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Leolia ♔ You act like a paranoid

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You act like a paranoid
— with Léolia

Ne prenez pas vos rêves pour une réalité. La peur, un sentiment des plus naturels, que tout être vivant ressent je le crains. La peur est forte, est destructrice. Sans la peur des gens, Hitler n'aurait peut être jamais pris le pouvoir et cet assassinat en masse n'aurait peut être jamais eu lieu. Sans la peur, la peur de l'étranger, il n'y aurait pas le racisme qui gangraine le monde. Sans la peur, il n'y aurait pas de guerre. La peur est le sentiment le plus primitif que nous ressentons. Prenons exemple de la maman Lionne qui attaque un humain, on pourrait croire que c'est à cause de ses gènes sauvages mais finalement en étudiant, on se rend compte tout simplement que l'ignorant était trop près de ses petits. Les bêtes sauvages qui fuient quand un danger arrive. Le lapin qui va se terrer dans son terrier. La peur personne ne peut y échapper, pas même Léonidas Vasilis. Il devra faire face à ses peurs l'une après l'autre pour avancer et même si elles ne peuvent être vaincu, on peut les contrôler, prendre le dessus sur ces peurs incontrôlable. Mais visiblement c'est presque comme ci il a peur que je le découvre entièrement avec sa réponse. A t-il peur que je vois des choses moches sur lui ? J'en sais pas vraiment plus mais une chose est sûre. J'aime vivre dans le danger. depuis la maladie, c'est une certitude, une vie plan plan, un quotidien morose, je ne pourrai pas. C'est au dessus de mes forces. C'est trop me demander. Je me suis battue trop fort pour arriver à respirer encore aujourd'hui pour me contenter de peu.

Mais de toutes les peurs, il y en a une pire que les autres : la perte d'être chere. Et je sais de source sûr que Léonidas a perdu son meilleur ami de maladie. Je suis consciente que je suis une privilégier à être encore en vie car la maladie est pire que tout. Incontrôlable, parfois incurable, elle emporte des milliards de personnes chaque année. Les gens décèdent de cancer, de maladie orpheline, de problème cardio respiratoire. C'est commun. Quand on évolue dans le milieu hospitalier, on les voit ces morts, ces gens qui ressemblent à des cadavres, qui ne semblent plus vraiment avoir de vie. On les voit se décomposer. On les voit mourir à petit feu. J'ai été un de ces cadavres, presque incapable de me lever. Je m'en souviens encore, j'en cauchemarde encore. La maladie emporte les gens comme la marrée emporte le sable et les dessins que les gens font dessus, et les châteaux. Léonidas avait vu un être aimer périr. Quoi de plus injuste comme vision. Quoi de plus cruel ? Quoi de plus déplorable ? Des bons ou des mauvais fantômes ? des bons c'est certains sinon, il ne prononcerai probablement pas son nom, mais je peux deviner qu'il en souffre encore. Culpabilise t-il pour cette mort ? Car c'est pire que tout quand la colère ou la haine se mêle à la perte ... On dit qu'on ne cicatrise jamais vraiment de la perte d'un être cher, on s'habitue à vivre sans, à vivre avec le manque, avec la souffrance et les souvenirs. On s'habitue. On a pas vraiment le choix de toute façon. Mais là, je dois avouer que ce n'est ni la peine ni la peur que je ressens mais la colère. Il a fouillé dans mes affaires, bafoué mon intimité, violer ma vie personnelle. Je suis autant en colère contre lui qui l'a fait que contre le système qui le lui à permis. Il est presque un inconnu et il sait les choses les plus privées de moi. Il a le mérite de le dire en face mais ça ne me plait guère. Et même si il le justifie avec son amour pour son paternel, je ne peux l'accepter. Ce ne sont pas des manières que je valide, loin de là. Et moi je tiens à protéger ma vie privée. même si il ne s'excusera pas, chose qui est à la fois agaçante et admirative, je le redis, je n'apprécie pas ce comportement des plus border line pour moi et je campe sur mon avis. Et quand je lui annonce que j'apprendrai aussi à le connaitre, il finit par me lâcher une information dont j'aurai pu me passer. Un coup sur l'épaule, je reprends amusé, un sourire aux lèvres J'ai pas besoin de savoir ça ! je lève les yeux au ciel après ça. Il m'en sort vraiment des vertes et des pas mûres. Mais ça a un côté intriguant, amusant. Mais je ne lâche rien, je veux qu'il les supprime. Je ne serai pas un dossier sur son PC, c'est exclus pour moi. Il finit par accepter ma requête et je reprends simplement Merci bien. enfin. Tout ce que je veux c'est qu'il ne les ressorte pas et qu'il ne les ai pas à disposition, même si je me doute qu'il pourra les rechercher si il veut, ça a pas eu l'air de le freiner la première fois.

Je suis faites pour vivre passionnément avec un seul homme que veux tu. Sourire faux sur les lèvres. Il s'amuse à jouer avec moi, avec ma patience, mes nerfs et je réplique, je réponds, mon regard planté dans le sien. J'aurai dû m'en douter et me taire car un nouvel assaut arrive de sa part. Sa voix rauque me clou sur place alors qu'il me parle. Il finit par rapprocher sa chaise de moi pour me parler au creux de l'oreille, je regarde dans le vide et l'écoute, captiver par ses paroles salaces. Putain. Sa voix sexy me possède, il me flanque des images dans la tête avec ses murmures déplacés. Il ne s'arrête pas rapidement, ses paroles s'enchainent et sont de plus en plus intenses. Il finit par conclure en me mordant légèrement le lobe et je ne peux retenir un frisson me parcourir la colonne vertébrale. Je mets quelques instants à reprendre mes esprits, le temps qu'il repousse sa chaise plus loin alors qu'un serveur vient prendre la commande et c'est quand il disparait que j'avance à mon tour ma chaise vers la sienne parce que non, je ne laisserai pas le dernier mot. Penchant la tête vers lui, je lui murmure mes paroles comme un secret Et toi, est ce que tu aimeras ce moment d'intimité ? Je me demande comment tu me diras que tu aimeras, si tu y repenseras le soir en éteignant la lumière ? Parce que si ça arrivait, je voudrai t'entendre dire mon prénom, je voudrai que tu me regardes quand je découvrirai ton corps pour la première fois. ma main vient se poser sur son genou Et est ce que tu aimeras cette main, qui remontera peu à peu ? Est ce que ça te plairai si je te prenais en main, pour te faire du bien ? Comment ton corps réagirait ? Aimerai tu que je continue jusqu'à ce que tu te lâches ? Et ensuite que je te possède ? D'abord doucement, puis plus brusquement ? Et toi comment réagirai tu si j'aimais ça ? Tu aimerais c'est certains. Tes mains pourraient parcourir mon corps. Tu pourrais m'avoir pour toi. Une fois. Mais soyons lucide puisque nous le sommes ... A force d'attendre ... Et avec la possibilité -improbable mais soyons imaginatif- de m'avoir une fois ... Est ce que tu n'en voudrais pas plus qu'une nuit volée ? je ressers doucement mon emprise sur lui entre mes doigts Bien sûr que si. Même avec toute la volonté du monde, tu voudrai plus. je remonte un peu plus haut mon emprise, juste un peu. C'est pour ça que tu repenseras à moi ou même que dès ce soir tu imagineras ce que ça peut être de m'avoir rien qu'une nuit. Ca t'obsèderas à notre prochain repas. Tes yeux ne pourront pas s'empêcher de me déshabiller du regard et d'en vouloir toujours plus. Tu auras même pas eu le temps de réaliser que tu seras déjà pris au piège, entre mes griffes. Et ça sera plus qu'une histoire de plaisir pour toi. Ca sera beaucoup plus réelle, même si tu ne veux l'avouer. mon regard se plante dans le sien et je reprends pour conclure Et le pire dans tout ça c'est que tu adorerai être accro. mes lèvres lui adressent un fin sourire provocateur et ma main remonte juste un peu avant de le lâcher et de re-déplacer mon siège à ma place pour continuer le repas.

Un repas qui étonnamment se passe bien, sans accro, sans dispute, on discute, des discussions sans réel intérêt, sans vraiment de profondeur car personne ne veut dévoiler ses cartes. Je lui glisse une ou deux fois les talents de l'homme de ma vie, de Adam, comme pour lui rappeler, à lui comme à moi qu'il y a Adam. J'aime Adam. Ce gars m'intrigue juste par ses manières et sa confiance en lui. Il est un challenge, il est une énigme et j'aimerai être Sherlock et la résoudre. Et le temps passe tellement vite en sa compagnie que très vite, il n'y a plus personne, que les serveurs qui débarrassent les tables vides. Je termine mon verre de vin, pensant qu'on va rentrer, mais non. Il m'invite à le suivre, attrapant ma main, m'entrainant je ne sais où. Je le devine bien vite quand je regarde le piano, seul qui n'attend que ses doigts pour jouer. Il me rappelle que je voulais l'entendre jouer et j'acquièse de la tête en le regardant s'installer le clavier. Il enchaine quelques notes d'échauffements avant d'entâmer sa musique. Captivée, hypnotiser par les notes qu'il joue, je le regarde, un sourire léger sur les lèvres, accouder contre le piano. Il joue terriblement bien. Si bien que même si la chanson n'est pas triste, mon sourire disparait pour laisser mon esprit s'emporter par les notes. Et quand les dernières notes arrivent, captiver, prise en otage par la musique, les yeux brillants, sous l'emprise de ce gars des plus horripilant et captivant, une larme s'échappe d'entre mes yeux, descendant le long de ma joue. La musique m'a envouté. Je pleure rarement, mais là, ce fût l'émotion incontrôlable. Je finis par lui adresser un sourire admiratif et par applaudir doucement Chrystos avait raison, tu es envoutant quand tu joue. et bordel, c'est peu de le dire, il est carrément hypnotique quand il touche un piano.






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Emilia,

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« Un bon fantôme » rétorqua-t-il sans pouvoir empêcher la tristesse de faire un passage éclair dans son regard. Parker était sa faiblesse, il ne pouvait pas rester de marbre en évoquant cette amitié perdue. Encore aujourd’hui, il n’était pas rare qu’il aille se recueillir sur sa tombe pour parler de tout et de rien. Son meilleur ami ne pouvait plus lui répondre mais il avait besoin de se confier encore à lui. Leonidas avait pourtant noué des amitiés fortes avec d’autres personnes comme avec Melchior mais Parker resterait à jamais comme le numéro 1. Leur amitié avait toujours été menacée par la maladie mais le grec avait toujours refusé de tourner le dos à ce type. Il l’avait soutenu du mieux qu’il le pouvait, le défendant contre les brutes, veillant sur lui comme une mère, un frère. Parker représentait à ses yeux le véritable amour. Ce dernier se fichait que ses sentiments ne soient pas payés en retour, il était resté droit dans ses baskets, l’aimant d’un amour inconditionnel et fidèle. Il aurait pu profiter de la vie, s’offrir à d’autres hommes pour connaitre le plaisir d’être touché, d’être aimé mais il avait toujours refusé car c’était Leonidas que son corps et son cœur désiraient. Une raison qui avait poussé le second à l’embrasser sur son lit de mort pour lui accorder au moins le droit à son premier et unique baiser. Son cœur se serra et pour éviter toute émotion, il préféra mettre Emilia en colère contre lui. L’affronter, lui tenir tête lui permettait de se remettre de ses souvenirs, de ravaler cette rage, cette impuissance qu’il ressentait depuis la mort de Parker. « Cela fait longtemps que tu n’as plus de vie privée… tout est accessible sur le net » dit-il en haussant les épaules. Quand on avait certains talents, la vie privée n’existait plus. Bienvenue dans l’ère numérique ! Néanmoins, même si cela lui avait rendu service qu’elle s’énerve contre lui, Leonidas ne voulait pas qu’elle reste en froid. Il voulait à nouveau la voir sourire, jouer avec lui d’où la mention qu’il dormait nu. « Quoi ? Tu voulais savoir quelque chose sur moi que tu ignorais, c’est chose faite » se moque-t-il en grimaçant. « Dis donc, t’es une violente toi ! Je vais finir par croire que tu aimes frapper les hommes qui t’intéressent… Tu es branchée amour vache ? » dit-il en faisant référence à ses coups de pieds ou encore à son léger coup de poing sur son épaule.

« C’est ennuyeux pour toi, pour lui. A quoi bon être fidèle dans une relation vouée à l’échec ? » dit-il sans se démonter. Emilia gâchait tout son potentiel en restant fidèle à un homme surtout en sachant qu’ils se plaisaient tous les deux. Il aurait aimé pouvoir le lui prouver mais à défaut d’action, il pouvait toujours provoquer son désir avec les mots. Il lisait dans son regard combien elle était réceptive à la moindre de ses paroles. Ses pupilles étaient dilatées, signe évident qu’elle imaginait réellement chaque action qu’il lui décrivait mais sa tigresse n’était pas du genre à rendre les armes sans se battre et elle joua son jeu. Avant qu’elle n’ait eu le temps de retourner à sa place, il bloqua sa chaise avec son pied pour mieux venir poser sa main sur sa cuisse, glissant vers l’intérieure de cette dernière. « Seulement me prendre dans ta main ? Voyons, un peu de folie Emilia… J’imagine très bien tes lèvres emprisonnant mon sexe, ta langue s’enroulant autour alors que tu t’amuseras à me lécher sur toute ma longueur. Je ferais l’amour à ta merveilleuse bouche jusqu’à ne plus pouvoir le supporter. Alors, je t’allongerai sur ton lit, je me glisserai entre tes cuisses pour mieux m’enfoncer en toi. Tu pousserais un petit cri de surprise, ne t’attendant pas à être aussi complète. Tu auras beau onduler sous mon corps, je continuerai à te prendre jusqu’à ce que tu me supplies de t’achever, t’accordant enfin le droit de jouir. A peine reposés, nous recommencerons encore et encore jusqu’à ce que nous tombions épuisés. Tu seras droguée à mes lèvres, à mon corps. Tout ce qui ne sera pas moi, nous, te paraitra fade et sans saveur… Tu voudras bien plus de moi qu’une partie de plaisir, tu feras tout pour me garder uniquement à toi car tu ne supporteras pas de me voir aller dans d’autres bras. Je deviendrai peut-être dingue en te voyant près d’un autre homme, après tout, qu’est-ce que la vie sans risque ? Entre nous, ce ne sera que passion, je te ferai vibrer comme aucun homme car tu luttes sans merci pour le désir que tu éprouves de moi car tu le sais… Tu sais qu’une fois que tu auras cédé, il n’y aura pas de retour en arrière possible et cela t’effraie. Tu veux te sentir vivante mais tu freines des deux pieds car même si tu es prête à prendre tous les risques, tu ne prendras jamais celui-là car tu refuses de jouer ton cœur à la roulette russe » dit-il en la laissant s’éloigner, un sourire satisfait aux lèvres. La messe était dite, ils s’étaient allumés chacun de leur côté. Soyons honnête, ils se désiraient l’un et l’autre mais Emilia persistait à se montrer fidèle. Dommage pour elle, cela aurait pu être délicieux entre eux.

Le repas en lui-même avait été succulent et s’était déroulé dans une ambiance légère bien que l’un comme l’autre, n’avait abordé de sujets sérieux, se contentant d’un badinage sans profondeur. Plus d’une fois, Leonidas eut envie de lever les yeux au plafond quand elle abordait le sujet d’Adam. Oh il savait très bien pourquoi elle faisait cela mais s’il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était d’être relégué à la place de second. Deux choix s’imposaient à lui : abandonner l’affaire et passer à la suivante ou prendre cela pour un défi et tout faire pour la mettre dans son lit ?! L’image de son père s’imposa à son esprit, lui arrachant un grognement intérieur. Son père ne serait pas ravi s’il brisait le cœur de sa protégée. Bon sang, sans même le vouloir, il était en train de placer Emilia sur sa fameuse don’t touch list.

Le restaurant était désert quand Leonidas se leva pour l’entrainer vers le piano. Il avait envie de jouer pour elle, de lui montrer une facette de lui liée à la musique. Dans ces moments-là, le jeune homme redevenait cet être simple, dénué de machiavélisme. Il redevenait simplement le fils tant aimé de Chrystos. La chanson était l’une de ses préférées et quand il eut terminé de la jouer au piano, il se tourna vers sa tigresse, surprenant une larme en train de glisser sur sa joue. « Je joue si mal que tu en pleures ? » la taquine-t-il en prenant son menton entre ses doigts pour l’approcher et venir cueillir cette larme avec ses lèvres. Un sourire amusé étira ses lèvres face à son compliment. « Tu n’es pas assez envoutée, tu as gardé tes vêtements sur toi » reprit-il avant de se relever. « Rentrons, il est tard… Je te raccompagne chez toi ou préfères-tu m’échapper en commandant un taxi ? » lui demande-t-il tandis que George lui apportait leurs vestes. « Vous mettez le diner sur ma note George » exige-t-il tandis que l’homme hoche la tête. « Bien entendu monsieur… Je vous souhaite une bonne fin de soirée » dit-il alors qu’ils quittaient l’établissement.

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Il ne dit rien de très expressif mais sa voix et son regard laissent entendre la douleur de ce fantôme du passé ... Cet ami qu'il a perdu, mort de maladie. Ca prouve encore plus que nous ne pourrions être amis. Je suis malade. En rémission certes mais il y a cette épée au dessus de ma tête qui me rappelle que la maladie n'est pas loin. Que rien n'est très loin. La mort aussi. Alors il devrait se protéger d'une amie comme moi. Moi qui vais à l'hôpital encore trop souvent. Moi qui panique pour un saignement de nez ou une fatigue inhabituelle. Moi qui psychote un peu et qui m'éloigne des porteurs de la grippe parce que mon système immunitaire reste fragile, trop fragile pour une femme de mon âge. Je suis en demi teinte : j'aime le danger, l'excitation mais je reste prudente sur des trucs cons. Je crois que je suis encore traumatisée de la manière dont j'ai appris ma maladie. Et j'estime être encore trop jeune et trop jolie pour mourir sauf que je ne choisirai pas. On a tous des fantômes. Et celui de Léonidas le blesse encore. Normal quand on perd un être cher. Alors je n'enfonce pas le couteau, je le laisse penser à ce Parker quelques instants, ces quelques secondes qu'il s'autorise à se rappeler de lui. Selon Chrystos, ce gars était génial. Je crois que je l'aurai apprécié. Papa Vasilis dit même que nous avons beaucoup en commun Parker et moi. Cette rage de vivre notamment et cette envie de tout faire. Mais comme pour se protéger de ce moment de faiblesse ou par peur que je l'attaque, il change de sujet, avouant avoir fouillé dans ma vie privée. Là, je suis choquée déçue. Enervée même. Il ne s'excuse pas, certes mais il n'avait pas le droit. Bien loin d'avoir des remords il assume et c'est chiant et à la fois admirable. Il ne le cache pas, il fait face aux conséquences. Accessible et public sont deux notions différentes. mais il a raison, maintenant, en ligne on peut tout avoir, c'est les danger d'internet et les problèmes qu'il engrange. Combien de jeunes se font maintenant harcelé, tyraniser, humilier sur cette toile d'araignée géante ? Ca aussi c'est injuste. Mais la vie est faite ainsi. Léonidas est un mystère après s'être refermé comme une huitre, me plaisante en me précisant un fait que je ne savais effectivement pas. Je lève les yeux au ciel, un sourire amusé, lui donnant un coup dans le bras et il se moque Tu sais très bien que je ne voulais pas dire ça. mais ça à la mérite de me faire rire, ainsi que ses paroles suivantes. Haussant les épaules, je reprends alors Généralement non. Mais avec toi, on dirait. Ca te déplait ? sans perdre mon sourire, je lève quand même les yeux aux ciels, au moins, il me fait rire.

Le jeu dangereux continue, descendant l'un comme l'autre sur un terrain glissant, pas prêt de nous arrêter. Il me parle de tromperie, je lui sors la carte de la fidélité, une carte qui est pour moi plus forte que tout. J'ai des valeurs, être fidèle en fait partie. Qui te dis que ma relation est vouée à l'échec ? Non, elle ne l'ai pas. Enfin, j'en sais rien. Pour tout dire, jamais je ne pense plus loin que demain ou après demain. Je n'aime pas faire de plan sur la comète. Parce que peut être que demain on m'annoncera une rechute et je ne veux pas être déçu de rater mes plans initiaux. Mais le jeu, bien loin de s'arrêter, s'intensifie. Il me cherche, je le cherche, approchant ma chaise de lui pour lui parler, ma main sur sa cuisse, serrant légèrement. Mais bien vite, je veux retrouver cette distance raisonnable entre nous, prête à retourner à ma place, d'un geste habile il bloque ma chaise avec son pied, me ré-attirant dans la tanière du loup. Son regard capture le mien, sa main se pose sur ma chaise, glissant vers l'intérieur. Mes jambes ne resserrent un peu plus, comme pour lui bloquer le passage. Même si je suis consciente que ça ne l'arrêtera pas vraiment. Je bois ses paroles, en silence, alors qu'il me fou des images salaces en tête. Putain. Pourquoi il me fait cet effet ? Mon regard dans le sien trahit mon envie. Et il le voit. Il le sait. Et lui ne le cache pas, il en a envie aussi. Il a été claire sur ce point là. Il finit par me relâcher, après avoir allumé la mèche encore plus. Et je reste un instant immobile, à le fixer. Jusqu'à l'arrivé du serveur enfaite. Là je retrouve ma place. Mes yeux dans les siens, je reprends simplement, attrapant mon verre Tu as presque raison sur toute la ligne. il y a deux ou trois détails que je changerai. Je lui adresse mon plus beau sourire provoquant, de mon côté de la table, où je suis à l'abris de lui, de ses mains, de son emprise. On a du désire l'un pour l'autre, on le sait. Mais il y a Adam. Ca n'a pas changé depuis le début du repas.

Alors le repas continue, il se déroule bien. Sans accro, sans problème, remplit de fioriture, des conversations vides de sens, évitant tous les sujets pouvant prêter à des images sensuelles. La conversation est conviviale et charmante mais sans un intérêt particulier. Je parle d'Adam, deux ou trois fois, histoire de le remettre sur le tapis. Ca semble l'iriter mais c'est vrai. Il est dans ma vie. Il est là. C'est mon copain. Il le sait, il l'a compris mais je le dis. Un rappel pour moi comme pour lui.

Et il me joue cet air de piano. Pendant ce bref instant, il semble plus ouvert, plus simple. Il rayonne derrière l'instrument. Il enchaine les notes sans fautes. Elles virevoltent jusqu'à mes oreilles. Il joue cette chanson que j'adore. Et mes pensées s'évadent de mon être, mes pensées s'échappent sans que je le cherche vraiment. Je suis là, face à lui, à l'écouter et ailleurs. Je suis dans mes songes, mes souvenirs. Cette chanson est entre la souffrance et la douceur de la vie pour moi. Les flash me viennent en tête alors que mon regard ne le quitte pas. Lui, il joue. Il semble revivre en ce bref instant. Un instant de ce bonheur qu'il semble oublier, voila ce que ce moment représente. Il pense que je bonheur est une chimère, pourtant là, il semble heureux. Je vois en lui, grâce aux histoires de Chrystos toute la souffrance qu'il a dû ressentir. Je l'imagine pleurer son ami. Souffrir vraiment, se refermer et s'enfermer dans le silence. J'imagine sa peine intérieur qu'il comble avec des femmes à la chaine. Il trouverai ça pathétique mais pour moi, c'est réel. Ses notes m'emprisonnent dans cette cage de souvenirs. D'imagination. D'images. Il exécute les dernières notes et sans le contrôler, sans réellement m'en rendre compte, il y a cette larme qui s'échappent de mes yeux. Les yeux brillants. Je souris mais je pleure en même temps. Parce que c'est beau. Parce que ça fait voyager. Son regard sur moi, il remarque cet état dans lequel il vient de me plonger. Une remarque, une plaisanterie plutôt qui m'arrache un sourire alors qu'il attrape mon menton entre ses doigts pour embrasser cette goute salée de ses lèvres en un baiser. Et il sourit, amusé ou touché, j'en sais trop rien avant de lancer une nouvelle plaisanterie pour me faire sourire. Et ça marche, je ris légèrement, amusée par ses propos. J'étais trop envoutée pour bouger surtout. que je réplique avec un léger coup dans le bras. Un geste qui est presque une habitude maintenant. C'est le second, il a eu le droit à deux coups de pieds aussi. Je le maltraite le pauvre mais il semble bien le vivre. Il finit par me demander si je veux qu'il me ramène ou si je veux un taxis. Je lui adresse un doux sourire avant de dire Ca dépend, tu es prêt à accepter que tu ne seras pas invité à monter ? parce que je ne tenterai pas le diable, je lui ai dis. George arrive, m'aidant à enfiler ma veste et donnant aussi celle de Léo. Je finis par avancer vers la sortie tout en reprenant Tu me ramèneras ici ou c'était un one shot ? arquant un sourcil interrogateur je lui adresse un sourire taquin en même temps avant d'ajouter La prochaine fois, je choisi le restaurant. chacun son tour c'est ça l'équité après tout non ?





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Emilia ne devait pas perdre de vue le fait qu’il restait un prédateur. Leonidas pouvait se montrer affable, sympathique s’il le souhaitait comme intransigeant, manipulateur et sans scrupule quand il s’agissait de préserver ses intérêts ou ceux de son père. Une façon pour lui également de se protéger car plus une femme le détestait et se méfiait de lui, et moins elle ne chercherait à le revoir après une partie de jambe en l’air. Le jeune homme n’était pas du genre à s’attacher et s’il le faisait, c’était dans la limite du respectable. « Accessible, public… cela revient au même. Quand tu postes des photos sur le net, tu prends le risque de les voir détournées… Tu as de la chance, je me suis contenté de fouiller superficiellement, j’aurais pu faire davantage » hausse-t-il les épaules. Il n’avait même pas piraté son ordinateur ou son téléphone. Il aurait pu mais ne l’avait pas fait car il en savait suffisamment sur elle pour savoir qu’elle ne souhaitait aucun mal à Chrystos. En un sens, il avait plus ou moins respecté sa vie privée n’est-ce pas ?! Cela ne les empêcha pas de retrouver une certaine légèreté au point qu’elle riait à son humour pour le moins spécial. « D’habitude, c’est moi qui met les fessées aux femmes et non le contraire ! » répondit-il avec un sourire en coin. « Tu es juste une violente qui se cache derrière un magnifique sourire » ajoute-t-il avant qu’elle n’essaie de le convaincre que la fidélité existe. « Pourquoi ? Parce que c’est écrit. Aujourd’hui les couples se font et se défont à une vitesse folle. Regarde dans ton entourage, combien de couple solide connais-tu ? Et quand je parle de solidité, j’entends : sans aucune manipulation, mensonge, trahison, infidélité ou ambiguïté dans les relations? De nos jours, la tentation est partout. On part du principe que mentir n’est pas tromper, que flirter n’est pas mal.. On se donne des bonnes consciences pour se voiler la face mais dans le fond, plus personne ne sait être en couple. Il ne s’agit que d’individualités qui s’additionnent dans une entente charnelle convenable. L’amour n’existe pas ou alors simplement dans l’esprit de personnes qui aiment se rassurer quant à leur avenir. C’est le propre de l’homme que de ne pas vouloir mourir seul alors il s’invente des prétextes bidons pour ne pas l’être comme l’amour. Une fois que tu le sais, tu n’as plus de raison de te prendre la tête » répondit-il avec cynisme. Les hommes et les femmes se compliquent la vie avec les sentiments surtout qu’aucun n’est capable de respecter réellement ceux de sa ou son partenaire. On ment, on cherche à se faire passer pour quelqu’un que l’on est pas. Le pire, c’est ceux et celles qui s’imaginent que l’amour peut faire des miracles, qu’il peut changer l’autre et le rendre moins égoïste, moins narcissique ou moins bête. Quelle perte de temps !

Emilia était en couple et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de le désirer, de le convoiter. Si elle était réellement amoureuse, ne devrait-elle pas être attirée que par un seul homme ? Ne voir que cet Adam ? Leonidas trouvait l’amour pathétique. On se condamnait au malheur tout ça parce qu’on se figurait aimer quelqu’un ? Pourquoi devrait-on s’enfermer dans une relation on épanouissante ? Au départ, tout est beau, tout est rose mais arrive le moment fatidique où l’un aime plus que l’autre, où la passion s’effrite. On se cherche des excuses, on en cherche à l’autre pour ne pas se rendre à l’évidence que la relation ne nous satisfait plus. On ferme les yeux cette fois-ci pour ne pas faire souffrir l’autre et accepter un échec personnel. Au moins lui, il n’avait pas à subir cela. « J’ai toujours raison » dit-il avec un petit sourire alors qu’ils venaient de se livrer à un petit jeu des plus sensuel avant qu’ils ne calment les choses entre eux en se concentrant sur un badinage insipide et superficiel.

Leonidas accepta néanmoins d’accéder à sa demande de lui jouer un morceau au piano. Il aimait la musique, cela lui permettait bien souvent de s’exprimer, de se libérer de certaines choses mais il ne s’attendait pas à la voir aussi émue. « Mince, la prochaine fois, je te jouerai un morceau plus entrainant, j’aurais peut-être le droit à un striptease » dit-il avec un léger sourire en coin alors qu’ils se décidaient enfin à quitter les lieux. Le grec lui proposa de la ramener et elle accepta à condition qu’il reste sagement dans sa voiture une fois leur destination atteinte. « Cela me dérange pas, je peux te faire l’amour dans ma voiture, sur le capot… Ne t’inquiète pas ma tigresse, j’ai compris que tu voulais que ton Adam » hausse-t-il les épaules. Si elle voulait se voiler la face, c’était son problème après tout. « Je peux te ramener ici un autre soir si tu as apprécié le lieu… quant à te laisser choisir le restaurant, j’ai des doutes. Tu aimes la nourriture de la cafétaria de l’hôpital, je ne suis pas certain de pouvoir me fier à ton palais »

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You act like a paranoid
— with Léolia

Il est dangereux, très dangereux même. Il a ce truc, cette noirceur en lui qui m'attire tel un papillons attiré par le lumière d'une ampoule. Je sais qui il est, je l'ai compris en un instant, c'est un prédateur, un rodeur, un loup. Il peut être sympa ou charmer pour assouvir ses propres intérêts. En soit, il est dangereux. Il l'a toujours été, mais je crois que j'ai pas envie de le voir, j'ai pas envie d'en prendre conscience, j'ai pas envie de voir le loup en lui et puis, je suis une tigresse, alors je suis censée réussir à me défendre non ? Tu sais, même si tu cherchais plus en profondeur, tu trouverais pas grands choses, j'ai pas de sextape ou de photos sexy qui ont fuité. il y a uniquement eu des articles suites à mes retrouvailles avec mon père, et des articles de la presse espagnole, rien de bien passionnant ou intéressant, mais si il veut chercher, grand bien lui fasse, personnellement, je me la suis pas jouée Kim K. ou ce genre de star qui ont des problèmes avec le passé. Mais voila que l'ambiance s'alège de nouveau à l'entente de sa révélation : il dort nu. J'en rigole parce que ce genre d'humour me fait rire et que je le prends à la rigolade Ah oui ? j'arque un sourcil, amusée et ajoute Je dois en conclure que tu n'aimes pas ? et il me qualifie de violente, je le prends avec le sourire car je sais bien que ce n'est pas grandement sérieux, surtout que quand on me connait, on connait aussi ma haine pour la violence, je suis une pacifiste, je l'ai toujours été, encore plus depuis que mon beau père a eu tendance à boire et à passer ses nerfs sur moi. Je vais juste retenir que tu trouves que j'ai un magnifique sourire ! et je souris encore plus. Je prends le compliment, pourquoi je le refuserai franchement, ça fait toujours plaisir. Pourtant, notre discussion tourne en dent de scie, puisqu'elle se complique de nouveau au sujet des couples. Lui, il n'y croit pas, ou plus, je sais pas trop. Les couples sont pour lui une formalité, un état d'esprit qui ne dure qu'un temps. Ton point de vue est bien triste. Tu sais, c'est plus qu'une entente sexuelle être en couple. Tu finiras par l'apprendre. parce qu'il finira par craquer et par aimer ça, on finit tous par tomber dans le piège de l'amour et on finit amoureux de l'amour et désespéré sans.

Mais il a raison, la tentation est partout, il en est la preuve, il est attractif, il est attirant et il le sait. Mais après tout, regarder, ça n'a rien de tromper. On a le droit de trouver quelqu'un de beau ou de plaisant. Mais la discussion dérappe, les choses s'enveniment un peu trop et je reste là, à l'écouter, captiver par ses paroles, le haissant de me mettre des images dans la tête, de jouer car lui n'a rien à perdre contrairement à moi. Il parlait de roulette russe, je crois que je suis déjà dedans. Ses paroles s'enchainent et arrivent à mes oreilles, il ne s'arrête pas en si bon chemin et va jusqu'au bout de ses pensées, je suis électrisée, scotchée à ses lèvres. Le serveur me libère de son emprise et je retrouve ma place, là où je suis assez protégée pour continuer de jouer en sécurité. Il réplique à ma conclusion et je rectifie Presque. et la discussion se calme, elle redevient plus superficiel, on se pose des questions de choses sans réel intérêt pour ne pas être tenté, pour ne pas avoir de problème.

Pourtant, il finit par m'accorder une chose : un morceau de piano. Et en jouant, il m'envoute, mes prunelles plongées dans les siens, mon esprit perdu dans la musique et mes pensées, je finis par verser une larme d’émotion, car je reste une émotive. Et il finit par me taquiner, pour me rendre le sourire et je lui adresse un sourire flamboyant. Tu es bête. et un nouveau petit coup dans le bras, pour lui montrer ma réprobation à ses paroles. Et ma veste arrive et il est l'heure de se séparer, de partir chacun de son côté. Il me propose quand même de me raccompagner mais je suis intransigeante, si c'est le cas, pas de tentation, il reste dans la voiture. Il me plaisante de nouveau et je réponds Je te l'ai dis, je suis fidèle. pour lui c'est un état d'esprit surfait, pour moi, c'est nécessaire quand on est ensemble. On reviendra ici alors. parce que j'ai apprécier et sa remarque sur mes gouts alimentaires me font lever les yeux au ciel et j'ajoute Tu devras t'y fier, on va faire un sur deux. il choisit une fois et moi aussi, après tout c'est normal non ?

Le trajet se passe du retour se passe sans accro, pourtant, dans ma tête, dans mon esprit, nos échanges me hantent encore. Et quand je fermerai la porte de mon appartement, ça sera encore le cas. Le trouble est là. Je sais plus vraiment quoi penser. Si je l'aime bien ou si je le trouve bête, si j'apprécie sa présence ou non. Je ne sais plus trop, ce que je sais, c'est que je pense à lui. Il ne quittera pas mon esprit le temps de cette nuit.

FIN



© SEAWOLF.

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