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I would do anything for you • Denys

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Fallait pas jouer avec tes nerfs en ce moment, tu partais au quart de tour, comme avec Hippolyte. Habituellement pourtant, tu prenais sur toi, tu riais des piques des autres et tu rentrais jamais dans leur jeu. Mais plus le temps passait, plus ça devenait dur de garder son sang froid. Alors forcément, la simple évocation de l'interdiction des visites, encore, eut le don de te faire vriller. Tu marchais pas, tu courais, tu volais même. Ton stresse c'était transformé en colère. Tu bouillais. Voyais rouge. Noir. Captant vite qu'il avait parlé, en même temps que toi, te demandant de venir le chercher. Il confirmait, disant mot pour mot cette même phrase, ajoutant juste le taxi à appeler. Non non non que tu t'empresses de répondre. Puis quoi encore ? A moins de partir à la recherche de tous les taxis entre la prison et votre loft, pour le retrouver, il était pas question que tu attendes patiemment son retour. Puis t'en croyais pas, malgré qu'il expliquait ce qu'il avait obtenu comme peine. Tu comprenais non seulement rien, et tu t'étais en plus arrêté au moment où tu avais entendu qu'il fallait venir le chercher. Comme si le restait ne comptait plus, n'avait plus d'importance. Mais quand ? Genre tout de suite, maintenant ? Demain ? Après demain ? Tu voulais une date, un truc fixe, qui allait te ramener à la réalité. Tu étais encore plus perdue, si bien que tu ne rigolais pas à sa demande de vêtements, comme si c'était sa plus grande préoccupation quoi. Mais quand ? Dit moi quand ! A peine au bord de la folie. Tu le urgeait de te dire. T'en oubliais même de te réjouir, réalisant vraiment pas les mots que tu entendais. T'avais sûrement besoin de le voir, sous tes yeux, devant la sortie de la prison, pour admettre que le cauchemar serait enfin fini.

hj : OMG ta signa I would do anything for you • Denys - Page 3 4205929361 c'est tellement ça I would do anything for you • Denys - Page 3 3997999705
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La suggestion d'un taxi était balayée d'un non non no"n immédiat de la jeune femme.  Un petit rire s'échappait de mes lèvres avant d'enchaîner sur le procès, résumant le verdict brièvement. Description brève de la peine,  mais c'est juste ma sortie qui avait marqué Ashleigh qui me demandait de préciser quand, avec une impatience qui m'arracha un nouveau rire. " Maintenant. Je passe pas une nuit de plus ici." Répondis-je avant de rectifier : "J'ai encore des papiers à signer avec les avocats là. Et les gardiens doivent me rendre mes effets personnels... Mais d'ici trois quarts d'heure tout sera clos."  Tout sera clos et les portes me seront ouvertes. Et je verrais Ash ? Cette simple idée faisait s'affoler mon pouls.   "Tu peux te libérer pour venir me chercher alors tu crois ? " Parce que je le pensais. Ces mots de l'autre jour. Le pire c'était pas la prison, le pire c'était d'être sans elle. Alors si je retrouvais un semblant de liberté aujourd'hui, c'était forcément avec elle que je voulais passer ce moment...
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Il te demandait de venir le chercher, oui mais quand ? Toi c'était CE détail qui t'intéressait plus que tout. Même pas ce soir ou demain, non c'était maintenant. Maintenant qu'il fallait venir. Et la soirée surprise que tu envisageais de lui faire dans l'idée où il pourrait sortir ? T'avais le temps de rien prévoir là ? Ou si, t'avais 45 minutes, pas une de plus. Tu pensais désormais juste à ça, à cette surprise que tu voulais lui faire, avec tous ses proches, pour son bonheur. Parce que si tu avais envie de l'avoir que pour toi, ça te faisait flipper aussi. Trois quart d'heure pour avertir tout le monde, pour aller prendre de quoi grignoter, et boire, afin de faire comme un petit apéro dînatoire. Il allait falloir que tu te magnes le derrière, mais c'était faisable, et pour lui encore plus. Bien sûr que je peux, j'ai passé ma matinée à attendre le verdict devant le tribunal, je peux attendre 45 minutes de plus pour venir te chercher. Et ta voix te trahissait plus que jamais. Elle trahissait ton excitation et le manque de lui. Ca allait même être dur d'attendre 45 minutes depuis le temps que tu attends ce moment. Heureusement, tu allais t'occuper. Je suis là dans 45 minutes, pas une de plus. Et pour une retardataire comme toi, c'est pas rien. Denys ? C'est pas un rêve hein ? que tu demandes comme un dernier espoir, une dernière connexion à la réalité. Alors que le moment de raccrocher viendrait, pour pouvoir cette fois, le retrouver en chair et en os, et non attendre le prochain appel...
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 J’aurais pu appeler un taxi. J’aurais pu appeler Marin, Gaga, Aaron, Alexys, Brent… n’importe lequel de mes amis. Mais c’était son numéro à elle, Ashleigh que j’avais composé, parce que c’était elle la première que je voulais voir, serrer dans mes bras et avec qui je voulais passer ce premier moment de pseudo libération. Le gros bracelet noir qu’on allait m’accrocher à la cheville ne me permettant pas de me sentir complètement libre, mais pour l’heure, je ne me concentrais que sur le positif : quitter ses lieux, quitter ses murs, et le faire avec elle, puisqu’elle confirmait qu’elle serait là dans 45 minutes, glissant au passage qu’elle avait passé la matinée à attendre devant le tribunal. « T’es vraiment venue alors ? En fait t’as soudoyé le juge pour qu’il me laisse sortir aujourd’hui avoue… » plaisantai-je avec un petit rire. Et avant de raccrocher, elle eut cette question, qui illustrait plutôt bien le petit nuage sur lequel je me sentais flotter moi aussi depuis l’annonce de ma libération conditionnelle. « Si jamais s’en est un, on est en train de rêver tous les deux alors… » Et dieu sait que j’avais rêvé d’elle durant ces semaines de détention. « Et je propose qu’on ne se réveille pas du coup. » lançai-je avant de reprendre, plus sérieusement : « C’est pas un rêve Ash.» Et comme j'étais incapable de garder mon sérieux plus de dix secondes, j'ajoutai : « Je te pincerais tout à l’heure si tu veux, pour qu’on en soit sûrs… »
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La question qu'il avait demandé, c'était vraiment le genre qui ne se pose pas à tes yeux. Et comment que tu allais venir le chercher ? C'était prévu depuis le jour où tu avais comprit que son cas était sérieux et qu'il allait y rester un petit temps. Tu aurais pu avoir un voyage de prévu, un entretien d'embauche, n'importe, que tu aurais tout fait pour être celle qui viendrait le chercher. Soulagée aussi, qu'il veuille que ce soit toi qui vienne le récupérer. Il semblait surprit d'ailleurs que tu aies passé la matinée devant le tribunal. Il avait peut être cru que tu disais ça comme ça, ou pour plaisanter. Mais non, t'avais été plus que sérieuse. Oui, j'ai pas réussi à te voir, mais j'espérais que tu saches que je sois là, comme je te l'avais dit. Et c'est peut être possible... concernant le juge et que tu l'aurais soudoyé. Tu te déridais un peu, parce que tant qu'il sortait, qu'il était libre, tu acceptais le rôle de celle qui a soudoyé le juge. C'était la décision finale la plus important, et au diable les raisons qui avaient mené à ce choix. Pour autant, tu avais du mal à réaliser, alors tu demandais si c'était un rêve. Si tu imaginais cette conversation en fait. Si tu avais rêvé d'Ivy et toi devant le tribunal car tu savais que vous alliez vous y rendre le lendemain. Ca paraissait si vrai en tout cas... Sa voix t'assura que c'était un rêve à deux apparemment, et toi dans cette phrase, tu y voyais que ça serait mignon de rêver tous les deux l'un de l'autre et de cette sortie, mais non, tu voulais que ce soit réel. Ce qu'il confirma. Tu te mis même à rire à sa proposition. Tu avais déjà l'habitude de te pincer toi même dans ce genre de moment, mais là, tu pouvais qu'approuver. Je veux, je veux être sûre oui... Il pouvait y aller de toutes ses forces, tant que tu pourrais voir que c'était vrai et non un mauvais tour de Morphée, tu souffrirais en silence.

Il était libre. T'en revenais toujours pas alors que tu es actuellement au volant de ta Audi. Tu t'apprêtes à aller le chercher à la prison, pour sa sortie, et tu as cette impression de rêver. Ça fait deux mois et demi que tu attends ce moment, le jour où il sortira de là, où tu iras le chercher. T'es soulagée et heureuse, pour lui, mais à la fois t'es anxieuse et confuse. Depuis qu'il a été enfermé les choses ont évolués si rapidement. Si tu pensais que la distance allait effacer tes sentiments naissants à son égard, ça avait eut tout l'effet contraire. Ils avaient doublé, triplés, limite quadruplés. Tu t'étais vite rendue compte que t'avais besoin de lui pour avoir une vie normale, apaisante. Sans Denys c'était vite devenu un désastre. Tu t'étais enfoncée de plus en plus, vrillant complètement, en partie par ton kidnapping mais surtout par le manque de sa présence, de son contact. Trop de choses en tête, tu en manquais même de griller un feu rouge. Tu avais hâte de le revoir, de le ramener au loft, et t'avais peur aussi. Si ça n'avait jamais été un problème d'être seule avec lui, là tu appréhendais grandement. Tu t'étais fait à l'idée que lui il avait oublié, ce qu'il ressent. Et si votre complicité n'était plus la même ? Si ça vous avez éloigné ? Puis ça avait été si rapide, que t'avais dû courir à droite et à gauche pour acheter tout ce qu'il faut pour avoir de quoi grignoter et boire, pour sa fête. Tu espérais qu'ils allaient tous pouvoir venir, mais vu comme tu les avais presque menacé... Tu réfléchissais beaucoup trop, et tu ne vis pas que tu étais à quelques centimètres de l'entrée de la prison. Comme si t'avais conduit inconsciemment, mené instinctivement à lui. Te garant sur le parking, tu constatais qu'il était pas encore sortie, ouf car t'étais en retard de quelques minutes. Attendant impatiemment, te ronger presque les ongles, tu faisais les cent pas. T'étais nerveuse. Et encore plus quand tu le vis marcher vers toi, sortant de la prison. Il était loin, à peine visible, mais tu le reconnaissais, ton cœur aussi. Ton pouls s'affola immédiatement. Deux mois et demi sans voir son visage, sans le voir tout simplement. Et t'étais pas prête, définitivement pas prête. Tu t'en bloquais limite la respiration. Il était bien là, devant toi, prêt à quitter ces murs. Ca faisait un bien fou. Tu te sentais à la fois revivre, retrouver de l'oxygène. On te rendait un de tes piliers. Il pouvait pleuvoir, neiger, que tu t'en moquerais bien. Tu ne voyais que lui, que lui et toi. Si bien que... tes muscles se paralysèrent. Tu voulais bouger mais tu arrivais pas. Figée, tu le regardais juste avancer, avec cette incapacité à faire un pas en avant, même à lever la main pour lui faire signe. C'est quand tes yeux tombèrent dans les siens, dans ses yeux d'un bleu profond, ainsi que sur chaque petit trait de son visage que tu connaissais par cœur, que tu pris une grande inspiration. Comme une libération. Tes muscles se détendirent, un petit sourire en coin prit naissance sur tes lèvres et sans même comprendre, tes jambes te guidèrent jusqu'à lui, courant, sur les quelques pas qui vous séparez l'un de l'autre. Il te fallut pas beaucoup de temps pour arriver à sa hauteur et te jeter dans ses bras. Comme à son retour du Mexique. Mais encore plus fort, avec plus de sincérité, de manque de lui. Tes bras s'enroulèrent automatiquement autour de son cou, ton visage s'enfouissant dans celui ci. Même en sortant de prison, tu trouvais qu'il sentait toujours aussi bon, toujours son odeur bien à lui. Et tu n'ouvris pas la bouche, profitant juste de son étreinte, parce qu'aucun mot ne pouvait mieux exprimer ce que tu ressens que la façon dont tu t'étais jetée sur lui...

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Elle confirmait : elle avait bien tenu parole. Elle était restée près de moi, physiquement parlant, même si on ne s’était pas vu, durant tout le procès. Mon sourire s’élargit alors que je soufflai : «C’est tes bonnes ondes qui ont du agir pour ma libération conditionnelle… » Ouais, ou elle avait soudoyé le juge. Autre hypothèse qu’elle s’amusa à ne pas affirmer ni infirmer, laissant planer le doute. « Faudra que tu me dises tu lui as fait un chèque de combien, histoire que je te rembourse… » Ma dette commençait à être longue parce que oui, j’avais pas oublié : « Je te dois toujours le billet pour la Jamaïque d’ailleurs. » Qu’elle m’avait offert, que j’avais accepté en affirmant que je la rembourserais… Sauf que là, l’état de mon compte en banque, après tous les frais judiciaires et même si les avocats, grâce entre autre à Ash mais aussi à Alexys, n’avaient pas pris d’honoraires trop salés, ça ne devait pas être beau à voir. Enfin, sur mon nuage pour l’heure, mes soucis financiers me paraissaient bien lointain. J’allais revoir Ashleigh, un rêve qui devenait réalité. Je lui proposais même de la pincer lorsqu’on serait ensemble pour qu’elle en ait la preuve, proposition qu’elle accepta en riant. « Arrive vite… » Les quarante cinq minutes les plus longues de ma vie débutèrent au moment où je raccrochais.

Signature de paperasses, règlements d’honoraires, de caution, de truc de muches, justement, comme quoi l’argent j’avais beau ne pas vouloir y penser j’allais devoir mettre le nez dans mes comptes, au moins histoire de m’assurer que je n’étais pas à découvert. Ensuite, installation du dispositif de surveillance. PSE. On m’expliqua alors, blabla sur mes obligations, l’assignation à résidence, les horaires de présence obligatoire à mon domicile, on me scella l’objet à la cheville, un gros bracelet noir avec un petit boîtier. « Ca va être discret pour cet été… » Je m’inquiétais quand même d’une chose : allais-je pouvoir faire du surf avec ce truc ? Et une fois rassuré sur ce point, on me remit enfin mes effets personnels, dans un petit sachet plastifié, fringues lavées et pliées au carré. Bye bye la tenue orange horrible, je filais me changer, fouillant ensuite dans le fameux paquet d’affaires perso à la recherche de mon portable, histoire d’écrire à Ash pour lui annoncer que j’étais presque prêt. Je fronçais les sourcils ne trouvant pas l’objet. Je me redirigeais vers les surveillants pénitentiaires pour les questionner et on me fit savoir que mon téléphone faisait parti des ‘pièces à conviction’. Même pas assez méfiant pour tilter, que l’objet avait été offert par Hadès, que c’était surement en partie ça qui m’avait fait plonger, je me fis simplement la réflexion que mes échanges de textos  au sujet du SB avec Marin sur les gros bedo qu’on s’était roulés, ça avait du les interpeller et que c’était ce qui avait du constituer des preuves m’incriminant. Pas de portable pour joindre Ash, du coup j’espérais qu’elle n’aurait pas de soucis sur la route. Et une fois les dernières formalités réglées, je quittais le bureau et un gardien m’accompagna jusqu’à la sortie.

« C’est bon alors, je peux y aller ? » Le cœur tambourinant, d’excitation, de joie, cauchemar, la détention, l’enfermement, tout ça touchant finalement à sa fin. Le gardien hocha la tête, et un petit sourire de sympathie se profila sur ses lèvres alors qu’il me saluait d’un au revoir, agrémenté d’un bonne continuation. La porte s’ouvrit et l’extérieur baignait de lumière se présenta à moi. Un premier, puis un autre, mon petit baluchon contenant les quelques babioles que j’avais sur moi le jour de mon arrestation en main, y’avait quelque chose d’étange dans le fait de se dire que ça y est, je pouvais aller où je voulais, quand je voulais… Enfin excepté entre 22h et 6h du mat’, placement sous surveillance électronique oblige. J’oubliais cet aspect pour le moment, ce côté ‘pucé’ comme un chien, préférant savourer les quelques pas de liberté, l’air sur mon visage, la chaleur des rayons du soleil sur ma peau. Et après les quelques secondes de prise de conscience, mes pensées se focalisèrent de nouveau sur elle, Ashleigh. Où était-elle ? Mon regard la chercha aussitôt sur le parking un peu plus loin, repérant sa silhouette près de sa voiture, silhouette immobile et figée et je pris sa direction, avançant vers elle, mon sourire s’élargissant un peu plus à chaque pas. Elle était là. La même qu’il y a deux mois et demi. Ou plus belle encore… Et statufiée apparemment.   Mais son regard accrocha finalement le mien, et c’est à ce moment là qu’elle se jeta littéralement sur moi, courant jusqu’à moi, réduisant vite à néant les quelques mètres qui nous séparaient encore, sautant dans mes bras qui s’enroulèrent aussitôt autour d’elle, mes mains lâchèrent instinctivement le petit sachet, mes affaires s’étalant à nos pieds. Je fermais les yeux quelques secondes pour profiter de cette étreinte, resserrant mon emprise sur elle en la faisant tournoyer quelques secondes, soufflant quand même une petite note d’humour ensuite : « Je te pince maintenant ou j’ai le droit de profiter un peu de ce câlin avant ? »

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Tu lèves les yeux au ciel. Tu ne réponds même pas concernant le billet pour la Jamaïque. C'était ton idée de lui payer, parce qu'il n'avait pas été question de passer un spring break sans lui. Et t'avait bien fait puisque ce spring break avait été vos première vacances ensemble, mais aussi les dernières, du moins pour l'instant, à l'étranger. Suite à son incarcération, le summer camp c'était grillé, même là qu'il était libre, il n'avait pas la possibilité de quitter Boston. Bye l'Afrique du Sud, l'Australie et compagnie. Mais au moins il était libre, et ça, c'était le plus important. Tu comptais donc pas qu'il te rembourse le billet. Tu l'avais voulu avec toi, il t'avait pas forcé à lui payer. C'était toi qui l'avait forcé à accepter, alors t'attendais pas de remboursement. Son argent t'en voulait même pas, encore plus maintenant qu'il allait en avoir besoin pour lui, pour se faire plaisir, et non te rembourser. Comme si t'étais à quelques dollars près. Vous coupez finalement l'appel, sachant cette fois que ça serait le dernier, du moins le dernier venant de la prison. Appel terminé, tu t'agitais sur ton smartphone pour envoyer un message groupé aux 'invités'. Et aussitôt fait tu partais faire des courses. 45 minutes plus tard, tu étais devant la prison, la même que tu étais allée plusieurs fois pour tenter d'avoir un droit de visite. La même que tu étais allée le sourire aux lèvres, toute heureuse de pouvoir le voir, ce jeudi passé. Cette fois personne allait t'empêcher de le voir. Cette fois, tu étais sûre que Denys serait devant toi. Ce qui te provoquait encore plus de panique. Tout se bousculait dans ta tête. Des tas de questions, sur comment ça allait être. Si deux mois et demi avait changé votre complicité, l'importance de l'autre. Toi tu savais que non, mais tu ne pouvais t'empêcher de douter quant à lui. La peur, sûrement. Cette même peur qui te paralyser quand tu le vis au loin, s'avancer. Les yeux fixés sur sa silhouette, tu en voyait presque trouble. Ton pouls s'accélérait de plus en plus, alors que t'étais incapable de bouger. Jusqu'à que tes jambes te guident à lui, comme si tout ton corps avait manqué de sa personne. Ce fut immédiat, pire qu'aux retrouvailles du Mexique. Tu sautais sur lui avec détermination et il t'accueillait plus que bien. Ses bras autour de toi, te serrant un peu plus contre lui, tu fis de même. T'allais le presser comme une orange, l'étouffer, mais ça faisait tellement de bien de le revoir, le sentir à nouveau. Ce contact que tu avais rêvé plus d'une fois, il se réalisait à nouveau, enfin. Fermant les yeux aussi, tu te sentis tourner avec lui, serrant toujours plus tes bras autour de lui. Et quand ça prit fin, tu retrouvais exactement le même Denys d'y a deux mois et demi. Celui qui taquine, qui fait de l'humour, avec tout. Chuut que tu souffles à son oreille, en réponse. Simple mot qui signifiait qu'il pouvait, non devait, profiter de ce câlin. Toi même tu voulais en profiter. Et tu te rendis compte à cet instant que... un seul câlin n'allait pas être suffisant pour rattraper tous ceux manqués durant les deux derniers mois. Tu peux me pincer maintenant finis-tu par dire, un peu hésitant, effrayée que tu te réveilles... Tu ne le supporterais clairement pas si ça venait à être le cas. Tu m'as manqué dis-tu la première alors que ton visage affrontait le sien. Bien trop proche de lui, bien trop plongé dans ses yeux magnifiques, sur son nez parfait, ses lèvres que tu avais goûté plus d'une fois, sa barbe à peine rasé qui lui donnait un charme fou. Il était toujours aussi beau, peut être même plus. Définitivement plus. Dû au manque de sa vision, et à ce petit côté bad boy qu'il avait prit avec son titre de prisonnier. Alors pour ne pas craquer, tu l'enlaçais encore, posant ta tête contre son torse. Histoire de ne pas croiser encore son regard, ni ses lèvres. Histoire de ne pas gâcher cet instant par un rejet, pensant bêtement qu'il t'avait totalement oublié...

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J’allais la rembourser. En bisous, en calins, en petits déj au lit tiens… Bon ça risquait de prendre du temps, des années de petits déj au lit avant que ma dette ne soit effacée… Et encore, avec une meilleure amie aussi généreuse, elle serait capable de m’offrir d’autres billets d’avion et d’allonger ma dette. Enfin c’était pas comme si ça me dérangeait, de lui devoir ad vitam aeternam des petits déj au lit… Bref on finit par raccrocher et les formalités s’en suivirent pour moi. Long, bien trop long… Et à mesure que le moment de sortir approchait, mon excitation montait, tout comme mon pouls. Libre. Y’avait mille façon de fêter ça. Mais pour l’heure j’allais me contenter de l’air sur mon visage et d’Ashleigh dans mon champ de vision. La blondinette n’y resta pas longtemps, parce qu’après un moment d’immobilité, la tornade était de retour et elle se jeta littéralement dans mes bras, si bien que j’en fis voler mes affaires. Mes bras autour d’elle, je la fis tournoyer appréciant l’étreinte, inspirant son parfum, savourant ce moment, chacune des sensations qui me gagnaient. Les frissons de ma peau, les palpitations dans mon thorax, l’envie de sourire, l’allégresse de chaque cellule de mon être… C’était juste parfait. Ashleigh, de nouveau là. Comme si c’était hier que j’étais parti faire cette sortie bateau avec Hadès. Comme si ces deux derniers mois ET DEMI, l’un sans l’autre, loin de l’autre, n’avaient jamais existé. C’était très dénysien, pourtant, de ne pas faire dans l’émotion mais dans l’humour. L’arme contre tout trouble. Et me voilà donc plaisantant sur la fin de notre appel, sur la nécessité de la pincer, me faisant récolter un chuut, et surtout son souffle au creux de mon oreille qui provoqua un nouveau frisson le long de mon échine… Elle finissait par me donner l’autorisation, ça y est, de la pincer, et un rire s’échappa de mes lèvres : « Je te pince quoi ? Les fesses ? » L’humour, again. Parade pour ne pas laisser le trouble m’envahir mais l’instant d’après, quand elle redressa son visage, qu’elle affirma que je lui avais manqué, nos regards s’affrontant soudain, toute parade était veine. Mes yeux plongeaient dans les siens, dévorant chacun de ses traits pour m’en rassasier les rétines, le cœur qui s’affolait dans la cage thoracique, je sus que ça allait être compliqué… J’avais retrouvé ma meilleure amie, mais j’étais toujours autant, si ce n’est plus, désespérément amoureux d’elle. Et l’envie furieuse de l’embrasser sur le champ était quasiment irrépressible. Elle sauva la situation en se lovant contre mon torse. Ouais enfin elle allait constater mon pouls qui battait la chamade, alors ce n’était peut être pas une bonne idée. Alors, feinte à la Denys à nouveau, je sous pesai la demoiselle dans mes bras en commentant : « T’as pas un peu pris pendant mon absence ? » Et je me marrais très vite, mes bras se resserrant autour d’elle, maintenant leur prise pour l’empêcher de me frapper alors que je reprenais : « Je plaisante. Tu m’as énormément manqué aussi… Je ne veux plus jamais qu’on reste sans se voir aussi longtemps. »
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Dans ses bras, t'étais bien, tu l'encerclais comme si ta vie en dépendait. Tu te sentais bien. Trop bien même. Sa simple présence, son contact, c'était une bouffée d'air. Tu retrouvais ta respiration. Tu sortais la tête de l'eau et tu souffrais plus. A lui seul, en cet instant, il venait de supprimer tout ton mal être des derniers mois. Il venait de remettre des couleurs dans ton monde. Du goût. Des odeurs. Tu te croyais presque dans un rêve tellement c'était trop beau pour être vrai. Mais tu le sentais, bel et bien. Son contact était plus que réel. Les muscles de ses bras qui t'entouraient, ils étaient bien présents. T'avais retrouvé le sourire, ta joie de vivre, rien qu'en quelques secondes. Bien que t'étais pas contre qu'il te pince, pour t'assurer que c'était pas un rêve. Pas question de tomber de haut, autant se réveiller le plus tôt possible, quand les 'retrouvailles' sont assez récentes. Tu te mis ainsi à rire à ses questions. Même deux mois et demi de prison ne l'avait pas changé, et tant mieux. T'es resté trop longtemps sans toucher une meuf, t'es en manque mon cher que tu le taquines, en retour, pour aussi cacher le moindre trouble qu'il provoque. Ouais bon, pas la meilleure solution, s'il vient à te dire qu'il va se rattraper vu qu'il est dehors, t'es pas certaine de bien le prendre. Tu montreras rien, mais clairement, ça te fera chier. Tu recules finalement le visage pour le regarder. Mauvaise idée. Tu te perds facilement dans ses pupilles. T'as envie de t'y noyer. Il a ce regard qui te déstabilise désormais, encore plus aussi proche de toi. Alors tu vagues à d'autres parties de son visage, comme ses lèvres. Mauvaise idée aussi. Tu préfères donc te loger à nouveau contre lui, sur son torse, pour un autre câlin. Un autre parmi une longue lignée à venir. Les yeux fermés, tu respires au rythme des battements de son cœur et de son torse qui se lève au fur et à mesure. Tu sens que son cœur bat vite mais... t'associes pas ça avec toi. Plutôt à l'excitation d'être libre, de respirer l'air frais à nouveau, de revoir ses proches. Et à nouveau tu te retrouves les pieds dans le vide après lui avoir avoué qu'il t'avait manqué. Il insinue que t'as grossi. Mine choquée, tu peux rien faire, prise au piège. Le grec savait que tu allais lui en 'foutre une' alors il a anticipé. Lucky m'a prêté ses pots de nutella pour me tenir compagnie et me consoler quand je voulais regarder des films, pas ma faute. Toi aussi tu plaisantes, prenant pas mal la remarque, sachant pertinemment qu'il le pense pas. A ta façon, indirectement, tu expliques clairement que son absence t'a peiné. Tu lui a dit et redit, mais il sait vraiment pas à quel point t'en a bavé d'être séparée de lui. Il se rend pas compte combien c'était dur. Combien t'avais perdu une part de toi. Combien tu te sentais incomplète. Il était clairement aveugle, à son tour, les rôles avaient été inversé. Mais il avoue également que tu lui a manqué, énormément. Le petit mot en plus qui fait toute la différence. Plus jamais ! que tu réponds du tac au tac. Pas une seconde d'hésitation. Les mots sont sortis d'eux même, sans y réfléchir, en une promesse que tu ne comptais jamais briser. Deux mois ET DEMI (a) c'était bien trop, plus question que ça se reproduise. J'aurais vraiment aimé faire ce voyage en Afrique du Sud.... Rappel de vos échanges de lettres, de vos projets. Du spring break aussi, quand vous aviez constater que même là, en vacances, vous étiez sur la même longueur d'ondes. Enfin bon, t'es au moins sortie, je vais pas faire la difficile. C'était ça le plus important, qu'il soit là, avec toi. Les voyages ils allaient attendre, comme tu venais de promettre, t'étais plus prête de le laisser sans toi, aussi longtemps. Je vais pas au summer camps d'ailleurs... Y avait-il pensé ? En tout cas tu lui en faisais part puisque le sujet voyage était engagé. Et avant qu'il puisse répondre quoique ce soit, tu posais ton index sur tes lèvres, lui disant de se taire, prenant encore la parole : Je t'interdis de me dire d'y aller, de pas me priver. Il est pas question que je te laisse seul à Boston. Même si tu étais resté derrière ces murs, je comptais pas partir. Tu serais restée avec lui, quitte à passer tes journées à venir le voir à la prison, à faire ça tout l'été pendant que vos amis s'éclatent. Mais alors là qu'il était libre, la question se posait pas. Il sortait, c'était pas pour toi partir loin de lui. Enfin, si tu te sens capable de me supporter deux mois, sans Nate et Maxwell... que tu t'amuses, préférant rebondir sur l'humour, que trop rentrer dans les sentiments et les émotions. S'il voulait vraiment pas de toi, tu partirais, mais vu la promesse que vous veniez de sceller, valait mieux pas pour lui qu'il te demande de partir.

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 L’étreinte. Ash dans mes bras, sa voix, son rire, sa tête dans mon cou, le parfum que dégageaient ses cheveux... Un flot de sensations qui ne faisaient qu’affoler mon pouls, raviver tout ce que je pouvais ressentir pour elle. Cette affection particulière, inégalable, cette envie de la garder tout contre moi… Alors quand elle me demandait de la pincer, confirmant implicitement avoir ce sentiment de rêve éveillé elle aussi, je m’amusais à plaisanter sur la partie de son corps que je devais prendre pour cible. Réplique immédiate de la demoiselle : temps de détention trop long, sans toucher une nana, je devais être en manque…  Oui surement. La dernière c’était elle, c’était cette fois sous la douche, chez Lucky, avant qu’elle ne se mette en couple, avant qu’on ne m’arrête… Et non. Chasse ses pensées, ne repense pas à ce moment alors qu’elle ait là, dans tes bras. Petit rire nerveux de ma part, et je repris : « Attends, je te vois venir. Commence pas à vouloir encore m’arranger des coups. T’es pas un cupidon très efficace. »  rétorquai-je avant de réclamer : « Faudra quand même que tu me racontes pour Gaga et Marin et les menottes. » Ouais, ça et tous les autres plans qu’elle avait monté en mon absence. Elle avait dit qu’elle essayait un filtre d’amour sur Lucky aussi dans sa dernière lettre non ? « Je veux tout savoir. Je reprends ma place d’assistant cupidon d’ailleurs. J’espère que t’as embauché personne d’autre pour le poste. » Et puis y’avait ce moment ensuite, plus sérieux. Un silence, son visage qui se redressait, nos regards qui s’accrochaient. Et mon cœur qui s’emballait, ses lèvres contre lesquelles j’avais terriblement envie de venir échouer les miennes. Ce baiser que j’avais réclamé dans mes lettres, quand elle m’avait promis une étreinte digne de celle du Mexique, et que j’avais réclamé plus, est-ce que j’étais encore en droit de l’avoir ? Après tout ce qui c’était passé, son couple, sa liaison avec ce Dimitri,  la distance qu’on avait pris, cette place de meilleur ami que je m’étais promis de reprendre et de tenir… La question ne se posa pas plus que quelques secondes puisque l’instant suivant sa tête se lovait contre mon torse. Je la repris dans mes bras, la soupesant en commentant de façon taquine le poids qu’elle aurait pris, mensonge, plaisanterie, pour la faire marcher, pour faire s’évaporer cette espèce de pulsion à l’embrasser qui m’avait gagné l’instant d’avant et ça marchait puisque la sentais essayer de se détacher pour pouvoir me frapper. Mais j’avais anticipé sa réaction, mon emprise se resserrant pour la faire prisonnière. Elle baratina un truc sur le nutella de sa meilleure amie et je rigolai : « Mais je me moquais Ash, t’as pas pris de poids je t’assure… » la rassurai-je avant d’ajouter quand même : « Enfin, si ça te travaille vraiment, je peux devenir ton coach. J’ai peut être trouvé un job en plus du garage, grâce à mon ancien prof de sport, ça serait dans son gym club. » racontai-je alors. Je lui avais manqué, qu’elle soufflait, et je lui servais la réciproque assorti d’un ‘énormément’ même si, dit ainsi, ça restait encore un euphémisme. Je l’enlaçais encore un peu, lâchant que je ne voulais pas que ça se reproduise, plus jamais aussi longtemps loin de l’autre, et elle approuva. En vrai, c’était que quand je les avais prononcé ces mots que j’avais tilté. Mes six prochains mois seraient bostonien, surveillance électronique oblige. Et cette promesse qu’on se faisait là, c’était égoïste de ma part. C’était lui imposer cette même immobilité aussi. Alors quand elle évoquait l’Afrique du Sud, les voyages qu’elle aurait aimé faire, je songeais soudain à l’été qui approchait et au SC. Et elle me devança, alors que j’allais la questionner à ce sujet, en annonçant qu’elle n’y allait pas. « Non, attends, Ash tu ne peux p… » Elle me coupa, de son index sur mes lèvres. Elle n’avait pas eu l’intention de partir, que je sois incarcéré ou sortant, qu’importe. « Ash c’est souvent l’event de l’année quand on est étudiant, c’est l’occas de rencontrer de nouvelles personnes et puis y’aura surement toute la bande qui y sera, t’es sûre que tu veux manquer ça ? » Elle s’amusait en évoquant les deux autres colocs, qui seraient alors absents du loft, en me questionnant sur ma capacité à la supporter. « Je sais pas, ça va être dur sans eux… » répondis-je en optant pour l’humour aussi, précisant ensuite : « Si ils sont pas là, je n’aurais plus aucune excuse pour me pointer à l’improviste dans ta salle de bain. » Regard joueur, ton allusif, ok. Cinq minutes. J’avais tenu cinq minutes peut être avant le fail. Meilleur ami. Reste à ta place de meilleur ami Denys et ne recommence pas à jeter de l’ambiguïté à chaque fin de phrase.  Je crevais déjà assez d’envie de l’embrasser sans ça.  
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