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I would do anything for you • Denys

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Le dernier appel avec Denys avait été plutôt bon. Comme s'il n'était pas coincé en prison, pas loin de toi, empêchant tout contact visuel ou physique. Parce que les rires, les taquineries, ils avaient été bien présents durant tout le long de l'appel. Ca t'avais fait un bien fou de ne plus sentir cette distance entre vous, le temps de quelques minutes. Il avait bien fallut y mettre fin, malgré vos envies. Le gardien ne lui avait laissé aucun temps supplémentaire. Tu l'avais bien entendu lui demander cinq minutes de plus, mais rien, il avait dû te dire au revoir en vitesse, glissant que tu lui manques et ces derniers mots... Il n'avait pas eut le temps de finir mais ta tête avait pu imaginer la suite. Loin d'être sûre de ce qu'il s'apprêtait à dire, tu allais rester avec ce suspense pendant des jours. C'est pourquoi tu décidais de lui faire cette lettre. Cette fameuse lettre qu'il avait demandé avec une photo de toi. Feuille de papier et stylo en main, tu commençais à gratter le papier.

Denys,

Comme tu peux le voir je t'ai écris... Les appels sont pas suffisants, et j'espère qu'avec ce papier, ces quelques mots, ça t'aidera un peu plus à tenir bon. Désolée si cette lettre est confuse, tu sais bien que je suis pas douée avec les mots, ni même exprimer les choses mais, si ça peut te faire du bien, te faire oublier ou tu te trouves le temps de lire ces lignes, alors je tente...
Tu me manques, le loft c'est vraiment pas pareil sans toi. Ni même la mather, ni même Harvard. J'aimerais pourvoir venir te voir, je connais quelqu'un qui peut m'aider à obtenir ce droit de visite, alors je vais essayer. Tu t'imagines pas combien le temps est long sans toi, combien mon quotidien n'est pas pareil... Nos soirées films me manquent, les petits déjeuners aussi, tes SMS également... Tu le sais mais, je veux que tu le lises noir sur blanc, écrit sur ce papier comme une promesse : je te lâcherais pas. Tu peux compter sur moi, je t'attends, j'attends ta sortie et je serai là pour venir te chercher ce jour là et qu'on aille rattraper tout ce temps perdu. J'ai dû retourner en Angleterre, mon père va pas très bien, et j'aurais aimé t'embarquer avec moi. Tu te souviens que je dois te faire visiter mon pays et toi le tien ? J'exige qu'on se fasse un voyage à ta sortie, un de ceux qu'on s'est promis. L'Australie, la Grèce, l'Angleterre, n'importe, mais un voyage, toi et moi, ensemble, comme au spring break, À enchaîner les activités. Tu te souviens aussi de cette activité qu'on doit faire ? Ce 'vol d'oiseau' ? Un peu comme le parachute mais pas exactement ? Je me souviens pas le nom mais j'espère tu te rappelleras. Tu me manques, sort vite, j'ai besoin de toi...

Ashleigh



La lettre terminée, tu glisses une photo de vous deux dans l'enveloppe, puis c'est direction la prison que tu pris le chemin, afin d'aller y déposer ta lettre.

@Denys Zacharias
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« T’as du courrier Zacharias. » Le gardien me passa l’enveloppe lors de sa ronde et je déchirais le papier avec empressement pour en sortir la lettre, sous le regard amusé de mon co détenu. Le grand tatoué, celui à la tête de killer, qu’Ash avait surnommé Scofield, s’avérait en réalité plus sympathique et moins effrayant que ce que son allure laissait présager. Après quelques discussions, le partage de la cellule poussant à la conversation, j’avais appris un peu plus sur le tatoué et appris à l’apprécier également. Bref, il me laissa dans ma petite bulle alors que mes prunelles détaillaient, brillantes, l’écriture de ma meilleure amie qui s’étalait sur le papier. Parce que oui, même sans lire la signature au bas de la page, je savais que ça ne pouvait être qu’elle, vu notre dernier appel et la façon dont je lui avais réclamé un envoi postal d’une photo d’elle.
Ses mots défilèrent sous mes yeux donc. Le fait que je lui manquais, le fait que le loft n’était plus pareil, ni même notre confrérie, ou la fac de manière plus générale. C’est un sourire triste qui se dessina sur mes lèvres, touché que j’étais d’apprendre l’effet que mon absence avait sur elle, mais désolé aussi de voir que je pouvais ainsi perturber son quotidien, là où elle avait déjà eu son lot de galères. Alors forcément, quand au détour de ses aveux attendrissants quand au fait qu’elle ne me lâcherait pas, j’appris que son père allait mal, mon sourire disparut complètement, peiné pour elle, me sentant incroyablement impuissant, là, bloqué dans la cage, loin d’elle, inutile et incapable de la réconforter dans cette nouvelle épreuve. Je restais bloquée quelques minutes à détailler ces mots, à lire et relire chacune de ses phrases, avant de rester un temps au moins aussi long à contempler notre photo avec un sourire nostalgique, la glissant ensuite sous mon oreiller. Alors forcément, j’attrapai mon stylo, une feuille et j’entrepris de lui répondre, griffonnant à mon tour, d’une écriture bien plus brouillonne et certainement moins appliquée, quelques mots à son attention.

Ashleigh,

Tu peux pas savoir comme ça me fait du bien de te lire, de te voir aussi. Merci pour ça, ta lettre, la photo… Tout ce que tu fais pour moi. Je pourrais écrire des ‘tu me manques’ partout sur cette feuille que ça serait encore un euphémisme de ce que je ressens vraiment.
Je suis navré d’apprendre pour l’état de santé de ton père. J’aurais aimé être là avec toi, pour te soutenir, pas que pour l’Angleterre même si je suis certain que tu aurais été la plus parfaite des guides. J’espère que tout va s’arranger pour lui, n’hésite pas à me donner des nouvelles. Comment va Lucky d’ailleurs ?
Pour en revenir à notre futur voyage, on pourrait faire dans l’inédit, une nouvelle destination, que ni toi ni moi on connaît, t’en penses quoi ? Et clairement un pays où on peut faire du wingsuit, c’est le nom du ‘vol d’oiseau’. Enfin ça en plus des treks où je compte encore te traîner, parce qu’hors de question de je bivouac sans toi à nouveau, on sait jamais qu’une envie soudaine te prendrait alors que je suis parti… Je dis des bêtises, fais pas lire cette lettre à ton mec.
Je vais être un peu sérieux pour te donner des nouvelles. Grâce à toi le meilleur cabinet de la ville est sur mon dossier, le cabinet Hemphord mais par contre, ça va pas te plaire, la stagiaire qu’ils ont envoyé pour le premier entretien c’est quelqu’un qu’on connaît, que je connais bien, que tu n’aimes pas beaucoup… T’énerves pas hein ? Mais c’est Gabrielle. L’avantage c’est que tu pourras avoir des nouvelles de l’avancée du procès par son biais. Je suis pas autorisé à écrire davantage à ce sujet ici, ma lettre va surement être lue et étudiée avant de t’être expédiée, j’espère que tu ne la recevras pas dans trois semaines non plus. J’essaie de t’appeler dans la semaine. Je dois joindre mon frère, sa petite est malade, rien de méchant, mais si je joue pas les tontons un minimum concerné il va trouver ça louche et puis déjà qu’il trouve que je reste pas longtemps en ligne… Je lui ai dit que je devais réviser, que c’était pour ça que j’écourtais.
Tu me manques, trouve un moyen de venir me voir ou sinon je colle ta photo sur Scofield pour lui faire un gros calinou.


Denys


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Tu passais au loft tous les jours, malgré que tu vivais chez Lucky, dans l'unique but de prendre ton courrier. Tes vêtements tu en avais déjà embarqué pas mal chez ta meilleure amie. Puis depuis que tu avais déposé cette lettre à la prison, ne sachant pas si tu allais avoir une réponse ou non, tu étais encore plus pressée de checker ton courrier. Ce mardi, en effet, tu eus la bonne surprise d'en voir une sortir du lot. Celle de Denys. Il t'avait répondu et tu n'avais pas pu attendre de retourner chez Lucky pour la lire. Rentrant au loft, tu ouvrais le papier, lisant les premiers mots. Il était reconnaissant de ce que tu faisais pour lui. Un sourire étira tes lèvres alors que pour toi c'était tout juste naturel. Quelle meilleure amie ne ferait pas ça ? Okay, peut être que ton manque de lui n'était pas juste dû à votre lien extra fort d'amitié mais, ça il ne le savait pas. Et même sans ça, tu aurais fait tout autant pour le sortir de là, pour lui donner un peu de joie, de sourire. Tu souriais tout le long de la lettre, du moins les trois premiers paragraphes. Même en évoquant sa désolation pour la santé de ton père, il arrivait à te faire sourire, sur le guide que tu aurais été s'il était venu avec toi en Angleterre. C'est la suite qui te fit moins plaisir, savoir qu'il avait vu Gabrielle. Savoir qu'elle était chargée de s'occuper de son dossier. Savoir qu'elle l'avait vu tout simplement, quand toi tu n'avais aucunement cette possibilité. Tu l'enviais sur le coup et la détestais clairement encore plus. Heureusement, sa demande pour que tu trouves un moyen de venir le voir, te fit un bien fou. Ca t'apaisa même de savoir qu'il désirait te voir, autant que tu avais envie de le voir. Direction sa chambre, tu pris place sur son bureau, attrapant une feuille et un de ses stylos, commençant à nouveau à lui écrire une lettre.

Denys,

Heureusement que nous sommes dans la même ville, j'ai rapidement reçu ta réponse. Sache que tu n'étais pas obligé, je ne t'ai pas écrit pour avoir une réponse, juste pour que tu puisses avoir un peu de lecture, que tu saches les choses écrites sur ce papier mais, ta réponse m'a faite plaisir. Je suis actuellement en train de te répondre dans ta chambre, sur ton bureau... Impossible d'attendre de rentrer chez Lucky pour lire ta lettre et encore moins y répondre...
A vrai dire, pour mon père, il va pas très bien. Il est comme un légume pour tout t'avouer... Ma soeur va le faire transférer ici, à Boston, pour qu'on puisse s'occuper de lui plus facilement. Elle veut même que je l'aide à tenir l'entreprise, a obtenir des contrats et j'en passe... Mais je vais pas t'embêter plus avec ça, je ne veux en aucun cas que tu t'inquiète pour moi, tu as déjà bien assez à faire. Quant à Lucky, elle va bien, si on la connait pas elle va bien, mais moi je sais que non. Elle va mal, elle essaye juste d'affronter les choses à sa façon, comme nous tous...
Pour le voyage, j'accepte. N'importe où j'accepterai, tant que l'on peut faire plein d'activités, visiter plein d'endroits et que tu m'accompagnes. Je trouverai pas meilleur partenaire de voyage que toi je pense, alors choisit la destination, le pays que tu as toujours voulu visiter. Le premier qui te vient à l'esprit en lisant mes mots ? Dit moi et on fera ça. Je crois que j'en aurai bien besoin aussi de ce voyage, à ta sortie, loin de Boston, loin de tout. Alors je le redis, choisit la destination et je me charge du reste. Et on y fera ce que tu veux, des randonnées, de la plongée, de l'accrobranche, du wingsuit, tout ce que tu veux, même du bivouac. Je te laisserai plus aller en faire sans moi... et t'inquiète pas cette lettre personne la lira, juste moi et moi seule...
Quant au cabinet d'avocat... Ai-je besoin de dire quelque chose ? Je suis partagée entre envie et colère. Si j'avais su, je me serai lancée dans le droit, puis j'aurais fait mon stage là bas moi aussi, au moins j'aurais eut cette facilité pour venir te voir... C'est fou ça que ça soit elle, encore ! Ca me déplaît, je croyais l'avoir viré loin celle là, à croire qu'elle revient toujours... Tu ne l'avais pas revu depuis votre 'rendez vous' d'internet n'est ce pas ? Alors ça t'a fait quoi... de la revoir ?
Pour ton frère, j'espère que la petite va bien, qu'elle va vite se remettre. J'espère que tu vas arriver à tenir bon pour pas qu'il découvre. Tu peux lui dire que t'as cassé ton téléphone, que t'as pas les moyens d'en acheter un nouveau pour le moment sinon et dit lui que c'est avec mon téléphone que tu appel donc que tu peux pas rester super longtemps. Je veux bien te servir d'alibi pour pas qu'il sache que tu es là, t'as pas besoin qu'il s'inquiète, ou pire qu'il te sermonne... Enfin, je te le redis, tu peux compter sur moi, pour n'importe quoi. Même si t'as besoin de fringues, je peux t'en apporter, si t'as besoin de 'souvenir' pour personnaliser ta cellule je t'en amène. Hésite pas, tu sais que tu peux compter sur moi. T'es pas seul, et tu le seras jamais...
Et je t'interdis de faire un gros câlin à Scofield, il est bien trop sexy, contient toi et... à ta sortie, c'est moi qui t'en fera un, encore plus gros que celui de ton retour du Mexique...
Tu me manques Denys Zacharias, moi aussi je pourrais l'écrire de partout sur cette feuille et que ce ne soit qu'un euphémisme de ce que je ressens...

Love,

Ashleigh



Lettre terminée, tu vas dans la salle de bain, met du rouge à lèvre, pince ces dernières et dépose tes lèvres sur la feuille, sur le love et le Ashleigh, laissant juste entrevoir les signatures. Le tout fait, tu sors du loft, direction la prison, pour à nouveau y déposer le courrier. Tu tentes encore une fois un droit de visite, mais interdiction. Tu donnes alors la lettre, jetant un regard à celle que Denys t'a envoyé, qui se trouve dans ton sac à main. Tu fais finalement demi tour, direction l'appart de Lucky. Une fois là bas, tu prends grand soin de la lettre, la déposant sur le bureau de ta chambre.
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Dès le lendemain de mon envoi, j’avais une nouvelle enveloppe qui m’attendait. Sourire aux lèvres, c’est avec le même empressement que la veille que je déchirais le papier pour en tirer la lettre. Mon regard me trahit surement, à moins que ça ne soit mon sourire, en tout cas Scofield se mit à ricaner à l’autre bout de la cellule. Je me laissais tomber sur ma couchette, pour mieux savourer chacun de ses mots. Le papier avait son odeur, ses lettres rondes, sa façon d’écrire mon prénom… Rien que ça en soit, ça me mettait du baume au cœur. C’était pas elle. C’était pas mes bras autour d’elle, mes lèvres sur sa peau, mon visage enfoui dans ses cheveux. C’était pas l’énorme câlin, l’accolade tendre dont je rêvais, mais c’était un petit bout d’elle quand même. Et quand on est incarcéré, on apprenait à se contenter de peu. Je découvris donc les dernières nouvelles. Je l’imaginais, assise sur mon bureau, la scène fit s’élargir mon sourire. Puis s’effacer… Parce qu’une pensée me traversa l’esprit quelques secondes, une pensée que j’allais devoir lui écrire. Concentre toi sur la suite Denys, profite de sa lettre, gâche pas ce moment. Enfin, vu que les news pour son paternel étaient plutôt pessimistes, la suite n’avait d’abord rien de réjouissant. Peiné pour l’homme, même si je le connaissais pas, je savais que c’était une épreuve de plus pour ma meilleure amie et c’était ce qui me touchait. L’état de santé de Lucky était meilleur, enfin un bon point… Mais le moral n’était pas au beau fixe et vu le contexte c’était normal… Ce n’est qu’au paragraphe où elle aborda les voyages que le sourire revint s’accrocher sur mes lèvres. Mon amour de l’ailleurs, de la découverte, de l’aventure. C’était des projets comme ça avec la blondinette qui allait m’aider à surement retrouver mon optimisme légendaire. La révélation de ma rencontre avec Gabrielle l’avait forcément surpris, et bizarrement elle parlait d’envie, elle avait presque l’air… jalouse. Enfin, c’était bizarre, je me faisais surement des idées. Il était difficile de déceler les émotions des gens juste au travers de mots écrits. Elle me livrait ensuite une excuse parfaite à servir à mon aîné, que je notais bien dans un coin de ma tête pour mes futurs coups de fil. Et puis cette fin, cette interdiction de m’approcher de mon co détenu qui me fit rigoler quelques secondes, levant discrètement les yeux vers lui quelques secondes avant de sourire, tristement, en lisant ces derniers mots… Bordel ce nœud au creux de mon ventre quand j’y pensais. Ca devenait viscéral à quel point elle me manquait… Mais pas question de se laisser miner. Ces lettres c’était un peu tout ce qui nous restait. Ca et les quelques minutes d’appel qu’on s’accordait de temps en temps, alors m’armant de mon stylo, d’une feuille vierge, je m’attelais pour lui écrire une jolie réponse, commençant par une vanne avant d’aborder un sujet plus délicat…

Ash,

J’espère que tu n’as pas mis trop le bazar sur mon bureau… Tu connais mon côté maniaque et ordonné. Je plaisante. Je… Va falloir quand même mettre de l’ordre là bas sérieusement. Dans ma chambre j’entends. Parce qu’il va falloir la relouer à quelqu’un d’autre. J’ai pas les moyens de régler ma part du loyer. Et je te vois venir d’ici, tu vas me dire que tu paies pour moi, que c’est pas un soucis l’argent, mais tu sais que j’aime pas être redevable, que j’ai déjà une longue dette envers toi, encore plus depuis que tu m’as décroché les meilleurs avocats de la ville pour bosser sur mon cas, alors non Ash, ne règle pas pour moi. Les dernières nouvelles c’est que le procès a été reculé en mai. Je n’en sortirais pas de si tôt, alors vous devriez vraiment remettre la chambre en location… L’autre mauvaise nouvelle c’est que je vais surement rater le bal de fin d’année. Tu me raconteras ? Je veux que tu les menottes les deux zouaves d’Agathe et Marin, comme promis hein ? Puis tu danses comme une folle, tu bois ma part de champ, et tu rafles tous les awards promis ? Tu crois que si, si t’avais pas été en couple, et si j’avais pas été en prison, on aurait pu éventuellement aller au bal ensemble ? T’aurais accepté d’être ma cavalière ? J’ai pensé mille fois à te le demander en Jamaïque, mais je me disais que c’était un peu tôt, qu’on avait le temps de s’organiser… Et voilà. Ne pas procrastiner, c’est la leçon à tirer.
Je souhaite un bon rétablissement à ton père en tout cas. J’espère que ça va aller également pour Lucky. J’aurais aimé être là pour elle aussi, tu lui passeras mon bonjour et tu lui feras des bisous pour moi aussi ?
Quant au voyage… Là, tout de suite, maintenant, même une virée au parc publique me vendrait du rêve tu vois. Mais je t’ai dit que j’avais terriblement envie d’aller faire l’Amérique du sud ? Pérou, Chili, Argentine, Bolivie… Mon cœur balance. On se prend six mois sabbatiques pour se faire ça ?
J’aimerais tellement te dire ‘allez on part demain’ mais le truc c’est qu’avec sa franchise caractéristique, Gabrielle ne m’a rien caché de la gravité de la situation. Je peux pas trop en dire mais globalement ils ont de sérieuses charges contre moi. Et c’était déroutant de la voir. J’étais surpris, étonné et en même temps, ça faisait aussi du bien d’avoir un interlocuteur que je connaissais, pour une fois. Quelqu’un qui ne semblait pas remettre en doute tout ce que je pouvais affirmer. Les interrogatoires c’est pas une partie de plaisir…
J’essayerais la technique du téléphone cassé avec Pri demain, c’est une excuse parfaite, je te redirais si il marche… T’es trop mignonne de proposer de jouer les coursiers mais j’ai les fringues fournis par le centre d’incarcération. L’orange me va très bien au teint tu verrais. Et puis j’ai pas besoin de souvenir, j’ai juste besoin de toi. Ce que tu m’envoies, ces lettres, la photo de la dernière fois, ça compte déjà beaucoup.
Et attends, juste précise un truc, quand tu dis que tu trouves Scofield sexy, tu parles du gars de la série ? Donc t’aimes les tatoués ? Je vais aller me faire ancrer –Ashleigh4ever- sur le bras tu vas voir.
En tout cas j’ai hâte de mourir étouffé dans tes bras à ma sortie… Oui oui, je me rappelle de ton étreinte à l’aéroport. Donc y’a que toi qui lis ? Juste toi et toi seule ? Je peux te réclamer un peu plus qu’un câlin ? Un baiser ? Juste un… Et n’essaie pas de m’embrouiller en me disant que tu m’as embrassé dans ta lettre. Ton rouge à lèvre sur le papier ne m’a pas échappé, mais c’est bien de tes lèvres sur les miennes dont j’ai envie…
Fais des études de droit accélérées, postule comme gardienne de prison, trouve un animal blessé à venir secourir dans l’établissement, mais viens, je n’en peux plus d’être loin de toi…


Denys.


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Ta lettre déposée le mardi même où tu avais reçu la sienne, tu savais que tu n'aurais rien le mercredi, il lui fallait le temps de la recevoir, la lire, y répondre et qu'elle te soit envoyée sa réponse. Pourtant tu avais fait défilé les lettres les unes après les autres, à une vitesse affolante, espérant voir son écriture sur l'enveloppe. Faux espoir, ce mercredi tu n'avais rien de Denys. Alors le jeudi, tu refis le même schéma, faisant presque voler les courriers qui n'indiquaient pas une écriture manuscrite. Quand tu la vis cette écriture, cette ancre noire qui marquait ton prénom et nom, accompagnés de l'adresse de votre loft. Sourire aux lèvres, tu grimpais les escaliers pour rentrer dans votre appartement et à nouveau lire les mots qu'il avait écrit, pour toi, rien que pour toi. Dès la première phrase tu te mis à rire, alors que tu étais assise sur son lit pour lire sa lettre, enfin ta lettre désormais. Mais ton sourire qui se fana bien vite quand la suite tomba. Relouer sa chambre ? Il était sérieux a penser à une telle chose ? En cinq secondes il venait de te faire passer du rire à la colère. Il en était pas question, tu ne comptais pas accepter, et tu lâchas même un 'putain' tellement tu désapprouvais sa 'requête'. Puis un 'fait chier' sortit à nouveau d'entre tes lèvres quand il évoqua que le procès aurait lieu fin mai. C'était pas vraiment fin avril mais ça faisait déjà deux semaines sans lui, et tu allais devoir tenir encore un mois ? Tu te passas la main dans les cheveux, désespérée de cette nouvelle. Un mois et demi sans le voir ? Vu qu'il n'avait droit à aucune visite  avant le début du procès, non, non, et non ! C'était mort ! Il allait falloir que tu trouves une solution, et vite ! Il évoque alors aussi le bal de fin d'année, tu souffles. Ton premier bal à Harvard sans ton meilleur ami ? Génial ! Quoique, c'était peut être mieux que de le voir s'y pointer avec une nana dont tu te serai fait un plaisir de lui gâcher sa soirée à elle non ? Ouais à voir. Tu souris malgré tout quand il te demande de profiter de cette soirée malgré son absence, de rafler tous les awards et de t'amuser. Vraiment Denys ? Tu crois qu'elle va avoir le coeur à s'amuser ? Ton sourire s'élargit que plus à la suite des mots qui arrivent. Ton coeur rate même un battement et sans t'en rendre compte, tu te mords la lèvre inférieure, à la simple idée qu'il aurait pu être ton cavalier et toi sa cavalière. Enfin quelque chose qui te fait sourire dans cette lettre, enfin une 'bonne nouvelle'. Il parle de ton père, de Lucky, pour arriver à votre futur voyage... Tu prends note des pays qu'il cite, gardant tout ça en tête pour commencer à chercher sur internet ce que vous pourrez faire dans ces pays. C'est là que Gabrielle revient sur le tapis. Et tu sens qu'il est vague, qu'il répond pas vraiment à ta question. Ou peut être que tu as pas été assez clair dans ta formulation pour avoir la réponse, positive ou négative, que tu voulais ? Tu souris à nouveau quand il évoque les tatouages de Scofield, te faisant même rire avec son tatouage qu'il propose de se faire sur le bras. Tu secoues la tête, le sourire ne te quittant pas. Même à des kilomètres de toi, loin de tout contact, de toute vision, juste sur papier, il arrive à te faire rire comme personne... Et la fin de sa lettre prend une tournure différente. Il réclame plus qu'un câlin. Un baiser, exactement... Ton coeur se serre, à l'idée de ce contact. Et qu'est ce que tu vas pouvoir lui répondre ? Que t'en meurs d'envie alors que t'es censée avoir un petit ami ? Ou que non tu ne veux pas et lui faire du mal alors que c'est tout ce que tu ne veux pas ? Tiraillée, cette situation devient bien plus compliquée que ce que tu ne l'aurais cru. Garder tout ça pour toi, ça te rend folle. Ca te fait aussi bien plus tomber dans cet enfer que tu traverses depuis des semaines, dans cette merde que tu fais passer dans tes narines, pour être un peu détendue, un peu apaisée. Pour sortir ces flashs qui reviennent de ces trois jours enfermés dans ce sous sol, de Lucky qui va mal, de ton père entre la vie et la mort, ou pour le sortir lui de tes pensées, tout simplement. Sa toute dernière phrase, tu la relis une bonne dizaine de fois d'ailleurs, ce pincement toujours dans la poitrine. Comment est ce que ça peut te faire du bien et du mal à la fois, de lire ça ? Tu le sens désormais ce coeur, dans ta poitrine, qui tambourine, qui s'émiette, aussi. Feuille, stylo, et un cahier pour t'appuyer, tu réponds, assise sur son lit...

Denys,

Sais-tu qu'en l'espace de deux minutes t'as su me faire passer du rire à la colère ? Tu te doutes bien que je ne vais pas accepter qu'on reloue ta chambre. S'il faut que je paye six mois ta part en plus de la mienne, je le ferai, et tu sais que JAMAIS je te demanderai quelque chose en retour. Rien, même pas un centime. Je vais déjà devoir me faire à ton absence à la mather, sur le campus, tu veux sérieusement me demander ça ? Et à ta sortie tu vas vivre où hein ? Sous les ponts ? Tu n'auras pas le choix que de trouver un logement dans tous les cas, alors pourquoi pas garder lui ? Ca change quoi de quand tu étais sur le campus ? Tu bosseras à plein temps à ta sortie, tu auras plus d'argent, pas de raison que tu puisses pas payer ta part. Je t'interdis de quitter le loft. Cette coloc tu te souviens d'où elle est partit ? C'était toi ET moi, pas toi SANS moi ou moi SANS toi. Alors fuck ta fierté, ton égo, ou ce que tu veux, je t'interdis de quitter le loft, à moins que... c'est moi que tu veuilles quitter ? C'est moi qui te gêne à la coloc désormais... ? C'est ça ?
Pas avant mai ? Ca veut dire que je vais devoir me contenter de tes appels de cinq minutes, de tes lettres, pendant encore un mois ? Denys... je m'en fiche du bal, tu me connais, c'est pas le genre de truc que je kiff, d'ailleurs vu les thèmes... si je me retrouve en robe de princesse à cause des thèmes disney, je te jure que leur bal je vais y faire un malheur. Moi en robe à la Cendrillon ? Ils m'ont bien vu ? J'irais en mode Cendrillon mais quand elle est la bonne, avec sa robe déchirée, sa coiffure défaite, là j'aurais la classe mais, pas dans leurs robes extravagantes, coiffures impeccables, à se la jouer aux princes charmants et princesses en quête du prince. Mais... si j'avais pas été en couple, si tu n'avais pas été en prison... bien sur que j'aurais accepté d'être ta cavalière. On aurait été les plus beaux, tous les regards sur nous, on aurait été élu roi et reine du bal. Okay, je m'emporte mais, j'aurais pas pu avoir meilleur partenaire pour cette soirée que toi. Tu y pensais déjà au bal en Jamaïque... ? T'aimes ce genre d'événements ? Si oui, alors oui, j'essayerais de m'amuser pour toi, je viderai les bouteilles de champagne en ton honneur, et je danserai à mettre le feu sur la piste de danse. Ca sera quand même pas pareil sans toi... Je serai capable de laisser une chaise libre à notre table pour dire que t'es avec nous même si ça sera juste par la pensée. Ca aurait été le premier bal qu'on passe ensemble, aussi gnan gnan que ça soit, ça aurait été la boucle parfaite pour terminer cette année en beauté, pour finaliser cette année l'un aux côtés de l'autre. Parce que l'an prochain, tu seras pas là... mais l'an prochain tu seras mon cavalier et tu viendras quand même, pour rattraper cette fois manquée...
Je manquerai pas de lui faire un bisous pour toi, à Lucky, pas mon père hein... Je vais lui envoyer un message juste après avoir fini ta lettre pour lui transmettre le message.
Pour le voyage, je prends note, je crois que direct après avoir déposé la lettre à la prison, je vais aller faire un tour sur les sites de vols, de tourisme, d'hôtels, pour voir ce qu'on peut faire, combien de temps on peut y aller et voir si pourquoi pas on peut enchaîner deux ou trois pays ? Peut importe, que ce soit demain, ou fin mai, ou milieu d'été, ou début septembre, je serai là je t'ai dit, et ce voyage il t'attendra, peut importe la date de ta sortie.
Cependant, je crois que t'as pas bien compris ma question, pour Gabrielle... Ca t'a fait quoi de la revoir ? Tu disais l'avoir oublié mais... tu l'avais pas revu, c'est plus facile à dire ce genre de choses quand on ne revoit pas la personne. Là, tu l'as vu une nouvelle fois, depuis la 'cassure' alors, je te redemande, ça t'a fait quoi ? Promis je te frapperai pas, façon je peux pas...
L'orange te va bien au teint ? Tu dirais que ça rend sexy aussi ce genre d'uniforme ? Ca doit avoir un petit côté bad guy, un peu rebelle, un peu féroce... D'ailleurs, oui je parle du gars dans la série, ton Scofield je sais pas à quoi il ressemble. J'aurais bien aimé le voir, ça voudrait dire que j'ai pu te voir aussi mais, hélas, non. Disons que ça dépend du tatoué, sur certains ça rend vraiment bien et sexy. Tu devrais pas trop me chercher avec ton -Ashleigh4ever- tu sais que j'aime les défis ? Que je pourrais t'obliger à le faire ? (a) Mais je t'assure, t'as pas besoin d'un tatouage, t'es parfaitement bien comme tu es, mais si tu y tiens, tu peux te faire juste un -Ashleigh- quelque part (a) J'avoue que j'envisage peut être d'en faire un, genre dans le bas des reins, t'en penses quoi ?
J'ai mal à la main, tu me fais trop écrire Denys ! Tu me manques ! Je préférerais te dire tout ça de vive voix, sur ton lit où je me trouve actuellement, buvant quelques bières, comme on a l'habitude de le faire. Alors oui, attends toi à mourir, étouffé dans mes bras, le Mexique c'était de la rigolade à côté de ce qui t'attends. Et oui, y a que moi qui lit ces lettres. Elles sont privées, ça ne regarde que toi et moi ce qui s'y trouve dedans. Même pas à Lucky je les ferai lire. Alors... qu'est ce que je dois répondre, à ta question ? C'est un piège ? J'ai le droit au joker ? Est ce que si je dis non ce n'est pas possible, tu vas prendre tes distances à nouveau, tu vas t'éloigner, et m'oublier ? Est ce que si je dis oui qu'au moins un c'est possible, ça veut dire que je suis une mauvaise petite amie ? Est ce que ça serait 'amical' ou pas du tout ? Est ce que tu demanderai pareil à Agathe, à Rhiannon, à Lucky, ou une autre de tes amies ? Ca fait beaucoup de questions... Beaucoup de questions juste pour un simple baiser... Et je sais pas, je sais pas ce que je dois répondre, ce qu'il faut que je réponde... C'est bizarre hein ? ...
En tout cas, tu viens de me donner une idée, pour venir te voir. Je vais aussitôt faire des recherches sur internet et je t'en dirai plus dans la prochaine lettre. Je baisse pas les bras, je vais venir, je sais pas quand mais, je vais venir, je te promets que je viendrai te voir... Je t'abandonne pas, et, Denys... cette attente me semble interminable aussi...

PS : tu sais ce que tu manques aussi, en plus du bal ? Le voyage mather... On part en Laponie ce soir, pour une semaine. Je vais donc devoir patienter pour avoir ta réponse, pour lire tes prochains mots, alors tu crois que tu peux m'appeler dans la semaine ? Au moins une fois, histoire de ne pas rester sans nouvelle encore pendant toute une semaine, histoire que je m'inquiète pas, histoire que je passe pas mon temps à penser si tu vas bien et à ne pas profiter du voyage... Bien que ça ne sera pas pareil sans toi ! J'aurais tellement aimé que tu sois là pour le faire, pour qu'on partage ça comme le spring break. Qu'on puisse faire une bataille de neige, une sortie de traineau en rennes, et/ou voir une aurore boréale. De toutes les personnes, je crois que c'est avec toi que j'aurais voulu passer cette semaine...

Love,

Ta Ashleigh



Tu ne te relis pas, t'as peut être glissé deux trois choses que tu n'aurais pas dû. Quelques sous entendus qui peuvent briser ta situation de faux couple, mais t'as pas réfléchit, t'as écrit. Tu t'es laissé guider, emporter. Et tant pis. T'as essayé de pas trop en dire mais c'est plus fort que toi, impossible de ne pas rentrer dans ce jeu, dans cette ambiguïté qui s'est installée... Pas de bisous de rouge à lèvre, à la place, tu mets deux pshit de ton parfum sur la lettre et tu la mets dans son enveloppe. Direction la prison pour à nouveau déposer le courrier...

hj : + de 2000 mots, j'ai battu mon record je crois I would do anything for you • Denys 166564858
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Nouvelle lettre, même rituel. Moi sur ma couchette, Scofield en moins. Il avait rendez vous avec son avocat aujourd’hui. Peut être que du coup, je souriais encore plus niaisement en défaisant l’enveloppe, en inspirant son parfum sur le papier, collant la feuille quelques secondes à mon visage. Oui, ça, ça l’aurait bien faire se moquer mon co-détenu, profitons de son absence… Je dépliais la lettre ensuite, avec une certaine impatience de découvrir ses mots, qui commençaient d’ailleurs par une question. « Oui, je sais… » Bon j’avais cru que ça passerait un peu mieux, avec la vanne sur le désordre de mon bureau, mais je la connaissais je le savais qu’elle l’accepterait pas mon déménagement. Je crois que si elle m’avait répondu dès la première lettre un –ça y est, j’ai emballé tes affaires- ça m’aurait bien brisé le cœur. Et la fin de son petit speech était de nouveau interrogatif, la demoiselle se questionnant sur le sens vrai de mon départ. Je secouais naturellement la tête, de gauche à droite pour marquer mon ‘non’, inutilement parce qu’elle ne pouvait pas me voir…  La suite n’était pas très réjouissante, parce que forcément, j’avais attaqué avec des ‘mauvaises’ nouvelles, à commencer par le report de mon procès. Services judiciaires débordés oblige, me voilà coincé ici, et sans visite, jusqu’en mai… Mais le sourire me revint lors que je découvris son petit avis tranché sur le bal et tout le tralala autour. Un petit rire s’échappa même de mes lèvres. L’imaginant ronchonner après sa robe, pester après le thème et le dress code de la future soirée. Oh bordel, que j’aurais aimé être là pour la voir, pour être avec elle, descendre des coupes de champagnes, faire les cons sur la piste de danse, aller menotter nos deux meilleurs potes ensemble pour se venger du SB… Oui, enfin, allo Denys, elle va y aller avec son mec de toute façon, je vois pas où aurait été ma place dans l’équation anyway. Mais j’avais quand même posé la question dans mon courrier précédent, si dans d’autres circonstances, elle aurait accepté d’être ma cavalière. Mon sourire se fit un peu triste en découvrant que oui… Avec des si… Forcément que j’avais pensé à l’inviter en Jamaïque, vu les vacances particulières qu’on avait eu là bas, vu que pour ma part déjà à l’époque j’étais assuré de mes sentiments pour elle…  Elle me promit de profiter, de s’amuser pour moi, m’arrachant un nouveau rire avec la chaise casper en mon honneur,  et puis à nouveau mon cœur se serra en lisant que oui, l’an prochain je ne serais pas là. Est-ce que je serais toujours incarcéré ? Quand bien même je serais sorti, j’étais désormais viré d’Havard alors quoi ? C’était quoi mon avenir après ça ? Je sentais la panique monter un peu, ma respiration s’accélérer, mon visage se crisper, mais mes prunelles suivirent l’encre de ses lettres et c’était comme si la promesse suivante de la blonde parvenait à m’apaiser. On s’en fiche d’où je me trouverais, ce que je ferais, ce que je serais… L’important c’est qu’Ash serait avec moi dans tous les cas. La positive attitude reprit un peu le dessus sur mes angoisses, ensuite encore, quand il fut question de nos projets voyage. Ash semblait motivée par mes suggestions, envisageant un petit périple pour grouper la découverte de plusieurs pays. Qu’importe le moment où je sortirais, elle y tenait et un sourire sincère se dessina sur mes lèvres. Sauf que miss Strauss, même avec son stylo, elle savait se montrer insistante. Je l’imaginais déjà de là, insatisfaite de mes réponses d’avant, revenant donc à la charge sur le sujet épineux de mon ex, me promettant de ne pas me frapper… La question de mon uniforme la taraudait ensuite et forcément que mon délire de tatouage lui donnait des idées de défis. La fin de la lettre était plus légère, plus drôle, plus nous. Elle avait mal à la main, me révélait qu’elle était sur mon lit, réitérant sa promesse d’énorme accolade pour mon come back. Et là je me redressais un peu pour découvrir la fin de sa lettre, me rappelant soudain ce que moi, j’avais réclamé la fois d’avant. Y’avait pas vraiment de réponse, y’avait juste un flot de questions… Au moins ce n’était pas un ‘non rêve pas’ expéditifs… Mais moi, dans l’histoire, j’étais pas un peu salaup de le vouloir autant ce baiser ?
Un ps au bas de la lettre me rappelait l’autre gros event que je manquais : la laponie. Petit sourire triste en les imaginant là bas… Et je saisis mon crayon, une feuille… J’avais le temps, elle n’allait pas la lire toute de suite cette lettre du coup, pourtant je voulais répondre maintenant, à chaud.

Ash,
J’espère que tu ne t’ai pas fait enlevée par le père noël. J’espère surtout que le voyage s’est bien passé, t’as le droit de m’envoyer tout plein de photos dans ton prochain courrier, je vais voyager par procuration comme ça.
Maintenant je reviens sur la question délicate du loft. Je ne disais pas ça pour te blesser, pour que tu penses que je ne veux plus cohabiter avec toi. Mais regardons les choses en face, j’aime pas ça, j’aime me dire que je vais être vite sorti, mais si ça dure des mois, et encore c’est plus probablement  d’une peine en année que je vais écoper, comment vous allez faire ? Vous n’allez pas laisser la chambre vacante tout ce temps ? Je sais que Kacy et toi n’avez pas de problèmes d’argent, je n’en sais rien pour Nate, c’est pas que la question du loyer là, c’est qu’ils ont choisi d’être en coloc pour partager le logement avec du monde, c’est aussi un choix de convivialité donc avec un coloc en prison, je ne pense pas qu’ils y trouvent leur compte et je ne leur en voudrais pas, je ne t’en voudrais pas, de remettre ma chambre à louer.  Et puis, quand bien même je sortirais plus vite, je sais que je peux squatter le canap’ le temps de me retourner…
Pour le bal, je veux et j’exige une photo de toi dans ta tenue, SURTOUT si t’es en tenue froufrouteuse de princesse. Tu sais que j’ai même pas de costard ? Je suis pas fan des soirées maniérées, mais j’avoue que le bal c’est quand même un immanquable. Y’a de l’alcool à flot, console toi comme ça si le thème ne te plait pas. Y’aura Marin, Lucky, Gaga, Ivy à ta table ? Ca donne quoi Marin avec sa ‘femme’ au fait ? Il m’a raconté son mariage alcoolisé, j’espère que son père ne lui mène pas trop la vie dure à cause de ça.
Franchement, tu veux parler de Gabrielle encore ? T’es pas croyable… Pourquoi tu veux savoir ? J’étais content de la voir. Honnêtement. Pas parce que c’était elle, mais parce que c’était une tête connue et que l’interdiction des visites me pèse… Et puis à mesure qu’on discutait de mon dossier, j’étais content que ce soit elle parce qu’à contrario des autres avocats, elle ne m’a pas fait de cadeau. Tu sais comment elle est. Elle m’a dit les choses sans passer par quatre chemins, elle m’a dressé le tableau sans enjoliver les choses. C’est pas joli, c’est dur à entendre, mais je crois que j’avais aussi besoin de la franchise de Gabrielle sur mon cas. Mais ça n’a rien changé pour… tout le reste.
Tu sais si je pouvais t’envoyer une photo je le ferais, tu verrais de toi même le look orange. Franchement il me sort par les yeux cet uniforme.  Alors, vas-y oblige moi à le faire, un défi c’est donnant donnant par contre si je finis avec un ‘Ashleigh’ sur la peau, tu vas devoir faire inscrire un ‘Denys’ quelque part sur la tienne, et ça risque de pas trop plaire à ton mec non ? Surtout si tu choisis la cambrure de tes reins comme localisation… T’es quand même pas croyable Ash, t’es la seule qu’arrive à me faire de l’effet juste avec des mots tu vois, parce que là ça y est, je te visualise, je me remémore tes courbes et… j’ai envie de toi. T’arrives à me donner envie de toi avec une lettre. J’en profite pour te le dire, puisqu’il n’y a que toi qui lis…  Et pour ma question de la dernière fois, non pas de joker. Dis moi non, dis moi que tu t’en fous de moi, dis moi que t’as aucune envie de ça, de ce baiser, de tes lèvres sur les miennes. Je ne peux pas prendre plus mes distances que là de toute façon ? Alors comme ça, tu m’ôteras juste les espoirs, les souhaits, les attentes impossibles que je nourris vis à vis de toi. Peut être qu’il faut que tu me dises ça, pour soigner ce désir permanent que j’ai de toi. Parce que non, ça ne serait pas amical, non je demanderais certainement pas ça à Agathe, à Rhiannon, à Lucky. Tout simplement, parce que c’est pas elle que je veux, c’est toi. Y’a rien qui change Ash, j’suis dans ma cellule, j’suis enfermé, je suis loin de toi. Je ne te vois pas mais t’es partout quand même : dans chacune de mes pensées, dans mes rêves, dans mes veines, dans ma peau…  


Mon crayon dérapa sur le papier alors que la porte s’ouvrait sur mon co détenu que le gardien ramenait. Mon regard se reposa ensuite sur le papier sur mes derniers mots, leur portée… Je pourrais raturer, je pourrais m’appliquer à tout reformuler d’une manière moins parlante, je pourrais la mettre moins en porte faux vis à vis de son petit ami, de ce numéro de couple qu’elle s’amusait à jouer… Je pourrais mais non. Je me contentais de marquer le clou de cloturer cette lettre en apposant une nouvelle fois mon stylo en bas de cette dernière pour inscrire la fin de cela.

N’oublie pas que je t’aime.

Denys

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De retour de Laponie, tu avais foncé direct au loft, malgré l'heure tardive, pour ouvrir ton courrier, surtout sa lettre. Elle était bien là, dans le tas de lettres qui t'étaient destinées. Encore dans sa chambre tu te réfugiais pour lire les mots qu'il avait écrit. Tu souris en voyant la première phrase, riant un peu. Alors qu'il reprend bien vite sur le loft. Sur sa décision de relouer la chambre et sur le fait que tu avais refusé. Il s'obstine à sortir des raisons, des excuses pour que vous relouer sa chambre. Et tu souffles. Ca t'énerve, t'as même pas envie de continuer à lire ses explications. T'as envie de sauter au paragraphe qui suit, alors tu lis à la va vite. Têtue, tu comptes en faire qu'à ta tête et ne pas l'écouter. La discussion continue sur le bal et c'est bien mieux. Bien plus 'drôle' surtout qu'il se marre de te savoir dans une robe de princesse. Tu l'imagine bien dans sa cellule, vêtu d'orange, le sourire aux lèvres en lisant tes mots. Il savait que c'était pas toi, tu lui avais bien dit préférer le rôle de la méchante sorcière que de la princesse du conte de Blanche-Neige. Lui il disait ne pas avoir de costard et tu aurais aimé le voir dans une tenue de pingouin. Tu mettrais ta main à couper qu'il serait époustouflant. Il voulait savoir qui serait à ta table. Savoir comment Marin allait, comment ça se passait avec sa 'femme', son mariage. Déviant alors sur Gabrielle. T'avais pas pu t'empêcher de reformuler ta question, explicitant ce que tu entendais quand tu avais voulu savoir ce que ça lui avait fait de la revoir. Pourquoi tu voulais savoir ? Sûrement car t'avais pas envie qu'elle revienne dans sa vie, ou surtout dans son cœur, mais ça bien sur ça serait une autre version que tu lui donnerais, ou une avec des explications bien différentes des vraies. Il continue encore à être vague. Ca te fait lever les yeux au ciel, alors qu'il finit par vraiment répondre à ta demande : ça n'a rien changé pour tout le reste. Mais c'est quoi tout le reste ? T'es confuse, t'es pas sûre de savoir comment interpréter ses mots. Tu continues donc à lire, l'idée du tatouage il accepte, mais ça serait à condition que tu subisses le même sort, qu'un Denys se retrouve sur ta peau. Et là aussi, il ne peut s'empêcher d'évoquer ton 'mec', ce qui provoque un autre regard au ciel, un peu agacé, mais c'était pas ça le but ? Qu'il y croit dur comme fer à ton faux couple ? Mais la suite... en quelques mots, quelques lignes, il te fait chavirer. Troublée, tu relis cette phrase, plusieurs fois, où il avoue avoir envie de toi. Tu te pinces la lèvre inférieure et des flashs de vos derniers ébats reviennent. Des flashs de vous dans cette douche, chez Lucky, vos lèvres et vos langues se cherchant... Tu peux même retrouver la vitesse de ton pouls lors de cette douche, comme si tu revivais le moment... Et il se doute sûrement pas qu'à cet instant, lui aussi, il te donne envie, juste avec ses mots. Envie de le sentir à nouveau contre toi, sa peau collée à la tienne, ses mains sa baladant sur toi, ses lèvres parcourant ton cou de baisers... Pourtant, la suite, te stoppe bien vite. Tu tombes d'un étage. Non de dix. Tu le sens ce pincement au cœur quand il te demande de lui dire que tu t'en fous de lui, que t'en as pas envie de ce baiser, de ses lèvres. Il a besoin de ça pour se 'soigner' de toi mais toi est ce que t'as envie de lui donner cet 'antidote' avec ce genre de mots ? Il évoque que ça serait pas le genre de baiser qu'il demanderait à une de ses amies, à une de vos amies en commun, parce que c'est juste à toi qu'il veut faire cette requête. Toi qu'il veut. Tu fermes les yeux sur la dernière phrase. Il n'est pas seul, toi aussi tu le vois de partout sans qu'il soit là. Il finit par te demander de ne pas oublier qu'il t'aime et tu souris, bêtement, devant ces mots qui t'ont toujours donné des nausées. Ces mots qui te donnaient envie de vomir quand ils sortaient de la bouche d'autres personnes. Ces mots que tu trouvais écœurants, niais, stupides. Là, pourtant, ils te faisaient du bien. Tu pris donc feuille et stylo, prête à répondre, encore sur son lit.

Denys,

Le voyage c'était super, le père noël ne m'a pas enlevé, je lui ai dit qu'une lettre importante m'attendait à mon retour alors il a été gentil et m'a laissé rentrer. Je suis revenue avec son traîneau, et ses rennes. Je fais pas comme les autres moi, je rentre pas en avion, j'ai plus de classe que ça... Rudolphe est vraiment sympa, tu l'aurais beaucoup aimé je pense. Bon okay j'arrête mes bêtises mais avoue t'as rigolé hein ? Plus sérieusement, ce voyage n'avait pas le même goût sans toi, mais ça je te l'ai dit au téléphone. Tu m'as manqué. On a pu faire du scooter de neige, ai-je besoin de préciser que j'ai pensé à toi ? Que j'aurais voulu en faire en ta compagnie, puisque tu ne m'avais pas laissé conduire le quad pendant le treck ? On se serait éclater et je t'aurais fait manger la neige, depuis le temps que je dois le faire... A chaque fois t'es pas là. Au Mexique t'as manqué la tempête, ensuite pareil quand on était au spring break et là... Peut être que notre voyage faudra prévoir de le faire dans un pays froid au lieu de l'amérique du sud. Je nous vois bien faire des anges dans la neige tiens, faire de la luge. Tu sais faire du ski d'ailleurs ? Ou du snowboard ? Bref, c'était cool, je t'ai joint quelques photos du séjour, tu pourras voir par toi même et puis j'espère que l'appel t'a fait plaisir avec tout le monde derrière...
Quant au loft, tu perds ton temps à écrire des explications. Si Kacy et Nate sont pas contents, c'est pareil. Façon Kacy elle est souvent avec son mec, ça lui change rien d'avoir un coloc en moins. Et Nate je suis certain ça le dérange pas. Pas question de relouer ta chambre, sinon ils vont devoir en relouer deux... Et évite de parler que ça pourrait durer une année. Tu veux ma mort c'est ça ? Je te laisserai pas coincer là bas un an, ça va pas ? Sinon c'est moi qui me la joue à la Scofield, qui me fait tatouer la prison sur le corps et qui vient t'en sortir !
Pour le bal, rêve ! Je mettrais pas une robe de princesse, je ferai ma rebelle, je ferai pas mon mouton. Par contre... je peux t'envoyer des photos des robes qui m'intéressent comme ça je te laisse le choix final de celle que je mettrais ? Ca sera un peu plus comme si tu serai présent... Et j'aurais adoré te voir en pingouin, je suis certaine que tu aurais fait jalouser pas mal de mecs. J'exige de te voir en costard, au moins une fois, je te l'ordonne. A ma table, y aura Agathe et Wade, tu savais qu'entre eux il se passait quelque chose ? Je l'ai découvert en Laponie, je suis déçue, moi qui la voyait avec Marin... Je lâche pas l'affaire pour autant, t'inquiète, et je les menotterais, compte sur moi. Je prendrais même une photo pour t'en faire part, promis. Y aura Marin aussi, avec Lucky. Il l'a demandé comme cavalière. J'espère que le Cole va bien s'en mordre les doigts, de voir son ex au bras de celui qui l'a tartiné de peinture rouge. Je m'en régale d'avance perso. Y aura Nora aussi et Raphael, ils sont ensembles, enfin, j'ai envie de dire. Puis Wilhelm. Je pense que ce bal on va surtout en faire un malheur avec Marin. Il est aussi déconcerté que moi de ta situation. Si tu nous voyais... On est diabolique sans toi... D'ailleurs sa 'femme' je l'ai rencontré. Tu me connais, j'aime mettre mon nez de partout alors, je suis allée la voir, la féliciter pour avoir mis la corde au cou du coco. Elle est canon, y a pas à dire, mais elle est en situation compliquée avec un des gars de mon groupe de musique. C'est le bordel je crois mais, elle est gentille, je l'aime bien. Mais je préfère Gaga comme belle sœur. Ouais je lâche pas l'affaire, je sais...
Pour Gabrielle, je veux savoir car... je m'inquiète. T'as pas besoin qu'elle revienne dans ta vie, pas en ce moment. Je veux pas qu'elle te fasse à nouveau souffrir, t'as pas besoin de ça, coincé là bas... Alors je me renseigne, je pense à ton bien être. Puis tu sais que je l'aime pas, que tu mérites bien mieux. Bref, j'ai pas envie de parler d'elle, d'user mon ancre, mon énergie, pour sa personne, pour parler de vous... Ni de mon mec d'ailleurs, gaspillons pas du papier pour parler de sujets qui fâchent...
Du coup, pour le tatouage... tu sais qu'il faut jamais me lancer de défis, me dire que j'en suis pas cap etc ? Non parce que je suis capable de le faire le Denys sur ma peau, ou au moins un D...
La seule qui te fait de l'effet avec des mots ? Pourquoi t'as d'autres admiratrices dont tu m'as pas parlé ? Me cacherais-tu des choses Zacharias ? Pourtant j'ai pas dit grand chose, simplement l'évocation de mes reins te font cet effet ? Alors il se passe quoi si je me mettais à dire qu'en ce moment il fait beau, du coup il fait chaud, forcément j'ai remplacé les jeans par des petits shorts, les hauts à manches longues par des débardeurs moulants, ou des chemisiers. J'ai sorti les robes aussi, volantes, mettant bien en valeur mes jambes longues de gazelle... Il fait tellement chaud que, j'envisage d'aller à la piscine je crois, dans un petit bikini, probablement un de ceux que j'ai utilisé au spring break... Je t'autorise à venir me frapper. Viens, ça t'aideras peut être à sortir plus vite de là bas non ?
J'ai pas le droit au joker ? Y a toujours un joker dans un jeu de cartes pourtant. Y en a même deux normalement, et je veux bien l'utiliser là encore, parce que tu crois vraiment que... que je vais te dire ça ? Je pourrais te mentir, facilement, te dire que je m'en fiche de toi mais, tu le sais que c'est faux. Tu comptes énormément pour moi, et je n'ai aucune envie de te faire du mal, alors je peux pas te dire ce que tu me demandes. Je peux pas te dire que je m'en fiche de toi. Et peut être que j'ai pas envie, non plus, de te dire que j'en ai pas envie de ça, de ce baiser, de tes lèvres sur les miennes... Peut être que comme toi aussi t'es le seul à lire ça, j'ai pas envie que tu soignes ce désir ? Mais peut être aussi que, t'as que des mecs autour de toi, que ça commence à faire un moment que t'as pas vu de filles, alors peut être que tu t'accroches à ces images car la dernière c'était moi ? A moins que je me trompe, qu'entre mon retour et ton arrestation, y en a eut une autre ? Comme on se parlait plus trop je suis peut être pas au courant...
Au fait, j'ai fait des recherches, pour faire du bénévolat en prison... Apparemment, c'est possible. Une association organise ça. Pour donner des 'cours' aux détenus. C'est par groupe, genre je serai pas seule, j'aurais un binôme ou bien un trinôme, et on sera avec un petit groupe de personnes, ça sera pas un tête à tête entre toi et moi mais... c'est toujours ça non ? Je pourrais toujours être à la même table que toi, te voir en chair et en os... Faut mieux je me renseigne, j'ai pas eut le temps avec la Laponie. Ou sinon y a le mariage, c'est possible de se marier en étant en prison, comme ça je peux te voir avec le parloir conjugal -> Bref, je t'ai dit, je te lâche pas...

PS : je pars avec Bambi ce dimanche pour le voyage des cabots, je vais encore devoir attendre une semaine pour avoir ta lettre, c'est l'horreur, alors appel moi encore s'il te plait. Me laisse pas une nouvelle fois, une semaine entière, sans nouvelles de toi...

N'oublie pas que je t'attends,

Ashleigh




La lettre terminée, tu la plies et la met dans l'enveloppe. Tu vas finalement dans le salon pour faire développer des photos du séjour en Laponie, à l'aide de l'imprimante. Une photo d'une aurore boréale où l'on peut voir vos chambres igloo et une du traîneau avec un renne. Le tout dans l'enveloppe, tu pars direction la prison.
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Comment je me sens quand on me prend pour une idiote ? Comme je vais l'être là tout de suite. Je me sens comme la pire des garces qu'il peut exister sur cette terre. J'avais confié des choses à ma blonde de soeur en lui demandant de ne rien dire avant le bal mais, il a encore fallu qu'elle en fasse à sa tête et qu'elle me trahisse par la même occasion. J'ai cherché comment me venger sans rien trouver jusqu'à ce que Cole me donne la solution. Ecrire une lettre à ce fameux Denys en lui racontant les péripéties sexuels de ma charmante soeur. Finalement, nous ne sommes pas si différente l'une de l'autre sauf que contrairement à elle, je ne choisis pas de la mauvaise graine pour partager ma vie. Enfin bref, ce n'est pas le moment pour moi de divaguer et de me perdre dans une comparaison stupide entre Ashleigh et moi. Fin prête, je prends place et m'installe à mon bureau afin de rédiger mon oeuvre d'art.

Cher Denys,

Ce courrier va s'en doute te surprendre puisque nous ne nous connaissons pas mais, je te conseils de lire cette lettre jusqu'au bout. Être enfermer dans une cage comme un mal propre ce ne doit pas être très reluisant je te l'accorde. Tu dois te demander ce que font tes proches à l’extérieur, si ils te sont toujours fidèle. Tu as beaucoup de chance puisque je peux répondre à ces questions pour toi. Nous connaissons tous la signification du mot fidélité mais, il y en a une qui doit avoir du vent dans le cerveau qui fige le peu de matière crise qui doit encore lui rester puisqu'il est important pour toi de savoir que ta chère Ashleigh ne s'ennuie pas pendant ton absence. Récemment, elle s'est envoyer Dimitri Wildingham. Oui, tu as bien compris, le cousin de l'infâme Vice Président Eliot. Non seulement elle trompe ta confiance mais, avec un Eliot !  Le pire Eliot qui soit ! On a essayé de la raisonnée mais, elle n'a rien voulu entendre. Après tout, on n'peut pas oublié son premier amour... Enfin bref, toute cette histoire m'a donné la nausée. J'ai trouvé ça juste de te faire part de cette nouvelle pour que tu puisses ouvrir les yeux et te rendre compte qui sont tes véritables amis. Nous sommes tous choqués par ses agissements elle qui affirme que la Eliot est derrière ton arrestation... Il y a d'autres choses qui devrait t'être avoué mais, je pense que pour le moment tu en as assez avec ça. Si tu veux connaître la suite, n'hésite pas à me répondre. Sache que tu as de véritables amis qui t'attendent à l'extérieur.



Prends soins de toi.

Lyne D




La lettre terminée, je la plies et la met dans l'enveloppe direction la prison.
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Denys,

Je suppose que tu peux toujours pas écrire, donc pas me répondre mais... j'ai envie de t'écrire. Ca fait longtemps déjà que t'as reçu ma dernière lettre, que j'ai reçu la tienne, puis les appels  sont 'rares' et puis, dernièrement... Bref, j'ai envie de t'écrire. Le bal était ce samedi, je t'avoue que j'ai pas eut le temps de m'ennuyer, c'était assez le bordel. J'étais prise de tous les côtés. Maxime qui avait un soucis avec Tate, à sa table, qui le cherchait, et essayé de draguer Athéna. Rhia et Gaga qui se sont fighter, non tu rêves pas, elles se sont bien battues, à notre table. Gaga a embrassé Sloan... Rhia a pas aimé et est allée foutre son poing dans la tronche de Gaga, qui s'est pas laissée faire. Puis Marin aussi. Il s'est prit un poing par Hayden, le cousin de Sloan... Je suis arrivée à la rescousse, mais tu connais notre français, il c'est fait un malin plaisir de provoquer Hayden. Puis y a eut une embrouille au bar, Roman qui m'a embrassé, Lucky qui l'a vu, lui a balancé ses quatre vérités, et lui qui a mal parlé de la perte de son bébé. Il s'est prit une droite par Carter d'ailleurs. Puis, j'en ai foutu une aussi, à une eliot... La cavalière de Tate. Elle a un peu trop fait la folle avec moi, m'a jeté son verre au visage so, ma main est partit... C'était vraiment mouvementé, mais il manquait quelque chose, ou quelqu'un... Toi, évidement. J'ai tenu parole et je t'ai fait honneur d'ailleurs. J'ai menotté Gaga et Marin. Tu peux voir leurs tronches, j'ai prit une photo que je t'ai mis dans l'enveloppe. Ils étaient pas contents, même quand j'ai dit que c'était en ton honneur, ça a pas marché. Je crois qu'ils vont pas nous louper, encore... En tout cas, c'était vraiment pas pareil sans toi. Marin a gagné un titre du plus drôle, et il t'a dédicacé l'award. Tu vois, on t'oublie pas. Impossible. J'aurais aimé que tu sois là, pour rire avec nous de ce carnage. Appel moi jeudi, vers 15 h, c'est... important.

Tu me manques.

Ashleigh





La lettre écrite, tu vas aussitôt développer la photo de Gaga et Marin au bal, menottés, l'air surprit, choqué. Tu la glisses dans l'enveloppe et tu te rends à la prison pour déposer le courrier. Tu sais qu'il y répondra pas, ou pas avant un moment mais, tu veux au moins qu'il voit que tu l'oublies pas, et que t'attends pas forcément ses réponses, juste lui écrire, pour que lui s'occupe, pense à autre chose.
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Stressée, angoissée, en coup de vent, tu attrapes une feuille et un stylo, prête à écrire les mots suivants.

Denys,

Je sais que l'on devait se voir, que t'as enfin droit aux visites mais... je vais pas pouvoir venir malheureusement. Ma soeur a disparu. Elle a prit un avion pour aller à Zanzibar, avec son con de vp, et l'avion a disparu. Ils savent pas où il est, ce qui s'est passé. Alors je pars avec ma cousine et le meilleur ami de ma soeur, sur place, pour essayer d'en savoir plus. Je suis désolée... J'attendais avec impatience de venir enfin te rendre visite, et voilà que... c'est pas possible. J'espère tu comprendras. Appel moi si tu peux, et dès mon retour, je viens te voir. J'aurais préféré venir te rendre visite, tu me manques, atrocement...

Ashleigh



La lettre rédigée, tu attrapes ton sac et te diriges vers la prison, pour la déposer, te rendant à l'aéroport par la suite, prête à rejoindre Cléo et Ael, pour prendre l'avion immédiatement.

@Denys Zacharias
(Invité)

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