Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLeolia ♔ You act like a paranoid
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal


Leolia ♔ You act like a paranoid

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
You act like a paranoid
— with Léolia

Mes pieds martèllent le béton du trotoire. Je marche vite, trop vite je pense mais à force on prend l'habitude. Surtout quand il faut suivre Athéna et Madisson dans les magasins, ça fait les jambes. Alors je marche, mes pas se succède. Je sors tout juste du travail et mes yeux se vissent sur ma montre au poignet, râlant par la même occasion Fais chier, je vais être en retard. pressant un peu le pas, je finis par arriver devant le grand bâtiment blanc, assez neuf il ne doit avoir que quelques années cet hôpital. Les portes automatiques s'ouvrent à ma hauteur et je pénètre dans ce lieu que je ne connais que trop bien pour y avoir passé beaucoup de temps. Tournant directement en direction des ascenseur, je retire mes lunettes de soleil de sur mon nez et les calent sur le sommet de mon crâne. Dans l'ascenseur, j'en profite pour me recoiffer un coup, histoire d'être présentable devant mon ami. Les portent s'ouvrent, je vire à droite et pousse les doubles portes, souriante Chrystos ! Excuses moi vraiment, j'ai finis en retard. Chrystos m'adresse un faible sourire en me tendant son bras libre pour m'accueillir et j'avance pour lui embrasser la joue et m'installe à ses côtés. Cet pièce est d'un triste, blanche, sans aucune déco.. Je me souviens avoir haie cette pièce où la chimiothérapie à lieu... Et aujourd'hui c'est au tour de Chrystos. Ça fait un an et demi qu'il a cette routine de venir, son cancer est toujours là et à chaque fois, ça me fend le cœur de le voir sur un de ces fauteuils. Ma main attrape la sienne et je lui adresse un grand sourire. Je viens pour lui tenir compagnie. Je me suis prise d'amitié pour cet homme il y a longtemps, c'est notre oncologue qui nous a présenté depuis que je me suis portée bénévole pour tenir compagnie aux autres personnes malades du cancer. Chrystos est un homme bon, humble et gentil, il a un merveilleux fond et me raconte toujours des choses drôles et intéressantes. Il a l'âge d'être mon père je crois et je lui voue un amour paternel sans faille. Il ne cesse de me parler de son fils, un certains Leonidas, je crois que sans même le connaitre, je sais déjà toute sa vie, ses passions, ce qu'il fait. Ce gars semble charmant et j'espère un jour avoir la chance de le rencontrer. Encore aujourd'hui, il me raconte à quel point son Leo est doué au piano et me fait écouter un enregistrement qu'il a prit quand son fils jouait. Les notes m'emmènent au loin et le temps de sa chimio passe finalement vite puisqu'une infirmière arrive, Mandy, retirant l'aiguille et m'adressant un grand sourire Emilia, je vois que tu viens tenir compagnie encore à Chrystos ! Je vais devoir te le voler le temps d'examen de contrôle. Va prendre un truc à la cafet, on viendra te chercher quand tu pourras le voir d'accord ? grand sourire mon regard se pose sur Chrystos et je reprends Allez, drague pas trop les infirmières ! Et n'hésites pas à m'appeler si ils te malmènent. un nouveau sourire pour montrer que je rigole et je me lève, direction la cafétéria. Je retourne dans l'ascenseur, en route pour le rez de chaussé je suis les panneaux pour aller à ce lieu de bouffe pas vraiment mangeable mais où il est possible de rencontrer du monde et entre. Attrapant un plateau, je le fais glisser devant les présentoirs et attrape une canette d'ice tea et un cookie, règle la femme de la caisse qui me salut en m'appelant par mon prénom et m'adressant un grand sourire Salut Emilia, alors, tu es venue voir ton ami ? Ca fera 5$ s'il te plait, je crois vraiment que je connais presque tout le monde ici à force d'y avoir passé du temps. Finalement, je m'installe sur une chaise un peu plus loin, sortant un magazine de mode


© SEAWOLF.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Leonidas détestait les hôpitaux, c’était plus fort que lui : entre la mort de Parker et le cancer de son père, il détestait déambuler dans les couloirs froids, de croiser des patients ou du personnel hospitalier. Un comble pour un homme qui étudiait la médecine légale mais voilà : il bossait à la morgue où personne venait lui prendre la tête. Les cadavres ne se plaignaient pas, il n’avait pas à gérer les familles qui s’imaginaient tout savoir et tout connaitre car elles avaient lu cela sur google. Au moins, quand il voyait les familles, la plupart était trop peiné pour se plaindre. Il y avait bien sûr des personnes tapant un scandale comme quoi, c’était injuste, que leur enfant méritait pas de mourir ou il ne savait quoi du genre. C’est à croire qu’ils débarquaient de leur petit monde de bisounours. Leo avait un scoop pour eux : la vie était une chienne, une garce ! Une pute qui vous pompait jusqu’à votre dernier souffle car à la fin, on finissait tous six pieds sous terre à pourrir. Le grec évitait pour ainsi dire le contact avec les autres. Il n’était pas fan des pleurnicheries, des plaintes… En fait, il n’aimait pas les démonstrations de sentiments car son grand-père avait raison : les sentiments rendaient faibles et vous brouillaient l’esprit. Or, sans tête froide, on ne pouvait pas réfléchir, on ne pouvait pas prendre de bonnes décisions. Chez lui, le contrôle était une seconde nature, il avait été éduqué dans ce sens pourtant, quand il poussa la porte de la chambre de son père pour y trouver un lit vide, il sentit la panique le saisir aux tripes. « Sa chimio a été avancée, il est déjà parti mais ne vous inquiétez pas, Emilia a été là pour l’accompagner » lui dit une infirmière qui faisait le lit. « J’apprécierai à l’avenir d’être prévenu. Je suis sa famille, elle non alors je vous prierai de limiter la présence de cette femme auprès de mon père » déclara-t-il froidement avant de tourner les talons. Qui était cette Emilia ?! Son père n’arrêtait pas de lui en parler mais il n’avait pas encore réussi à réunir assez d’informations à son sujet. Chrystos Vasilis connaissait suffisamment son fils pour savoir qu’il aurait tout fait pour la retrouver et l’évacuer de sa vie comme si elle n’était qu’un parasite. Alors, il avait fait en sorte de l’appâter avec certaines informations tout en se gardant bien de trop lui en révéler. Il avait bien piraté le fichier des bénévoles de l’hôpital mais il y avait cinq Emilia, rien qui puisse l’aider.

Leonidas se dirigea vers la cafeteria histoire de patienter durant la séance de chimiothérapie de son père quand il entendit un « Emilia » être prononcé. Est-ce que cela pouvait être elle ? Bonne question. L’étudiant ne chercha pas à comprendre et attendit qu’elle soit attablée pour s’approcher d’elle. « Bonjour. Une question : vous connaissez Chrystos Vasilis ? » demanda-t-il en la toisant avec toute l’indifférence qu’elle lui inspirait.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
You act like a paranoid
— with Léolia

Les hôpitaux font peur à la plupart des gens. Incapable d'y entrer, j'ai vu beaucoup de personne peiner à franchir les portes automatiques pour venir leurs proches. Les hôpitaux sont associés à la mort, à la maladie, moi je les associe à l'espoir, à la guérison. Certes, des gens meurent, mais grâce aux médecins, des choses qui nous tueraient ne le font plus maintenant. On est vivant. Je suis vivante. J'ai survécu au cancer et pour le moment, la rémission me permet d'avoir espoir que tout ça soit derrière moi pour de bon. Je garde espoire que je ne passerai plus de long moi ici, dans une chambre trop impersonnelle, trop froide, trop grise... J'ai connu ça, les piqures, les douleurs, les médecins les cris, la mort qui nous frôle. Chrystos est entrain de vivre ce que j'ai vécu moi. La chimio, les tubes qui restent dans la peau pour que la chimio soit plus facile, les cheveux qui tombent, les nausés après les cessions, cette impression d'être mort alors qu'on est pourtant en vie ... Alors je suis là pour lui, je tente de le faire sourire avec des histoires drôles, il faut le dire, j'en ai toujours un tas en stock d'histoire. J'essaye de le divertir comme je peux, de faire passer sa douleur de la chimio ... Je sais mieux que quiconque que l'accompagnement est primordiale. Je me souviens encore de Bonaventure, mon Bona qui venait me tenir la main à toutes les sessions après que nous soyons devenus amis. Je me souviens de cet air bougon que j'avais au début, ce regard désagréable et au final, comme sa présence me faisait un bien fou ... Alors j'essaye d'être là pour Chrystos comme mon Bona l'a été. J'essaye d'être à la hauteur. J'espère y arriver un tant soit peu...

La séance étant terminée, je délaisse Chrystos pour qu'il puisse passer ses examens en paix, rejoignant un lieu neutre, rempli de nourriture vraiment pas très ragoutante mais qu'on apprend à aimer à force d'être dans le coin. A force de se forcer à manger, la gelée verte devient presque bonne aux papilles des malades. Parfois, je viens juste pour en manger un peu, c'est étrange, c'est vrai mais j'ai finis par aimer. Alors me voila dans la cafétéria, enchainant des gestes routiniers quand on vient ici, saluant les infirmières et cantinière que j'ai finis par connaitre à force. Ici, c'est comme une putain de grande famille. Attrapant ce qui me fait envie sur le moment, ayant retrouvé presque l'appétit à force d'entendre Chrystos me dire de remanger rien qu'un peu, j'attrape un cookie et une canette et me voila à une table, feuilletant un Vogue espagnole que mon père m'a envoyé car il y a un article sur eux. Je suis prise dans la recherche de la page correspondante quand une ombre arrive et me cache le soleil, me privant par la même occasion de la chaleur. Une voix masculine arrive à mes oreilles et je lève instinctivement les yeux pour faire face à mon interlocuteur. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je réplique Bonjour. Chrystos ? Oui je le connais, vous souhaitez le voir ? Il passe des examens en ce moment mais il devrait être de retour rapidement. Ne perdant pas mon sourire, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi il me demande ça. Et la ressemblance entre lui et mon ami me frappe, ils ont les même yeux. Attendez ... Vous êtes Leonidas pas vrai ? Votre père m'a beaucoup parlé de vous, c'est un plaisir de vous croiser enfin dans le coin. Vous voulez vous asseoir ? Selon Chrystos, son fils est gentil et bien que son timbre de voix pour ses premières paroles ne soient pas ce qu'on peut appeler chaleureux, je suis ravie de faire la connaissance de cet enfant dont il m'a tant parlé. Lui désignant la chaise en face de moi, je referme mon magazine, la lecture ça sera pour plus tard visiblement.


© SEAWOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Il y avait une chose que Leonidas détestait plus que les hôpitaux ou les familles des patients : les femmes. Il n’y avait rien à attendre d’une femme et il l’avait appris bien assez tôt auprès de son père puis de son grand-père. Ce dernier avait été très clair sur le sujet : elles n’étaient que des objets de décoration dans la vie d’un homme, un faire-valoir pour rassurer les clients, les partenaires financiers mais en aucun cas, il fallait leur faire confiance. Une femme, cela se négocie, cela s’achète mais en aucun cas ça aime. Il existait des exceptions, il n’était ni aveugle ni bête mais le grec ne souhaitait pas se laisser prendre à ce piège car cela reviendrait à se mettre en danger. Elles avaient toute une arrière-pensée et cette Emilia n’était pas la première arriviste qu’il dégagerait de la vie de son père ou de la sienne. Le tout était de la trouver et visiblement, la chance était avec lui aujourd’hui. Leo ne s’était toutefois pas attendu à ce qu’elle soit aussi belle et sexy. Bon sang mais qu’est-ce qu’elle fichait dans un programme de bénévolat pour des cancéreux ?! Elle lui faisait penser à un mannequin plus qu’à tout autre chose. « Merci je connais son emploi du temps » rétorqua-t-il en croisant les bras sur son torse. Il n’aimait pas l’idée qu’elle soit proche de son père. « Oui » se contentant-il de répondre en tirant la chaise et en s’asseyant dessus. Il la toisa tout d’abord silencieusement avant de soupirer. « Qu’est-ce que vous voulez à mon père ? Si c’est l’argent qui vous intéresse, je vous arrête de suite, mon père n’a aucune richesse personnelle. A moins que ce soit de voir des malades votre truc ? Vous êtes du genre à chercher une bonne conscience en jouant les bons samaritains ? » demanda-t-il sur un ton méprisant à souhait. « J’y crois pas trop à votre truc de bénévole au grand cœur. Si encore, vous étiez moche, je pourrais le comprendre mais ce n’est pas le cas alors qu’est-ce que vous fichez avec mon père ? Vous cherchez quoi ? » attaqua-t-il d’emblée. Leonidas ne perdait jamais de temps avec les femmes et il avait beaucoup mieux à faire que de converser avec une femme dans son genre car nul doute qu’elle cherchait quelque chose. Personne n’était bon ou généreux sans arrière-pensée songea-t-il en continuant de darder sur elle, un regard froid et distant.

Chrystos était tout pour lui. Depuis le départ de sa mère, Leonidas veillait jalousement sur lui : il gérait le côté administratif et financier tant son père était tête en l’air par moment. Il faut dire qu’avant son cancer, Chrystos était un véritable bourreau de travail et surtout un passionné. Ancien flic devenu détective privé pour avoir plus de temps à consacrer à son fils, il pouvait oublier de manger quand il était sur une affaire alors très longtemps, Leo avait veillé à préparer des repas pour lui et à tenir la maison. Durant ses années à Yale, il lui téléphonait tous les jours pour s’assurer que tout se passait bien au grand dam de son père qui par moment, râlait que les rôles étaient inversés entre eux. Emilia fragilisait cet équilibre et il n’aimait pas l’idée qu’une tierce personne s’immisce entre son père et lui -et encore pire s’il s’agissait d’une femme.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
You act like a paranoid
— with Léolia

Il y a cet homme face à moi, qui semble très fermé. Il arrive, il me pose une question d'emblée avec un timbre de voix très froid, loin de la chaleur à laquelle j'ai l'habitude. Mais quand je lève les yeux sur lui, la ressemblance entre Chrystos et lui me semble frappante. Cet homme est plus jeune, plus séduisant que son père à mes yeux puisque j'aime les gars de mon âge, mais est beaucoup moins avenant et je dois le dire, je l'ai pas l'habitude que d'emblée on m'attaque de question. Lui annonçant que Chrystos est entrain de passer des examens, il semble presque vexé que je puisse penser qu'il ne sache pas où est son père. Je le sens se fermer un peu plus, bras croisés sur son torse, j'enchaine en lui demandant si il est le fils de Chrystos mais la ressemblance parle d'elle même. L'invitant à l'asseoir je m'adosse à ma chaise et croise les jambes, refermant ma lecture du jour pour me concentrer sur mon interlocuteur. Je vous offre quelques choses à boire ou à manger ? Il me toise du regard un moment, silencieux avant de briser le silence. Avec un timbre de voix un peu brute de décoffrage voila qu'il m'assaille de question, me traitant dans un premier temps presque de croqueuse de diamant. Un air stupéfait apparait sur mon visage en entendant ses paroles, fortement mécontente de telle accusation, je ris jaune tant ça m'énerve, un rire nerveux avant de reprendre Attendez vous ne venez pas d'insinuer que je suis une croqueuse de diamants j'espère ? si il dit oui, je crois que mon soda va lui atterrir dessus, histoire de lui rafraichir les idées. Et mon regard montre mon agacement quand il me demande si je suis une genre de mère Theresa. En plus le ton qu'il emploi n'arrange pas son cas. Loin de là. Je suis ébahi par de tel propos et sous le choc qu'il existe encore des gens qu'on ne peut pas être sincèrement gentil avec une autre personne. Désolée de vous dire ça mais il faut arrêter votre parano et vous calmer un peu. mon regard se plante dans le sien alors que je reprends Je n'ai ni besoin d'argent, ni le besoin d'être mère Theresa. Je suis juste amie avec votre père, rien de plus. Nous ne sommes qu'amis, je le soutiens simplement dans cette épreuve que je ne connais que trop bien ... Mais pour dire vrai, je ne me vois pas balancer à un gars que je connais à peine et tellement à la fois que j'ai été chauve moi aussi et malade. Ca me dit rien. Mais en même temps, c'est le fils de mon ami et je n'ai pas envie de mal démarrer avec lui. Alors un souffle et un sourire revient sur mon visage Ecoutez, je crois qu'on est parti sur de mauvaises bases. Je me présente : moi c'est Emilia et je suis ravie de vous rencontrer Léonidas, sincèrement. Votre père ne fait que de me parler de vous. tendant ma main pour essayer de faire des présentation un peu plus convenable et moins prises de tête. Parce que finalement Chrystos m'a tellement parlé de lui que j'avais hâte de le rencontrer. Visiblement, il a oublié de me préciser que son fils est un brin parano ou bien jaloux, je ne sais pas trop ... Mais pourtant, j'aimerai apprendre à le connaitre. Il est un peu brute de décoffrage, mais ça a l'air d'être un gentil garçon. Du moins j'ai envie d'y croire.


© SEAWOLF.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Leonidas n’arrivait pas à cerner cette femme pourtant, il était doué à ce jeu-là. Son professeur d’étude du comportement criminel ne tarissait pas d’éloges à ce sujet mais là rien ou plutôt, il refusait de se fier à cette impression de gentillesse et de douceur qui émanait d’Emilia. Ce n’était pas de la paranoïa juste une envie bête et méchante d’avoir raison quant à ses arrière-pensées vis-à-vis de son père. Chrystos souffrait déjà trop de ses séances de chimio pour qu’une vampe à la noix lui tourne autour et lui promette monts et merveilles. Il connaissait ce genre de femmes car il en avait déjà écarté plus d’une dans la vie de son père qui ne comprenait pas pourquoi ses petites-amies finissaient toujours par le quitter sans un mot. La réalité, c’était que son fils payait grassement ces femmes pour qu’elles s’en aillent et encore aucune n’avait eu l’audace de refuser son chèque, prouvant bien que tout le monde avait un prix sur cette terre : il suffisait simplement de le trouver. Quel serait celui d’Emilia ? « Non merci, je tiens à mon estomac » lâcha-t-il avec ironie car il connaissait parfaitement la qualité de la cafeteria de cet hôpital pour s’éviter toute consommation. Leo avait pris le pli de se préparer ses déjeuners et de les déguster bien tranquillement dans son bureau à la morgue. Il arqua un sourcil quand elle lui demanda confirmation concernant ses allusions. « Au moins, vous n’êtes pas idiote, on peut pas vous enlever ça… c’est exactement ce que j’insinue » ne se démontait pas le grec. Il n’allait pas grimacer ou bafouiller une excuse : il la prenait belle et bien pour une croqueuse de diamant et il assumait pleinement ses propos qu’elle se vexe ou non. « Ce n’est pas de la paranoïa mal placée… Vous n’allez pas croire qu’une nana qui aime lire Vogue se prend d’affection pour un homme atteint d’un cancer alors je vous pose la question : qu’est-ce que vous en tirait » demanda-t-il, buté. Il sentait dans son regard qu’elle dissimulait volontairement quelque chose et cela le confortait dans l’idée que cette femme cherchait quelque chose auprès de son père. Sans perdre son allure froide et distante, il décroisa les bras pour poser ses avant-bras sur la table et se pencher légèrement en avant. Voilà qu’elle jouait la carte de l’apaisement. « Mon père parle toujours trop de moi » répondit-il en regardant la main qu’elle lui tendait. Soit, si elle voulait, il pouvait toujours lui arracher ses motivations d’une autre manière songea-t-il en serrant sa main. « Ravi de vous rencontrer est peut-être vite dit mais j’ai connu plus désagréable comme compagnie… Parlez moi de vous » exigea-t-il comme à son habitude. Il se fichait bien de savoir d’où elle venait, qui elle fréquentait mais peut-être que la faire parler d’elle lui donnerait des informations utiles sinon, il trouverait une façon de l’attirer dans son lit. Les femmes étaient toujours plus loquaces après un orgasme.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
You act like a paranoid
— with Léolia

Les gens peuvent bien trouver ça bizarre qu'en étant sortie du cancer, j'ai envie d'aider d'autres personnes, en quelques sortes, c'est un retour en arrière, un pas en arrière une régression, c'est le retour des souvenirs de ces nuits sans sommeils, où la maladie était bien trop forte, c'est le souvenir de ces interventions douloureuses, de ces examens interminables qui font mal, c'est le retour des mauvaises nouvelles, car pour Chrystos, je vis avec lui les bonnes comme les mauvaises nouvelles. C'est comme revivre ce que j'ai vécu une seconde fois, sans la douleur physique mais en la ressentant quand même intérieurement par procuration je crois ... Mais pour tout dire, je ne voudrai être nulle part ailleurs, justement parce que je sais. Je sais ce que c'est, je connais les examens, je connais ces moments où on a envie de mourir tant on souffre, je connais aussi ces moments où le moral est bien loin. Moi, quand j'avais envie d'abandonné, j'avais Bona. Bona me tenait la main, Bona restait veiller sur moi la nuit quand j'allais trop mal, Bona prenait de mes nouvelles tous les jours, voir plus, Bona me rassurait, me promettait que ça irait. Moi, mon plus grand soldat dans cette guerre contre moi et le cancer, j'avais Bonaventure. Personne ne peut savoir à quel point il était important dans ces moments là. Le soutiens, c'est une bonne partie des chances de guérisons et puisque je ne connaissai pas encore mon père, puisque je ne voyais plus ma mère, puisque je ne voulais pas ennuyer mes amis ou mon ex avec ça, j'avais Bonaventure. Il est le genre de coup de foudre amicale qui arrive une fois dans une vie. Et je veux être le soutiens de Chrystos, qui tente de faire parfois bonne figure devant son fils mais souffre réellement de la situation. Le temps passe, s'enfuit comme un coup de vent et il ne guérit pas encore. Les saisons s'enchainent mais son état ne s'améliore que guère, une situation dure à vivre pour lui. Ce que je comprends. Alors me voila ici, dans cette cafétariat et je rencontre enfin celui qui est probablement sa plus belle réussite : son fils. Qui semble froid, distant et bien loin de l'homme chalereux et positif qu'est son père. Lui proposant de lui payer un truc à manger ou à boire, il répond au tac au tac et moi, j'hausse les épaules en reprenant C'est pas si mauvais que ça. enfin, on s'y habitue ou bien on achète des kinder buenos aux machines. Mais voila que ma bonne humeur et ma bonne volontée s'échape quand j'entends ses paroles et le pire vient quand il arc un sourcil et m'annonce sans pression qu'il voulait exactement dire ce que j'avais compris. Un regard fusillant et je reprends Moi en tout cas je peux vous dire ce que vous n'êtes pas : aimable et sympathique. Chrystos a oublié de me préciser ça quand il parlait de vous. sérieusement, il se prend pour qui ? Mettant en avant son côté paranoïaque pour le coup, il réplique, bien loin de se démonter ou de se remettre en question. J'ai absolument pas à me justifier auprès de vous. Et c'est pas parce que je lis un Vogue que je suis supperficielle ou en besoin de richesse. non mais sérieusement, il veut pas mes relevés de comptes pendant qu'il y est ? Si il avait été un peu plus sympathique un peu moins renfermé, peut être que je lui aurai dis qui je suis ou même mon état de santé. Maisa l'instant, c'est bien loin de mes intentions. Il y a néanmoins cette voix en moi qui me répète que c'est le fils de Chrystos et que je pourrai faire un effort, même si il agit comme un con arrogant. Un sourire revenant sur mes lèvres, je me présente de nouveau, comme pour repartir sur de bonnes bases et il semble avoir un instant très court d'hésitation en m'envoyant une nouvelle parole et j'ajoute avec ironie Mais quelle modestie et il semble enfin se résigner à faire la paix, attrapant ma main, bien entendu, sa remarque était dans le toujours plus et je ne peux m'empêcher de répondre Je vais prendre ça comme un compliment. Et juste comme ça, j'ai connu aussi beaucoup plus désagréable que vous. Vous ne m'impressionnez pas. au bar, je vois toujours des clients mal baisés, mais je dois dire que aujourd'hui, il est en tête niveau antipathie. Néanmoins, il est bien loin de m'impressionner. Je crois que après avoir eu un beau père violent, il en faut beaucoup pour me déstabiliser réellement et me faire perdre mes moyens. Je bois une gorgée de mon ice tea et picore un morceau de cookie avant de répondre à sa demande Vous parlez de moi ? il y a pas 5 minutes, il voulait pas vraiment me parler ou apprendre à me connaitre, mais bon, bonne poire, je suis prête à répondre aux gens, alors j'hausse les épaules et enchaine Et bien ... Vous l'avez compris, je m'appelle Emilia, je suis espagnol, je suis étudiante à Harvard et je suis aussi barmaid dans un bar près du port. un boulot plutôt bien payé en vue des pours boires que je ramasse mais bon, pour moi, c'est juste de l'extra ce boulot, pas une nécessité. Je rejette une mèche de cheveux rebelle en arrière et reprend Et vous ? Parlez moi de vous. Qui êtes vous Monsieur Leonidas ? un léger sourire à la fin de ma phrase, je le toise du regard, mes yeux bruns dans les siens, dans l'attente d'une réponse, histoire de le connaitre moi aussi.


© SEAWOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Leonidas était loin de se douter des épreuves par lesquelles était passée cette femme. Aurait-il agit différemment ? Sûrement. En fait, aussi étrange que cela puisse paraitre, le grec avait beaucoup d’empathie avec les patients car il se rappelait encore de la souffrance de son meilleur ami Parker, emporté par sa mucoviscidose. Il avait vu son combat de tous les jours. Un combat perdu d’avance car la médecine n’avait pas réussi à trouver un remède à cette maladie mais qui avait prouvé à Leonidas qu’il n’y avait rien de plus courageux que de ne jamais rendre les armes. Chrystos, en taisant cette information capitale avait sûrement souhaité que son fils apprenne à connaitre Emilia avant toute chose, avant que son regard ne change pour prendre celui plus médical, plus compatissant. Il cherchait surement à ce qu’il la traite davantage comme une femme et non comme une malade ou plutôt une ancienne malade. « Cela dépend si vous n’avez aucun goût et un estomac mutant » lâcha-t-il d’un ton nonchalant. Gourmand et gourmet, l’étudiant ne pouvait pas apprécier la nourriture servie dans cette cafétéria et qu’Emilia puisse l’apprécier, c’était limite une raison de plus de la détester. Un petit sourire amusé étira ses lèvres quand elle se rebiffa. C’est que le petit chaton avait des griffes songea-t-il avec ironie. « Mon père cherche toujours à me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas… Il faut croire que les parents ne sont jamais objectifs quand il s’agit de leur descendance » dit-il en haussant les épaules. « Pitié, vous étiez en train de fouiner dans ce magazine comme un mendiant à la recherche d’un quelconque met dans une poubelle de restaurant » rétorqua-t-il en se grattant pensivement la joue. Emilia était intrigante, il devait le reconnaitre et l’envie d’en savoir plus le tiraillait. Oh il n’était pas curieux de savoir où elle rangeait ses petites culottes ou si elle avait un doudou quand il y avait de l’orage mais avoir une information utile pour la jarter de la vie de son père, ça oui, ça l’intéressait grandement.

S’il fallait passer par la case « conversation inintéressante et hypocrite » il y passerait car son grand-père lui avait appris qu’il ne fallait jamais reculer devant quoique ce soit quand on désirait quelque chose. Bien sûr, la mettre dans son lit serait un plus non négligeable songea-t-il. La demoiselle n’était pas repoussante alors pourquoi ne pas se faire plaisir avant de l’envoyer balader ?! « La modestie n’est pas une vertu, seulement de la prudence.. » cita-t-il un auteur irlandais car à quoi bon se cacher ?! Les gens aimaient se perdre en fausse modestie, en parole vaine pour ne pas froisser l’autre mais dans le fond, ce qu’ils osaient dire dans le dos du principal intéressé était pire. Au moins, Leonidas vous disait clairement « merde » droit dans les yeux à moins qu’il ne doive ajouter un sourire pour vous amadouer. « Le petit agneau n’a pas peur du vilain lion ? Je prends note. Mademoiselle est courageuse, intelligente et non superficielle. Attention, je pourrais finir par croire que vous êtes sans défaut » lâcha-t-il sur un ton ironique tout en lui serrant la main. Le grec l’invita alors à parler d’elle mais ce qu’elle lui lâcha comme information fut trop maigre. Décidément, la faire parler n’était pas chose aisée. « Je suis le fils de mon père… Il vous a certainement tout dit sur moi non ? Inutile que je perde mon temps à répéter à moins que vous ayez des questions précises. Personnellement j’en ai une : si vous je demandais de coucher avec moi, vous seriez contre ? »

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
You act like a paranoid
— with Léolia

Bien loin de me présenter comme une ancienne cancéreuse ou une ancienne jeune femme abusée des excès de violence par mon beau père, cette partie sombre de moi reste bien loin et seulement quelques personnes sont aux courants. Chrystos fait partie de ces quelques personnes, je lui sortie un peu de bute en blanc que le copain de ma mère de l'époque était violent, avec elle comme avec moi, il s'est retrouvé sous le choc face à une telle révélation, je crois que pendant des jours, parler de moi auprès de lui réservait des surprises : un jour je lui expliquais la violence de mon enfance, puis je lui expliquais ma descente en enfer ensuite c'était la maladie et puis mon année sabbatique et pour finir, la découverte de mon père biologique et l'arrivé dans un monde bien plus ensoleillé où je ne manque plus de rien. Mais avant de connaitre mon nom de famille, mon statut et les épreuves que j'ai affronté, je me présente sous un tout autre jour. Je suis une personne souriante, joviale, toujours avide de nouveauté. J'ai ma liste, ma liste des trucs à faire avant de mourir. Elle est dans mon téléphone et je raye au fur et à mesure les choses. Peut être qu'un jour Léonidas la verra mais pour le moment, le jeune homme est mal parti. Se trouvant sur une pente plus que glissante, ses remarques m'irritent et je me retiens pour ne perdre mon sang froid et lui balancer mon verre à la gueule. Il va jusqu'à critiquer la bouffe, un truc tellement commun ici. Personnellement, j'ai un avis bien tranché là dessus : à l'hôpital on leur demande pas de bouffer gastronomie mais de guérir les maladies. Non, ça dépend si on est douillet et chochotte ou pas. grand sourire moqueur sur les lèvres, même les médecins le disent : il y a que les bad ass qui arrivent à bouffer ce genre de truc. Ca me donne soif de l'entendre sortir ses conneries alors me voila à reboire un peu de ma boisson, picorer mon gâteau car de toutes façons, j'ai toujours eu un appétit de moineau. Encore plus depuis la maladie. Et je l'attaque de nouveau sur son amabilité totalement absente. Ca semble le faire rire, il me répond en haussant les épaules Ou bien il ne voulait pas m'effrayer en m'exposant votre sale caractère. mais alors sa remarque suivante sur mon comportement face à mon magazine m'exaspère au plus haut point et me voila entrain de lever les yeux au ciel, soupirant d'exaspération. C'est le principe de feuilleter un magazine. Regard mécontent à son égard, je dois avouer que je le trouve tout de même intrigant, son côté incisif m'amuse, il a du répondant et c'est à la fois énervant et amusant. Ses idées arrêtés, bien que stupides, on le mérite de me faire passer le temps en attendant Chrystos, mais qu'il ne pense pas que je suis douce et sans défense, il va vite comprendre que ce n'est pas le cas.

Tentant une nouvelle approche pour amadouer le jeune rebel, je me présente de nouveau, sourire aux lèvres, essayant de tempérer les choses et après un temps d'hésitation, il semble se raviser. Accepter. Du moins, je l'aurai cru mais son timbre de voix toujours aussi cassant me fait presque douter de ses intentions. Prudence ou défaut, qu'importe, vous devriez essayer. Et voila ma main dans la sienne, pour des présentations un peu plus convenable. Je prends quand même le temps de lui assurer qu'il ne m'impressionne pas. Il peut dire merde si il veut, ça ne me fait ni chaud ni froid enfaite. Rectification, je suis une féroce tigresse. Et personnellement, je vous aurai plus défini comme un babouin. oui, il a l'air buté comme eux mais malin. Votre père ne vous a pas dit ? Je suis parfaite. sourire amusé sur les lèvres, je le toise du regard, plongeant le brun de mes yeux dans le brun des siens. Je dois bien lui accorder une chose, il a de beaux yeux, brun foncé, encore plus énigmatique que ceux de son paternel et ses cheveux noir corbeau lui donne un vrai charme, surtout avec la barbe de 3 jours qu'il a. Il semble pourtant se radoucir, me demandant de lui parler de moi, ce que je fais, brièvement avant de lui retourner la question. Et je dois dire que sa réponse, je ne m'y attendais mais alors pas du tout. Arquant un sourcil, étonné par sa dernière phrase, une question pour le moins directe. Je marque un instant de pause, appuyant mes coudes sur la table pour me rapprocher et le fixer droit dans les yeux Vous l'avez dis vous même, je suis une poule de luxe, alors ça dépend ce que j'y gagne. mes paroles sortent sans vraiment avoir un contrôle dessus, elles sortent c'est tout. A moi de poser une question : vous comptez jouer à votre petit jeu du grand méchant loup encore longtemps ? Que je sache à quoi m'attendre si on se recroise quand je viens voir Chrys. yeux dans les yeux, je ne suis pas prête à lâcher en première. Sans baisser le regard ou le détourner, je m'éloigne de nouveau, m'adossant dans mon siège. Mon regard le toise et moi j'attends sa prochaine attaque avec impatience, intrigué par ce qu'il pourrait m'inventer encore une fois.


© SEAWOLF.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Emilia en devenait presque amusante mais Leonidas ne perdait pas son objectif de vue : il devait la faire disparaitre d’une façon ou d’une autre, de la vie de son père. Chrystos était un grand garçon comme il n’avait de cesse de lui répéter à longueur de journée mais son fils refusait de l’entendre. Il était hors de question qu’une autre femme vienne à briser le cœur de son père. Il n’avait pas besoin de cela pour le moment, il devait avant tout, penser à guérir. Le grec se refusait à perdre une autre personne chère à son cœur, c’était hors de question. « Ou masochiste plutôt… » répondit-il au sujet de la nourriture. « J’ai suffisamment eu à manger dans cette cafétéria durant mes études pour m’en passer à présent mais bon, si vous n’avez aucune passion pour la gastronomie, je perds mon temps à chercher à vous convaincre là-dessus » ajouta-t-il sur un ton méprisant. La gastronomie était un art qui se méritait tout simplement. C’était comme choisir un bon vin, cela s’apprenait avec le temps et les recherches. « Je n’ai pas un sale caractère, je suis simplement sélectif quant aux personnes qui ont le droit à mon respect et mon amabilité » fit-il en s’adossant un peu plus contre le dossier de sa chaise. Il la toisait du regard, ne ratant aucune de ses expressions. Emilia n’en avait pas conscience mais elle lui livrait beaucoup de détail avec ses yeux, son corps, ses expressions. Le tout était de trouver le décodeur pour cela, il fallait qu’il identifie certaines émotions comme l’exaspération, la colère, la douceur etc.

« A quoi bon être modeste ? Je sais ce que je vaux, je ne vais pas me rabaisser pour simplement correspondre à des critères sociales hypocrites. Si vous aimez nuancer vos victoires, vos qualités ou vos exploits, tant pis pour vous » lâcha-t-il avec un geste de la main comme s’il chassait une mouche ou un sujet de conversation inutile. Ils s’égaraient dans des fioritures qui l’exaspéraient car il n’apprenait en réalité pas grand-chose sur elle. « Voyez-vous ça, une féroce tigresse… Je préfère encore être un bonobo au moins, les femmes savent comment désamorcer un conflit. Savez-vous que ce sont les femelles qui font la loi parmi eux ? En se donnant à la moindre occasion. Il faut croire qu’une femme sait toujours qu’elle obtiendra toujours tout avec son corps. Cela est inné chez vous » lui apprit-il avec un sourire méprisant qui laissait au combien comprendre tout l’amour et le respect qu’il portait à la gente féminine à savoir nada. « Oh mon père a cherché à me le dire une centaine de fois mais je ne crois pas en la perfection » soupira-t-il avant de l’inviter à parler d’elle chose qu’elle fit très brièvement. Leonidas plongea sa main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit son portefeuille. « Quel est votre prix ? Contrairement à mon père, j’ai les moyens… Vous n’avez pas misé sur le bon Vasilis mais nous pouvons rectifier cette méprise » lâcha-t-il comme s’il venait pas de lui proposer de l’argent contre une partie de jambe en l’air. « Par contre, qui vous dit que je vais vous autoriser à poursuivre vos manigances avec mon père ? Je pourrais demander à l’hôpital de vous empêcher de le visiter » reprit-il avant de se relever et de faire le tour de la table pour venir se pencher vers son oreille. « Si vous tenez tant que ça à mon père, vous ne verrez pas d’inconvénient à diner avec moi ce soir. 20h. Refusez et vous faites une croix sur lui… voyons voir si vous êtes réellement attachée à lui petite tigresse » murmura-t-il avant de déposer un crayon et un calepin devant elle. « Votre adresse, je passerai vous chercher »

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)