous étiez tout les deux en sous vêtements sur ce parking maintenant et que si tu n'avais sûrement pas été aussi gelé tu aurais ris. Le suivant sur la banqutte arrière de ta voiture, tu venais te blottir entre ces bras, posant ta tête contre son torse. Tu le serrais contre toi pour faire monter ta température corporelle, jusqu'à ce que tu lèves les yeux vers lui à ces dernières paroles qui tu touchèrent en pleins cœur. « Tu m'as manqué. » Murmuras tu avant de le serrer plus fort contre toi.

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Siloë pouvait se transformer en une véritable gamine quand elle le désirait. Leonidas avait toujours apprécié ce trait de personnalité car elle était aussi folle qu’il était de glace. En somme, elle était son exacte opposé et cela lui plaisait car au moins, pouvait-il se détendre en sa compagnie. Une raison de plus de pouvoir profiter de cette soirée avec elle et de faire des efforts pour lui faire plaisir. La récompense en était que plus agréable n’est-ce pas ?! « Je ne sais pas si ton père va être si rassuré, je me souviens à l’époque, quand on avait commencé à se tourner autour, il était pas très joyeux surtout la fois où il m’avait surpris en train de grimper à ta fenêtre » s’amuse-t-il à se remémorer ce moment on ne peut plus gênant. Le pauvre monsieur Woodstock n’avait fait que reculer pour mieux car quelques jours plus tard, Siloë lui offrait sa virginité. « Et comme j’ai disparu très peu de temps après avoir couché avec toi, pas certain qu’il conserve un très bon souvenir de moi » ajoute-t-il en haussant les épaules. Sa petite-amie -et dieu seul savait qu’il avait du mal à employer ce terme ; serait tout de même capable de jouer la carte du romantisme pour deux. Elle avait le don de rendre les choses compliquées extrêmement simples. « Mes instincts ?? Hey, si j’étais vraiment à l’écoute de mes instincts, crois-moi, tu aurais souvent du mal à t’asseoir certaine fois » rigole-t-il. Oui, il était dominateur et il ne s’en cachait pas. Il avait même un certain attachement à la fessée. Aux yeux du grec, il n’y avait rien de plus érotique que d’entendre une femme gémir quand on la… ouais, on va éviter de partir dans des pensées fort peu catholiques, elle avait froid ! Assis contre la portière arrière, il l’avait attiré entre ses jambes et ses bras pour lui offrir sa chaleur corporelle. Siloë était gelée mais semblait moins trembler. « Ne me dis pas des choses comme ça, je vais être obligé de te faire l’amour après » se moque-t-il gentiment non sans déposer un baiser sur le haut de son crâne, ses mains courant sur son corps pour la réchauffer. « Tu as moins froid ? »

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Il est vrai que tu avais parfois du mal à ne pas retomber dans un caractère typiquement enfantin, mais pour toi être adulte ne signifiait en rien perdre son âme d'enfant. Alors oui tu te réjouissais pleinement des choses n'ayant pas peur de faire l'enfant parce que c'était toi et que tu te fichais de ce que les gens pensaient de toi, du moment que tu étais toi même. Alors c'est vrai savoir qu'il allait danser avec toi au bal ainsi qu'il allait être ton mari le temps d'un soir ça te remplissait de joie alors tu l’extériorisais à ta façon. Puis tu repensais à cette nuit où ton père avait vu Leo grimper à ta fenêtre et qu'il avait tapé une crise tandis que tes sœurs n'avaient fait que te questionner à plusieurs reprises. « C'est vrai que ce soir là, tu as pris très chère mais qu'elle idée d'avoir mit ton dévolu sur la cadette aussi. » Dis tu pour le taquiner alors qu'en effet tu avais une famille qui te surprotégeait et ton père et toi étiez fusionnel. Ta mère souvent absente à cause du travail, tu avais passé du temps à la pêche avec ton père. Il était tout pour toi et savoir que tu l'avais déçu te rendait malheureuse. Tu repensais à l'abandon de Leo et tu haussais les épaules. « Tu sais ce que je veux, un week end, toi, moi et nos fantasmes et on verra comment on fini. » Tu souriais un brin de malice dans le regard alors que rien que de penser à tout ce que vous pouviez faire en week end suffisait à faire remonter ta température. Tu restais contre lui, alors que tu retrouvais doucement l'utilisation de tes doigts et de tes orteils. Ces paroles laissèrent s'embraser les parties de ton corps alors que tu venais te reculer pour attraper tes clés de voiture tout en disant : « Nous allons rentré à la maison et tu vas me faire l'amour. Grimpe dans cette voiture tout de suite ! » C'est en sous vêtements que tu te mettais au volant pour aller chez Leonidas, dix jours loin de son corps, ça devait se rattraper.

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« J’ai toujours aimé les jeux dangereux et j’avais bien trop envie de te clouer le bec une bonne fois pour toute… quoique, avec le recul, j’ai adoré les petits couinements que tu poussais : oh non Leo, ça va jamais rentré…. Ça me chatouille et puis, encore une fois ! » s’amusa-t-il à l’imiter lors de leur première fois. Cette nuit avait été extraordinaire à bien des égards mais peut-être était-ce parce que pour la première fois de sa vie, Leonidas couchait avec une femme dont il avait vraiment envie. Ce soir-là, en quelque sorte, il avait connu une seconde virginité mais il était bien trop fier pour exprimer cette pensée à voix haute. Il n’était pas du genre à se montrer sentimental et il espérait que ce trait de caractère ne finirait pas par lasser Siloë. C’est fou, il n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient l’un pour l’autre : elle lui avait dit être amoureuse de lui, ne vouloir que lui et en retour, qu’avait-il répondu ? Rien mise à part qu’il voulait bien essayer mais tenter quoi ? De sortir avec elle ? D’être fidèle ? Il n’avait rien précisé et pourtant, elle avait accepté sans broncher seulement, jusqu’à quand pourrait-elle se contenter de réponses approximatives de sa part ? « Un week-end ? ça peut se faire. Il faut que je vois mes gardes à la morgue mais il me semble qu’après le bal, je serais plus ou moins libre ! Tu vas partir au Summer Camp ? » l’interroge-t-il tandis que peu à peu, il sentait son corps se réchauffer à son contact. Un rire secoua ses épaules quand elle se dégagea pour s’installer derrière le volant. « Tu as conscience que je suis déjà dans la voiture trésor ? » la taquine-t-il alors qu’elle démarrait et qu’il s’installait tant bien que mal sur le siège passager. « Je sais que tu as follement envie de moi mais évite nous la prison pour excès de vitesse » dit-il tandis que sa main se posait sur son épaule, jouant avec la bretelle de son soutien-gorge. « Quoique non… grouille toi, je suis pas certain de tenir très longtemps sans te sauter dessus » souffla-t-il en caressant sa peau avant de la laisser conduire sans trop la distraire. Une fois à l’appartement, Leonidas l’attira à lui pour mieux l’embrasser passionnément alors que son pied repoussait la porte d’entrée pour les arracher au monde extérieur.

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« Non mais c'est que tu te moques de moi en plus ! Je te signales que c'était ma première fois et que lorsque je suis nerveuse j'ai tendance à parlé beaucoup même si je suis ridicule. Au moins ça t'as marqué j'ai au moins réussi ça ! » Tu le regardais rire de toi et finalement tu ne voulais pas l'arrêter parce que c'était beau à regarder, voir cet homme d'habitude si sûre de lui, toujours dans le contrôle, rire et s'amuser ça n'avait pas de prix. Tu te sentais fière de pouvoir faire revenir la part d'enfant qu'il avait perdu en te montrant toi même comme une petite fille, puis ici sur cette plage vous aviez été des enfants. Tu ne savais pas ce que l'avenir avait à vous offrir mais tu savais que tu garderais des moments comme celui en mémoire parce que c'était simple. Il apparaissait comme une évidence que vous vous faisiez du bien l'un l'autre, ayant un effet bénéfique. Puis même si tu ne savais pas ce que signifiait te faire une place, le simple fait qu'il fasse des efforts juste pour toi suffisait à te toucher et à te satisfaire. Tu souriais alors que vous étiez entrain de parlé d'un week end ou vous pourriez faire l'amour non stop et ça t'amusait parce que vous étiez entrain de devenir dépendant l'un à l'autre. « Je comptais y aller avec.. toi. Enfin de loin puisqu'on doit pas être vue ensemble. Puis j'ai la bande qui va sûrement vouloir s'amuser. » Tu t'étais mise à avoir un coup de pression alors que tu avais irrépréssiblement envie de lui et qu'il fallait que vous rentriez pour pouvoir laissé vos corps se retrouver. Dix jours que vous aviez été loin l'un de l'autre et ça te faisait dire des conneries parce que oui il étais dans la voiture, mais c'était dans l'action tu réfléchissais plus à rien là. Tu roulais sûrement trop vite en vue des paroles de ton petit ami mais là ça devenait pressant puisqu'il s'amusait avec la bretelle de ton soutient gorge. « Non mais comment veux tu que je reste concentré si tu dis des trucs comme ça ! » Tu te surprenais à appuyer encore un peu plus sur l'accélérateur jusqu'à ce que tu arrives enfin devant son immeuble. Tu finissais par retrouver le contact des lèvres de Leo, vos baisers se faisant pressant et passionnées, un vrai manque s'en ressentait. Une fois dans son appartement, tu le plaquais contre la porte en laissant tes mains exploré son corps. Vous aviez sans doute besoin de ça pour sceller tout ce que vous aviez pu vous dire sur la plage.

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