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« J’espère bien car je ne suis ni échangé, ni remboursé » s’amuse-t-il à répondre avec un sourire en coin. Il ne voulait même pas imaginer sa vie sans cette pétillante brune au caractère de feu. Capucine était déjà vitale à son existence quand elle n’était que sa meilleure amie mais à présent, c’était impossible. Isaiha serait prêt à la suivre jusqu’au bout du monde s’il le fallait. Londres, Boston, Hong Kong, il se fichait bien du lieu dans lequel ils vivraient si et seulement si, ils étaient côte à côte. C’était la première fois qu’une femme lui donnait envie d’être égoïste, de ne penser qu’à son propre bonheur et non à celui de Casey. Oh, le lowell ne se mentait pas : vivre sans sa sœur jumelle serait un véritable crève-cœur mais il fallait bien qu’un jour, il coupe le cordon et mène sa propre existence. Sa sœur était grande et il espérait secrètement qu’elle aurait toujours besoin de lui seulement, il voulait également qu’elle trouve le même bonheur que lui. « Je serais encore plus solidaire avec ton père dans ce cas » dit-il alors que son sourire amusé s’accentuait. Son beau-père aurait un allié de poids pour supporter les femmes de sa famille car Isaiha ne comptait pas fuir devant l’adversité -surtout qu’il trouvait le caractère de Capucine aussi adorable que rafraichissant. Il éviterait de trop lui répéter sait-on jamais. « Oui je sais que tu aimes ça » rigole-t-il en secouant la tête. Encore un peu coincé sur les questions de sexe, Isaiha avait du mal à se lâcher et se montrer spontané auprès de sa petite-amie. La seule fois où il l’avait fait, c’était en Nouvelle-Orléans mais il travaillait là-dessus, je vous assure. Le couple se décida pour une pause digestive aux abords d’une piscine, profitant de la verdure pour s’allonger. Isaiha cala son sac à dos derrière sa nuque afin d’être légèrement surélevé. « Tu n’as qu’à le proposer à Summer et Paris, je sais qu’ils ont toujours du mal à trouver une babysitter quand ils veulent sortir le soir » répondit-il en regardant les photos, l’une de ses mains jouant les ombrelles. « Tu veux des enfants ? Enfin je veux dire… tu as déjà pensé à ce genre de choses ? » demanda-t-il maladroitement. Il n’osait plus vraiment s’imaginer père pour sa part, refroidi par l’épisode désastreux qu’il avait vécu quelques mois plus tôt. C’était simple, Isaiha rentrait la tête dans les épaules dès qu’il entendait les mots grossesses et maternité. « Donne le tube de crème, je vais t’en mettre dans le dos » dit-il en tendant la main après lui avoir rendu son téléphone.©TOWNTROTTER.
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