Excursion en amoureux

Paris n’avait pas conscience que Summer était en train de réfléchir à une solution pour lui. Dans sa tête, il était déjà passé à autre chose, à cette histoire de porté à la Dirty Dancing car c’était tout ce qui comptait à ses yeux : sa femme. Il n’avait pas besoin des compétitions pour être heureux tant qu’il pouvait encore danser. Oui, Summer n’avait pas la technique d’une danseuse professionnelle et il ne pouvait pas se lancer dans des chorégraphies structurées et techniques et alors ?! Il prenait deux fois plus de plaisir à danser parce que justement, c’était avec elle qu’il partageait sa passion. Pour le reste, il pouvait s’en accommoder et puis, on ne pouvait pas tout avoir dans une vie. A un moment donné, il fallait faire des choix. Le sien était de tourner la page de la compétition pour se consacrer à sa salle de boxe, sa future carrière mais avant tout à sa famille. Ashlynn, Summer… C’était tout ce dont il avait besoin pour être heureux et il était impatient de pouvoir lui dire oui à nouveau devant tous leurs amis. « J’avoue que je l’adore ta souplesse » dit-il sur un ton rêveur, un sourire un peu niais sur les bords. Paris secoua sa tête pour chasser les pensées sensuelles de son esprit et se concentrer sur l’action présente. Etrange mais Summer était vraiment concentrée. Elle avait même ce petit pli sur le front quand elle réfléchissait et apprenait. « Plis-les histoire d’avoir une poussée sur tes jambes. Si tes genoux sont raides, je vais avoir du mal à te soulever » lui expliqua-t-il avant qu’ils ne tentent un premier essai. Le Dunster l’attrapa au niveau de la taille et compta jusqu’à trois avant de la soulever au-dessus de sa tête. « Gaine toi… essaie de tenir la position » dit-il en faisant tout son possible mais au bout de quelques secondes, il fut entrainer par le poids de sa femme qui penchait trop vers l’avant. Avec un petit rire il se retourna vers elle. « On retente ? » lui proposa-t-il. Dix, quinze fois, il ne savait plus vraiment au bout de combien de temps ils parvinrent à faire ce porté mais ils y arrivèrent. « Yeaah tu l’as bébé ! » s’enthousiasma Paris.

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J’hochais la tête avec sérieux, tout en pliant les jambes, écoutant les directives de Paris. Bon au départ, je ne m’y prenais pas bien. Cette histoire d’appuis ne m’aidait vraiment pas à être en équilibre. Et quand Paris se plaça devant moi pour prendre par la taille, je comprenais bien vite ma faute. « Ouais non, attends je ne l’ai pas là » lui annonçais au moment-même où il me soulevait par la taille pour me faire passer au-dessus « Nan, je l’ai pas du toooouuut !! » confirmais-je alors que je tanguais en hauteur. Que je me gaine. Okay, j’ai compris, mais….

Je ressortais de l’eau le souffle court et regardais Paris, complètement dans le doute. « Je comprends cette histoire de gaine là, mais… ce n’est pas évident de rester en équilibre juste après avoir pris de l’élan pour le porté ! » Et c’était peut-être là mon problème. A chaque fois que Paris me soulevait, je me concentrais sur l’élan que je devais prendre alors que je devais plus tôt laissé Paris géré ce genre de chose. Ce n’est qu’au bout de la dixième ou quinzième fois finalement que je captais mes erreurs, ayant profité des précédentes tentatives pour me focaliser sur cette gaine dont Paris me parlait. Sincèrement, je n’aurais jamais pensé qu’un simple porté dans l’eau soit aussi dur à réaliser finalement. Et que dire de Paris qui faisait finalement tout le boulot. C’est dans des situations comme celle-là que je réalisais toute sa force, prenant encore plus conscience de son talent. Un talent que je voulais voir perdurer, et être montré aux yeux des autres. Il aimait tellement ça, je ne voulais pas qu’il s’en prive. Surtout que maintenant, j’y prenais goût moi-même. Alors que je gardais maintenant parfaitement l’équilibre au-dessus de Paris, je confirmais intérieurement mon idée de vouloir apprendre à danser pour lui….il ne me restait plus à trouver l’enseignant.

Je laissais Paris me redescendre, le sourire aux lèvres, et passais mes bras autour de son cou pour l’embrasser avec entrain et enthousiasme « C’était trroooppp biiieennn !!! » je ne cessais de presser mes lèvres contre celles de Paris à plusieurs reprises, comme j’avais l’habitude de le faire quand mon côte boule d’amour se mêlait à mon optimisme et ma gaieté du moment !

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La première tentative avait été désastreuse car Paris n’avait pas vraiment attendu que Summer soit prête pour la soulever. Une erreur de sa part car il avait légèrement oublié que cette dernière devait se concentrer sur plusieurs choses à la fois et qu’elle n’avait pas les automatismes d’une danseuse. « Excuse-moi… j’ai été trop rapide » dit-il avec un sourire amusé alors qu’elle remontait à la surface, le souffle court. « C’est parce que justement, tu dois focaliser ton centre de gravité au niveau des abdominaux afin de pouvoir tenir la position » lui conseilla-t-il en venant poser une de ses mains sur son ventre et l’autre dans son dos. « Si tu fais en sorte d’avoir une posture droite et que tu la tiens, tu verras, tu n’auras aucun problème à garder l’équilibre » continua-t-il avant qu’ils ne reprennent leur position et fasse un nouvel essai qui s’avéra aussi peu concluant le premier. A chaque autre essai, Summer apprenait de ses erreurs et surtout, sans s’en rendre compte, elle le laissait la soulever ce qui lui permit au bout d’une quinze d’autres essais de tenir en l’air. Mine de rien, il était fier de sa femme car il s’était attendu à ce qu’ils n’y arrivent pas aujourd’hui. Summer avait un sacré potentiel et il n’allait plus plaisanter quant à ses essais de cheerleaders. C’était même à se demander pourquoi elle n’avait pas été prise à l’époque. En tout cas son enthousiasme était communicatif car il affichait un grand sourire alors qu’il la faisait descendre pour la garder simplement dans ses bras. « C’est vrai, cela t’a plu ? » lui demanda-t-il tout heureux. Un petit rire s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle s’occupait de les embrasser à plusieurs reprises. « N’empêche, tu sais que tu es douée ? Tu n’as pas mis très longtemps à comprendre le principe. Je suis fier de toi ! Tu peux postuler pour devenir bébé dans le remake du film » lui dit-il avec un petit sourire avant de l’embrasser tendrement. « Tu veux qu’on essaie le porté sur le sable maintenant ? » lui proposa-t-il afin de coller au film au maximum.

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Entendre Paris me dire que j’étais douée, c’était tout ce qu’il me fallait pour me donner encore plus envie de le rendre fier. Je ne cessais de l’embrasser alors qu’il s’amusait à me dire que j’aurais pu interpréter bébé dans le remake du film, mais à cela, je lui rappelais qu’il n’était pas tout aussi neutre qu’il le pensait « Je ne suis pas sûre que les producteurs et réalisateurs voient en moi le même potentiel que toi tu imagines, mais... » Après un dernier baiser, je le fixais droit dans les yeux, pleine de reconnaissance et ajoutais « merci pour tes encouragements ! » Je laissais glisser mes bras du cou de Paris pour poser mes mains sur son torse puissant, et réaliser ce que je venais d’accomplir. Sincèrement, si j’étais capable de ça, alors je serais bien capable d’apprendre la danse, nan ? Juste quelques pas de base ? Une valse, un tango ? N’importe quelle danse de salon ? « Sur le sable ?! » réagissais-je enfin, un peu étonnée. « Tu penses vraiment qu’on est capable de le faire ?? » L’eau c’était la garantie qu’on ne se fasse pas mal, mais…le sable. « C’est mou, ce n’est pas du bitume c’est sûr mais…enfin, vu comment je tombais sur toi tout à l’heure, je ne voudrais pas te faire mal dans le cas où je ne retrouve pas le même équilibre tout de suite. T’es sûr que ça va le faire ? »

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« C’est qu’ils sont cons et aveugles… Tu es un petit diamant brut » répliqua-t-il avec un sourire confiant. Paris en avait vu des danseuses défiler, trop certainement car autant, il détestait être trop entouré dans la vie de tous les jours, autant pour danser, il appréciait la stabilité sur la durée. Or, jusqu’à présent, il avait un mal de chien à remplacer convenablement Zoia si bien qu’il avait fini par jeter l’éponge. « De rien, tout le plaisir était pour moi » ajouta-t-il avec un sourire amusé pour très vite lui proposer une idée pas si folle que cela mais qui eu le don de paniquer sa femme. « Mais oui, on est capable de le faire » répondit-il confiant à ce sujet. Il ne ferait jamais rien qui puisse la mettre en danger, elle devait le savoir pourtant. Summer, elle, était loin de penser cela car elle s’inquiétait surtout pour lui. « Bébé… ne t’inquiète pas, si je sens que tu n’es pas à l’aise avec le porté, je n’attendrai pas que tu tombes en avant ou en arrière. Fais-moi confiance d’accord ? » lui demanda-t-il en la tirant par la main pour qu’ils sortent de l’eau. « On va essayer une fois ou deux sans élan puis après, tu essaieras comme dans le film, ça te va ? » essaya-t-il de trouver une solution pour faire en sorte qu’elle se rassure. « Dans la danse, il faut savoir se remettre à l’autre. Tu dois me faire confiance pour ne pas tomber et moi, je dois te faire confiance pour que tu sois suffisamment gainée afin que je ne me blesse pas » lui expliqua-t-il alors qu’il venait la saisir par les hanches comme il l’avait fait dans l’eau.

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Je ne remettais pas en cause l’assurance de Paris et sa conviction mais, je me savais novice dans le domaine, et pour moi, réussir un porté en étant aidé par l’eau, ce n’était pas la même chose que de le réussir sur le sable. Je le suivais à l’extérieur de l’eau, ma main dans la sienne, tentant de me convaincre intérieurement de ma capacité, me répétant les mots que Paris avait employés. Je suis un diamant brut, je suis un diamant brut, je peux le faire ! Et dans le même temps, j’écoutais Paris me dire que tout était une question de confiance mutuelle. Je devais avoir confiance en lui. Et c’est là qu’il ne captait pas la différence pour moi : « Attends, ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance » riais-je nerveusement. « C’est en moi. J’ai peur de ne pas faire correctement, et de nous mettre dans une position dangereuse, c’est tout…» il fallait bien comprendre que tout était encore nouveau pour moi. Mais pour me faire violence, et surtout pour permettre de bien me concentrer, je ne me défilais pas pour autant, me plaçant devant Paris, prête à m’exécuter selon ses directives « Est-ce que je plie bien les jambes, là ? » demandais-je parce que sans l’eau autour de moi, j’avais l’impression bizarre de ne pas reproduire les mêmes gestes. Je soufflais, une fois, deux fois…puis inspirais ensuite profondément avant de contracter mes abdos et m’apprêter à laisser Paris me soulever. « Tu me dis, hein ? Si tu veux on part à trois ? » Et alors qu’il posait ses mains sur mes hanches et qu’il hochait la tête j’entamais avec lui mentalement un « Un, deux, trois » avant de sentir mon corps quitter terre qu’une fraction de seconde avant de stopper Paris en posant mes mains sur ses épaules « Attend-tend-tend, nan !! Je ne suis pas bien… » Je le sentais, je m’y étais mal prise dès le départ, et je ne voulais pas tenter quoique ce soit qui ne passe pas. « On recommence, je n’étais pas bien droite… » Lui demandais-je avant de caler ma respiration pour une prochaine contraction de mes abdos et un gainage imminent « C’est bon. Maintenant » proposais-je à Paris, déterminée. Je suis bien plus droite que tout à l’heure.

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Paris avait proposé d’enlever le filet de sécurité représentait par l’eau pour passer aux choses sérieuses. Le frisson n’était pas le même, il le reconnaissait bien volontiers mais il insistait tout de même auprès de sa blonde/rouquine adorée pour tenter quand même le coup. « Tu ne me feras pas de mal. Crois-moi, j’ai de l’expérience dans les portées et au pire, on se cassera la figure ensemble. Tu sais, je fais un bon matelas » plaisanta-t-il avant de se pencher vers. « Evite simplement d’abimer junior, pour le reste, j’en fais mon affaire » dit-il avec un petit sourire en coin. Le Dunster opta tout de même pour un démarrage en douceur car il ne voulait pas l’effrayer en lui demandant à la fois de gérer une course d’élan puis le porté. « Oui, c’est très bien… Hey commence pas à paniquer, vide ta tête » lui conseilla-t-il car plus elle allait cogiter sur sa position et moins elle allait être concentrée sur sa tonicité musculaire. « On y va à trois » annonça-t-il avant de la laisser compter mais au moment où il allait la soulever, elle l’arrêta. « Tu vas y arriver, aies confiance en toi bébé » dit-il d’une voix douce mais ferme. Summer décréta alors qu’elle était prête et il compta à nouveau jusqu’à trois pour mieux la soulever. « Tends tes jambes » s’écria-t-il mais il sentait qu’ils n’allaient pas tenir longtemps si bien qu’il la fit redescendre sur le sol. « L’impulsion est bonne mais il faut que tu y ailles franco alors t’inquiète pas pour la chute. Au pire, on peut commencer avec tes mains sur mes épaules et si tu te sens en confiance, tu me lâcheras. Cela te va ? »

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« Oh bah ça, compte sur moi pour y faire plus que gaffe !! Abimer Junior, ça ne va pas m’arranger » répondais-je en plaisantant tout autant que Paris sur le sujet. Il me fallait au moins cela pour déstressée un peu et accepter de gérer ce porté sur le sable. Je m’assurais d’abord d’avoir la bonne position et hochait la tête comme un pantin à l’attention de Paris qui me disait de ne pas paniquer. Comme un pantin, oui, parce que clairement ma tête faisait oui et mon esprit disait non ! Mais la confiance extrême que je portais à Paris me donnait envie de me mettre au défi, et d’accepter le challenge parce que dans le fond je savais que j’étais entre de très bonnes mains. Je comptais jusqu’à trois, mais stoppait Paris pour lui faire comprendre que je le sentais pas, avant de me reconcentré, et faire de mon mieux pour me tenir droite. Forcément, ce n’était vraiment pas la même chose. Dès le deuxième essai je me rendais bien compte que je ne faisais pas les choses correctement. Si bien qu’en redescendant sur le sol, je bougeais tous les membres de mon corps pour me détendre un peu « Je crois que je suis trop crispée, attend » Et finalement, lorsque Paris me proposait de poser mes mains en appuis sur ses épaules pour commencer, j’avoue que l’idée me rassurait : « Bah ouais je veux bien. Parce que bon, je ne sais pas si tu vois, mais c’est comme me demander de me retrouver qu’à quelques centimètres au-dessus sur sol. C’est deux mètres là !! » Alors oui, l’appui était nécessaire, ne serait-ce que pour m’habituer…après on verra.

J’étais prête pour une deuxième tentative, et cette fois-ci amenait une petite poussée supplémentaire sur mes jambes, et une fois au dessus de la tête de Paris, je posais mes mains sur ses épaules « Bon okay, mais je suis pas droite là… » Je tendais les jambes, et demandais à Paris s’il pensait que c’était bien là « Je peux lâcher tu crois ? »

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Ce qu’il y avait de bien avec sa femme, c’est qu’elle était précautionneuse avec Junior ! De ce côté-là, Paris n’était pas à plaindre tant elle veillait sur lui avec une attention toute particulière. Par moment, il se demandait même s’il ne devait pas être jaloux de son pénis. Oui, de temps en temps, la connerie du Dunster pouvait aller très loin mais avec le temps, on s’y habitue. « Ce serait con de ne pas pouvoir en profiter durant le Spring Break » dit-il car il avait encore en tête les images de pénis fracturés qu’elle lui avait collé devant le nez pour se venger de l’avoir mise devant un film d’horreur sans l’en avertir. De temps en temps, le couple se faisait des crasses, il ne faut pas croire qu’ils étaient toujours dans l’amour fou. Summer n’était pas le genre de femme à se laisser faire : elle était adorable, généreuse, aimante mais elle savait aussi sortir les crocs et lui démontrer par A + B quand il déconnait. Paris adorait ça, il ne pouvait pas rêver mieux. Enfin pour le moment, il zappa cette histoire de blessure pour se concentrer sur leur porté tout en rassurant sa blonde adorée. « J’ai mangé trop de soupe quand j’étais petit ! » plaisanta-t-il avec un large sourire tandis qu’ils tentaient une nouvelle fois de réaliser ce porté. Summer avait réussi à prendre la position mais comment dire, il pouvait sentir ses ongles dans ses épaules et c’était loin d’être érotique. « Oui, j’apprécierai que tu rétractes tes griffes ma Wolverine » dit-il avec une grimace avant de tendre les bras pour mieux la porter. Paris recula légèrement pour se stabiliser mais son pied s’enfonça dans le sable moue, lui faisant perdre l’équilibre. « HEY MERDE » s’écria-t-il alors qu’il se sentait tomber en arrière. Dans un réflexe, il ramena Summer contre lui avant de s’effondrer de tout son long sur le dos. « Tu vas bien ? » s’inquiéta-t-il aussitôt. « Désolé, mon pied a rippé » dit-il avec une moue désolée. Le sable était définitivement une mauvaise idée.

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Paris essayait de me détendre quant à sa taille et au fait que j’allais devoir être droit dans le vide à plus de deux mètres de haut, mais je n’avais réussi qu’à sourire nerveusement, bien trop concentrée sur ce que je devais faire. Mais être concentrée et nerveuse, c’est jamais bon ménage : j’étais tellement obnubilée par l’envie de bien faire, tout en priant pour ne pas tomber que je ne réalisais pas que je plantais mes ongles dans la chair de ses épaules. Ce n’est qu’au moment où le Dunster me demandait de rétracté les griffes que je réalisais : riant à nouveau nerveusement, j’avais perdu le fil des choses, n’étant plus assez droite, ni assez gainé, et encore moi super à l’aise en hauteur. C’est sans doute de ma faute si Paris avait perdu l’équilibre, son pied s’enfonçant dans le sable. Et bien que Paris était un excellent instructeur, il avait oublié de m’expliquer comment tomber ! Ou comment tomber sur lui !! J’avais émis un ptit cri avant de finir écrasé sur Paris, et instinctivement avait fermé fortement les yeux par appréhension tellement j’avais eu peur de faire des dégats. Ce n’est qu’au moment où je ne me sentais plus tomber, et que Paris me demandait si j’allais bien que je me mis à grimacer légèrement en lui disant « eeuuhh, je crois que … oui. » J’avais tout de même un léger doute pour mon poignet que j’avais senti s’écraser contre le torse musclé de Paris, et mon propre corps. Je me redressais alors pour me poser à califourchon sur Paris, prenant appuis sur lui avant de réaliser que oui, j’avais quand même un peu mal. Sans doute une mauvaise réception par grand-chose. C’est pour cela que je me massais le poignet gauche et le faisait tournoyer doucement avant de dire, « je t’ai pas fait mal ?? j’ai du mal me réceptionner sur ma main, et…enfin…ca va, toi ? » Je le regardais, presque engloutis par le sable, les cheveux et la tête parsemé de ces petits grain doré, avant de me mettre à rire et de lui dire « T’en as bouffé un peu, avoue ! » vu la tête qu’il faisait, et notre position qui montrait clairement que nos deux poids avait permis à Paris d’être ensevelie, on pouvait bien vite réaliser que le Président Dunster avait mangé du sable !! Là, j’éclatais de rire encore plus, bien que je me tenais toujours le poignet, assise sur mon homme « C’est bon ? il a plus de goût le sable de la Jamaïque ?!» continuais-je en riant pour le taquiner.

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