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Leolia ♔ You act like a paranoid

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You act like a paranoid
— with Léolia

Ce qui est drôle dans cette rencontre, c'est la répartie de Léonidas et du jeu qu'il y a entre nous. Ce jeu qui est venu très vite et qui semble installé pour l'instant dans notre manière de dialoguer. D'ailleurs, mes paroles ne semblent pas lui plaire puisqu'il a un rire presque jaune avant de répondre avec un ton d'ironie dans sa voix Vous pourrez pas fuir les sentiments indéfiniment. que je rétorque avec un regard en coin alors qu'il vient de dire que celle qui le briserai n'a pas encore vu le jour. Oh rassurez vous, vous n'avez rien de l'anti héro. Personne n'est le héro de sa vie, simplement l'acteur principal. Et lui visiblement a décidé de vivre sa vie sans faire attention aux autres, sans faire attention à ses sentiments, préférant se renfermer dans sa solitude pour éviter d'avoir des émotions trop forte, trop lourde, trop dur à porter. Parce que ce n'est pas un secret, les sentiments, ça fait mal, ça blesse, ça brise, on finit au fond du trou. J'ai vu ma mère dépérir quand nous avons quitté mon père elle et moi. Elle l'aimait encore et je l'ai vu sombrer dans les médicaments, les excès, l'abus, je l'ai vu aimer un connard rien que pour combler ce vide qu'elle avait créé elle même. J'ai vu les désastres de l'amour. Des sentiments. Je sais à quoi la souffrance ressemble. La souffrance c'est ce sentiment qui m'a envahit quand j'ai appris que l'opération de Bonaventure n'a pas fonctionné.. C'est toujours dans un coin de ma tête ... Il est parti. Ce que je ressens c'est de la souffrance et je l'accepte. Je ne fuis pas ces sentiments comme lui. On voit dans votre discoure que vous êtes loin d'être un habitué des sentiments. il se voile la face. Les réprimender, c'est ça la véritable lâcheté. Car finalement on est heureux seulement quand on vit et on ne vit que quand on aime, on pleure, on rit, on se blesse et on recommence. Et quand arrive le sujet de ses maitresses, il me parle en un murmure, son regard braquer sur moi, ça en serait presque gênant, surtout que je peux lire dans ses yeux un message sans équivoque. Je l'écoute, en me mordant la lèvre inférieur avant de reprendre Elles en ont de la chance alors. Elles sont nombreuses ? je finis par arquer un sourire pour ajouter Je devrai presque les envier si vous êtes un si bon amant. mais ce n'est pas le cas, moi j'ai quelqu'un et ça me convient. En plus, il le fait probablement pour m'ennuyer rien de plus, ce type a assez de filles à ses pieds.

Je ne pensai pas qu'il viendrai. Enfaite, je pensai qu'il lâcherai l'affaire, qu'il laisserai tomber tout ça et qu'il irait voir une de ses maitresses justement. Ca l'occuperai et ça m'éviterai de jouer avec le feu et lui aussi car si son père voulait nous voir nous entendre, je ne sais pas si il apprécierai tout ça. Tout ce jeu. Pourtant, il est là et je suis contente de le voir. Je ne l'avouerai mais ça me fait sourire. Un sourire que je cache derrière mes mèches de cheveux rebelles. Et je dois dire que plus la discussion avec lui s'enclenche plus sa façon de faire m'intrigue. Alors pourquoi m'emmener moi là bas et perdre ton temps ? c'est vrai, il me prend pour une croqueuse de diamant après tout. Alors pourquoi dépenser de l'argent et du temps ? Et je le taquine un peu, annonçant que je lui ferai un beau sourire dans l'espoir de l'entendre. Chrystos dit toujours qu'il s'illumine quand il joue. Et ensuite, je tente le diable en lui demandant si j'aurai le droit de conduire sa voiture. Sa réponse ne laisse nul place au doute et je croise les bras tirant une moue boudeuse. Non je n'aime pas qu'on me dise non. Tsss, t'es nul. sa voiture à l'air cool. Pour tout dire, je pense à changer et je pensai opter pour un modèle du même genre. La conduire aurait été un moyen de la tester. Et c'est sur cet air presque boudeur que je réponds alors en fixant la route Dans le centre ville de Boston. répondant tout de même à sa question, bien que mécontente qu'on me refuse un plaisir que je demande avec le sourire. Mais c'est la vie. Et je ne suis pas réellement vexée, j'ai juste envie d'en jouer un peu.

Le restaurant est classe, lumineux, spacieux, bien fréquenté. Les serveurs dans des tenus en noir et blanc. Une fois conduit à notre table, nous prenons place et je lui dis de choisir ce que nous allons boire. Il commande alors un vin rosé et je ne peux m'empêcher de répété le nom en français, avec mon accent espagnole prononcé un château Romassan des Domaines Ott juste pour voir si j'arrive à le dire car il faut l'avouer, je comprends assez bien le français mais j'ai toujours cet accent hispanique qui rend la prononciation de certains mots complexe. Et encore, heureusement qu'on est pas dans un restaurant allemand. Et le voila qui me lance une remarque comparant le vin à nous. Je n'en attendais pas moins de toi. ma réponse se fait avec un sourire en coin et le voila qui commence, sans prendre de pincette ou bien le temps à des banalités à me parler de son père. Sa séance s'est bien passée ? Ouf, j'en suis soulagée. Il a eu des nausées ? Des vertiges ? Son anti nauséeux ne fonctionnait pas, j'ai prévenu l'infirmière mais je ne sais pas si elle a écouté. je parle bien trop pour quelqu'un qui n'est pas censé s'y connaitre... Mais le fait est que je m'y connais, je connais cette maladie, puisque je l'ai vécu, je l'ai vaincu. Et le voila qui m'annonce qu'il accepte que je vois son père. Ca par exemple ... Attends, tu veux dire que tu acceptes qu'une croqueuse de diamant tienne compagnie à ton père ? je m'adosse dans le fond de mon siège, croisant les jambes et le regardant, assez surprise de cette annonce. Mais la suite de sa proposition m'arrache une petite grimace, trahir Chrystos me pose problème. Si il choisit de se taire, c'est son droit, il y a quelques années, j'avais fais le même choix. J'aime moyennement ton idée.. Enfin je veux dire pourquoi moi ? Les médecins peuvent te parler de son état. Manger avec toi me dérangerai pas, mais trahir sa confiance si. Ton père a confiance en moi. Une confiance que je ne peux brisée. Alors je te propose autres choses : je le vois quand je veux. Nous dinons ensemble 1 soir par semaines et pendant ce repas, tu auras le droit de me poser disons ... 3 questions sur ton père auxquels je répondrai honnêtement. Tu auras juste à bien les choisir. Ca te vas ? tentant une négociation pour ne pas trahir entièrement et totalement mon ami, mais avec la possibilité de lui parler quand même de son père, une chose importante pour lui, ce que je peux comprendre. Oh et t'aurai même le droit à une question bonus si tu me joue un air de piano. un sourire sur les lèvres, j'attends une réponse de sa part mais cela reste un deal honnête que je lui propose. Il devrait dire oui.




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Emilia,

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Est-ce qu’un jour il serait rattrapé par les sentiments ? Bonne question. Leonidas espérait que non, qu’il s’agissait là que d’un cauchemar. Son grand-père avait veillé à ce que son petit-fils oublie même l’idée d’aimer un être humain voire un animal. Il avait coupé court à tous les instincts aimants de son descendant pour faire de lui, le parfait héritier. Le grec s’y était plié de bonne volonté mais non sans souffrance car Sebastyen Vasilis 1er du nom avait des méthodes que toutes les agences de protection de l’enfance décrieraient voire condamneraient seulement, il n’avait pas réussi à tuer complétement son âme d’enfant. Leonidas persistait à aimer son père comme quand il était gosse. Il persistait à apprécier davantage la compagnie des animaux à celles des humains. D’ailleurs, il lui arrivait fréquemment de travailler comme bénévole dans un refuge pour animaux afin d’assouvir cette fascination pour les bêtes. Il n’avait plus jamais osé adopter un animal, pas depuis ce fameux été où son grand-père avait brisé le cou du chaton qu’il avait recueilli afin de lui apprendre que l’attachement apportait de la souffrance et qu’il devait s’en prémunir. Dans un sens, le brun craignait son parent autant qu’il souhaitait obtenir sa fierté. Un cocktail qui le pourrissait de l’intérieur sans qu’il ne cherche à l’arrêter ou à s’en soigner au grand dam de Chrystos. « Je suis le maitre de mon Destin personnellement et pour ce qui est des sentiments, on peut très bien s’en passer. Il suffit simplement d’avoir de la volonté » hausse-t-il des épaules comme s’il se fichait bien de son opinion sur la question. Combien de fois avait-il entendu ce discours ? Un certain nombre de fois. Les femmes ne pouvaient s’empêcher de voir le bon côté des hommes, de parler de sentiments. Ce serait mentir que de dire qu’il n’en avait pas car Leonidas était un être humain. Il ne les écoutait pas, là était la nuance. Un petit rire secoua ses épaules quand elle aborda ses maitresses. « On est envieuse ? Vous savez, cela peut s’arranger. C’est vous qui ne cessez de dire non. Personnellement je suis ouvert » répliqua-t-il sans répondre à sa première question. Il aimait bien la laisser s’imaginer les pires scénarios le concernant. Ce serait encore plus jouissif le jour où elle craquerait.

« C’est une bonne question ! » lâcha-t-il avec un air légèrement plus renfermé. Pourquoi l’amenait-il dans son petit jardin secret alors qu’il détestait partager des choses sur sa vie avec des femmes. Emilia avait certainement gagné un peu de respect -du moins suffisamment pour qu’il l’inclue dans une partie de son existence. « Ta compagnie n’est plus aussi désagréable… tu es même divertissante » avoua-t-il du bout des lèvres avant de reprendre une expression séductrice quand elle se mit à bouder au sujet de la conduite de sa voiture de sport. « Embrasse-moi et je te laisserai conduire. Qu’est-ce qu’un baiser après tout ? Si tu en as tellement envie, cède moi un baiser » lui proposa-t-il amusé. « Et les bisous sur la joue ne compte pas. Je veux un véritable baiser » ajoute-t-il car il connaissait la technique consistant à prendre un deal dans tous les sens pour le retourner à son avantage. Emilia ne le ferait jamais mais tant qu’il y a de la vie, y a de l’espoir après tout.

Le restaurant s’offrit à eux et Leonidas commanda un rosé, s’amusant de la voir répéter avec un accent à couper au couteau. « Tu parles français ? » lui demande-t-il avec curiosité tandis qu’il ajoutait rapidement que le rosé commandé était à leur image. Il aimait bien ce jeu de séduction, leurs chamailleries. Emilia avait de l’esprit en plus d’être magnifique. « Il ne m’a pas parlé de son anti-nauséeux qui ne fonctionne pas. Bon sang, c’est une véritable tête de mule » grommela-t-il l’air renfrogné. Leonidas jura en grec avant de se reprendre. Il était urgent pour lui qu’il soit davantage impliqué dans les soins de son père et il ne voyait qu’une seule solution : Emilia. « Je sais que tu n’es pas une croqueuse de diamant n’est-ce pas Emilia de Bourbon » lâcha-t-il d’une voix nonchalante. « Tu croyais que je n’allais pas faire des recherches sur toi ? Je sais qui tu es et par quoi tu es passée. C’est pour cela que je veux que tu restes à ses côtés » dit-il sans se cacher. Elle ne devait pas s’attendre à un autre comportement de sa part vu sa surprotection vis-à-vis de son père. Chrystos avait dû lui parler de lui en ses termes comme quoi son fils le traitait plus comme un enfant que comme un adulte à son plus grand désarroi et cela depuis le départ de sa femme. Emilia se rebiffa au sujet du deal qu’il lui proposait. Ainsi elle acceptait l’idée de diner en sa compagnie mais pas de trahir la confiance de son père. Intéressant. Il avait pensé que cela aurait plutôt le contraire. « J’accepte… tu es vraiment déterminée à m’entendre jouer du piano » la taquine-t-il alors qu’un serveur leur apportait leur rosé et leur servait après que le brun ait donné son accord. « En parlant de proposition, que puis-je faire pour te convaincre de me céder une nuit ? » lui demande-t-il avec un sourire en coin. Il plaisantait bien entendu car il adorait la titillait là-dessus.

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— with Léolia

Les sentiments sont la plus grandes faiblesses des hommes et elle sera tout autant mon talon d'achile. Mon père n'acceptera jamais Adam. En tout cas, pour le moment, il refuse que nous parlions de lui. Lui, il voudrait un riche héritier, un espagnole ou un européen au moins. Il veut quelqu'un d'exposé pour que je ne vive pas ce qu'il a vécu avec ma mère. Mon père est quelqu'un de bien mais il arrive a cacher ses émotions, alors que moi, tout mon être dévoile ce que j'essaye de cacher parfois. Moi je crois que je vis trop fort. Je ris trop fort, je cri trop fort, je vis ma vie intensément et ressentir, c'est ce qui fait de moi qui je suis. Léonidas lui a choisi de ne plus rien ressentir, d'être aussi froid qu'un glaçon. Chrystos dit qu'il n'a pas toujours été comme ça ... Il ne sait pas expliquer lui même pourquoi son fils est devenu ainsi. Je trouve ça presque triste de s'empêcher d'aimer mais c'est son choix non ? S'en passer, c'est renoncer à sa part de bonheur. Monsieur Contrôle, c'est quand la dernière fois que vous avez fait un truc spontané et juste pour le fun ? a part ses parties de jambes en l'air j'entends. Je suis persuadée qu'il vit, mais quand fait-il des choses qu'il a vraiment envie de faire ? J'essaye toujours de réaliser ma liste personnellement, elle est encore longue et je la continue toujours, parce que je ne veux pas la voire se finir. D'ailleurs, au sujet des maitresses du jeune homme, je l’interroge et il s'amuse de ma question, il a léger rire et je réponds simplement Je n'ai pas envie d'être la conquête N°1405 sur votre liste. Je vaux mieux que ça. je le pense du moins, je mérite mieux qu'être la énième conquête de son tableau de chasse. Alors je vais continuer de passer mon tour. Mais vous devriez proposer ... je cherche des yeux une jeune femme séduisante dans la cafétariat et repère une infirmière, la lui désignant du regard Celle ci. Elle vous mattait les fesses tout à l'heure. à moins qu'elle soit déjà à son tableau de chasse, j'en sais rien enfaite. Mais je suis persuadée que son nombre incalculable de conquête me bloquerai moi qui n'ai pas dépassé les 20.

Une bonne question où je n'aurai pas la réponse ? j'arque un sourcil d'un air interrogateur. C'est vrai, je suis une femme banale, j'ai rien de plus que les autres, je suis plutôt jolie et je suis amie avec son père mais enfin, il aurait tout aussi bien pû prendre une des infirmières de Chrystos. Et il m'avoue que ma compagnie n'est pas si terrible que ça. Je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire satisfait sur les lèvres avec un haussement d'épaule Divertissante ? Je vais prendre ça comme un compliment. Niveau divertissement tu es pas mal non plus. Il est presque sympathique enfaite. Il semble s'être décoincé entre le début de notre conversation tendu et là, maintenant. Le voila qui reprend ses allures de séducteur à l'entente de mes grognements car je voulais conduire sur le retour. Et il n'en perd pas une pour reprendre le petit jeu. Il m'annonce qu'il veut un baiser pour me laisser conduire. Sur le coup, je me dis easy j'embrasse sa joue et je conduis, c'est dans la poche mais il doit remarquer mon regard triomphant car il précise : il veut un vrai baiser. Bon, je crois que conduire, c'est cuit pour moi. A moins de lui voler les clefs dans sa poche, ça me semble complexe. Malin. Tu es un très bon pilote, alors je vais te laisser continuer. un sourire amusé accrocher à mes lèvres car dans le fond, ça me fait rire, car dans le fond, ce jeu me plait et je me haïrai probablement d'aimer ça. Car dans le fond, ce gars me plait.

A la table du restaurant, il commande un vin français et je m'amuse à répété avec mon accent hispanique très prononcer. Certains disent que mon accent est adorable et je pense sans prétention qu'il est toujours plus jolie qu'une personne avec un accent germanophone. Il me demande si je parle français et j'hausse les épaules avant de répondre, toujours en français bien entendu Je connais juste un peu, quelques phrases et j'ai un accent terrible. un sourire pour ponctuer la fin de ma phrase. Visiblement ma question suivante le fait culpabiliser de ne pas faire assez attention et ma main va se poser sur la sienne avec un sourire réconfortant Léonidas, ne lui en veut pas, il essaye juste de te protéger comme toi tu veux le protéger... après tout, on fait toujours tout pour protéger les gens qu'on aime ... C'est tout simplement normal. Si tu veux, je redemanderai à l'infirmière. et j'espère que sa réponse sera qu'elle a prit en compte ma remarque, car si je la fais, c'est en connaissance de cause. Mais ma main quitte vite la sienne quand il m'annonce qu'il sait que je ne suis pas une croqueuse de diamants. Je le regarde, surpris, me réinstallant dans le fond de ma chaise avec un regard mécontent. Sérieusement ? Il a fait des recherches sur moi ? Pardon ? Attends, tu as carrément volé mon dossier médical ? Tu sais que normalement ce genre d'informations c'est privé ? et si je n'en parle pas c'est tout simplement par choix. Parce que je ne veux plus en parler, du moins pas avec n'importe qui.. Mais en même temps, maintenant, il sait qui je suis réellement, il me connait entièrement et il a fait tout ça pour son père. C'est donc autant agaçant qu'adorable. Et au moins, il ne posera pas de problème entre moi et Chrystos. Et quand il propose un deal, je m'entends encore accepter de diner avec lui, lui qui finalement est de bonne compagnie et qui je suis sûre à de la conversation et des choses à dire si on l'écoute. Et il me taquine sur ma requête de l'entendre jouer du piano, je réponds amusée avec un hochement d'épaules Selon ton père, tu joue extrêmement bien et j'ai un faible pour la mélodie au piano. et maintenant qu'il sait, je m'étonne même à avouer J'en écoutai dans mes mauvais jours, je trouve cette musique enivrante. J'aurai adoré savoir en jouer. mais ma mère n'avait pas les moyens seule de m'apprendre. Si j'étais restée auprès de mon père, je saurai probablement composer même, mais pour l'instant, non, j'en écoute et c'est déjà bien. Le serveur revient avec le rosé et après que leo accepte, il sert nos verres et le voila qui me cherche encore avec sa question, j'ai un léger rire, je lève les yeux au ciel avant de reprendre en lui donnant un léger coup de pied dans sa jambe Arrête tes bêtises, il y a pleins de femmes plus jolies que moi, concentre toi sur elle. mais je dois l'avouer, si je n'avais pas été en couple, j'aurai peut être céder à la tentation car finalement, le meilleur moyen de résister, c'est de céder non ? Mais ça, je ne l'avouerai pas. D'ailleurs, il faut le dire, j'ai un look ce soir, complètement décalé des autres jeunes femmes. Elles qui sont bien apprêté, en robe BCBG à côté de moi et mon décolleté ainsi que mon jean moulant, je dénote un peu dans le décore D'ailleurs, tu aurais pu me prévenir qu'on mangeait dans du beau restaurant, je me serai mieux apprêté, là, je fais mauvais genre. mais dans le fond, ça me fait plus rire qu'autre chose, je suis comme ça, nature peinture, je ne changerai pas mais j'aurai pu faire un effort si il m'avait précisé le lieu. J'attrape mon verre de rosé devant moi avant de dire Alors, on trinque à quoi ? un grand sourire aux lèvres pour finir mes paroles. Je crois que j'apprécie sa compagnie finalement, réellement. Chrystos avait raison, son fils est intrigant et intéressant mais aussi captivant, depuis qu'on est ici, je ne peux me résoudre à la lâcher des yeux.




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« Le bonheur n’est pas quelque chose à laquelle je crois. C’est surfait. L’être humain n’est pas fait pour être heureux car il est un éternel insatisfait. Cesser de courir après une chimère rend la vie beaucoup plus supportable » rétorque-t-il avec cynisme. Leonidas ne basait pas sa vie sur des choses vagues, des concepts abstraits. Il recherchait la réussite, il s’appuyait sur les choses concrètes, les faits. Les sentiments étaient fluctuants, ils n’étaient pas contrôlables. Garder la tête froide lui permettait d’être toujours apte à prendre les bonnes décisions, à se prémunir des désillusions. En somme, son cynisme et son pessimisme étaient à leur maximum et le conduisaient à avoir une vision des autres bien négatives. « Vous m’accordez un peu trop de crédit auprès de la gente féminine pour le coup » dit-il avec un sourire un peu désabusé. « Je veux bien avoir des conquêtes mais je ne suis pas un homme facile pour autant. Je ne couche pas avec tout ce qui bouge Emilia. Je dois avouer que je n’imaginais pas votre opinion de moi très haute mais pas à ce point. Je vais finir par croire que vous vous imaginez que je suis le diable en personne » s’amuse-t-il à tourner ses propos en dérision. Leonidas admettait avoir un certain nombre de conquêtes à son actif depuis qu’il était à Harvard mais il ne passait pas son temps à coucher à droite et à gauche. Ses études et son boulot restaient ses priorités dans la vie. « Elle ne m’intéresse nullement. Je suis un amant exigeant » admet-il sans un regard pour l’infirmière. Par ailleurs, il évitait de coucher avec des personnes sur son lieu de travail donc on oublie les étudiantes en médecine ou le personnel hospitalier.

« Exactement » répondit-il avec un petit sourire en coin avant d’admettre que sa compagnie lui plaisait. Emilia était divertissante et rafraichissante. Il avait beau lui faire du plat, elle restait hermétique à ses avances malgré l’envie qu’il lisait dans son regard. Oh il ne la laissait pas indifférente, loin de là mais elle continuait de résister. Etait-elle en couple ? Sûrement. Cela ne le dérangeait pas, il ne s’attendait à rien d’autre qu’à une partie de jambe en l’air en sa compagnie. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas d’essayer d’obtenir au moins un baiser de sa part. « Ce genre de ruses ne fonctionne pas avec moi car je les connais toute… Dommage, tu te prives d’un essai qui t’aurait beaucoup plu. Après tout, qu’est-ce qu’un baiser ? Aurais-tu peur d’en vouloir davantage ? » s’amuse-t-il à la taquiner.

A table, il eut la surprise de l’entendre parler français. Quelques mots où son accent espagnol ressortait. C’était adorable et Leonidas ne put s’imaginer des choses fort peu catholiques la concernant. Que voulez-vous, il avait toujours eu du mal à résister aux charmes des femmes latines. « Je le trouve charmant pour ma part » la complimenta-t-il même si l’instant d’après, le sérieux avait repris ses droits sur ses traits. Emilia posa sa main sur la sienne et il la retira, gêné. Il n’aimait pas les contacts physiques -surtout pas en public. « Je n’ai pas besoin de sa protection. J’en ai juste assez qu’il me tienne à l’écart. J’ai quitté Yale pour me rapprocher de lui et il continue de me tenir à l’écart » soupira-t-il en hésitant entre colère et déception. Il hocha la tête, donnant son accord pour qu’elle redemande à l’infirmière. Leonidas lui avoua alors connaitre la vérité sur son passé médical ainsi que sur son identité. Il ne ressentait aucune honte à l’idée d’avoir violé en quelque sorte sa vie privée. Il avait souhaité obtenir des renseignements, il les avait eu, point final. « Si tu t’attends à des excuses de ma part, oublie. Je voulais être certain de ta bonne foi auprès de mon père. C’est chose faite donc tu peux rester à ses côtés » dit-il avant de lui proposer un deal. Il avait besoin d’une personne de confiance auprès de son père afin qu’il puisse en savoir plus concernant son état de santé. Chrystos avait tendance à survoler ses questions et il en avait assez d’être dans le flou. « Qu’est-ce qui t’empêche d’apprendre à jouer du piano à présent ? » demande-t-il en s’adossant un peu plus contre le dossier de la chaise. Leonidas ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner, de la relancer sur le sujet de leur attirance mutuelle. Sa réponse lui arracha un sourire moqueur. « Il est vrai qu’il y a des femmes plus belles que toi sur Terre mais ce n’est pas elles qui m’intéressent mais toi. Je te veux, tu le sais… » répondit-il sans se cacher. Le grec ne faisait que rarement des compliments aux femmes. Il était honnête et ne cherchait jamais à voiler la vérité. « Tu es très bien comme ça… j’ai une très belle vue » lâcha-t-il en faisant référence à son décolleté »[/color] s’amuse-t-il à répondre alors qu’ils levaient leur verre pour trinquer. « A notre collaboration »


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Vous avez tord. L'être humain peut être heureux. Il doit juste prendre conscience qu'il n'a qu'une vie et que le temps est un luxe que personne ne peut s'offrir. au début, l'être humain se plaint, pour tout et rien, pour des conneries. Au début, je me plaignais de tout, sans cesse et un jour, après ma maladie, j'ai compris : je ne serai jamais satisfaite, je ne serai heureuse si je m’embarrasse de broutille sans importance. Et j'ai commencé à vivre. J'ai commencé à réellement vivre quand la mort à faillit m'emmener. A votre avis, pourquoi j'ai cette foutue liste de truc à faire avant de mourir ? Tout simplement parce qu'avant que la fin n'arrive, je veux avoir vécu. Vous retenez votre souffle en refusant les sentiments. Vous devriez vraiment essayer de respirer. une méthaphore pour lui dire de lâcher prise, de se permettre un peu de vivre quand il est temps. Parce qu'en un clin d'oeil, on devient vieux, on a des gosses, on tombe malade et on finit dans une boite, six pieds sous terre. Une fatalité tragique que tout le monde connaitra. Sur le sujet de ses conquêtes, Léo est bien plus loccasse. Oh vous êtes bien loin de l'image que j'ai du diable. un sourire amusé suite à mes paroles. Non si je devais décrire le diable, je le ferai avec une précision épatante. Le diable est grand, avec un ventre rond, il a un regard vitreux, à cause de l'alcool et de la drogue qu'il ingère. Le diable à les cheveux brun qui tire au poivre sel. Il a de la poigne, de la force, il est collérique. J'ai rencontré ce diable et maintenant, je n'y retournerai pas. Je me perds un instant dans mes pensées à penser à cet homme qui maintenant est dans mon passé. Cet homme qui a toujours cette place et qui m'impose la terreur même la nuit. Cet homme dont je ne parle jamais mais qui m'a valu des cicatrices, dont trois cicatrices de brûlures de clope sur mon omoplate gauche. On a tous ses démons, et Léonidas est loin d'être le diable à mes yeux. Lui indiquant du regard une jeune femme, il ne me quitte pas des yeux, il me regarde en affirmant qu'elle ne l'intéresse pas. Monsieur se montre difficile. Elle est plutôt jolie. Et je suis sûre qu'elle est très open, vous pourriez apprécier. un sourire en coin je finis par hausser les épaules, après tout c'est comme il veut.

Dans la voiture qui nous conduit au restaurant, il m'avoue que je suis d'assez bonne compagnie et je me surprends à penser la même chose. Mais quoi de plus surprennant après tout ? Moi je suis du genre a apprécier les gens, à voir au dela de leur manie détestable. J'aime l'humain. J'aime la vie. Je me satisfait de peu. Harvard sont mes années d'évasion avant l'avalanche de responsabilité qui m'attendent. Après tout, mon père est le dirigeant d'une nation. Un jour, je prendrai probablement sa suite. Du monde compte sur moi. Et il ruse pour obtenir un baiser, rien qu'un baiser qu'il dit. Et ça me fait sourire, ça m'amuse, mon regard se braque sur lui alors qu'il me demande si j'ai peur. Tu apprendras bien vite que je n'ai peur de rien. sourire au coin des lèvres, je finis par dire Je refuse juste pour toi. Tu en voudrais plus après. sourire amusé sur les lèvres, mon regard se reporte sur la route, histoire de voir la route qu'il prend, de tenter de me situer à ce moment présent.

Quelques mots en français, seulement pour essayer et tenter de voir si mon accent déplorable et adorable selon certains est toujours présent et c'est le cas. J'ai un accent c'est comme ça. J'ai appris à la perdre en anglais à force de vivre ici, mais sinon, c'est l'accent des langues latines qui fait sa loi avec moi. Visiblement Léonidas apprécie et je réponds heureuse de ce compliment Vraiment ? Merci.  Je me demande si lui parle espagnole. J'aimerai bien l'entendre, je l'avoue, il doit avoir un accent drôle et adorable à la fois. Mais quand le sujet devient plus lourd, et qu'instinctivement ma main se pose sur la sienne, il la retire rapidement, comme pour éviter le contact, comme pour éviter les problèmes. Légèrement surprise, je me réinstalle en l'écoutant, il semble blessé que Chrystos le mette à l'écart et le fait est que je peux comprendre les deux parties. Quand on tombe malade, on a tous quelqu'un qui nous tiens la main pendant les annonces pendant les prises de sang et ces conneries, Chrystos m'a moi, moi, j'avais Bonaventure et je ne sais pas comment faire sans lui enfaite, pour le moment, je ne réalise pas vraiment son départ... Et de toutes façons, le sujet ici, c'est Chrystos. Crois moi, tu en as besoin. Tu te rends pas compte. voir quelqu'un qu'on aime vomir ses trippes ou pleurer ou hurler à la mort, ça marque, Chrystos tente juste de lui éviter ce spectacle. T'es son fils, c'est normal qu'il te protège. ça me parrait logique. Exactement comme moi je protège Adam en ne parlant jamais de ma maladie, Chrystos protège son fils. C'est tout à son honneur. Quand enfin il avoue qu'il sait qui je suis, prononçant mon nom de famille, celui qui trahit mon statut princier, je suis outrée, choquée, mécontente. Il viole ma vie privée et ça ne me plait pas. Ton père t'as dit que je suis quelqu'un de bien, t'avais pas besoin d'aller voir mon relevé de compte et d'ouvrir mon dossier médical. Après quoi ? Je vais te trouver dans la salle d'attente de mon prochain rendez vous pour assister au truc et être sûr que c'est bien vrai ? Ca ne se fait pas. Et c'est déloyale en plus. Maintenant tu sais pas mal de truc perso sur moi et moi, rien sur toi. faux, Chrystos s'est chargé de me raconter un tas de truc, mais c'est le principe, ça me déplait et je ne le cache pas. Mon regard en dit long sur sa manière de faire. La discussion revient sur un sujet plus léger, le piano et notre accord. Un sourire je réponds à sa question Rien, j'ai juste pas eu le temps de me trouver un professeur. entre le bar, mes soucis de santés, mes études, je n'ai pas le temps de tout faire malheureusement. Et le voila qui continue de m'embêter sur notre attirance : la sienne claire et nette, la mienne enfouie en moi. C'est presque gênant et ça lui vaut un coup de pied sous la table. C'est d'un regard interrogateur que je l'interroge, ce à quoi il m'adresse un rire moqueur avant de répondre explicitement. Il dit qu'il me veut moi. Non je le sais pas. Je comprends pas pourquoi enfaite. Je suppose que ça finira par te passer. du moins je l'espère, je n'ai pas envie d'être tenté à chaque fois qu'on mange ensemble ou qu'on se voit. Je finis par lui reprocher de ne m'avoir rien dis sur le lieu et d'être de ce fait en décalage totale avec le cadre. Et sa réponse me met mal à l'aise, rougissant, ça lui vaut un léger coup de pieds encore une fois dans la jambe et un regard réprobateur de ma part alors que je tire plus haut mon débardeur histoire de cacher un peu et de rendre moins évident mon décolleté. Les verres devant nous, j'attrape le mien et le tiens en l'air pour trinquer Une collaboration des plus platoniques. un grand sourire sur les lèvres et je fais tinter mon verre contre le sien avant d'en boire une gorgée de cet exquis vin.




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Emilia,

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Sa conversation avec Emilia lui avait appris qu’elle était une optimiste à toute épreuve. Elle était ce genre de femme qui vivait les sentiments à fond tout en ayant un côté secret, fragile qui l’intriguait. Leonidas avait passé rapidement le sujet de sa vision de la vie ou encore de ses conquêtes. Il avait simplement dit à la jeune femme quelque chose se rapportant à « J’ai tendance à me désintéresser des filles faciles. Où est le plaisir si on sait que sa partenaire est déjà passée dans tous les lits de la planète ? Elle peut être jolie, open mais ce n’est pas pour autant qu’elle va m’intéresser. Je vous l’ai dit : je suis exigeant ». C’était vrai, il ne couchait pas non plus avec un nombre important de conquêtes. La plupart du temps, il avait tendance même à coucher avec les mêmes partenaires. Au moins, il était assuré qu’elles ne cherchaient jamais rien d’autre que du sexe en sa compagnie. Il n’était pas le genre d’homme à s’engager. Il n’aimait pas cela et en prime, son grand-père était le seul décideur de la future Mme Vasilis -autant prendre autant de plaisir que possible. Pour en revenir à Emilia, cette dernière était amusante, distrayante. Elle avait une certaine retenue qui titillait son côté compétiteur. Il la voulait et il l’aurait bien un jour… Le tout était de montrer patient. « Tu vas pas me faire croire que tu n’as peur de rien… On sait déjà tous les deux que j’en voudrai davantage avec toi donc accorde moi au moins un baiser. Une sorte de lot de consolation… A moins que tu sois vierge ? » la taquina-t-il pour en apprendre davantage à son sujet. Prêcher le faux pour découvrir le vrai, cette technique marchait régulièrement avec les femmes.

Attablés tous les deux au restaurant, Leonidas fit commander une bouteille de rosé avant d’attaquer d’emblée au sujet de son père et de sa frustration de ne pas être impliqué dans son processus de guérison. Il se fichait bien de voir son père affaibli, malade, gémissant ou il ne savait quoi d’autre. Le grec n’était pas du genre à se voiler la face, à s’imaginer que tout se passait bien dans le meilleur des mondes. Son père oubliait un peu trop souvent qu’il faisait médecine. Ce n’était pas parce qu’il se spécialisait en médecine légale qu’il n’était pas moins diplômé. « Crois-moi, que ce soit dans le cadre de mes études de médecine ou dans ma vie personnelle, je sais ce que c’est d’accompagner un inconnu ou une personne chère à notre cœur jusqu’à son dernier souffle » répondit en détournant le regard. Parker, son meilleur ami, était mort en lui tenant la main. Leonidas l’avait accompagné jusqu’à la fin alors la protection de son père, il n’en avait pas besoin. Il n’y avait plus rien en lui qui valait la peine d’être épargné. « Mon père devrait se concentrer sur sa guérison au lieu de gaspiller son énergie pour me protéger. Je n’en ai pas besoin… Je ne suis plus un petit garçon depuis très longtemps » hausse-t-il des épaules. Son enfance avait cessé quand il avait huit ans pour être définitivement enterrée deux ans plus tard. Il était un adulte à présent. Un homme qui n’avait pas besoin d’être placé sous un globe de verre. C’était au contraire à lui de protéger son père et il ne reculait devant rien pour cela comme venait de l’apprendre Emilia. « Je te l’ai dit que cela te plaise ou non, il fallait que je découvre qui tu étais. Mon père a beau être un ancien flic reconverti en détective privé, il a tendance à perdre sa lucidité devant une belle et jeune femme » rétorqua-t-il en jouant avec le couteau, le faisant tournoyer entre ses doigts. « Mon père a surement dû te raconter beaucoup de choses à mon sujet, je ne m’en fais pas pour ça » poursuivit-il avec un sourire narquois. Il sentait bien qu’elle était contrariée mais elle s’habituerait à ce genre d’émotion en sa présence.

« Pourquoi travailles-tu dans un bar ? Tu es riche, tu n’as pas besoin de travailler » demande-t-il car c’était dépenser du temps pour pas grand-chose. Un temps qu’elle pourrait consacrer à son envie d’apprendre le piano par exemple. Emilia était quand même déconcertante. Elle ne correspondait en rien à ce qu’il avait découvert d’elle. Une princesse, sa pigne, c’est chiant, c’est hautain. Bref, ça casse les couilles aux autres mais pas elle. Elle était normale et c’était intriguant et excitant. Il ne se cachait d’ailleurs aucunement quant aux intentions sensuelles qu’il nourrissait à son égard. « Laisse moi t’approcher et je te monterai pourquoi » lâche-t-il avec un sourire amusé avant de porter un toast pour célébrer leur collaboration. « Platonique ? Cela ne dépend que de toi. D’ailleurs, pour une femme qui se vante de vouloir vivre ses sentiments pleinement, de croquer la vie à pleines dents… Tu es frileuse concernant tes pulsions sexuelles. Je te plais, je dirais même que tu me désires… pourquoi t’empêcher de satisfaire tes envies ? Dois-je conclure qu’il y a un homme dans ta vie ? »


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Et qui vous dis qu'elle est une fille facile ? Enfin, comment vous faites pour savoir si une fille est une fille facile ou pas ? C'est pas écris sur elle. c'est vrai, comment il juge ? Au physique ? Après tout c'est pas parce qu'une femme s'habille un peu sexy qu'elle est une chaudière ou qu'une femme se la joue mère thérésa qu'elle est une sainte. On ne peut pas le savoir sans connaitre la personne. A sa place, j'aurai quand même un peu peur de chopper une MST car la capote n'est pas infaillible et avoir une chlamydia ou des morpions c'est pas la joie je pense. Mais après tout, il fait bien comme il veut et il juge les gens comme il veut. C'est peut être sa manière à lui de vivre les choses, de se sentir bien. Il profite de sa jeunesse et il en a raison. Le temps passe trop vite, en un clin d'oeil on a 40 ans et simplement nos souvenirs qui nous accompagne. Ca doit être terrible d'avoir pas assez vécu. Enfaite il a raison, je crois que ma peur c'est ça enfaite : ne pas avoir assez vécu, être passée à côté de ma vie. C'est pour cette raison que je ne m'impose pas de réelle limite, que je ne me prive de rien, pas même de ressentir les sentiments et que je suis d'un naturel positif. Quand on touche vraiment le fond, quand on voit vraiment ce qu'est la souffrance, la douleur quand on connait la violence et la peur, on finit par relativiser enfaite, on se sent bien des petites choses. On aime la vie tout simplement même si elle est une vraie bitchy parfois. Tu as raison, j'ai peur de passer à côté de ma vie, de pas assez vivre. Ca doit être horrible d'avoir des regrets à sa mort. c'est pour ça ma liste des choses à faire avant de mourir. Certains trouve ça morbide mais moi je trouve ça utile. Tout n'est pas coché donc ce n'est pas l'heure de mourir. Mes résultats ont intérêts à être bon. T'as entendu Dieu ? J'ai pas envie d'être encore malade. Prend note. Et toi, qu'est ce qui te fait le plus peur ? à part les sentiments j'entends car je campe sur mes positions, il en a peur, sinon, il vivrai vraiment. Sa dernière remarque m'arrache un rire Vierge ? Oh tu as tout compris ! un rire léger et amusé sort d'entre mes lèvres. Il est drôle avec ses remarques, vraiment.

Tout les deux assis à notre table, la conversation s'assombrit quand le sujet de la maladie de Chrystos arrive. Un sujet lourd et autant dire que Leonidas semble en avoir gros sur le coeur, il le dit avec simplicité, son amertume d'être tenue à l'écart mais je dois avouer que pour le coup, je ne peux que comprendre le point de vue de Chrystos là dessus. C'est son petit garçon, son enfant. On veut toujours protéger les gens qu'on aime, surtout son enfant je pense. Mais là c'est ton père c'est pas pareil. Oui, c'est Chrystos donc ça change tout. C'est pas simple, ni pour Chrystos ni pour lui, je le conçois mais je dois bien l'admettre je suis du même genre que mon ami malade : je protège les gens que j'aime de la maladie. Je n'en parle pas. De mes rendez vous médicaux à mes inquiétudes. Tout ça reste en moi terré. Il n'y avait que Bonaventure qui assistait réellement à tout ça, au plus bas comme au plus haut. Il n'y avait que lui qui venait à mes rendez vous, me tenait la main, m'aidait quand je ne pouvais pas tout faire. Il n'y avait que lui qui me voyait vulnérable. Tu resteras toujours son petit garçon que ça te plaise ou non. Et puis franchement il parle déjà maladie avec les médecins, avec les infirmières, je pense que ça lui fait du bien de parler d'autres choses de temps en temps non ? Il reste la même personne en dépit de la maladie. Chrystos reste un homme bon, droit, loyale et gentil. Son fils lui est sympathique mais mon regard bienveillant sur lui se transforme bien vite quand par malheur il m'annonce avoir fouillé sur moi. Mécontente, cette situation des plus déplaisantes lui vaut un regard assassin de ma part. Je suis comme ça, je ne cache ni ma colère ni ma joie. Non mais franchement tu croyais quoi ? Que j'étais une tueuse en série ? Je suis simplement amie avec ton père, t'avais absolument pas le droit de faire ça. Si tu avais pris le temps de me connaitre, tu aurais probablement sû tout ça et tout ce qu'il y a en plus à savoir. Regardes, ton père, il le sait tout ça, même beaucoup plus parce que lui et moi on a un truc qui s'appelle la conversation. c'est pas comme ça qu'on apprend à connaitre les gens après tout, franchement, une discussion et faire un peu confiance ne le tuerai pas. Certes mais j'espérais le découvrir par moi même et que tu me le dises. qu'on discute et qu'il m'avoue des choses comme moi j'aurai pu le faire. Bras croisés, regard inflexible j'ajoute Maintenant ne t'avises pas de recommencer, c'est la première et dernière fois que je l'accepte. Tu penses peut être avoir le droit de faire ce que tu veux mais c'est pas le cas. Et si tu as un dossier sur moi, tu le supprimes, définitivement. j'ai pas envie d'être à côté de tous les dossiers de femmes qui fréquente son père, c'est hors de questions. Il est insolent et indiscret ? Moi je peux être têtue et déterminée.

Je ne vois pas le rapport entre ma richesse et mon métier. je fronce légèrement les sourcils en signe d'incompréhension avant d'ajouter J'ai des moyens c'est vrai. ça c'est peu dire vu le nombre de zéro de suite sur mes comptes. Mais j'aime être barmaid. J'aime avoir une vie normale. J'aime payer mon loyer et mes fringues avec l'argent que je gagne et j'aime aussi profiter de ma liberté en vivant ici. il est claire qu'après tout sera très différents. La liberté, je pourrai tirer une croix dessus. Et c'est aussi à cause de choses que j'ai vécu. Mais ça c'est pas écrit en ligne. Il faudra discuter avec moi pour le découvrir. à Boston j'ai encore un semblant de vie réelle, même si j'ai encore et toujours des rendez vous et des rencontres pour mon père, pour le moment, je suis libre de vivre, de sortir, de porter ce que je veux. En parlant de vêtements, je lui reproche de ne pas m'avoir prévenu sur le côté uppé de l'endroit, je suis tout sauf dans le décore. Mais il s'en amuse, il complimente même sa vue, ce qui lui vaut un coup de pied sous la table, le second depuis le début du repas et un air réprobateur. Mais bien évidemment, ça l'amuse plus qu'autre chose. Pourquoi tu veux approcher ? Tu peux me montrer de là où tu es. je l'admets, ça m'effraye qu'il m'approche car aussi agaçant soit il, il est aussi séduisant et des images me viennent en tête qui ne devraient pas. C'est le fils de Chrystos et je suis avec quelqu'un. Certes, je ne fais en soit rien de mal, je dine avec une connaissance, mais cette attraction entre nous est étrange. Et il le sait qu'il m'attire. Il s'en doute. Ses paroles s'enchainent et je l'écoute avant de me pencher en avant pour dire T'es séduisant certes mais ça ne veut pas dire que j'ai envie de coucher avec toi. je me réinstalle dans le fond de mon siège, buvant encore un peu de vin avant de dire en haussant les épaules Tu es perspicace dit donc. Je suis effectivement en couple. et heureuse.




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« J’en sais rien, je le saurais uniquement si je vais lui parler mais je ne suis pas intéressé pour du sexe avec une personne travaillant à l’hôpital. Je ne mélange jamais vie privée et vie professionnelle car si je sais faire la part des choses, certaines femmes n’y arrivent pas et je refuse de polluer ma vie publique » rétorque-t-il comme si le problème était réglé. Il n’avait aucunement l’intention de coucher avec cette femme ni même avec une autre. Leonidas était beaucoup trop sélectif pour qu’il en vienne à se tourner vers une parfaite inconnue pour une partie de sexe. De temps en temps, cela lui arrivait d’aller simplement draguer dans un bar et sauter sur la première venue mais c’était une habitude un peu plus rare. Il ne voulait pas risquer de se retrouver dans un scandale car il aurait couché avec la mauvaise personne. C’était un coup à voir débarquer l’émissaire de son grand-père et perdre toutes les libertés qu’il avait acquise au prix d’une grande souffrance et d’une sacrée négociation car s’il n’avait pas répondu à Emilia, il agissait spontanément par moment par exemple avec son groupe de musique ou son équipe de basket. Deux passions qui lui permettaient de se vider la tête, de s’exprimer et de relâcher la pression des études et de son avenir. « Ce qui me fait peur ? Les petites bestioles et les serpents » lâcha-t-il avec un sourire entendu comme s’il allait lui révéler ses véritables peurs. Il ne la connaissait pas et même son meilleur ami ignorait bien des choses le concernant. Leonidas était quelqu’un de secret mais dans sa tête, lui, il savait ce qui l’effrayait : l’homme a qui il devait tout. Sa seconde peur était elle plus logique : Leonidas craignait de perdre son père. « Il fallait bien que je pose la question mais à ta façon de rire, j’en conclue que tu es loin d’être vierge… Peut-être un poil coincée » s’amusa-t-il à se moquer gentiment.

L’étudiant balaya d’un geste de la main l’argument « c’est ton père, ce n’est pas pareil ». Un cadavre restait un cadavre se répéta-t-il, tout comme un malade restait un malade, qu’importe l’affect que l’on pouvait y mettre ou non. « Je ne le vois pas différemment parce qu’il est malade. C’est bien ça qu’il a du mal à comprendre » soupire-t-il. « Je pensais qu’avec Parker, il avait bien compris » marmonna-t-il plus pour lui-même que dans l’intention de poursuivre ce sujet de conversation. Son père était aussi buté qu’il ne l’était et les deux Vasilis risquaient de tourner en long pendant un bon moment sauf si Emilia acceptait de le renseigner auquel cas, il accepterait de laisser un peu de bride à son père. La belle espagnole, elle, était plus outrée qu’autre chose concernant ses méthodes mais cela ne le fit pas plus réagir que cela. « Je n’avais pas le temps d’apprendre à te connaître, le temps est quelque chose de précieux chez moi ! Je n’allais pas laisser une parfaite inconnue continuer de fréquenter mon père alors que ses séances l’épuisent et lui enlèvent un peu de sa jugeotte. Il a toujours eu tendance à s’attacher trop facilement aux autres » rétorque-t-il à croire qu’il traitait son père comme il l’aurait fait avec un enfant. Fut un temps, lui aussi s’attachait rapidement aux autres, il était un être sociable. C’était le passé. « Crois-moi, il n’y a rien à savoir sur moi que tu puisses trouver intéressant. Je vis pour mes études et pour mon travail. Fin de l’histoire » hausse-t-il des épaules avant de pencher la tête légèrement de côté. « Si tu crains que je ne cherche à te nuire avec ce que j’ai appris, tu peux te rassurer de suite » lâche-t-il car il avait d’autre chat à fouetter que de jouer les maitres chanteur de pacotille.

« Tu es quand même une fille pas banale et ça me plait…un brin mystérieuse en prime, que rêver de mieux ? » murmure-t-il en dardant sur elle, un regard appréciateur. Il adorait la manière dont elle jouait avec lui, qu’elle le maintenait à l’écart non pas parce qu’il ne lui plaisait pas mais parce que justement, c’était  tout le contraire. Emilia était comme une biche prise dans les phares de sa voiture de sport. « Mensonge, mensonge. Ton petit nez est en train de s’allonger ma tigresse… Tu en as envie, ce sont de stupides convenances qui te l’interdisent nuance. Tu es en couple, fort bien pour toi mais tu me désires. Je suis certain que tu te demandes ce que cela provoquerait chez toi, que je m’approche, que je prenne ton menton entre mes doigts pour te faire tourner la tête afin de t’embrasser. Quel goût auraient mes lèvres, est-ce que tu ressentiras des papillons dans le ventre ? Est-ce que j’embrasse si bien que je le laisse paraitre ? Que tu le veuilles ou non, tu te poseras toutes ces questions car tu as beau être amoureuse certainement, tu es quelqu’un qui se laisse porter par tes émotions. A quoi bon vivre dans le doute, le regret ? Je ne vais pas te demander de m’épouser, cela pourrait être notre petit secret. Dans le fond, ce n’est pas est-ce que tu en as envie mais plutôt qu’est-ce qui m’en empêche » lui dit-il de sa voix grave, le regard plongé dans le sien. Leonidas porta son verre de rosé à ses lèvres pour en boire quelques gorgées.

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Monsieur est exigeant sur ses conquêtes, grand bien lui fasse. Ca confirme un peu mon avis : il veut que ses amantes soient siennes. Je le vois bien leurs interdire de fréquenter quelqu'un d'autre ou une connerie du genre mais si ça lui conviens à lui comme à elle, c'est leurs problèmes après tout. De plus visiblement le jeune brun héritier d'un empire ne veut pas mélanger le pro et le perso ce qui n'est pas bête quand on y réfléchit. Quand on commence à mélanger un peu tout et faire un gros mix, c'est là que les problèmes s'enchainent que les rumeurs cours. Il vaut mieux bien cloisonner les choses. Et sur le sujet des peurs, je l'avoue sans problème j'ai peur d'une chose : mourir trop vite, ne pas assez profiter, ne pas assez vivre, ça serait pire que tout, pire que n'importe quoi. Comment ne pas avoir peur de ça ? Mais visiblement Léonidas ne semble pas prêt à me confier ses peurs à lui puisqu'il parle des serpents et des bestioles, je réponds donc un air amusé Très bien. Ce sont des peurs qui se combattent. On ira dans un vivarium pour y faire face. Vous verrez c'est très mignon les serpents. un regard défiant et je finis par ajouter Je finirai par trouver votre vrai peur Léonidas. il semblerai qu'on sera emmener à se revoir, personnellement j'y crois. Même si déjà de base, je me doute bien d'une de ses peurs : perdre Chrystos. Dans un sens, moi aussi j'ai peur de le perdre, perdre quelqu'un qu'on aime, c'est ce qu'il y a de pire. C'est le plus douloureux. Ce vide dans le coeur, ce sentiment d'avoir été abandonné... Peut être, peut être pas. restant évasive sur ma virginité potentielle ou sur mon côté coincé, car après tout, ça me regarde tout ça.

On voit forcément les gens qu'on aime différemment quand ils sont malades. et quand il prononce un prénom que je n'ai entendu que de la bouche de Chrystos, je comprends bien vite de quoi il parle. Parker, son meilleur ami. Mort. Enterré six pieds sous terre. Une épreuve qu'il a dû connaitre trop jeune. Il a côtoyé la maladie de près. Quand on côtoie les malade, on connait forcément des morts. Ca me brise le coeur qu'il ait fait face à ça et son regard en dit long sur la douleur qu'il a ressenti à ce moment là. Mais chacun à le droit à son jardin secret et je ne veux pas forcer les choses ou lui avouer que Chrystos m'a tout dit. Je ne veux pas le braquer ou le mettre mal à l'aise Qui est Parker ...? je préfère jouer les ignorantes, essayer d'en discuter si il le veut ou laisser tomber l'affaire si il ne le souhaite pas, je ne le forcerai pas à me parler, je suis loin d'être ainsi. Mais d'un coup, je regrette presque de ne pas lui avoir envoyé l'histoire de son BFF dans les dents quand j'apprends qu'il a fouillé dans mon passé, dans ma vie privée. Excédée, énervée par un tel affront qui pour moi est inadmissible mon regard est des plus réprobateurs et le pire dans tout ça est probablement qu'il ne s'excuse même. Et c'est bon ? Maintenant que tu sais que je suis une ancienne cancéreuse en rémission j'ai le droit de l'approcher ou c'est mon statut social qui t'as rassuré ? ça ne me plait et je le fais savoir, encore plus quand je râle, ajoutant pour moi en espagnole Tsss, crétin. j'avoue que pour moi, ma vie privée et surtout cette partie là doit rester où elle est bien loin sous la mer. Ce n'est pas une partie de ma vie dont je parle facilement et qu'il y ait eu accès un clic m'énerve. Je suis sûre qu'il y a bien plus à savoir sur toi que ce que tu dis. car après tout, il est plus qu'un simple étudiant. Il vaut plus que ça. J'en suis convaincu. Sous cette carapace se cache une vraie personne. Quelqu'un de bien, je le crois vraiment. Et quand il penche la tête sur le côté me disant que je n'ai rien à craindre qu'il ne dévoilerai pas ce qu'il a trouvé Je ne crains pas que tu cherches à me nuire, je veux juste que tu effaces tout ça. Et cette requête est non négociable. il va pas garder la moitié de ma vie ou de mon dossier médical sur un PC, c'est mort de chez mort.

Que rêver de mieux ... Voyons ... Une fille comme moi, mais qui accepte de coucher avec toi. Dommage que je sois en version unique. un fin sourire amusé sur les lèvres, je lui rends son regard. Et le voila qui me parle d'une voix rauque des plus sexys, son regard emprisonne le mien alors que les mots sortent d'entre ses lèvres et me clouent sur place. Je me mords la lèvre en l'écoutant alors qu'il me fou des images en tête. Je me recule au maximum dans mon siège alors qu'il finit de parler, me soutenant le regard avant de boire un peu de son verre Tu sais il y a un principe dans un couple auquel je tiens : la fidélité. Alors je vais continuer de me poser toutes ces questions dans ma tête. j'attrape mon verre pour le boire d'une traite pour faire disparaitre le garçon de mes pensées. Fuyant son regard je repose le verre sur la table Et je te l'ai dis, je ne serai pas un numéro sur ta liste de conquêtes. mon regard finit par se reposer sur lui alors que j'ajoute Et je préfère que tu te questionnes aussi. mon regard planté dans le sien, je continue Je te laisse imaginer le goût de ma peau, ma réaction si tu me faisais l'amour, est ce que je suis aussi douée que tu le penses dans le domaine ? Est ce que je deviendrai accro à toi ou bien est ce que je réussirai à m'imposer dans tes pensées plus longuement ... tu te demanderas si tu pourras te passer de nos ebats.  Tu imagineras mon souffle court caresser ton cou et le plaisir que tu ressentiras avec moi. Tu te demanderas ensuite quelles position je préfères et si je vais crier ton prénom comme tu l'espères et après toutes ces pensées tu voudras que je t'appartienne que je te dise que je suis à toi. Et tu te demanderas si j'accepterai d'être tienne. Et si pourrai te passer de tout ça. Ensuite tu imagineras notre nuit suivante et le regard que je te lancerai. Tu te demanderas si j'apprécie ou si c'était pas mieux avec un autre. Tu te demanderas si quand t'es en moi je ne pense qu'à toi où si mes pensées divagues et s'échappe ailleurs. Est ce que tu pourrais supporter si je pensai à un autre quand tu te donnes à moi ? Et comment ça se passerai après la nuit de passion ? Est ce que je repartirai chez moi ? Ou bien est ce que tu voudrai me garder pour la nuit pour un second tour. Et enfin tu envisagera une possibilité : et si tu devenais accro ? que des questions, l'un comme l'autre n'aura que ça, des questions où seul l'imagination peut répondre. Tu vois bien que c'est trop risquer pour nous deux. Alors restes avec tes conquêtes et chasses toi ces idées peut catholique de la tête. restons amis ou connaissances ... Mais en même temps, il y a ce truc en moi qui fait que je ne peux le quitter des yeux et que ses questions commencent à trotter. Mais je suis une personne bien, j'ai des principes, des valeurs, j'aime Adam. J'ai déjà été attiré par d'autres, ça ne veut pas dire que je vais faire quoi que ce soit.. En plus Chrystos, il en penserait quoi hein ?






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Emilia,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





« Arrêtez, je vais finir par croire que vous voulez vraiment passer du temps avec moi ! » s’amuse-t-il à lui répondre tandis qu’il avait un léger tic nerveux au niveau de la tempe. Emilia était peut-être plus dangereuse qu’elle n’y paraissait de prime abord. Leonidas ne supportait pas l’idée qu’elle veuille le connaitre, qu’elle découvre ses failles. Il n’aimait pas quand les gens devenaient trop proches de lui car c’était admettre qu’il pouvait les perdre. Sa plus grande peur était simple à trouver : les autres. Durant des années, le grec avait accepté bien des sacrifices pour devenir le parfait héritier que souhaitait son grand-père. Des sacrifices qui n’avaient pas tous été faits sans douleur. On peut même dire qu’il avait payé un lourd tribu trop vite, trop jeune mais qui avait forgé sa personnalité, son caractère. Leonidas avait trouvé son équilibre et avait réussi grâce à cela, à obtenir une certaine liberté. Or, il savait qu’il n’était pas infaillible, qu’il pouvait éprouver des sentiments. Une personne comme Emilia pouvait toucher sa corde sensible, pouvait le mettre en danger. A cause d’une femme comme elle, son équilibre pourrait rompre et il n’osait imaginer ce que ferait son grand-père dans un cas comme celui-ci. Chrystos n’avait pas conscience que son fils avait vendu son âme au diable. Un diable à qui, il devait rendre des comptes chaque mois car Sebastyen Vasilis restait très vigilant concernant son investissement le plus risqué. « Croyez-moi, cela ne vaut pas le coup d’essayer de trouver. Cela m’ennuierait de devoir vous faire du mal Emilia » répondit-il en toute franchise. Cela l’ennuierait certes mais si elle cherchait à trop le connaitre, il y serait forcé car aucune femme ne valait un tel risque. Aucune.

Qui était Parker ? Leonidas posa sur elle un regard scrutateur, méfiant. Chrystos avait la langue trop bien pendue pour qu’elle n’ait pas entendu parler de son meilleur ami. Que savait-elle ? « Un fantôme du passé » se contenta-t-il de dire. Parker était son jardin secret, la seule personne sur Terre qui aurait pu le faire renoncer à tout. On peut dire qu’il avait été la seule personne que Leonidas avait aimé de toute sa courte vie. Le jeune homme n’était pourtant pas homosexuel mais il avait réellement aimé son ami bien que Parker aurait aimé que cet amour soit autre chose que fraternel. A la place, Leonidas changea de sujet, avouant sans détour qu’il avait fouillé dans sa vie privée jusqu’à obtenir toutes les informations qu’il souhaitait connaitre à son sujet. Comme il s’en doutait, cela l’avait énervé, blessé certainement aussi. Au moins, elle avait conscience qu’il n’était pas un gentil garçon à son papa mais un connard sans scrupule. « Les deux je dois bien le reconnaitre. Je te le dis et je ne le répéterai plus : Chrystos est mon père et je ferais tout pour le protéger quitte à le protéger de lui-même. Je me fiche que tu le prennes mal, que tu te sentes blessée parce que j’ai fouiné dans ta vie… Je m’en fiche absolument Emilia car rien n’a autant de valeur à mes yeux que cet homme et je ne reculerai devant rien ni personne pour parvenir à mes fins. Si tu souhaites me fréquenter à l’avenir, garde bien en tête que je ne m’embarrasse pas des détails quand j’ai un objectif » répondit-il aussi calmement que froidement. Il était ainsi et personne ne le changerait alors qu’elle ne s’imagine pas qu’il y avait un être incompris et blessé sous sa carapace de glace. Elle n’irait qu’au devant de grandes désillusions songea-t-il avec dérision. Parfois, les êtres optimistes l’amusaient, parfois, ils le dépitaient. « Oh il y a une chose qui est bon à savoir : je dors nu » s’amuse-t-il à dire en haussant les épaules, revenant à quelque chose de plus léger bien que rapidement, il tenta tout de même de la rassurer quant à l’utilisation qu’il faisait de ses informations. « A vos ordres maitresse » lâcha-t-il sur un ton nonchalant.

« Voyons, la fidélité n’engage que ceux qui y croient…C’est dommage qu’une femme comme toi se contente d’un seul homme. Tu es faites pour vivre passionnément ma tigresse » murmura-t-il avant de jouer avec ses nerfs sauf qu’Emilia n’était pas en reste de son côté. Leonidas l’écouta religieusement, s’imaginant toutes ces choses qu’elle prononçait avec son léger accent espagnol qu’il détectait avec de plus en plus d’aisance. « Impossible de te chasser de mon esprit à présent. Je veux répondre à toutes ces questions que tu viens de soulever » dit-il d’une voix rauque tandis qu’il faisait glisser sa chaise vers la sienne pour la rapprocher de lui. « Je me demande le goût de tes lèvres… sont-elles aussi sucrées que je l’imagine ? Et tes gémissements… est-ce que tu pousserais des cris de plaisir ou est-ce que tu seras une amante qui couine, se mordille la lèvre de peur d’être trop expressive au lit… Est-ce que tu aimerais que je m’attarde sur ta poitrine ou que j’aille glisser ma langue entre tes cuisses pour te savourer longuement. Mes baisers, les voudrais-tu passionnés ou plutôt tendre ? Sauvages ou doux ? J’imagine ton corps se tendre contre le mien pour en avoir davantage, tes ongles se planter dans mon dos alors que je serais en train de te posséder. Tu n’oseras pas gémir mon nom de peur que j’imagine que j’ai tout pouvoir sur toi… Non, tu lutteras de toutes tes forces pour penser que tu es libre de t’enfuir, que ce n’est qu’une passade mais en réalité, je t’obséderai continuellement. Tu iras vers celui qui partage ta vie mais tu n’auras que moi dans ta tête, dans ton corps. Tu ne cesseras de nous comparer, tu te languiras de nos retrouvailles car tu voudras une chose : que je te fasse te sentir vivante à nouveau, que je te fasse vibrer comme jamais » murmura-t-il au creux de son oreille dont il mordilla légèrement le lobe. « Nous le savons tous les deux… tu seras mienne Emilia » ajoute-t-il avant de repousser sa chaise pour lui permettre de reprendre sa place initiale alors qu’un serveur venait prendre leur commande.

Amusé, intrigué, attiré, Leonidas était tout cela mais il fit en sorte que le diner se passe bien, parlant de tout et de rien comme si cet intermède sensuel entre eux n’avait jamais existé. Au final, Emilia et lui furent les derniers clients du restaurant. « Viens » dit-il en reposant sa serviette sur la table pour lui prendre la main et l’amener au piano qui n’attendait qu’eux. « Tu voulais m’entendre jouer n’est-ce pas ? » ajoute-t-il en s’installant derrière le piano, sur le petit banc, sa petite tigresse à ses côtés. Leonidas effleura les touches de ses doigts avant de commencer un morceau qu’il affectionnait et qui lui parlait : une reprise de Sinnerman.

La chanson qu'il lui chante

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