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Excursion en amoureux

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Le problème dans le porté était la réception quand ça foirait. Paris le savait, il avait l’habitude de palier à ce genre de chose mais il avait juste oublié un précieux détail si ce n’est deux. Le premier : sa femme n’était absolument pas préparée à gérer une chute. Le second : le sable c’est dégueulasse. Le Dunster pour le moment s’inquiétait surtout pour sa femme qui se massait le poignet gauche. « Tu crois ou tu en es sûre ? » grogna-t-il en prenant délicatement son poignet entre ses mains pour voir si elle s’était fait mal ou si cela allait passer au bout de quelques minutes. « Cela te fait mal quand je le plie comme ça ? » lui demanda-t-il en usant de mille et une précaution tandis qu’elle s’installait à califourchon sur lui pour se foutre de sa tronche. « C’est dégueulasse » grommela-t-il en la fusillant mollement du regard tandis qu’il se redressait en position assise, la faisant de ce fait, glisser sur ses cuisses. « Je pense qu’on va s’arrêter là pour aujourd’hui » ajoute-t-il avant de l’embrasser légèrement. « On fait une pause ? On pourrait laisser nos affaires ici et nous chercher des cocktails à moins que dans ta thermos tu aies quelque chose de buvable parce que je donnerai tout ce que j’ai pour m’ôter le goût du sable de la bouche » avoua-t-il en se redressant, lâchant un faible râle de douleur. Son dos avait quand même un peu morflé dans la chute enfin disons plutôt que cela n’avait pas arrangé une vieille douleur. Paris s’était fait mal en soulevant un meuble à l’appartement. Une mauvaise posture, une petite fatigue et il avait frôlé le tour de rein. Le problème c’est qu’il avait un peu zappé les conseils de sa chère et tendre moitié si bien qu’au lieu de se soigner, il avait laissé faire le temps. Aujourd’hui, visiblement, la douleur avait été suffisante pour qu’il en lâche un indice. « Finalement on est bien sur ce sable, c’est sympa » dit-il avec un petit sourire forcé car il ne voulait pas admettre qu’il s’était fait mal. Elle paniquerait et il ne voulait pas de ça surtout que ce n’était pas de sa faute.



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« Je crois » avouais-je parce que je savais qu’un faible j’en suis sûre n’allait pas convaincre Paris. Je le laissais checker mon poignet suivant calment les mouvements qu’il me faisait faire pour s’assurer que ça allait, et je répondais à ses interrogations bien que c’est tout autre chose moi, qui avait mon attention : « C’est juste un peu douloureux mais c’est normal…ça va passer, je mettrais de la pommade ce soir, t’inquiète » Puis j’avais ris de la situation, ris de mon Paris tout ensablé, alors que de mon autre main, je venais lui secouer les cheveux pour faire tomber les grains de sable encore attachés. Sa réponses du tac au tac quant au gout du sable me fit rire de plus belle, avant d’hocher la tête lorsqu’il nous suggéra d’arrêter là pour aujourd’hui. « Hey, parce que d’habitude, mes cocktails sont imbuvables peut-être ?? » faisais-je semblant de m’offusquer sur le mot buvable qu’il avait employé pour qualifier mon breuvage ? J’allais me dégager de lui pour le laisser se relever, mais son comportement me fit tiquer. Pourquoi il se rallongeait ? il avait mal ??....oh oui, c’est sûr, vu ce qu’il avance là, il a mal « Pariiiisss….. » lançais-je d’un ton de désapprobation parce que Monsieur tentait de dissimuler son problème « T’as mal, c’est ça ?! » Je me dépêchais de quitter ma posture au dessus de lui pour finalement me placer à côté de sa tête, à genoux sur le sable, et de glisser ma main sous sa nuque « T’as mal où ? C’est le cou ??! Les épaules ? » Mes yeux se posant sur ses dernière pour voir encore les traces de mes ongles et grimacer « Oh bah merde, je t’ai pas raté mon bouchon ! » M’étonnais-je avant de me montrer plus que maternelle avec mon époux. « Je suis désolée mon poussin, c’est de ma faute. Tu veux que je t’aide à te relever ?? » je me penchais au dessus de lui pour venir l’embrasser sur les joues, le front, profitant que ma main soit toujours sous sa nuque pour lui prodiguer un petit massage.



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« T’es sûr ? On peut passer à l’infirmerie de l’hôtel si tu veux, elle pourra peut-être te donner un antidouleur ou un anti-inflammatoire » rétorqua-t-il le front plissé par l’inquiétude. C’était hallucinant comment il pouvait se montrer protecteur envers Summer et cela depuis leur première rencontre. Un mot d’elle et il obéissait comme un petit chien ou un homme des plus soumis. Le pire, c’est qu’il s’en foutait totalement si elle était heureuse et en bonne santé. Paris avait trop connu la souffrance durant son enfance pour tolérer qu’elle souffre du moindre bobo. Il suffisait de voir sa réaction la fois où elle avait eu une écharde dans le doigt : il avait carrément essayé de l’emmener aux urgences. Par moment, il faisait vraiment pitié avec sa surprotection. Il l’aimait tout simplement. En attendant, son dos lui, n’était pas à la noce. « Si ils sont plus que buvable mais là j’ai l’impression d’avoir une langue totalement anesthésiée » grommela-t-il en essayant de se redresser pour au final se dire qu’il était bien allongé dans le sable. « Ouiii c’est moi ? » dit-il avec un grand sourire innocent. « Non je vois pas de quoi tu veux parler, je profite simplement du sable.. .Tiens regarde, je fais un ange de sable » dit-il en bougeant les bras pour faire les ailes. Trop tard, Summer le connaissait trop bien pour se douter de la supercherie et commença à lui poser une série de question. « Non c’est dans le bas du dos au niveau des reins… je sais ce que tu vas me dire, je suis qu’un âne bâté car je suis pas allé voir le kiné que tu m’as conseillé mais j’avais pas le temps et puis, la douleur a fini par passer alors je me suis pas inquiété » dit-il en lui faisant une petite moue attristée afin de la faire craquer tandis qu’elle déposait des petits baisers sur son visage. « Arrête, c’est pas de ta faute, je suis juste mal retombé, ça va passer. Allez, aide moi à me lever sinon abandonne-moi sur cette plage femme ! Je jouerai à l’étoile de mer » plaisante-t-il pour dédramatiser la situation.



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« Nan, c’est bon je te dis que ça va aller, ça me lance presque plus d’ailleurs » déclarais-je tout en secouant vivement la tête par la négative. Mais apparemment le passage par l’infirmerie serait peut-être une bonne idée pour quelqu’un d’autre. A savoir ce grand balèze couché au sol, qui m’assure qu’il adore resté enseveli dans le sable à attendre que sa peau devienne rouge pivoine. Oh, il savait à mon ton que je n’étais pas dupe. Le problème, c’est que je ne peux pas rester menaçante bien longtemps avec mon Dunster chéri. Surtout si je sais qu’il a mal à cause de moi !

A genou à ses côtés, je me montrais maintenant bien plus attentionnée, usant de massage et de baiser pour détendre Paris qui était tout de même un peu crispée. Et alors qu’il évoquait son mal dans le bas du dos qui n’était qu’une réplique de celui qu’il s’était fais il y a quelques semaines en voulant changer un meuble de place à l’appartement., je me redressais pour le fixer un instant, me pinçant tout bonnement les lèvres pour m’empêcher de lui dire cette fameuse phrase que n’importe quelle femme dirait à son mari après tout… « Je te l’avais dit. ». Avais-je réussi à ne pas lui dire ? Oui : il fallait voir cette petite moue qu’il me faisait, n’importe qui craquerait. Je me repenchais alors sur lui, pour continuer de l’embrasser une fois ou deux avant de lui tendre ma main libre pour qu’il la prenne et suive mes directives « On va te mettre doucement sur le côté pour commencer, d’accord ? Monsieur étoile-de-mer....» J’allais pour ma part, l’aider à se bouger sans qu’il ne fasse trop d’effort, m’aidant de mon autre main pour suivre son mouvement « Allez, on y va….dou-ce-ment » lui rappelais-je alors qu’il se mettait de côté dans ma direction. Une fois en position, je me redressais pour passer derrière lui et venir palper le bas de son dos. Un premier massage sur les zones tendus ne ferait pas de mal, et cela me permettrait de savoir la gravité de sa douleur. « Quand j’appuis là ; ca te fait mal ? » demandais-je en exerçant une toute petite pression dans le creux de ses reins, au niveau de sa colonne vertébrale.



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Paris s’en voudrait énormément s’il était arrivé quelque chose à Summer durant leur petit moment acrobatique car il était censé être en quelque sorte le professionnel dans cette histoire. Heureusement, il avait amorti le plus gros de la chute. Enfin heureusement, cela dépendait du point de vue car son dos, lui, n’avait vraiment pas apprécié la cabriole et lui faisait savoir douloureusement. C’était de sa faute, cela faisait un petit temps qu’il traînait ce problème de dos mais il n’avait rien fait mise à part accepter de prendre durant deux jours des antidouleurs. Le hic, c’est qu’il n’était pas un acharné des médicaments, c’était même le contraire donc bien souvent, il ne prenait que le soir car Summer insistait. Au final, la douleur s’était tirée et Paris n’y avait plus pensé à des séances de kiné… Une négligence qu’il payait à présent. « Ah ah ah… Avoue que tu mouilles ta petite culotte de me la sortir ta petite phrase » grogna-t-il parce qu’en effet, elle le lui avait dit. Bah elle avait épousé une tête de mule, elle le savait pertinemment. Toutefois, il essaya de l’amadouer avec une petite moue tristounette, souriant à chacun de ses baisers. « Je crois qu’en fait, j’adore trop quand tu joues les infirmières… surtout quand tu portes uniquement ton ancienne blouse blanche. Raah qu’est-ce qu’elle a pu me faire fantasmer celle-là » s’amuse-t-il à dire tandis qu’il se bougeait sur le côté comme un vieux papy atteint d’arthrose. « Je peux pas aller plus doucement que ça… à côté de moi, un centenaire irait plus vite » grommela-t-il avant de grogner de douleur quand elle commença à palper le bas de son dos. « Aïe… bordel, fais ce que tu peux mais il est hors de question que je termine nos vacances, alité » râla-t-il. Oui, une chose à savoir sur Paris Maconahey : c’était le pire patient du monde.



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Je me pinçais encore plus les lèvres pour cacher mon sourire alors que Paris me soulignait que mon envie de le sermonner de mon « je te l’avais dit » me ferait presque mouiller ma petite culotte, mais il fallait tout de même que je lui réponde. « Je te dirais bien que oui, je mouille comme jamais, mais ça te ferait trop plaisir, au point que tu me forcerais à la dire…Alors non : Je n’avouerais rien. » Je prenais son bras pour l’aider à pivoter sur le côté tout en ajoutant « Surtout que c’est pas le moment de réveiller Junior ! » ce qui arriverait si on commençait à jouer au jeu du « qui aguiche mieux l’autre avec des petites phrases coquines » comme il avait envie de faire apparemment, vu l’énonciation qu’il faisait de ma blouse blanche. A la place, je lui donnais quelques directives pour se décaler lentement sur le côté, et passais bien vite derrière lui pour venir palper le bas de son dos. Son geignement de douleur ne me laissait aucun doute quant au blocage qu’il s’était fait. Que faire pour lui venir en aide ?? Oh j’ai bien quelques restes des séances que l’un de mes médecins superviseurs m’avait enseigné durant mon internat de médecine bien que je ne m’étais pas du tout spécialisé dans la kinésithérapie. Mais…j’avoue que je m’étais pas mal servie de quelques gestes sur moi, après des courses plus intenses au parc, ou pendant les entraînements en salle… « Je veux bien t’aider mon cœur, mais…ce n’est pas très pratique sur le sable. D’habitude je vais ca sur une table de massage ou sur un sol plat…là…ce n’est pas très stable » A moins que, j’essaye de l’aider en position latérale ? Débout ? Non débout, il est trop grand, je n’arriverais de ce fait pas à le maintenir par les dessous des bras tout en exerçant une pression avec mon genou. Au et puis finalement, le sable était certes meuble, mais il n’allait pas non plus se faire engloutir ??! Aller go, je m’y mets ! « Bouge pas je reviens » Je me relevais à la va vite pour aller chercher une serviette à nos places, revenait juste devant la tête de paris pour la poser à terre. « Tiens pose ta tête sur la serviette c’est pour éviter que tu ne t’enfonce dans le sable….Oh et mets-toi sur le ventre s’il te plait. On va tenter de débloquer tout ça ! »

La suite, elle est simple : j’étais venu me position au-dessus de Paris, un genou pile au niveau de ses reins, et je passais mes bras sous ses épaules pour maintenir ces dernières ainsi que le haut de son dos. « Bon c’est très important Paris : Il faut que tu te détendes un max, d’accord ?? Alors pense à quelque chose d’agréable, respire un bon coup et dis-moi quand tu es prêt. Okay ?? » Et bien sagement, à l’affut, j’attendais son signal pour venir d’un coup sec, appuyer sur le bas de son dos tout en ramenant le haut de son dos vers moi, pas trop non plus, juste assez pour entendre un petit claque qui viendrait soulager le dos de Paris.



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Il savait bien que Summer devait jubiler de le voir à terre non pas qu’elle soit d’humeur sadique et souhaite son malheur mais bien parce qu’elle pouvait enfin lui dire combien il était idiot de ne pas avoir suivi ses recommandations. Le pire, c’est qu’il ne le faisait pas dans le but de la rabaisser ou de se foutre de ses études avortées de médecine. Non, il était juste un crétin qui détestait les médicaments et avouer qu’il avait mal quelque part. Paris avait horreur de se plaindre, horreur de jouer les femmelettes et dire : aie. Il n’aimait pas montrer de signe de faiblesse même à sa femme. Là, le problème, c’est que son corps l’avait lâché au pire moment et il souffrait le martyre. « De tout de manière, mise à part me servir de béquille, je ne vois pas l’utilité que junior se réveille, si tant est qu’il arrive » pesta-t-il alors qu’elle prenait son bras pour l’aider à se placer sur le côté. Putain, il avait l’impression d’être un petit vieux à qui, elle allait changer sa couche en le félicitant du gros popo qu’il avait fait. Sincèrement, Paris n’était pas pressé de vieillir. Sa femme commença alors à palper le bas de son dos et il ne put se retenir de gémir de douleur. Là, elle avait touché la zone qu’il ne fallait pas. Il espérait vraiment qu’elle le décoince, qu’elle laisse la magie de ses doigts de fées opérer sur lui car il était hors de question que ses vacances soient foutues en l’air à cause de sa connerie. Merde, il ne pouvait pas avoir un spring break normal ?! « Où veux-tu que j’aille ?! Que je rampe jusqu’à la mer comme une tortue qui vient de pondre ses œufs ? » grommela-t-il. Bon, il râlait toujours, c’est qu’il n’était pas à l’article de la mort non plus.

Summer revint vers lui et posa une serviette sur laquelle, il laissa retomber sa joue en soupirant. Heureusement que personne ne le voyait car il se sentait misérable. « Sur le côté, sur le ventre… tu me prends pour une otarie en plein numéro de dressage ? » pesta-t-il en obéissant bon grès mal grès jusqu’à se retrouver sur le ventre. Il ne s’attendait pas un seul instant à ce qu’elle lui grimpe sur le dos en le prenant derrière ses épaules. « Descends de la tout de suite » gueula-t-il presque en se crispant. Une fois libéré de son poids, il poussa un soupire. « Désolé… je voulais pas dire ça comme ça » se reprit-il en fermant les yeux. Il avait eu peur, non plutôt… une vieille peur était remontée en lui. La position, le fait d’être bloqué de la sorte… Cela avait été trop pour lui et son rythme cardiaque complétement détraqué en était la preuve. Le souffle court, Paris tentait de se calmer du mieux qu’il le pouvait. « Désolé… accorde moi juste deux minutes » demanda-t-il sans oser croiser son regard. Combien de temps cette peur allait-il le clouer sur place ? Les années avaient beau s’écouler inexorablement, il restait pétrifié comme un petit garçon. « Ecoute, on le fait aussi vite que possible.. tu me décoinces et après tu me relâches okay ? » dit-il en essayant de se détendre et garder en tête qu’il s’agissait de sa femme et non de son ex-beau-père.



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Oh la boulette !! Tellement obnubilée par mon envie de vouloir soulager Paris et son mal de dos, j’en avais complètement oublié l’essentiel : sa hantise. Je le savais pourtant qu’il n’était pas qu’on le prenne par derrière, sans mauvais jeu de mot. Surtout que je réalisais qu’à vouloir lui maintenir les bras, je n’avais fait que le rendre encore plus alerte et tendu, ce qui n’aidait rien à son mal…je me reculais vivement, m’éjectant d’au-dessus de lui dès l’instant où il s’était mis à gueuler, tombant le cul sur le sable. Il m’avait surpris et son ton m’avait un peu effrayé parce que je n’avais pas tout de suite percutée sur le pourquoi du comment. « C’est….c’est pas…ce n’est pas grave, je comprends. Pardon je... » Je bégayais de nervosité parce que j’avais vraiment eu peur d’avoir fait quelque chose d’irrémédiable et pour le coup, j’avais des excuses à lui présenter « Je suis désolée, je t’ai prise pas surprise, j’ai complètement oubliée, j’ai…pardon » Je ne savais plus vraiment où me mettre pour le coup. La seule chose qui me rassurerait aurait été que Paris se sente soudain plus calme, et surtout que son mal disparaisse…alors j’attendais patiemment, ne sachant trop quoi faire d’autre finalement « Je te laisse le temps qu’il te faut » lui promettais-je alors qu’il me disait avoir besoin de deux minutes pour se reprendre. Finalement, les deux minutes écoulées – voire un peu plus – Paris accepta de retenter l’expérience. Sauf que moi, bah, je ne savais plus si c’était une bonne idée. Il était crispé, ça se ressentait. Et ce n’était pas bon pour ce genre de position, et de déblocage. « Nan…écoute, mon cœur…le mieux c’est qu’on ne le fasse pas, hein ? Je vais… » Je me relevais de ma place pour me remettre à genou, et je cherchais un autre idée, hésitant à lui reposer mes mains sur son dos et déclencher une nouvelle frayeur de sa part. « On peut essayer un massage si tu veux ? Hein ? Ça pourrait être bien ça ? » Tentais-je de lui proposer pour calmer son stress et lui donner une autre alternative « Tu es bien trop tendu pour qu’on tente un déblocage…ce ne serait pas une bonne idée » donnais-je comme argumentation, tout en lui cachant le fait que de mon côté, j’avais peur de lui déclencher d’autre moment de stress et de peur comme celui que je venais de provoquer.



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Paris s’en voulait d’avoir réagi avec autant de violence car il savait qu’il avait dû l’effrayer mais cela avait été plus fort que lui. Il détestait quand monte sur son dos ou du moins, qu’on le prive de ses mouvements. Dans ces moments là, ses plus vieux démons revenaient à la charge en prenant un malin plaisir à lui rappeler tout ce qu’il avait subi étant enfant. Il détestait l’idée d’être encore aujourd’hui, aussi sensible, aussi stressé. Merde, il s’agissait de Summer et pas d’une illustre inconnue. Pourquoi n’arrivait-il pas à mettre cela de côté, à oublier, à tourner la page ?! La réponse était simple : il ne pourrait jamais le faire. Le Dunster était marqué à vif, rien ni personne ne pourrait l’apaiser, l’aider à se sentir bien, à passer outre ses blocages. Il n’y arriverait jamais et ce constat l’emplissait d’amertume. « Je ne voulais pas t’effrayer… je suis vraiment mais vraiment désolé Summer » souffla-t-il en enfonçant son visage dans la serviette tant il avait honte de lui. Heureusement dans son mouvement de recul, il n’avait eu aucun geste violent à son égard. Il ne pourrait jamais se pardonner s’il la blessait même sans faire exprès. Cette femme était la meilleure chose qui lui soit arrivée dans toute sa foutue vie. « Merci… encore désolé » marmonna-t-il en soupirant. Si vous saviez comme il détestait se sentir aussi faible, aussi vulnérable. On aurait pu croire qu’il avait payé son dû depuis des années et bien non, il restait ce putain de gamin terrorisé par un homme emprisonné. Au bout de quelques minutes, il lui proposa de recommencer mais sa femme refusa, prétextant que dans son état actuel, il n’y aurait rien de bon à tenter de le décoincer. « D’accord, c’est toi la plus qualifiée dans ce domaine » dit-il en tournant le regard vers elle. Paris fronça les sourcils en la voyant aussi tendue que lui. « Je… Je t’ai effrayé, c’est pour cela que tu ne veux pas retenter » comprit-il en se maudissant intérieurement. « Je suis qu’un crétin ! Laisse tomber, aide moi à me relever, je suis certain qu’une fois dans l’eau, le fait de nager va me soulager le dos car je n’aurais plus mon poids à supporter » dit-il en se fermant légèrement. Il ne le faisait pas exprès, c’était instinctif.


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Il était difficile de cacher qu’il m’avait effrayé, et personnellement je ne me voyais pas lui mentir. Du moins au début, mais…le voir si mal me faisait mal aussi. « Non…tu n’es pas un crétin, ne dis pas ça…tout va bien je t’assure » essayais-je de le rassurer, avant de tempérer mes propos en tentant de lui expliquer les choses sous un autre angle « C’est juste que….je sais pas trop si je dois…enfin, …si je peux te toucher maintenant, tu vois ? » Dieu que j’aurais aimé pouvoir le faire, là ! Poser ma main sur lui pour l’apaiser, pour lui caresser le dos et lui donner confiance. Mais j’avais peur d’avoir tout gâché en cet instant. Paris se refermait alors sur lui-même, et j’en ressentais toute la culpabilité. Je baissais alors la tête, et lui déclarais avec logique « Tu ne peux pas te relever si tu es bloqué Paris… » Si je le relevais trop durement, il risquerait d’avoir encore plus mal et je ne le souhaitais pas « Est-ce que tu me laisserais au moins poser mes mains sur tes reins pour que j’essaye de te dénouer un peu ? Peut-être que ça aiderais ? » Je n’osais plus rien faire sans sa permission de peur de raviver une douleur plus grande que celle physique dans le creux de son dos. « S’il te plait Paris… » Le suppliais presque dans un murmure « Laisse-moi réparer ce que j’ai fait…laisse-moi t’aider, je t’en prie » Je ne voulais surtout pas qu’il garde de cette journée, un souvenir amer et surtout, SURTOUT, je ne voulais surtout pas qu’il soit en colère contre lui…ou encore contre moi. Lui qui avait mis tant de confiance en moi, en l’espace de 5 secondes j’avais l’impression que j’avais tout bousillé. J’avais une sorte de boule au ventre, comme celle que j’avais pu avoir à chaque quoi je commettais une connerie étant enfant et que ma mère venait m’engueuler en me rappelant quelle fille impotente j’étais…et aujourd’hui cette boule était d’autant plus grosse parce que ma connerie me semblait être la plus grosse que j’ai pu faire à mes yeux.



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