And I long for your embrace

Siloë & Leonidas

Leonidas était incapable de se rappeler réellement de ce que c’était que le bonheur. Il avait connu des moments de joie quand il était gosse mais cela lui semblait si lointain. A force de refouler ses émotions, il avait complétement perdu le mode d’emploi de ces dernières. Heureux, aimer, ressentir de la joie simplement devant un coucher de soleil, il ne savait plus ce que cela faisait. Son cœur s’était asséché mais il restait encore vivant. Ce n’était même plus volontaire de sa part, juste un réflexe inconscient qui le poussait à refouler ses émotions. Le contrôle faisait partie intégrante de sa vie et il avait appris à vivre avec d’où le fait qu’il avait été complétement anéanti l’autre jour quand il l’avait perdu et s’était montré violent avec Siloe. Jamais une telle chose n’aurait dû se passer mais voilà, cela avait eu lieu et il avait dû tirer des enseignements de tout cela. La principale leçon était qu’il devait se tenir éloigné de cette femme. Suivait-il son propre conseil ? Non. Inconscient des tourments qui se jouaient en Siloë, il laissait les vagues lui lécher les pieds, totalement indifférent à son pantalon qui se trempait sur toute la longueur de ses mollets. La main de sa blonde préférée se posa sur son épaule, le poussant à se tourner vers elle. Comment vous dire… chaque mot qu’elle prononçait le tuait à petit feu. Il ne voulait pas de son amour, il ne voulait pas de cette responsabilité. Bon sang, la dernière chose qu’elle devait faire, c’était d’être amoureuse de lui. Leonidas finirait par la détruire, n’avait-elle pas déjà compris ? La leçon n’avait-elle pas été suffisamment douloureuse comme ça ? Silencieux, il la laissa s’éloigner, complétement perdu dans ses pensées. Son esprit analysait la moindre de ses paroles, son cœur lui, s’étirait comme pour venir mettre une claque au premier pour lui demander de la mettre en veilleuse et lui laisser pour une fois les rênes. Pour être honnête, Leonidas n’avait pas oublié leur soirée et il avait même trouvé cette dernière des plus agréables mais pourrait-il tenir sur la longueur ? Voilà la question à se poser : fidélité, amour, tout cela, il n’y connaissait rien et il n’était pas certain de vouloir en découvrir davantage alors pourquoi ça l’emmerdait tant de la voir s’éloigner. Quoi faire ?! En jurant dans sa langue natale, Leonidas la rattrapa pour mieux se saisir de son poignet et la faire se retourner. « Je suis incapable de te rendre tes sentiments Siloë » dit-il pour commencer. « Pour être tout à fait honnête, j’ignore si j’en serais capable un jour. Ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler et… bordel, tu sais comment je suis ! T’es mariée et je vais sûrement annoncer dans quelques semaines que je suis fiancé à une parfaite inconnue. Je n’aime pas me donner en spectacle devant témoin, j’ai horreur des câlins mais je peux te faire une place » poursuivit-il en plongeant son regard dans le sien. « C’est tout ce que j’ai à t’offrir : un peu de place sans savoir ce que l’avenir réservera… Je peux essayer, pour toi… » termine-t-il en posant sa main sur sa joue avant de remettre une mèche rebelle derrière son oreille. Oui, la seule chose qu’il pouvait lui accorder, c’était une place tout en sachant que ses sentiments pourraient ne jamais être payés de retour. Une façon comme une autre de lui dire laisser le choix : rester auprès de lui avec la crainte qu’un jour, elle tombe de haut ou alors s’éloigner et oublier ses sentiments qu’elle avait soi-disant pour lui.

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On the other side of the mirror
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Voilà il avait fallut que tu lui dises que tu balances cette vérité qui te faisait peur parce que tu en avais assez des mensonges, des secrets. Tu t'étais promise de ne plus jamais prendre le risque de le perdre en ayant des secrets pour lui. Tu venais tout juste de vider ton sac de lui dire clairement que tu étais amoureuse, que t'avais été incapable de lutter contre tes sentiments parce que toi tu n'avais jamais été préparé à ça. Tu étais pas préparé à devoir constamment réprimé tes émotions et à cacher tes émotions. Tu te mordais la lèvre, qu'est ce qui allait vous arrivez maintenant ? Tu avais osé te soulever contre son obstination à vouloir te tenir à l'écart, tu avais osé lui faire face pour laisser exprimer tes sentiments profond. Tu ne partirais pas, tu resterais parce que tout bêtement tu étais tombé amoureuse et que ça ne faisait que te donné la force de supporter l'avenir. Tu savais que tu avais sans doute choisi l'homme le moins sentimentale de la planète, le moins ouvert et le moins affectueux qui soit. L'homme le plus bourru, le plus solitaire que tu n’aie jamais vu mais ça tu t'en fichais bien. Tu savais être patiente, tu savais te montrer douce et attentive, tendre et parfois fragile mais tu savais aussi te montrer ferme, tu étais capable de l'affronter peu importe les conséquences parce que vous ne seriez jamais aussi fort l'un sans l'autre que vous l'étiez ensemble. La vie ne vous avait sans doute pas gâté, chacun de vous avait souffert, avait du faire face à des blessures mais tu avais su voir que derrière tout ça ce cachait un homme bon et juste. Tout ce qu'il avait fait il l'avait fait pour son père et ça il en avait tout les droits. Peut être que tu ne serais pas à la hauteur de se qu'il attendrait de toi, peut être qu'il finirait par t'éjecter de sa vie mais bon sang est ce que vous ne valiez pas le peine d'avoir une chance ? L'espoir était la force la plus grande qui soit en ce monde. Tu finissais par devoir lui faire face alors que tu l'écoutais, il allait se fiancer et toi tu t'étais marié, bon sang pourquoi tout devait devenir encore plus compliqué que ça ne l'était déjà. « Tout ce que je te demande c'est de nous laissé essayer parce que je ne supporte plus de jouer au jeu du chat et de la souris avec toi. C'est toi que je veux et pas un autre alors je ne vais plus faire semblant. Je sais que tu n'es pas le mec le plus romantique du monde mais je m'en fiche tout ce que je veux c'est cette place. Que tu ne veuilles que moi, c'est tout ce que je veux. Laisse moi une chance de t'appartenir. » Tu posais ta main sur la sienne alors qu'il caressait ta joue, tu le regardais dans les yeux alors que tu savais que tout ne serait pas facile entre vous, ils vous restaient bon nombres d'épreuves à traverser mais si vous étiez ensemble vous aviez une chance. « Je sais que ça sera difficile, apprendre que tu vas te fiancer va sans doute me consumer de jalousie mais apparemment la vie n'a pas décidé de nous rendre les choses facile. Tu vaux la peine qu'on se batte pour toi, même si ça te semble impossible. »

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Siloë voulait qu’il leur accorde au moins une chance et tout son être lui hurlait de faire demi-tour, de briser ses attentes une bonne fois pour toute. Elle n’avait rien de bon à rester près de lui car tôt ou tard, elle se rendrait compte qu’elle se fourvoyait depuis le départ. Leonidas ne croyait pas en l’amour, il n’avait pas confiance dans une émotion aussi volatile que celle-ci. Cette femme finirait par le tromper, par le trahir car c’était dans leur code génétique après tout. Les bons sentiments, il n’y prêtait guère d’attention. Pourtant, quand il voyait son regard plein d’espoir et de crainte mêlés, il n’avait pas l’envie de briser cette étincelle qui peu à peu reprenait ses droits dans ses iris. Siloë avait perdu son frère jumeau et elle se débattait avec son absence tout comme il se débattait avec celle de Parker. « Tu as conscience que tes amis ne devront jamais être au courant de ce qui se passe entre nous ? Il est hors de question qu’on me prenne pour ton amant et je ne veux pas attirer l’attention de mon grand-père sur toi. Je préfère rester dans l’ignorance de ce qu’il pourrait te faire » soupire-t-il car il était certain que son parent ne tolérerait aucune liaison avec une femme du bas peuple ou du moins, n’ayant pas une situation sociale très aisée. Le pire, ce serait qu’il apprenne le penchant de son petit-fils pour cette même femme. Sebastyen Vasilis serait le premier à le rapatrier en Grèce pour lui apprendre quelle déception il était de croire en l’amour d’une femme voire en l’amour tout simplement. « Si tu as conscience que ce ne sera pas facile d’être entichée de moi alors d’accord… tu veux cette place, tu l’auras » dit-il en l’attirant à lui pour l’embrasser, son bras venant étreindre sa taille pour la plaquer contre son torse. Le grec préférait oublier les termes petit-ami, fidélité et tout ce qui s’en rapprochait. Il retenait que l’essentiel : elle lui appartenait. Bien sûr, à un moment donné, ils auraient à mettre des mots réels sur ce qu’ils étaient mais là pour le moment, il voulait simplement profiter de ses lèvres et de son corps. Ils auraient largement le temps de se mettre des étiquettes le moment venu. « Je sais pas pourquoi mais j’ai une folle envie de te balancer à la flotte » dit-il avec un petit sourire en coin pour mieux l’attraper et la balancer en travers de son épaule, sa main venant claquer légèrement sa fesse gauche. « A ton avis, l’eau est froide ? »

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Le plus dure pour toi dans tout ça c'était certainement de trouver la force nécessaire pour vous deux, Leo n'y croirait jamais il avait été élevé dans l'esprit qu'avoir des sentiments représentait une marque de faiblesse, tu allais donc devoir lutter pour vous deux. Y croire assez fort pour vous deux. Seulement perdre ton frère te faisait comprendre que parfois il fallait se battre pour ceux qui était encore là, qu'il fallait y croire. Pourtant c'était lui l'optimiste de vous deux mais cette fois ci, tu savais que ton frère serait fière de toi. Ce n'était pas parce que l'homme dont tu étais amoureuse avait fait des choses atroces dans le passé qu'il ne méritait pas qu'on s'attache à lui, qu'on se batte pour lui. Parker l'avait comprit, il l'avait vu tout comme tu le voyais aujourd'hui. Toi, qui avait toujours pensé que l'amour c'était qu'une illusion maintenant tu voulais y croire, y croire assez pour que ça vous touche tout les deux comme pour les autres. Tu le regardais alors qu'il t'expliquait comment les choses devraient se passé, que tu pourrais jamais avoir de relation publique avec lui, que personne ne devrait jamais savoir que vous étiez.. Quoi ? Ensemble ? Peut être que tu devrais essayé de te rapproché de ton mari pour laissé penser que toi et Léo aviez décidé de resté amis. Est ce que Leo te laisserait faire ? « Je ferais ce qui est nécessaire pour qu'on ne sache rien après tout, je suis une femme mariée, il est peut être tant que je me rapproche de lui.. Puisque tu vas te fiancer.. » Tu le regardais en évoquant cette nouvelle qui n'avait fait qu'accroitre cette envie de l'avoir rien que pour toi, rien qu'à toi, même si tu savais que ta vie pouvait être en danger en t'affichant de trop près avec lui, l'idée qu'une autre en est le droit te rendait folle de jalousie. Il allait devoir l'embrasser, passer du temps avec elle et toi tu serais que témoin de tout ça. Pourtant, tu le voyais dans ces yeux qu'il te voulait autant que toi tu le voulais lui. « A la minute où j'ai choisi de te donner ma virginité, j'ai su que ça serait difficile. » Murmuras tu amusée tandis que tu répondais au baiser qu'il te donnait enfin, le goût de ses lèvres t'ayant affreusement manqué. Finalement, être dans ses bras c'était la place que tu cherchais depuis des jours. Puis tu finissais sur son épaule, riant parce que tu savais au moment même où vous étiez arrivé que tu finirais à l'eau. « Je suis même sûre qu'elle est gelé ! » Tu te débattais parce que clairement tu savais que tu allais y passer mais dans un sens tu venais entouré tes bras autours de son torse pour qu'il y passe avec toi, surtout tu ne le lâcherais pas.

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Siloë & Leonidas

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Il est vrai que Siloë resterait sûrement la seule romantique de leur duo mais était-ce si mal ? Il y avait toujours eu cette dynamique entre eux : elle amorçait le contact, il la rejetait ou l’accueillait. C’était aussi simple que cela alors pourquoi changer les choses ? Parce qu’elle se pensait amoureuse de lui ? Il ne pouvait nier le fait qu’il avait passé une bonne soirée la dernière fois. Il aimait lui faire l’amour, il aimait la voir sourire, se disputer avec elle ou encore se chamailler. Elle ne le laissait pas indifférent et se serait lui manquer de respect que de nier la chose. Pourtant, était-il amoureux ? Il en savait foutrement rien, ce n’était pas le genre de chose sur laquelle il aimait s’appesantir. Aussi décida-t-il de prendre les choses comme elles venaient. « Cela dépend de ce que tu appelles rapprochement… Parce que si c’est pour me dire que tu es amoureuse de moi et écarter les cuisses pour ton mari pour rassurer la galerie, je suis pas certain que j’apprécie la chose » lâcha-t-il en fronçant les sourcils. Un jour ou l’autre, il allait devoir prendre une fiancée mais Leonidas ne comptait pas jouer les preux chevaliers en public. Au moins, une chose que son grand-père lui demandera jamais. Le deal était de donner l’impression d’un couple sans histoire pas de se bécoter à la vue de tous. Il ne pourrait pas le supporter ! Leonidas avait beau ne pas être pudique concernant son corps, il en allait autrement de son intimité. Il refusait de livrer sa vie privée en pature à n’importe qui. « Ecoute, on trouvera une solution car comme tu le dis, rien n’est facile entre nous depuis que tu m’as honteusement sauté dessus quand nous étions adolescents » se moqua-t-il gentiment avant de la soulever dans ses bras pour la jeter dans la mer. « Mon pauvre trésor qui va avoir si froid, toute trempée… je suis de tout cœur avec toi » plaisantait-il en se dirigeant vers l’océan, rentrant dedans jusqu’à avoir l’eau au niveau des cuisses. Son pantalon était trempé de tout de manière. « Tu crois vraiment que tu vas me mettre à la flotte… tu lâcheras prise trésor » dit-il en commençant à la chatouiller pour la faire lâcher prise. « Tu vas finir à la flotte, pourquoi lutter ? »

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Finalement, ils suffisaient de vous regarder pour comprendre que vous vous complètiez, si tu n'avais aucun mal à te montrer attentionné, tendre et affectueuse, en contre partie Leo, lui pouvait se montrer fort, protecteur et joueur. Tu n'avais pas besoin d'un homme qui te dise des mots d'amour, tu n'avais pas besoin qu'il soit constamment derrière toi à te prendre dans ses bras mais tu avais besoin de savoir qu'il ne laisserait jamais rien t'arriver, qu'il ne te laisserait jamais t'en aller parce qu'il tenait à toi. Même si il t'avait jeter dehors il l'avait fait parce qu'il tenait à toi et que tu l'avais déçu, trahis. Tu le savais, Leonidas Vasilis était l'homme qu'il te fallait. Pourtant, tu allais devoir cacher ce nouveau chapitre de votre relation, tu allais devoir accepté de n'être qu'une amie à ses yeux en public. Au fond, qu'elle importance tant que tu verrais toujours ce même regard dans ses yeux. Que tu sentirais toujours cette jalousie dans le ton de sa voix. « Quand vas tu comprendre que je n'ai couché avec aucun autres hommes que toi depuis Negril ? J'entends rapprochement passé du temps avec lui, essayé de le connaître, je sais pas.. A moins que tu préfères que je ne me rapproche d'avantage de Teddy ? » Dis tu pour le taquiner. « Je vais au bal de fin d'année avec lui, d'ailleurs.. » Finis tu par lui dire, alors que vous n'aviez encore jamais évoqué le bal de fin d'année. D'ailleurs ça allait être vraiment étrange d'y être avec deux cavaliers différent alors que vous auriez dû être ensemble à cette soirée. Tu le tapais gentiment lorsqu'il t'accusait de lui avoir sauté dessus, adolescents. « Au moins, j'ai eu le courage de faire ce que toi tu n'as pas eu le courage de faire, don juan. » Tu lui tirais la langue alors que très vite tu passais sur son épaule tandis qu'il te conduisait dans l'eau, tes cheveux déjà trempé tu savais qu'il avait raison mais au moins tu avais le mérite d'avoir essayé. « Je vais lâché et ensuite tu seras aussi trempé que moi, je te le garantis. » Tu lâchais le corps de Leo, finissant dans l'eau, elle était complètement gelée, tu te relevais et tu lui sautais dans les bras, enroulant tes jambes autours de sa taille, te collant à lui pour le tremper à son tour. « Alors mon chéri, pas trop froid ? » Tu souriais avec malice alors que tu le serrais pour te réchauffer tandis que tu lui volais un baiser au passage, tu le méritais ce baiser après ce qu'il venait de faire.

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Siloë & Leonidas

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« Ton Teddy, je sens qu’il va disparaitre de la circulation ni vu ni connu si tu continues sur ce terrain-là » grommela l’étudiant en la fusillant gentiment du regard. Il avait beau ne pas être capable de parler de sentiments, il n’empêche, qu’il y avait quelque chose qu’il savait très bien faire, c’était exprimer sa jalousie et sa possessivité. De ce côté-là, il n’y avait aucun problème. « Tu es libre de te rapprocher de ton mari, de tout de manière, il faudra bien que tu apprennes à le connaitre puisque tu veux rester mariée à lui » hausse-t-il des épaules. Il savait pourquoi elle faisait ça donc il ne reviendrait pas sur la question de son mariage. Siloë avait le droit de ne pas vouloir décevoir ses parents et il était en mauvaise position pour lui dire quoique ce soit étant donné que lui-même acceptait un mariage de convenance uniquement pour rassurer son grand-père concernant sa loyauté. Par moment, il fallait faire des sacrifices ! « De quoi, te sauter dessus ? J’aurais terminé par le faire mais je craignais que tu cries au viol si je te faisais des avances… petite vierge effarouchée que tu étais » s’amusa-t-il à la taquiner avant de la soulever dans les airs pour la jeter en travers de son épaule et marcher en direction de l’océan. L’eau était froide, normal vu l’heure ! « Même pas peur » lâcha-t-il en même temps qu’il la jetait dans l’eau, se marrant comme un crétin de la revoir faire surface, trempée. « Siloe !! » gueula-t-il quand elle se jeta dans ses bras, le trempant par la même occasion. « Tu mérites une fessée toi ! » grommela-t-il en entourant sa taille de ses bras. « Embrasse-moi mieux que ça ! » ordonna-t-il avec un sourire séducteur alors qu’il s’asseyait sur le sable humide, indifférent aux vagues qui venaient lécher leurs corps. « Si t’es malade demain, je jouerais au docteur promis »

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« Oh mais c'est que tu es vraiment jaloux, j'adore ça ! Mais dis moi qui est celle qui à vu le séduisant Vasilis l'invité au bal ? Puisque je n'ai pas eu cette chance. » Demandas tu parce que tu n'allais pas te mentir, tu savais que ce soir là vous alliez être amener à vous croiser et tu le verrais avec cette fille, bien qu'il devrait te voir avec Teddy, comme quoi pour une fois il comprendrait ce que tu ressentirais. Au moins, vous aviez ça en commun la jalousie et la possessivité. « J'en sais trop rien, je suis marié à un fantôme, je n'ai aucun contact avec lui alors qu'est ce que je pourrais bien dire à mes parents.. Ils vont vouloir rencontré mon mari à un moment donné, déjà que ma mère a hurlé en apprenant qu'elle n'avait même pas été invité. » Tout les deux avaient choisi de faire des choses pour leur famille, des sacrifices, mentir était sans doute leur seconde nature. Malgré tout, tu avais pu voir dans leur yeux à quel point tu les avaient déçu, vos rapports étaient compliqué en ce moment. Alors, tu faisais de ton mieux pour redevenir la gentille Siloë, la fille qu'ils auraient voulu avoir, prendre la place de ton frère pour ne pas leur enlever ça. « La vierge effarouché comme tu viens si bien de le dire, t'as montré il me semble dans un ascenseur combien elle avait prit de l'assurance.. » Tu souriais en repensant à la fois où vous étiez resté coincé tout les deux, la première fois que vous aviez dû décidé de ne vous appartenir qu'à l'intérieur de votre appartement, comme pour calmer les pensées néfaste qui passaient dans vos esprits possessif et jaloux. Très vite tu avais fini par aller dans l'eau, tu étais trempé alors que tu tremblais dû au froid, tu avais fini par venir le trempé à son tour en te collant à lui. « Arrête, je sais que tu adores ça sentir mon corps mouillé contre le tiens. » Tu lui avais volé un baiser alors qu'il en voulait un autre mais un vrai cette fois ci. « Monsieur est très exigent dis donc ! » La manière dont il te regardait ça se faisait pas c'était de la triche, il avait un atout séduction bien au dessus de la moyenne. Tu venais donc l'embrasser avec tendresse, caressant ses lèvres des tiennes. « Intéressant, je vais peut être allé me baigner alors. » Dis tu avec malice, alors qu'il s'asseyait au bord de l'eau, tu quittais ses bras pour t'asseoir à ses côtés, comme si tu redoutais qu'il finisse par en avoir assez que tu sois collé à lui. Le but n'étant pas de le faire fuir. Tu te laissais tombé en arrière et regardais les étoiles. « Tu te souviens, le nombre de disputes qu'on eu ici quand nous étions gamins. » Tu riais toute seule en pensant à toutes ses fois où il t'avait mise en rogne par plaisir, ou la fois ou par surprise tu avais mit du sable plein son caleçon. « Pourquoi est ce que tu m'as laissé, Léo. » Murmuras tu comme pour comprendre, tu ne l'avais plus jamais revue quelques semaines après avoir couché avec lui.

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Siloë & Leonidas

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« Tu adores ça mais titille pas trop de ce côté-là, ce serait dommage que je t’attache à mon lit et que je paume les clés » rétorque-t-il avec un sourire en coin avant de lui répondre. « J’ai proposé à Malicia de m’accompagner ». Siloë allait finir par se dire qu’il passait peut-être un peu trop de temps avec la brune car ne venait-il pas de rentrer justement d’un voyage avec l’Eliot ?! « Je sens que ce bal va être pourri » avoue-t-il car il avait beau être ouvert sur la question, il n’empêche que cela allait l’emmerder de voir Siloë soit au bras de son meilleur ami, soit à ceux de son mari. D’ailleurs, il ne savait même pas la tête qu’il avait ce fameux Marin. Il allait peut-être se renseigner là-dessus. « Tu t’attendais à autre chose venant de ta mère ? Estime toi heureuse qu’elle ne te force pas à faire une seconde cérémonie pour pouvoir assister à ton mariage mais je pensais que tu avais plus de contact que ça avec ton mari. La dernière fois, il me semble que tu m’aies dit que tu t’éclatais bien avec lui » reprit-il en fronçant les sourcils -autant dire qu’il signifiait par-là, qu’il s’était imaginé leur vie sexuelle plus active que cela. Il fallait quand être con d’épouser une nana, ne pas vouloir divorcer et de ne pas en profiter. Ce Marin, il était certain de ne pas l’apprécier. Un petit rire secoua ses épaules. « Je le reconnais, tu as pris en assurance et je ne vais pas m’en plaindre. Dans un sens, je me suis amélioré également de mon côté » avoue-t-il. Il n’était plus cet adolescent un peu trop rapide qu’il avait été et heureusement d’ailleurs. A présent, il était un amant que beaucoup de femmes s’arracheraient. « Tu sais que tes propos sont tendancieux ? Parce qu’en effet, j’adore quand tu es toute mouillée contre moi » s’amuse-t-il à répondre non sans exiger qu’elle l’embrasse beaucoup mieux que ça. « Très exigeant, je croyais que tu le savais depuis le temps » murmure-t-il pour mieux lui sourire avec amusement.

Siloë se montrait nostalgique d’un coup et ce n’était pas bon pour lui. Il sentait venir les questions sur leur passé commun sans savoir ce qu’il pourrait bien lui répondre. « Je me souviens surtout du nombre de fois où je me suis retenu de ne pas te noyer » plaisante-t-il avant qu’elle n’aborde le sujet qu’il redoutait tant. « Il le fallait… Tu t’attachais à moi et je ne voulais pas de ça. J’étais en pleine phase éducative par mon grand-père, ce n’était pas le moment pour moi d’avoir à gérer une petite-amie ou quelque chose s’y rapprochant. J’étais qu’un adolescent immature à cette époque, bien plus préoccupé à regarder au-dessus de son épaule que par les histoires de cœur. Ce n’était juste pas le bon moment » soupire-t-il sans lui révéler la vérité. Il y a des choses qu’il souhaitait garder pour lui et emporter dans sa tombe. « L’important c’est que nous soyons à nouveau sur cette plage, ensemble non ? »

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« L'idée était très intéressant jusqu'à ce que tu mentionnes le fait de perdre les clés, là de suite ça me tente moins. » Tu grimaçais à l'idée de resté nue sur son lit, les bras attaché si tu n'avais pas le plaisir de le sentir contre ou en toi ça ne valait pas la peine. En apprenant qu'il a invité Malicia, ton sang ne fait qu'un tour parce que ça commence à faire beaucoup. Pourtant quelques chose en toi te pousse à le garder pour toi, car si tu n'es pas capable de te contrôler maintenant comment feras tu au quotidien à devoir partager l'homme dont tu es amoureuse. Tu préfères alors ne rien répondre alors qu'il a raison sur ce point. « Je sais pas comment je vais pouvoir contenir ma jalousie.. » Tu viens coller ta tête contre son torse comme si tu devais accepté avec fatalité la réalité. Puis il te parle de ta mère et tu grimaces. « Et bien figures toi qu'après l'avoir rencontré elle compte bien lui dire de faire les choses dans les règles et mon père l'attends de pied ferme, je suis sa dernière fille.. Je t'ai menti, la seule chose qui était vraie ce soir là c'est que je rentrais pour t'avouer mes sentiments.. Je rentrais du cimetière et tu mets tombé dessus. » Ce soir là tu n'avais pensé qu'à avoir de la réparti et pouvoir à ton tour lui faire autant de mal qu'il t'en avait fait. Finalement, t'avais dit que des conneries alors petit à petit tu lui avouais parce que l'occasion se présentait. « Tu en a prit trop si tu veux mon avis, je suis hyper possessive et toi tu es le mec le plus convoité à ce que j'ai pu voir. Tu mériterais une punition. » Tu lui tirais la langue alors que tu passais ton temps à entendre des rumeurs sur les conquêtes de celui qui était à présent, « ton petit ami » enfin ça restait encore à déterminer. Tu passais une main dans tes cheveux en te mordillant la lèvre. « Il est possible qu'il fallait comprendre cette phrase de plusieurs façon figure toi. » Tu caressais sa nuque du bout des doigts alors que tu passais un très bon moment.

« Je t'ai toujours soupçonné de vouloir ma mort. » Dis tu amusé en repensant à vos souvenirs commun. Tu finissais par lui demander ce qui avait pu se passer pour qu'il te laisse tomber quelques temps plus tard. Tu avais longtemps cherché les réponses à tes questions et finalement tu les avaient. « Je te reproches rien, j'ai juste longtemps cherché ce qui avait pu se passer. Je me suis attachée c'est vrai et il faut croire que je suis incapable de ne pas le faire lorsqu'il s'agit de toi parce que jusqu'à toi, aucun homme ne m'avait atteint comme tu l'as fait. » Tu caressais le sable de tes doigts alors que tu le regardais dans les yeux en souriant tendrement. « Tu as raison, tu as été long à la détente tout de même. » Tu le taquinais et bondissais sur lui pour venir le chatouiller.

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