Behind blue eyes (Biki)

Ciarán & Bambi

Je préfère être sourde que d'entendre ça ! lâcha-t-elle subitement, se rapprochant de Ciarán pour mieux s'asseoir à côté de lui sur le lit. Il n'y avait pas énormément de place pour les deux mais Bambi arrivait à tenir à peu près assise et elle voulait être proche pour ce qui allait suivre. Elle l'obligea d'ailleurs à la regarder en tournant le visage de son homme à l'aide de sa main, tout en délicatesse, avant d'ajouter : je déteste quand tu me sors des conneries pareilles. En plus c'est pas vrai ! Ce n'est pas parce que je m'insulte que tu dois en faire autant... fit elle valoir avant de relâcher son visage, sans pour autant bouger de sa position. L'italienne se détendait peu à peu, même si son légendaire sourire n'était pas encore de retour. Disons que le mieux était visible et que rien que ça, c'était positif en soit. C'est surtout de toi que j'avais envie de profiter mais ça a du mal à rentrer hein ! Tu as une nénette en bikini pas loin de toi et tu restes planté sans rien faire, je vais pas te mordre merde... Ciarán n'avait pas de mal à parler, il avait surtout du mal à revenir après avoir merdé. Se rattraper, être doux, prévenant... la brunette n'attendait que ça. C'est déjà ça si tu regrettes pas... même si techniquement moi quand tu boudes j'te donne des raisons d'arrêter de bouder esquissa-t-elle une petite moue en se relevant. Juste deux pas. Un petit test.

@Ciarán S. Halstead

CIARÁN & BAMBI

Tu aurais dû te douter qu'elle réagirait comme ça. Pourtant ça ne rendait pas légitime sa requête à tes yeux. Tu lui as fait une place à tes côtés, elle tout entière si peu vêtue, ornée par un joli biki aux épaules nues. Ah mais je m'insulte pas. Je te dis juste que tes attentes pourraient être plus hautes que je ne le pense, c'est tout. Tu n'avais pas su faire l'effort d'être près d'elle quand tu allais mal. A l'inverse tu ne pourrais pas t'efforcer de faire plus pour elle et de ne plus être ce que tu es. Il n'y a que comme ça que tu pouvais être bien avec elle, et jusque là, elle ne s'était jamais plaint de toi véritablement. Pourtant c'est vrai que le fait que tu ne vois pas autant les choses en grand, faisait que tu pouvait complexer et surtout te poser des questions. Évitant volontairement de lui répondre pour le serpent qui se mord la queue, tu savais pourtant que toi aussi tu ne voulais que ça, profiter d'elle. Pas pour rien que tu lui avais proposé d'aller ailleurs. En attendant tu savais que tu finirais par apprécier ce séjour. Dit la boudeuse de servic ! J'ai même pas eu le droit à un regard dans l'avion. Râleur mais au fond c'était sûrement une manière taquine que vous aviez de vous retrouver. D'ailleurs quand elle se redressa tu as simplement attrapé sa main sans même te relever. On a du retard à rattraper, ça devrait te suffire comme raison. C'est vrai que depuis cette fameuse période, vous aviez considérablement réduit vos moments câlins et grands câlins. L'attirant vers toi, tu glissais tes mains à sa taille puis à ses hanches en relevant le regard vers elle, réclamant un beusou. Je suis venu. Tu peux pas me refuser ça !

Ciarán & Bambi

Mais je n'ai pas d'attente Ciarán. C'est ça que tu n'as pas compris : je veux juste que tu sois toi même, sinon ça n'a pas d'intérêt... Par conséquent difficile pour Bambi de considérer que son homme ne soit pas en train de dire des conneries plus grosses que lui. Jusqu'ici l'italienne lui avait bien prouvé le prendre tout entier, qualités et défauts compris, sans sourciller. Pourquoi changerait-elle d'avis aujourd'hui ? Au contraire, en toute intelligence, elle apaisait sa bouderie en espérant bien que Ciarán suivrait, comme toujours. Leurs petits jeux lui manquaient au même titre que leurs étreintes et moments câlins. Tout lui avait manqué en lui, dans leur bulle, leur quotidien, leur histoire. Boudeuse de service, ce qu'il faut pas entendre dio mio ! C'est la première fois que je boude vraiment... je t'ai juste très mal habitué mon chéri... Large sourire taquin et moqueur alors que le beau brun venait de retenir sa main, et entourer sa taille de ses bras, comme s'il avait peur que l'italienne ne lui échappe. Pourtant, même pour tout l'or du monde elle ne rêverait pas d'être ailleurs. C'en est une excellente, de raison ! admit elle en se faisant désirer encore quelques minutes, ne s'approchant qu'un tout petit peu d'abord. Tu auras mis le temps alors mio... murmura-t-elle avant de s'emparer de ses lèvres avec une passion presque désespérée.

@Ciarán S. Halstead

CIARÁN & BAMBI

Dans ce cas, sois toi-même et laisse moi te taquiner sans penser que je me moque. On était d'accord là-dessus, si on fait rien comme les autres tant pis. La première chose dont vous aviez été conscients, c'était bien vos différences. Tu étais beaucoup plus sobre qu'elle quand il s'agissait de surprises ou d'initiatives. Bambi, elle, voyait les choses en grand. Elle était romantique, midinette et oui au début ça avait pu être un peu déroutant, mais aujourd'hui tu l'aimais aussi pour ça. Marre toi, c'est ça ! Elle avait raison, elle t'avait mal habitué, et elle finissait par le comprendre tu avais du mal à désamorcer ces moments de culpabilité. Crainte, pudeur, fierté, gêne : difficile de dire ce qui se passait des ces cas-là mais elle avait tellement plus de facilités à vous rétablir. Amusé par ce petit échange tu attendais impatiemment qu'elle craque, et une fois fait tu en finissais aisément comblé. Cette chaleur que tu ressentais en la retrouvant c'était inégalable. Elle te prouvait que vous étiez d'accord sur votre définition d'un beusou, bien qu'elle en eu joué parfois. Te laissant tomber sur le lit, tu l'y attirait avec toi, sur toi. Il va pas faire long feu ce bikini. Caressant son dos tu annonçais gentiment la couleur de tes intentions. Tu avais besoin d'un moment des plus intimes avec elle, ça ne relevait plus que de l'envie.  

Ciarán & Bambi

Pardon petit cœur... je crois que j'ai un peu perdu de vue tout ça parce que parfois j'ai tellement peur de te perdre que ça me paralyse... je t'ai senti tellement loin que j'ai mal pris quelque chose que j'aurais bien pris en temps normal expliqua-t-elle d'une voix douce, posée, bien loin de la bouderie ayant été la sienne dans l'avion. Quatre heures sans jeter ne serait-ce qu'un regard à Ciarán avait été extrêmement dur mais sans savoir pourquoi elle n'avait pas pu s'en empêcher. Juste un petit peu... mais je trouve ça adorable que ça te choque quand je boude ! le taquina-t-elle de plus belle, alors que son sourire s'agrandissait de seconde en seconde. L'italienne acheva de convaincre son homme que la tempête était passée par ce beusou passionné, libérateur, absolu. Un véritable délice que Bambi aurait volontiers poursuivi si elle n'avait pas manqué d'oxygène. Autant dire qu'elle se laissa tomber en même temps que Ciarán sur le lit, avant d'éclater de rire quand il dévoila ses intentions... sulfureuses. Mais déshabille-moi amore mio, je suis tienne... Plus tard, elle lui dirait à quel point leur bulle intime lui avait manqué. Pour le moment, elle caressait doucement son torse tout en reprenant ses lèvres.

@Ciarán S. Halstead

CIARÁN & BAMBI

Oui c'est aussi pour ça que j'ai été autant surpris, mais tu me perdras pas. Au fond si tu avais osé la charrier, c'était parce que vous étiez bien ensemble et ça n'était pas le genre de choses qui posaient problème mais tu comprenais aisément qu'elle n'ait pas eu les idées claires à ce moment-là, tu en étais d'ailleurs la cause quand on y pense. Tu l'as dit toi-même, je suis mal habitué. Tu savais maintenant ce que ça faisait quand Bibi boudait et que ça demandait trop d'efforts pour rétablir les choses. En attendant, là, on pouvait dire que c'était chose faite. Souriant malicieusement à sa réplique, tu glissais tes lèvres à son cou, puis à son épaule nue. J'adore quand tu dis ça. Chose vraie. C'était sexy de l'entendre te dire qu'elle était tienne, que tu étais sien, et ça suffisait pleinement à ce que tu prennes les devants. Dégrafant le haut de son joli bikini, tu inversais la tendance, te faisant une place entre ses jambes et plaquant ton torse à sa poitrine parfaite pour réinvestir ces lèvres passionnément.

Ciarán & Bambi

Ça me fait du bien de l'entendre tu sais... Aussi vrai que cette mauvaise passe dans leur couple lui avait parut durer mille ans, il était logique que Ciarán ait lui aussi trouvé interminable leur moment de réconciliation d'après bouderie. Bambi esquissa un petit rire, embrassant le bout du nez de son homme avant de déclarer d'une voix douce : et j'adore ça... Si l'italienne l'avait mal habitué, il venait de lui prouver qu'il aimait sa capacité à ne bouder que très rarement et c'était très agréable. Au moins autant que la caresse qu'il fit sur son épaule nue, ou de sentir son corps puissant et conquérant inverser leurs positions pour prendre le contrôle avant un nouveau baiser passionné. Je suis tienne... répéta-t-elle alors qu'il lui confiait adorer ça. Le haut de son bikini ne fit pas long feu comme Ciarán l'avait prévenue, et la chambre fut bientôt le témoin d'une étreinte follement tendre et sulfureuse. Une réconciliation comme ils n'en n'avaient encore jamais eue, et qui laissa Bambi légèrement essoufflée, lovée tout contre son homme à profiter d'un instant de douceur dans la seconde qui en suivit la fin. Dis moi alors mio, si je commande de quoi manger et boire au roomservice, ça te tente un petit action ou vérité ? ajouta-t-elle d'un ton taquin en lui faisant son fameux regard dangeureux.

@Ciarán S. Halstead

CIARÁN & BAMBI

Plus vous parliez, plus tu osais te dire qu'elle méritait mieux et pourtant tu sentais que vous étiez bien ensemble. C'était très paradoxal comme sentiment, un peu comme si tu ne comprenais pas comment vos chemins avaient pu se croiser. Elle t'avait répété ces mots, et tu t'en flattais, et vous aviez marqué le coup par des retrouvailles totales, tendres, passionnées, sulfureuses et dignes de ce que vous étiez ensemble. Elle t'avait tellement manquée que tu te voyais bien resté là, comme ça toute la nuit. Tu l'observais comme si elle était encore plus belle après ces retrouvailles et jouant avec une mèche de ses cheveux, tu finissais par dire amusé encore sous le coup de vos ébats. Tu vois qu'on se débrouille assez bien, même sur un lit simple. Décidément tu avais comme pleinement adopté et assumé la carte de l'idioto. Tu t'y plaisais assez bien, surtout quand ça lui arrachait un sourire ou un rire malgré elle. Caressant délicatement sa peau sous les draps, tu as légèrement été surpris par sa proposition mais tu as vite ajouté. Seulement si tu commences.. et avec une action. Tu avais ta petite idée en tête, et tu allais volontairement lui imposer une action avant de commencer plutôt de la laisser choisir entre une action ou une vérité. Une petite idée te venait et tu voulais voir ça.

Ciarán & Bambi

Bambi adorait l'instant d'après, les caresses et attentions que Ciarán avait envers elle à ce moment là. Il jouait actuellement avec une mèche de ses cheveux et la contemplait comme s'il la voyait pour la première fois, sensation grisante et ô combien agréable. L'italienne aurait pu mourir sur l'instant, elle serait partie heureuse. Mais le destin faisait les choses dans le bon ordre, et leur laissait encore tout le temps du monde pour s'aimer. Un éclat de rire retentit bientôt dans l'atmosphère, provoqué par les propos du beau brun. Il ne perdait pas le nord... On est trop forts que veux tu amore mio ! Mais avec ma maladresse, j'ai quand même eu peur de me péter la gueule à au moins deux reprises... pour cette nuit on rapprochera l'autre lit, hein ? fit-elle, avec son petit air suppliant de chaton abandonné. Une expression qu'elle dominait parfaitement maintenant, bien plus que le jeu d'action/vérité tout juste proposé à Ciarán, jeu qui sembla l'étonner d'abord, avant qu'il ne lui fasse une proposition par la suite. D'accord, honneur à la demoiselle que je suis alors ! Quelle est l'action que tu veux que je fasse petit cœur ? demanda-t-elle, joueuse comme rarement, bien qu'encore nue sous le drap. Qu'importe, Ciarán serait le seul spectateur !

@Ciarán S. Halstead

CIARÁN & BAMBI

Tu comprenais clairement l'argument de ta belle italienne, elle avait d'ailleurs raison, et un un sourire te trahissait à l'entendre. Sourire que tu semblais vouloir camoufler par ces caresses que tu appliquais à sa peau. Tu avais été à deux doigts de la charrier, et tu t'es abstenu. Non par de peur qu'elle ne boude, mais de peur de ruiner votre complicité du moment. Et pour cause quand tu repensais à la grosse nuit retrouvailles que vous aviez eue, tu avais le sourire que seul événement avait eu tendance à lui procurer un sommeil assez mouvementé. Oui, on fera ça. As-tu dit tout juste avant de voler un beusou à ses lèvres, inconsciemment comme pour la faire taire ne voulant pas qu'elle te demande ce qui t'avait traversé l'esprit juste avant. A sa question, tu as fini par répondre. J'aimerais que tu nous commandes à manger et à boire exclusivement en italien exclusivement, sans aucun mot d'anglais.. comme le ferait une cliente relou, exigeante et qui ne fait aucun effort pour être comprise. Supposons que le service du room-service ne maîtrisait pas l'italien. C'est ce que tu espérais vivement, sinon ce serait un carnage. Je veux du grand art, digne d'une comedia dell'arte. Agacée, elle te faisait vibrer, en italien encore plus. Tu adorais ça, et elle le savait. Ce qu'elle savait moins c'est que tu avais pris goût à la calmer quand vraiment elle était contrariée.

@Bambi C. Corleonesi