jour 5 - Il n'y a que toi qui rime avec moi (Ash)

« La cage avec les requins ou la cage de boîte de nuit ? » plaisantai-je, ayant très bien saisi que c’était de l’activité sous marine qu’elle parlait. J’avais juste envie de la taquiner. Je soupirai ensuite : « Mon anniversaire est dans trop longtemps aussi… Je peux avoir la sortie boîte de nuit avec toi en cage avant histoire de patienter ? T’es un vrai requin quand tu t’y mets… » la taquinai-je en riant. Ou plutôt une sirène… Une sirène à l’irrésistible pouvoir d’attraction. Et ça n’allait pas s’arranger après cette session de surf, ce take off qu’elle réussit à merveille, glissant ensuite avec une aisance impressionnante sur la vague, jusqu’à rejoindre le rivage. Cette fille était parfaite. Et forcément, après ça,  encore plus conquis et charmé, je filais lui chercher bière, joint avant de la rejoindre sur la plage. Je crois qu’elle m’aurait soufflé avoir envie de glace à la pistache ou de jus de goyave, j’aurais écumé les boutiques pour les lui trouver. J’étalais ma serviette près de la sienne pour m’y asseoir, trinquant avec elle à ce cours : « Et moi je porte un toast à mon épatante élève. T’es surprenante Ashleigh. » Je portais la canette à mes lèvres ensuite alors qu’elle évoquait le quad. « J’oublie pas, j’attends ça avec impatience… » Nouvelle gorgée et mon regard se perdit sur ses courbes, repensant au massage promis, réalisant alors ce que ça impliquait : « Tu veux ton massage maintenant au fait ? » Mes mains sur son corps, ici sur cette plage… Délice et supplice, parce que j’allais carrément prendre sur moi, surtout qu’en simple short de bain, fallait que je me contrôle et que mini Denys ne s’emballe pas trop sinon ça risquait de ne pas être très discret. Oui, en fait, je préfèrerais presque qu’on remettre ce massage gagné par la demoiselle à plus tard.

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Les deux répondis-tu pour la cage de requin et de boîte de nuit, le taquinant à ton tour. Tandis qu'il se plaignait que son anniversaire soit dans trop longtemps et donc qu'il devrait patienter pour avoir le cadeau de nager avec des requins. Fallait naître plus tôt, mais au moins ça te fera finir l'été en beauté. Etant donné qu'il est du 25 août, il finirait son été 2017 avec un beau cadeau, voilà ton argument pour lui faire prendre son mal en patience. La sortie en boîte de nuit okay, la cage en boîte de nuit je passe mon tour. Pas pudique et te moquant bien des regards des autres, fallait quand même pas déconner, tu allais pas non plus te donner en spectacle de la sorte. Ca faisait trop femme jouet à tes yeux et si tu étais toujours la première à jouer de tes charmes, de tes atouts pour appâter les hommes, ce genre là non. Le cours se termina après une réussite exemplaire de ta part. Au final tu n'étais pas tant que ça tombé et tu avais assez bien géré, mais t'étais pas moins fatiguée. T'avais dû forcer, puiser dans tes ressources, pour ramer durement, te concentrer et garder ton équilibre. Le surf c'était pas de tout repos, autant rester sur cette note positive et retenter une prochaine fois. Et quelle bonne idée quand ton meilleur ami se chargea de vous acheter des bières et rouler un joint. Tu portas un toast à lui, au prof dévoué qu'il était et à sa patience envers le boucan que tu es. Il fit de même, te dédiant son toast et tu lui rappelas la sortie quad qui avait lieu dans une semaine. Insistant bien sur le fait qu'il te devait les deux jours, pas un de moins. Sourire aux lèvres quand il avoua son impatience, ce sourire s'agrandit quand il proposa le massage. Demander si gentiment... Impossible de dire non. Tu te tournas sur le dos, buvant une gorgée de ta bière, posant celle ci dans le sable, tu appuyais ta tête sur tes mains. Prête, attendant ce moment de détente avec impatience. Et je te fais le tien après, promis, juré, craché. T'étais de parole, il le savait. Quand tu m'auras passé ton joint par contre. Il se faisait désirer le petit cône qu'il avait préparé. Tu l'entendais t'appeler, crier ton prénom, mourant d'envie de venir se poser entre tes lèvres et de se faire consumer comme jamais, pour finir dans tes poumons et recracher dans l'air de ce pays magique.

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Mon anniversaire me paraissait bien trop loin, surtout en entendant des promesses de cadeaux du genre. Alors forcément, je négociais, au moins pour la boîte de nuit. Mon amie acquiesçait, précisant néanmoins que pour la cage, elle passait son tour. Ha non, je connaissais trop Ash pour ne pas saisir l’occasion de la taquiner : « Quoi ? Toi Ashleigh Strauss, t’es pas chiche de danser dans la cage ? » Normalement miss Strauss est capable de tout non ? « Et si je danse avec toi t’es cap ? » Comme ça on aura l’air de deux guignols ensemble… Moi y’avait rien qui m’effrayait en soirée, j’étais toujours capable des pires pitreries, juste pour le fun et puis ça ferait une autre première fois, moins adrénalinante certes, mais une autre première fois quand même à partager ensemble. Allongée sur le sable, mademoiselle se vit servir sa bière fraiche de mes mains avant que je ne lui propose son massage, détaillant un instant son corps, ses courbes, et réalisant ce que ça impliquait comme self contrôle de devoir déposer mes mains sur elle…  Mon trouble lui échappa surement, puisqu’à ma question, pas de –plus tard- comme réponse, c’était maintenant et elle se tournait déjà, me promettant mon massage ensuite. « Je veux pas te brûler avec pendant que je te masse. » expliquai-je quand elle réclama le joint toujours coincé derrière l’une de mes oreilles. Je pris une nouvelle gorgée de ma canette avant de la poser sur ma serviette et de venir me placer au dessus de la jeune femme. Mes doigts sur ses épaules d’abord, mes pouces massant lentement ses cervicales, je descendis ensuite lentement le long de sa colonne, alternant entre effleurement doux et pressions plus appuyées, me penchant ensuite pour lui demander après quelques minutes : « Ca va ? Ca fait du bien ? »

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Deys savait clairement comment t'appâter. Parce que si tu refusais la cage en boîte de nuit, il savait comment te faire dire oui. Une simple question remplit de défi, voilà que tu ne pouvais pas le contrer. Encore moins quand il se proposait de danser en ta compagnie dedans. Je suis chiche, bien sûr, encore plus si tu le fais avec moi. Tu voyais déjà la scène, le mather et toi dans une cage à danser, c'était fou rire assuré et tu donnerais cher pour le voir en oeuvre. C'est vrai qu'en y repensant tu l'avais jamais vu danser. Aux soirées mathers il était plus au comptoir que sur la piste. Toi t'étais sur la piste avec un verre à la main, fidèle à ta personne... Sur le sable, bière en main, pétard en attente, tu ne te faisais pas prier pour ton massage. Il allait passer crème, bien pour détendre tes muscles après tous tes efforts. Tu te mets donc en position, sur le ventre, réclamant tout de même le joint qui attend derrière l'oreille du mather. Il voulait pas te brûler avec, et puis si tu fumais tu allais pas être vraiment détendue à devoir porter la roulé à tes lèvres. Une chose en son temps, un délice après l'autre. Les yeux fermés, tu le sentis se poser sur toi, ses mains sur tes épaules, tu te détendis encore plus, immédiatement. Ses pouces en mouvements, tu profitais de chaque geste, ses doigts glissant dans ton dos, appuyant sur ta peau, se relâchant ensuite, jonglant de cette manière à plusieurs reprises. C'était agréable, il était vraiment pas mauvais en masseur et tu te laissais porter. Que ce moment dure une éternité, tu dirais pas non. Alors quand tu le sentis se pencher, son visage pas très loin du tien, te demandant ce que tu en pensais, c'est d'une voix appréciative, tout calme, toute sage, que tu lui répondis : j'adore ! Je pourrais m'endormir. Tu vas devenir mon masseur personnel. Ou pas, parce que mine de rien cette proximité n'était pas très saine. Le savoir au dessus de toi, c'était pas le plan idéal pour te contenir alors que tu étais en plein défi d'abstinence. T'as dû en faire des tas pour être aussi doué non ? Les yeux toujours fermés, il valait mieux blablater parce que tes pensées elle était pas très bien chastes là...

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 C’était pas pour me foutre d’elle, c’était pour le challenge. Quand je voyais son petit air révulsé et rempli de préjugés sur cet objet coutumier des night clubs et dans lesquels, j’avoue, c’était souvent des poufs qui se dandinaient , j’avais envie de la faire complètement changer d’avis, que quand on lui parlerait de cage de boîte de nuit elle pense direct à cette future soirée, à nos danses, à nos délires. C’était presqu’autant un challenge pour moi en somme. Un petit défi à coup de chiche, la promesse de faire le singe avec elle à l’intérieur et elle signait. « Deal, on se fait ça quand on rentra alors. Je pense pas avoir vu de cage dans les boîtes jamaïcaines jusqu’ici… » Session surf off. Nous voilà sur la plage, Ashleigh étendue, attendant son massage. Moi hésitant quelques secondes, devant son corps de rêve, redoutant un peu l’effet que ça allait encore me faire de la toucher, quand mes doigts allaient entrer en contact avec sa peau, mais trêve de me poser 36 milles questions, je me lançais. Ses épaules donc d’abord. Ses cervicales, mes doigts s’appliquant dans leur mouvements, avant d’interrompre quelques secondes mes gestes pour venir lui demander son avis, et c’est avec calme qu’elle avoua adorer, me déclarant même son masseur personnel. « J’accepte le titre… Tu m’appelles quand t’as besoin. » Surtout si ça implique qu’aucun autre gars ne la touche ainsi. Je me redressai à nouveau pour reprendre le massage là où je l’avais laissé, souriant à sa question. « Bah en fait, pas tant que ça… » répondis-je, dénouant alors l’attache du soutien gorge dans son dos, pour pouvoir laisser mes doigts descendre encore le long de sa colonne. Mais le fait de la savoir maintenant seins nus, même si allongée sur le ventre, sa poitrine restait donc hors de ma vue, ça eut le don de me troubler :  « Et puis, la plupart du temps c’était des massages différents… Qui déviait un peu par ici… » Pour lui montrer, pour illustrer mes dires, et aussi surtout parce que j’en mourrais d’envie, mes mains glissèrent malicieusement vers ses côtes, entre caresses et guili, se retrouvant à la lisière de ses seins, glissant ensuite le long de sa taille pour se retrouver ensuite dans le bas de son dos…

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C'était fou comme vos discussions pouvaient partir d'un truc pour bifurquer sur un autre. Voilà que de nager avec les requins en cage, vous discutiez de danser dans une cage en boîte. Si ça c'était pas une preuve de votre complicité et du fait qu'une discussion n'était jamais morte, alors tu serais pas ce que c'est. Je prends, et fait gaffe, je suis pas le genre qui oublie, je te le réclamerai jusqu'à la mort ce défi au cas où vous ne le faites pas pour x ou y raison. Finalement, l'heure de ton massage était là. Après tous tes efforts, tu te faisais pas prier. Position sur le ventre, tu perdais pas de temps. C'était maintenant, tout de suite. Il débuta, s'assura après quelques minutes que tu appréciais et qu'il s'en sortait bien. Totalement. Tu le voulais comme masseur attitré d'Ashleigh. A la base, ton masseur c'était Maxime, un autre de tes meilleurs amis, mais là tu allais peut être filer la place au brun. Il avait des doigts de fée, alors il avait dû en faire des tas de massages à des nanas, mais même pas. Tu ouvris un oeil pour le regarder, voir si son visage le trahissait, mais non. Il était juste doué de ses mains. Tu sentis finalement la pression du haut de ton maillot se détendre, signe qu'il avait détaché celui ci pour mieux vaguer sur ton dos et que tu apprécies mieux le massage. Mais, ce fut plus fort que toi de ne pas le commenter. Y a un peu trop de monde pour me foutre à poil ici Den' dis-tu alors qu'il expliquait les types de massages qu'il avait pu faire dans le passé, ses mains déviant sur tes côtes, frôlant ta poitrine, ce qui déclencha des frissons sur tout ton corps, accompagnés de chatouilles. Je vais te tuer Den'... dis-tu morte de rire, gigotant sous ses mouvements. Arrête... répliquas-tu toujours aussi morte de rire, tentant de ne pas t’étouffer. T'étais chatouilleuse et avec lui au dessus c'était pas du jeu, t'avais aucun échappatoire. Et c'était une chance pour lui qu'il avait défait ton haut, sinon tu te serais volontiers retourner pour lui faire face et prendre la situation à ton avantage. T'es le diable en personne libéras-tu de tes lèvres tandis que tu reprenais ton souffle et que ses mains étaient sur le bas de ton dos. Le diable, c'était peu de le dire...

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 Pour une nana qui grimaçait quand on évoquait la cage des night club, elle avait déjà l’air plus enthousiasme, ajoutant même qu’elle allait le réclamer si je zappais. Mon rire résonna et je répliquai : « T’auras pas besoin de réclamer. On enverra tellement du rêve que les patrons de la boîte vont vouloir nous embaucher comme danseurs pour faire le show. » promis-je avec ironie. Oui parce que si je faisais confiance à ma coloc pour savoir mettre l’ambiance et faire monter la température rien qu’en dansant, mon sens du rythme à moi était très approximatif et relatif. Le moment du massage arrivé, Ash en place, une gorgée de bière et je relâchai ma canette pour m’atteler à la tâche et dénouer les muscles endoloris du dos de mon amie. Après m’être assuré que j’étais efficace, je repris le massage, défaisant l’attache de son haut et récoltant une réflexion amusée de la demoiselle. « Je pensais que t’étais pas pudique ? » répliquai-je alors. Et puis, pour mon expérience en terme de masseur, j’étais plutôt novice, les massages que j’avais l’habitude d’effectuer étant quelque peu différents, situés davantage sur la poitrine, et c’est d’ailleurs vers là que je laissais glisser mes doigts pour l’illustrer, chatouillant la jeune femme qui gesticula aussitôt. « Tu vas me retirer mon titre de masseur attitré c’est ça ? » riai-je à mon tour laissant voyager mes mains plus bas sur son corps, dans le bas de son dos, sur sa somptueuse chute de reins… « C’est toi le diable… » C’est toi la tentation Ash… C’était comme avoir un appétissant gâteau, de pouvoir le sentir, le toucher, mais d’avoir interdiction formelle d’y goûter… Mes mains remontaient alors chemin inverse, vers ses épaules. « Je m’en tiens au dos alors ? » demandai-je sagement et raisonnablement

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Tu éclatais de rire en l'écoutant. Plus fort que toi, tu voyais la scène de vous deux dans cette cage à faire les guignoles. Tu savais que cette soirée vaudrait de l'or. Quelle serait dans ton top dix des meilleures, voire ton top trois. Et tu aimais cet engouement qu'il avait, voulant à tout prix le faire. Ah ce que tu pouvais t'éclater avec lui, partir sur des délires en un rien de temps. Puis ça vous faisait un projet en plus à votre longue liste déjà en cours. Tu fais des shows privés aussi ? le taquines-tu avec un grand sourire au coin des lèvres. Ben quoi ça devait être génial un show en mode gogo de sa part, mais c'était pas le moment d'y penser, surtout pas. Fallait plutôt songer à ton massage qui t'attendais et à tes muscles qui mouraient d'envie de se détendre. Il s'y débrouilla comme un pro, son massage avait un vrai effet relaxant sur toi. Tu lui en faisais part et prenant son rôle au sérieux -ou pour essayer de te peloter- il détacha ton haut afin d'avoir une plus grande surface pour réaliser ses mouvements. C'est vrai... Que répondre d'autre ? En attendant c'était mieux, chaque petits muscles de ton dos avaient droit à leur moment de soulagement, enfin ça c'était jusqu'à qu'il s'amuse à se diriger vers tes côtes pour te chatouiller. Réaction immédiate : tu exploses de rire et tu gesticules dans tous les sens. T'es sensible et t'es surtout prisonnière sous son corps alors tu peux pas faire grand chose, juste lui demander d'arrêter, presque le supplier. Non, rêve, tu vas continuer de me masser, ça sera ta punition. Enfin rien ne l'empêcherait de te chatouiller à chaque fois qu'il te ferait un massage. Il s'arrête finalement, ses mains vaguant dans le bas de ton dos. Ca fait vraiment du bien, y a pas à dire. Il est doué, un peu trop même et tu lui dis à ta façon à toi, prétextant qu'il est le diable. En beaucoup plus sexy. "Compliment" qu'il te retourne. Compliment qui te fait sourire, parce que tu ressembles bien plus à une diablesse qu'un petit ange, soyons honnête. Tu veux masser quoi d'autres ? Mes fesses ? Et encore une taquinerie, une. Ca ira, je vais pas plus profiter de ta gentillesse, même si je m'écoutais et que je te dirai de continuer jusqu'à ce soir ou que tu t'endormes. Ce que tu retenais de cette matinée c'était un nouveau super moment et souvenir en compagnie de ton meilleur ami.

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TERMINE