Je ne saurais dire si c’est la trop longue attente ou alors son corps de rêve –probablement un mélange des deux- qui me faisait perdre la tête ainsi, mais j’étais désormais incontrôlable et avait envie de la manger tout cru. Lara était vraiment très belle et je la désirais comme jamais je n’avais désiré aucune autre fille auparavant. Mon cœur battait si fort qu’il menaçait de quitter ma poitrine à tout moment et me faisait mal jusque dans les tempes. Pourtant, je ne pensais à aucune douleur, trop concentrer sur le plaisir que je ressentais par ses gestes et les miens. Donner du plaisir était pour moi aussi excitant et important que d’en recevoir, voir même plus alors de sentir ses ongles dans mon cou et de l’entendre gémir ne pu que m’attiser d’avantage. « Fais-moi rêver beau gosse ! » Un sourire amusé étira le coin de mes lèvres alors qu’elle lécha mon lobe d’oreille, m’arrachant un frisson. Sa main retrouva à nouveau mon membre et je poussai un léger soupir d’aise au creux de son oreille pour lui faire comprendre que j’aimais ça tout en continuant mes propres caresses sur son corps, alternant entre la simple pénétration de mes doigts en elle et une légère pression supplémentaire de mon pouce sur son clitoris pour doubler le plaisir. Sa main vint rejoindre la mienne et je plantai mon regard dans le sien, soutenant chacun de ses airs aguicheurs en tentant de ne pas perdre la tête encore plus. Seulement c’était difficile. C’est donc pourquoi son dos quitta le mur sur lequel je l’avais posé et je pivotai sur moi-même pour venir la coucher sur le lit. Ma main se posa d’abord sur son cou, puis descendit sur sa poitrine que je caressai fermement avant de glisser jusqu’à son ventre et finalement son boxer qui alla rejoindre le mien sur le sol. Je regardai son corps de rêve durant quelques longues secondes avec un sourire satisfait aux lèvres avant de remonter brusquement ses cuisses, plongeant le visage entre celles-ci pour venir plaquer ma langue contre le sommet de son désir. À genoux par terre, j’étais à la parfaite hauteur pour faire ça et en profitai aussi pour lui insérer quelques doigts. Elle voulait que je la fasse rêver? Et bien elle n’aurait pas de répit ce soir.
Le corps de Lara était comparable au cadeau que j’aurais demandé durant des années pour Noël. Si fragile et robuste à la fois, j’avais envie de lui faire l’amour avec passion et douceur, mais aussi avec fougue et gestes brusques. Me retenant tout de même d’être trop violent dès le début, je me contentai de lui donner un max de plaisir, m’occupant d’elle comme jamais je ne m’étais occupé d’aucune autre fille auparavant. Ma langue bougeant frénétiquement sur son clitoris alors que mes doigts faisaient de rapide vas-et-viens en elle, j’espérais la faire gémir voir même la faire se tortiller de plaisir. Sa main se perdit dans mes cheveux et glissa finalement contre ma clavicule avant qu’elle ne glisse un doigt contre ce petit bouton où ma langue s’acharnait. Je relevai momentanément les yeux sur elle. Bon sang, c’était trop chaud de la voir se faire plaisir elle-même. Je me mordillai la lèvre en ne cessant de la pénétrer jusqu’à ce qu’elle me prenne par le bras et me tire jusque sur le lit. Je ne rechignai pas, remontant volontiers vers elle, l’embrassant au passage. Elle reprit le dessus sur moi, m’embrassant le torse et me mordillant même les mamelons. Ce geste me fit sourire et me rappela étrangement ma nuit avec Soliman. Je chassai cette idée de mon esprit à la seconde où elle toucha mon membre de sa langue. Un grand frisson me parcourut et elle vint mettre ses seins autour ce qui me plu d’avantage. Posant les mains sur ceux-ci, appuyé sur mes coudes, je le serrai un peu plus contre ma verge, serrant les dents en inspirant un coup et en plantant mon regard dans le sien. « J’ai terriblement envie de toi…. Je veux sentir ton corps contre le mien! »
Impossible de me contrôler, je n’avais plus que mes instincts pour me guider. Avoir autant envie d’une personne me semblait peu probable alors que chaque minute, mon envie d’intensifiait. Les mains bien placées sur ses seins, je les tenais fermement l’un contre l’autre alors que mon bassin faisait le reste du travail, remontant des descendant mon membre entre ses seins fermes et voluptueux. J’en avais pratiquement l’eau à la bouche tellement tout ça m’excitait et elle pouvait clairement le constater par la dureté de mon pénis ainsi que par ces paroles que je lui lâchai de but en blanc. Quand j’avais envie d’un truc, non seulement j’aimais bien l’obtenir, mais j’aimais aussi le clamer haut et fort pour qu’elle soit au courant. Un sourire étira ses lèvres et je souris à mon tour. Satisfait qu’elle ne s’offusque pas d’un tel commentaire, j’en avais tant d’autre en réserve… Si elle aimait moindrement se faire dire ce genre de chose, alors je ne me gênerais certainement pas. Ses lèvres retrouvèrent à nouveau mon engin dans un ultime baiser avant qu’elle ne se relève et marche jusqu’à son bureau. Je me redressai complètement pour m’assoir et la regardai, intrigué. Qu’est-ce qu’elle foutait? Elle balança tout sur le sol et avant même qu’elle ne prenne place je compris où elle voulait en venir. Les jambes bien écartées, elle me regarda intensément. « Tu me veux ? Viens me chercher ! » Il ne m’en fallu pas plus pour bondir du lit et la rejoindre à son bureau. Je lui pris les deux cuisses pour les serrer plus au moins fort, emprisonnant ses lèvres des miennes et mêlant ma langue à la sienne. Ma main droite glissa jusqu’à son intimité que je vins de nouveau caresser durant quelques minutes avant de perdre de nouveau tout contrôle et de lui remonter les jambes, appuyant ses genoux contre son corps et prenant mon membre d’un main, l’enfonçant finalement en elle. Un long soupir m’échappa alors que je la pénétrais enfin et je pris immédiatement ses lèvres pour l’embrasser passionnément.
J’étais présentement comparable à un animal, suivant mes instincts les plus primaires et m’attaquant à son corps comme on s’attaque à un morceau de viande à la différence près que je lui faisais l’amour, je ne la mangeais pas –ou plutôt, pas pour le moment. Me retrouver ainsi en elle me donnait des frissons sur tout le corps et me faisait me sentir les jambes molles. Pourtant, je tenais bon, ne démontrant aucun signe de faiblesse. La nuit était encore jeune et j’avais promis de lui faire vivre tout un moment alors ce n’était pas le temps de flancher. Pas si tôt. Mes vas-et-viens se faisaient de plus en plus rapides, de plus en plus pressants. L’envoyant dans le mur à chaque mouvement et dérangeant probablement tous ses voisins, mais demandez moi si j’en avais quelque chose à foutre! Au contraire, plus nous ferions de bruit et de dégât, plus ce moment me semblerait parfait. J’aurais bien brisé son bureau s’il avait été mien. Je le malmenai tout de même, le cognant lui aussi contre le mur à chaque mouvement. Ainsi positionné, mon pénis entrait facilement au complet en elle et je pouvais le sentir qui rencontrait la paroi au fond de son vagin, décuplant mes sensations et les siennes. Incapable de retenir mes gémissements et grognements gutturaux, j’avais désormais la main autour de son cou, serrant juste un peu, je ne voulais quand même pas l’étrangler. N’ayant même pas pensé à mettre un condom, j’en avais pourtant toujours à porté de main dans mon portefeuille au cas où ce genre de situation se présentement. M’enfin, peu importe, l’idée ne m’avait même pas effleurée l’esprit. Trop concentré sur elle, sur nos ébats, sur mon désir et le sien, sur ses gémissements et sur son corps si bon, chaud et humide.
Les ongles plantés dans mes fesses, je ne pu retenir un léger grognement. J’adorais qu’elle soit ainsi violente avec moi et je ne fis qu’en redoubler mes efforts, la sentant se crisper sous mes coups et se cambrer au possible me permettant de la pénétrer encore plus facilement que ce ne l’était déjà. Un long gémissement quitta ses lèvres et je le senti se tendre de tout son être, ses muscles devenant aussi dur que si elle avait eu un orgasme… Mais oui. Je réalisai rapidement que c’était le cas et failli bien tout lâcher moi aussi en perdant momentanément ma concentration. Je repris vite le dessus cependant, plongeant le visage dans son cou pour l’embrasser et la mordre sauvagement. « Vas-y, plus fort !!! » Elle m’attira vers elle et m’embrassa avant de me mordre la lèvre au sang. Je grognai à nouveau, la regardant droit dans les yeux en léchant la goutte de sang qui perla sur ma lèvre avant de la prendre de nouveau à la gorge et de finalement me retirer complètement d’elle pour mieux monter sur le bureau à mon tour. L’allongeant sur la surface froide et lisse, je pris place au dessus d’elle, lui remontai une jambe en la posant sur mon épaule et entrai de nouveau en elle, ne lâchant pas sa gorge que je serrai plus ou moins fort de ma main droite. « J’ai envie de te mettre ma queue partout! » C’était sorti tout seul et j’en avais à peine conscience. C’était pourtant bien vrai et voilà maintenant que je faisais des vas-et-viens plus lents et plus profonds, ressortant entièrement ma verge à chaque fois pour mieux l’enfoncer de nouveau en elle.