Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Because one day I will aver » - Page 4
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« Because one day I will aver »

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SAINT-VALENTIN.


Elle avait aimé cette journée ? Vraiment ? Pourquoi ? Enfin plutôt...est-ce possible ? Incapable de le croire si je ne l'avais pas entendu de sa bouche, le front plissé, je l'écoute sans l'interrompre pensant qu'elle m'apprendrait peut-être quelque chose que j'ignorais encore. Je n'ai jamais cru qu'une vie de couple, que le quotidien dans une vie à deux n'était ponctué que d'heureux hasards. Au contraire, si mon mariage m'avait bien appris une chose, c'était que l'on pouvait tout avoir mais quand même tout raté. Il suffisait d'un grain de sable dans l'engrenage pour qu'un jour tout s'écroule même si vous vous croyiez préparer. « Tu...oui, d'accord. On fera ça demain matin c'est entendu. » acquiesçais-je, toujours  surpris bien qu'un sourire sincère s'était inscrit sur mes joues à ce moment-là. Serait-il possible que la jeune femme apprécia autant les énigmes que moi ? Hum, ce ne serait pas si étonnant connaissant son passé, son paternel et la propre mésaventure que nous avions vécu plusieurs mois auparavant, née d'une simple clé usb. « Oui, à ce propos, je tiens à m'excuser. Je n'ai pas été correct avec toi, et ce n'est pas dans mes habitudes. Je suppose que le mauvais temps y a été pour quelque chose, mais ce n'est pas une raison. » précisais-je en caressant tendrement de mon pouce le haut de sa main emprisonnant la mienne à ce moment-là. Têtes de mûles, bon d'accord je l'avais mérité. Ce point, nous l'avions effectivement en commun je le reconnais. « Oh vraiment ? Je ferais des masques de boue plus souvent alors. » répliquais-je avec humour, riant à mon tour de notre déconvenue. « Hum... » Hochant la tête – et me déplaçant jusqu'au balcon pour éviter que mon odeur n'entâche définitivement le reste de la soirée – j'attends mon tour à la salle de bain, confortablement calé contre la rembarde derrière la baie vitrée grande ouverte. Ce n'est que lorsque Lily réapparut dans la chambre, les cheveux encore mouillés et une serviette autour du corps que je me dépêchais d'y pénétrer à mon tour. Mais ces bleus qui parcourait son dos, sa cuisse, et...son visage... « ... » Je n'étais pas dupe. Une broutille ? Un bleu de plusieurs centimètres de diamètre ? Sur le coup, je croise les bras sur mon torse histoire qu'elle comprenne bien que je n'avais pas l'intention de faire un pas de plus sans connaître le fin de l'histoire. « Oui, mais si je n'avais pas voulu prendre CE sentier pour résoudre un mystère de plus, tout ceci ne serait pas arrivé. » Têtes de mules, le retour. « Je vais prendre ma douche, on en reparle après d'accord ? » Bon, mon timbre avait été plus directif que je ne l'aurais voulu, mais elle pouvait le mettre sur le compte de mon inquiétude à ce sujet et non d'une volonté de la brimer. Quoiqu'il en soit, rejoignant la salle de bain et refermant la porte derrière moi, je peine à retirer le reste de mes vêtements, jurant intérieurement dans ma langue natale en promettant milles tortures à chaque pièce récalcitrante, jusqu'à pouvoir enfin, nu, me prélasser sous l'eau vrombissante. God, que ça fait du bien. Dix minutes plus tard, ponctuel comme d'habitude, et frais comme un gardon, je sortais alors de la salle de bain, ayant enfilé un ensemble pyjama gris que j'avais acheté pour l'occasion. Non pas que je veuille jouer les jolis cœurs, au contraire. Je ne dormais jamais autrement qu'en sous-vêtement, pour tout dire. Mais j'avais estimé avant de venir qu'il serait préférable, dans le cas où nous devions dormir dans la même chambre sans canapé – ce qui était le cas ici – que Lily ne soit pas obligée de s'allonger aux côtés d'un exhibitionniste. Humour mis à part, je ne m'étais rendu compte de la tenue de la jeune femme que lorsque je fus près du lit. Un air mi béat mi gêné sur mes traits, je fis de mon mieux pour ne rien laisser paraître, bien que la chute de ses reins, soulignée par sa lingerie, ne cessait d'attirer mon regard. Quant à ses jambes... Non la tenue complète en fait était d'une rare sensualité. God, pourquoi n'avait-elle emporté de pyjama ?!! « Pardon ? » Qu'est-ce qu'elle vient de dire ? Pestant contre le péché capital qui faisait de moi un homme et pervertissait notre nature à tous au bout du compte, je hochais vigoureusement la tête, faisant signe que j'avais compris alors que j'avais à peine entendu. Seuls les mots « crême » et « dos » avait atteint mon cerveau. Par quel miracle, je vous le demande. Son épaule dénudée, je toussota, versant quelques gouttes de crème dans la paume de ma main, avant d'appuyer doucement contre sa peau violacée et boursouflée par endroits. « Dis-moi si je te fais mal surtout. » soufflais-je dans le creux de sa nuque. Ne sait-on jamais, avec ce genre de blessure, elle avait peut-être aussi un tendon abîmé. « Je ne m'affole jamais. » Enfin, tout dépend des évènements en vérité. En attendant, continuant à masser son épaule pour imprégner sa peau de la pommade, je ne l'interrompis pas, gardant le silence jusqu'à la fin malgré la contraction soudaine de mes mâchoires lorsque j'eus appris qu'elle s'était...battue. Si c'était avec un homme, elle aurait été plus amochée. A moins qu'il ne s'agisse d'un jeune encore fragile, et dans ce cas-là je me ferai une joie de l'amocher à mon tour. Ah non, l'agresseur était de sexe féminin. Ce qui me rassurait en un sens. Ce n'est après tout pas faire preuve de sexisme que de penser qu'un homme provoquait plus de mal et savait généralement mieux se battre qu'une femme. « Tu lui as cassé le nez ? » répétais-je comme si j'avais mal entendu. Entre rire et lui faire des remontrances, mon cœur avait alors balancé. Après tout, si cette fille qui qu'elle puisse être l'avait provoqué, est-ce que ce n'était pas juste de la légitime défense ? « Lily, tu me dis que c'est elle qui t'a sauté dessus la première. » Reposant mes mains, je l'oblige à se retourner avant que nous puissions en discuter face à face. « Tu n'as fait que te défendre. Je comprends que tu te sentes coupable, mais tu as été blessée toi aussi. D'accord peut-être pas autant que cette fille, mais elle n'est pas morte que je sache. Si elle ne t'avait pas attaqué, rien de ceci ne serait arrivé. Tu n'as pas à t'en vouloir. » Nos opinions divergeaient peut-être sur ce point. Je savais Lily plus prompte à réagir de manière verbale que physique en règle générale. Mettons cela sur le compte de son altruisme et de son envie de croire en l'autre, qui qu'il en soit. Contrairement à moi qui me méfiais de tout et de tout le monde et qui, de ce fait, n'aurait pas eu une once de culpabilité à frapper un homme qui aurait eu l'audace de m'agresseur, quelle qu'en soit la raison. « Ecoute, si tu t'en veux tant que cela, tu peux tenter de réparer les choses avec cette fille. Avoir une discussion avec elle me paraît être un bon début, qu'en penses-tu ? » A l'écoute et compréhensif, j'en venais à me demander maintenant qui pouvait bien être son « adversaire » et quelle était la raison de leur dispute. J'avais la vague impression qu'une troisième personne y était mêlée. Les filles ne se querellent pas le plus souvent pour les beaux yeux d'un garçon ?

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Because one day
I will aver
Lawrie & Lily

Les énigmes … Si Lily ne les aimait pas, elle n’aurait sans doutes pas cette tendance fâcheuse à se mettre dans des situations délicates en permanence. Certains qualifiaient cela d’inconscience, d’autres de malchance abusive … Au fond elle devait simplement avoir un talent pour se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Quoique depuis quelques temps, sa vie était plutôt calme. Pas de drame en vue à part ceux déclenchés par son paternel … A croire que la roue tournait finalement. « Ce n’est pas grave. Je n’ai pas été très fine moi non plus … » admit-elle du bout des lèvres, même si cela lui arrachait presque la langue de devoir le dire. Mais elle ne voulait pas réagir comme une enfant en refusant d’admettre ses torts. Il la connaissait, elle avait tendance à avoir le sang chaud, surtout lorsque l’on commençait à toucher des cordes sensibles. Il était têtu comme une mule, elle aussi, pour sur cette dispute-là ne serait pas la dernière ni la plus virulente qu’ils risquaient de rencontrer s’ils se mettaient à passer plus de temps ensemble. Sincèrement ce n’était pas ça qui l’inquiétait le plus pour l’instant. D’ailleurs, devant la mine qu’il arbora en examinant ses petits bleus, elle comprit que le débat était loin d’être clos, et qu’elle ne s’en sortirait pas si facilement que ça. « Oui oui, et avec des « si » on peut refaire le monde. Ne te blâme pas inutilement tu veux ? Aller aller … » Et en même temps elle lui fit un petit signe de main qui voulait dire « Aller, zou, va te laver », s’activant pour passer une tenue, si ce n’est plus appropriée, au moins plus « confortable ». Tendant l’oreille, elle crut percevoir des jurons, certainement en gaélique aux vues de l’accent guttural, et pour le coup, cela la fit sourire en coin, alors qu’elle pliait soigneusement quelques vêtements mis en désordre lorsqu’elle avait fouillé dans son sac.

Pieds nus, déambulant tranquillement dans la chambre ici et là, un rapide coup d’œil dans le miroir de plein pieds de l’armoire lui indiqua que peut-être, elle aurait dû prévoir une tenue plus … Plus couvrante. Oh et puis mince, ça n’avait rien de transcendant non plus. Une chemise tout ce qu’il y a de plus banale, qui en plus de ça n’était pas plus « courte » qu’une robe aurait pu l’être. Des paires de jambes, il avait dû en voir des dizaines, il n’était certainement pas un moine … Alors pourquoi était-elle presque nerveuse tout d’un coup ? C’était une intimité étrange pour elle, à laquelle elle n’avait plus l’habitude depuis des années. Et encore, à l’époque, elle n’était qu’une enfant avec tout ce que cela implique de naïveté. Au moins il y a quelques années elle ne se serait jamais posé la question si sa chemise était trop courte ou non. Elle se demandait juste combien de temps elle pourrait respirer normalement sans ses fils d’oxygène, pour que son compagnon puisse l’embrasser comme il en avait envie. Le reste, cela n’avait pas d’importance. A croire qu’avec l’âge, les problématiques évoluent. La hardiesse également. Pour l’heure, de constater que visiblement il avait tendance à la fuir dès lors qu’ils devenaient trop « proches », Lily se demandait si c’était un vestige de son éducation ou au contraire un réel malaise parce qu’elle ne lui plaisait pas. Même si cela allait mieux depuis son opération, elle avait passé des années à cohabiter avec un corps trop maigre, maladif, marqué par des interventions qui avaient laissé des marques pas forcément élégantes. Des années à ne pas avoir confiance en ses charmes, à se planquer derrière des vêtements trop grands. Alors même si depuis quelques mois elle sortait considérablement de sa coquille, et se découvrait une sensualité qu’elle n’assumait pas jusqu’alors, il y avait pourtant des séquelles qu’elle ne pourrait pas faire disparaître du jour au lendemain. Le manque de confiance en soi en faisait partie. « La crème, tu peux m’en mettre dans le dos s’il te plaît ? » répéta-t-elle en constatant que visiblement, il était lui aussi absorbé par ses pensées, et qu’il ne l’avait pas écoutée. Lui tournant le dos, Lily ramena ses cheveux sur le côté pour dégager la zone concernée, abaissant légèrement le menton. Les hématomes avaient toujours l’air impressionnant sur elle, à cause de la couleur naturelle de sa peau, et parce qu’elle marquait facilement. Mais finalement ça n’était pas très douloureux. Elle était davantage courbaturée qu’autre chose. « Je n’ai pas mal … ne t’en fais pas. » murmura-t-elle alors que ses épaules se détendaient peu à peu. Le moment propice pour un aveu … Ou peut-être pas. Trop tard. Au moins ainsi elle n’était pas obligée de le regarder. « Oui enfin … ce n’était pas une raison. » soupira-t-elle avant de lui faire face, puisqu’il le lui imposait. « C’est sur … Mais quand même … Cela ne méritait pas une arête nasale explosée … Tu aurais vu … Il y avait du sang partout, ça avait l’air de faire vraiment mal. » avoua-t-elle en grimaçant en se rappelant de l’expression de Capucine, quelques minutes après l’impact. Il était vrai que si elle ne lui était pas tombée dessus comme une furie, jamais elle ne l’aurait blessée ainsi. Et pourtant … Elle s’en voulait toujours un peu. « Je ne veux rien réparer avec cette fille. » répondit-elle du tac au tac, avec peut-être un peu trop de virulence sur le coup. Certes elle s’en voulait de l’avoir blessée, mais elle estimait ne pas être totalement responsable. Ce n’était pas de sa faute après tout si cela ne s’était pas passé comme elle le souhaitait avec Isaiha. Quand ils s’étaient vus, il lui avait assuré n’être avec personne. Contre toute attente Lily avait décidé de le croire, et de prendre Capucine pour une éconduite blessée à ce moment-là. Ni plus, ni moins. Pour le reste, elle n’avait pas à se justifier. Si quelque chose l’avait blessée elle aurait mieux fait de s’en prendre à lui, plutôt qu’à elle. « Je ne la connais pas et sincèrement, je préfère que ça reste ainsi. Maintenant … On avait dit qu’on laisserait les sujets délicats de côté non ? Je n’ai pas envie que cette broutille nous gâche la soirée. » Se hissant sur la pointe des pieds, avec douceurs ses bras enveloppèrent ses épaules, alors que le bout de son nez venait tracer un sillage sur la rugosité de sa joue, humant les notes de son parfum au passage. « Juste nous deux aujourd’hui, d’accord ? » murmura-t-elle à l’orée de ses lèvres, ses prunelles caressant un instant les siennes, cherchant à y lire sa reddition. Il n’allait pas insister sur le sujet n’est-ce pas ? Elle l’espérait. Cette histoire, elle préférait l’enterrer, la considérer comme une parenthèse qu’il valait mieux ne pas rouvrir. Elle ne l’avait prévenu que pour qu’il ne s’inquiète pas au sujet de ses bleus.




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SAINT-VALENTIN.


Bien que bornés, au moins étions-nous sincères en admettant tous les deux nos torts. En outre, la rancune ne faisait certainement pas partie de mes défauts en ce qui concerne Lily, ce pourquoi un sourire répondit à ses « excuses » avant que je ne me rende à la salle de bain pour profiter de la chaleur et vapeur d'eau sur mes muscles endoloris ici et là.

S'activant dans son dos en faisant attention à ne pas trop appuyer pour éviter de lui faire mal, j'imprègne la pommade sur l'ensemble du bleu qui parcourait son omoplate jusqu'à ce que sa peau soit entièrement imbibée et que notre discussion nous conduise à se faire face afin d'en parler avec toute la sincérité que réclamait la situation. « Le nez contient de nombreuses petites veines très sensibles. Alors oui, lorsque l'une d'elles explosent, le saignement est plutôt abondant. Mais si cela peut te rassurer... » Bien que je ne sois pas persuadé de faire mouche pour cette fois. « ...il y a généralement plus de peur que de mal. Non pas que j'oserais prétendre que cette fille n'a pas souffert, mais tu ne dois pas comparer sa douleur proportionnellement au sang versé parce que le corps ne fonctionne pas ainsi. » lui expliquais-je calmement tel un professeur enseignant à son élève. « D'accord. » J'avais pensé qu'au vu de sa culpabilité clairement visible, Lily aurait voulu se dédouaner et réparer sa relation – si relation il y avait -avec cette jeune femme. Apparemment, j'avais tort. « Mais que s'est-il passé pour qu'elle te saute dessus sans prévenir ? Est-ce que tu lui as causé du tort à un moment ou à un autre ? » finis-je par lui demander, conscient de ne posséder qu'une partie de l'histoire. « Je...oui, c'est ce qu'on avait dit. » soufflais-je quelques secondes plus tard en comprenant que je n'en saurais pas plus pour ce soir, et que le sujet était encore sensible aux yeux de la jeune femme, et qu'il risquait, à la manière dont elle souhaitait le clore au plus vite, de ternir notre soirée.

« Juste nous deux. » répétais-je en effleurant ses lèvres des miennes, fermant les yeux au contact de sa joue contre la mienne, mes bras s'étant automatiquement refermés autour de sa taille lorsqu'elle s'était rapprochée. « Au moins pour ce soir. » rajoutais-je avec un sourire taquin, qu'elle comprenne bien qu'elle n'allait pas s'en tirer à si bon compte à l'avenir. Humant son parfum à l'orée de son cou, je déposais alors un premier baiser fiévreux juste au dessous de son oreille, me libérant lentement de mes incertitudes concernant le déroulement de cette soirée, lorsque deux coups à la porte me firent lâcher prise, et d'entendre la voix d'Andy qui nous apportait nos repas, me conduit à aller l'ouvrir et à vouloir l'aider. « Désolée de vous déranger mes chéris. Oh non, ce n'est pas très lourd, ne vous en faîtes pas. » Le plateau, qui mesurait un bon mètre de large, une surface ronde – sans doute pour aller de paire avec la table du balcon - passait tout juste dans l'embrasure de la porte de la chambre. Je suppose que ce n'était pas une coîncidence. « Ca y est, vous êtes tout propres ? Ca fait du bien hein ? Oh ma chérie, cette tenue est... » D'une humeur à la fois joviale et une lueur malicieuse dans le regard, Andy n'avait pas jugé utile de poursuivre en évoquant la chemise de nuit de Lily. Elle avait déjà une idée derrière la tête sur la suite de cette soirée, surtout habillée comme elle l'était. « Vous avez raison. Profitez profitez les jeunes. Si seulement mon mari faisait autant d'efforts pour me regarder aujourd'hui, je crois que je n'aurais pas eu besoin de prendre un amant. » Humour caustique ou incroyable vérité ? J'avoue que mis à part un regard échangé avec Lily et un sourire mal dissimulé, je ne saurais le dire. « Alors, au menu pour ces messieurs dames nous avons : des cookies au roquefort et noisettes avec son panier d'huitres, un tournedos rossini comme plat principal, vous verrez c'est un plat français très fin et goûteux en bouche, vous avez biensûr du vin rouge pour agrémenter le tout, et comme dessert, spécial st-valentin, une fondue au chocolat et rocher praliné. Bon appétit ! » s'exclama Andy, enjouée avant de disparaître en récupérant la cuvette au passage. « Eh bien...si je m'attendais. » commençais-je en ouvrant grand les yeux devant ce panel de saveurs. « Ca m'a l'air délicieux en tous cas. » lançais-je en jetant un regard à Lily. Elle avait même pensé à placer quelques bougies flottant sur une rivière de pétales de roses au sein du plateau. Charmante attention qui me fit sourire malgré moi.
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« Oh oui, je vois. » répondit Lily en écho de ses explications « scientifiques ». Pourtant cela avait eu l’air particulièrement douloureux, surtout après coup, lorsque la douleur était devenue cinglante, et qu’elle avait failli tourner de l’œil dans sa voiture lorsqu’elle l’avait conduite à l’hôpital.  Puis en comparaison elle s’était souvenue de cette fois où elle lui avait retiré une balle de l’épaule … En y repensant elle se demandait d’ailleurs comment il avait pu avoir suffisamment de chance pour que cela ne touche aucun tendon, nerf, ou autre. Elle s’était « simplement » logée dans le muscle, rendant l’extraction assez facile. Là il avait dû vraiment souffrir. Enfin … Les deux cas étaient difficilement comparables. Quoiqu’il en soit, aux questions légitimes et prévisibles qui suivirent, les joues de Lily s’empourprèrent légèrement. Elle se sentait presque honteuse de l’admettre, surtout à lui. Une fois elle lui en avait parlé, lorsqu’ils s’étaient disputés dans le gymnase … Etait-ce utile de remettre le sujet sur le tapis alors même que cela risquait de le blesser, ou de les mettre mal à l’aise tous les deux ? Non. « Pas directement non. » fit-elle alors, avec un air très évasif, ignorant innocemment la mine qu’il arbora ensuite et qui lui signifia qu’il ne lâcherait pas si facilement l’affaire. Comme elle avec Paris. A croire qu’ils étaient de vrais Bulldog : quand ils tenaient un os, il fallait vraiment faire des pieds et des mains pour qu’ils le lâchent. Mais en attendant, elle préférait mille fois éluder le sujet, et se délecter de son parfum, beaucoup plus intéressant à son goût. Un soupire d’aise sous-tendu traversa sa cage thoracique, alors que le bout de son nez se plaisait à venir tracer un sillage sur la peau fine de son cou. Peu à peu elle se détendait, ce contact fortuit ayant le mérite de faire taire les inquiétudes qui se mêlaient jusqu’alors dans son esprit. Mais ça, c’était sans compter l’apparition fortuite de cette chère Andy, qui avait un vrai talent pour arriver quand on ne l’attendait pas. Époussetant sa chemise du bout des doigts, un léger soupire de frustration lui avait échappé, alors qu’elle tentait vainement de réorganiser ses boucles hirsutes, qui avaient tendance à partir dans tous les sens en séchant. « Qu’est-ce qu’elle a ma … ? » Tenue … Voulut répondre Lily, abaissant son regard sur sa propre silhouette, ses doigts de pieds cherchant tout d’un coup à se dérober dans le sol. Bah quoi ? Elle n’avait jamais vu une chemise ? Bon sang. Cela couvrait la moitié des cuisses, et jusqu’aux avant-bras. Elle la mettait même pour peindre cette chemise ! Si elle avait voulu l’aguicher ouvertement, elle aurait sorti quelque chose de plus saillant, comme une nuisette, ou une chemise de nuit en dentelle transparente … Bref. Se renfrognant dans son coin, une moue bougonne au coin des lèvres, Lily se demanda si elle ne ferait pas mieux d’enfiler une cagoule. Et une combinaison intégrale, au cas où une parcelle de peau risquait de choquer les personnes ici présentes. On était au XXIème siècle parbleu ! Des filles se baladaient en mini-short vulgaires à longueur de temps et ça ne choquait personne, mais là, une chemise en lin tout ce qu’il y a de plus correcte, et en avant les sous-entendus ! (oui, sa réaction était clairement abusive). « Pardon ? » s’indigna Lily, les yeux ronds comme des soucoupes en la dévisageant, interloquée, un sourire outré incurvant ses lèvres. La vision d’une Andy volage, avec son amant de la forêt, lui apparaissait des plus cocasses tout d’un coup. Quant au menu, tout avait l’air franchement délicieux et lui ouvrait l’appétit. A part les huîtres peut-être. Elle n’en avait jamais mangé, et cela ressemblait à des mollusques écrasés.  « Merci, ça a l’air délicieux … Andy. » lui dit-elle avant qu’elle n’ait disparut, l’aidant à refermer la porte derrière elle lorsqu’elle sortit.

« Tu le crois ça, qu’elle trompe son Charles Ingalls qui lui coupe du bois ? » Non. Impossible. Tout un mythe qui s’effondrait tout à coup. « Un homme qui me coupe du bois, jamais je ne pourrais lui faire d’infidélité. » plaisanta-t-elle sur un ton légèrement ironique. En réalité elle était contre l’infidélité, quel que soit l’homme, qu’il coupe du bois ou non n’y changeait strictement rien. « Si ça se trouve elle trouve du réconfort auprès de ce cher Dav’ … » Vision d’Andy, cougar de la forêt, aux prises avec le farfadet des montagnes. Il y avait de quoi sourire. En attendant Lily s’était rapprochée de la table, prête à s’asseoir. Mais elle s’interrompit au dernier moment, le dévisageant avec insistance, les sourcils légèrement froncés. « Elle a un problème ma tenue ? » Elle pivota sur elle-même, vérifiant que ça ne remontait pas trop sur l’arrière. Non pourtant. « Franchement, il en faut peu. » soupira-t-elle, ne se rendant absolument pas compte qu’en réalité, oui, cela avait un côté sensuel. Surtout depuis que ses cheveux avaient un peu mouillé le vêtement, le rendant transparent par endroits, alors même qu’elle ne portait pas de haut de sous-vêtement sous sa chemise. Mais elle était assez « naïve » sur ce point. Pour Lily c’était quelque chose qu’elle portait tous les jours pour dormir, ou pour peindre. De côtoyer des « corps » en permanence, que ce soit en cours, ou pour des travaux personnels, il fallait croire que cela débridait un peu. « Je n’ai jamais mangé d’huîtres … » grimaça-t-elle finalement, les jaugeant du regard après s’être assise. « Il paraît qu’il ne faut surtout pas les gober, mais au contraire les mâcher … » Du bout des doigts elle en avait saisi une, comme si elle allait la mordre. « Je ne comprends pas pourquoi les français raffolent de ces trucs-là … » Hmm. Elle n’était pas sure de vouloir y goûter, mais finalement se lança, histoire de ne pas mourir idiote. Cela avait vraiment une texture étrange en bouche. D’ailleurs, sa mine parlait pour elle. Cela devait être comique à regarder. « C’est … Iodé. » fut la seule conclusion à laquelle elle put arriver. « Je vais peut-être attendre un peu avant de réitérer l’expérience. »  conclut-elle, se rabattant sur les fameux cookies salés. « Tu es déjà allé en France ? J’ai peint une femme, il y a quelques temps de cela. Elle était française, j’adorais son accent lorsqu’elle parlait anglais … Elle disait que si Paris était beau à visiter il ne fallait pourtant pas négliger les villes de province, parfois plus surprenantes. » commença-t-elle la conversation, tout en poursuivant le repas, dont le plat principal était réellement un délice.





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