Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Because one day I will aver » - Page 2
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« Because one day I will aver »

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SAINT-VALENTIN.


« Vraiment ? » Dans le fond, je savais ce que Lily tentait de faire. Et bien que surpris qu'elle veuille m'aider à nouer une relation plus solide avec mon fils, je lui en étais reconnaissant également. Un sourire avait d'ailleurs orné mes joues l'espace d'un instant, avant que l'hélicoptère ne prenne son envol. « Je lui demanderai dans ce cas, merci. » soufflais-je en y songeant déjà. Quant à son « nom de code » plutôt apparenté à un petit nom affectueux, oui il était mignon précisément. Tout à fait représentatif de la demoiselle qui était installée à mes côtés et qui admirait actuellement le paysage défiler à vitesse moyenne sous ses yeux. Une fois atterris, mes sourcils se fronçant brièvement à l'évocation artistique de Lily – encore une fois, il fallait absolument que j'améliore mes compétences inexistantes en art pour comprendre ce à quoi elle faisait allusion – avant que David, surnommé « Dav' » ne vienne à notre rencontre et ne nous propose de nous accompagner jusqu'au cœur de la forêt de Mansfield. Un jeune homme attachant, qui conversa davantage avec Lily qu'avec moi, concentré sur le chemin à emprunter et écoutant pourtant avec attention ce que les deux jeunes gens se confiaient tour à tour. Il ne nous fallut pas plus d'une vingtaine de minutes pour atteindre le chalet. Trois étages, en bois brut qui laissait clairement deviner sa solidité, une empreinte esthétique plutôt luxueuse malgré l'endroit où celui-ci se situait, d'immenses baies vitrées ici et là, des balcons de plusieurs mètres de long et de large. Il y avait même une barrière en bois poncé, une espèce de cour de fortune qui encerclait le tout, visiblement bien entretenue, avec des fleurs qui ne poussaient ailleurs que dans ce cadre restreint entouré d'arbres de plusieurs mètres de hauts. Des dalles avaient été placés sur la devanture de l'habitation, d'un vert mousse qui donnait l'impression de pénétrer dans un domaine féérique. « Oui, dommage. » relevais-je en avisant Lily d'un regard mi blasé mi ironique. « Etant donné qu'il porte un bonnet, je suppose que c'est pour cacher ses grandes oreilles de farfadet. Oui, ta théorie me semble tout à fait plausible. » répliquais-je à propos de Dav' en l'observant de dos s'éloigner, tandis que mes bras se plaçaient déjà autour de la taille de Lily, l'enlaçant tendrement tandis que mes yeux l'admiraient avec une tendresse non dissimulée. « C'est ainsi que tu me vois ? Un loup blanc ? » murmurais-je en abaissant mon front à sa hauteur, frottant à peine mon nez au sien. « A quel propos ? » Me parlait-elle de cet endroit ? De ce que j'avais prévu pour notre première journée en « amoureux » ou des faits relatifs à Paris ? Mon hésitation ne dura que quelques minutes, avant que mes mâchoires ne se contractent subtilement en songeant à son départ précipité de mon appartement la dernière fois. « Lorsque tu as quitté l'appartement, j'ai appris que ton père et le mien se connaissaient. Cela ne date pas d'hier, apparemment » Mon regard la confronte, tente de lui faire comprendre là où je voulais en venir sans avoir besoin de passer par le langage verbal. « Depuis, nous sommes un peu en froid tous les trois. » admis-je, sachant que la décision m'appartenait de les avoir envoyé sur les roses à chaque coup de fil de mon père tentant d'entamer une conversation dans l'optique de s'expliquer. Je n'étais pas prêt, et je n'en avais pas envie, pour l'instant. « Je n'ai pas envie de parler de ça maintenant, Lily. Demain promis, on pourra en parler autant que tu veux mais aujourd'hui... » Ma main se glisse sous son menton, le relève en douceur et y appose un baiser délicat avant de reprendre amoureusement. « Aujourd'hui, c'est notre journée à nous. Sans colère, sans non-dit, sans personne pour se demander ce que nous faisons ici tous les deux seuls l'un avec l'autre... » ronronnais-je en retrouvant le sourire. « Bonjour bonjour !!! Désolée de ne pas être venue vous accueillir avant, j'étais en cuisine et je ne vous ai pas entendu arriver. Normalement, il faut entrer si on veut être remarqués. » se moqua l'aubergiste en nous tendant les bras. Un petit bout de femme d'un mètre 60 de hauteur, des joues rebondies et rouges, un sourire avenant qui ne laissait pas indifférent, des grosses boucles blondes qui retombaient de son chignon défait jusqu'à ses épaules, une corpulence moyenne voire ronde qui lui laissait un air débonnaire. Une robe longue d'un rouge éclatant touchant presque le sol était recouverte par un tablier à pois verts, signe qu'elle tenait effectivement les fourneaux avant d'arriver ici. « Mais entrez, entrez donc...je suis Andy, la propriétaire de ce bijou. Excusez l'absence de mon mari, il doit probablement être allé couper du bois pour la cheminée et les fourneaux. Alors...vous avez réservé à quel nom ? » nous demanda t'elle, en se frayant un chemin parmi les tables disposées ici et là à l'intérieur du logis. « Austen, madame. » La décoration était rustique et chaleureuse à la fois. Quelques œuvres d'art, des tables rondes plutôt que carrés sur lesquelles reposaient déjà une nappe à carreaux rouge et blanc et ses couverts, un plafond de plusieurs mètres de hauts, du bois beige pour le parquet qui donnait l'impression d'un espace plus grand et lumineux à l'ensemble de la pièce. Dans un coin, trônait plusieurs canapé en velours, une table basse et une mini bibliothèque dans laquelle se mélangeaient livres sur la région, les coins à visiter, des recettes de cuisine et contes pour enfants. Il y avait même quelques jeux pour amuser ces chers bambins. « Andy, pas madame. Je ne suis pas si âgée mon garçon. » répliqua sévèrement quoiqu'en souriant, notre hôtesse en vérifiant sur son carnet de note. « Ah voilà. Austen, une chambre pour une nuit. Et vous avez déjà payé, mais c'est parfait tout ça. D'ailleurs, si vous souhaitez conserver la suite pour demain, il n'y a pas de problèmes, elle est encore libre. Suivez-moi messieurs dames, je vais vous montrer où se trouve votre petit nid d'amourrr !! » s'exclama t-elle devant mon air gêné, la suivant néanmoins jusqu'au troisième étage, une valise dans une main, l'autre sur mon dos. « Et voilàààà !! Tout est propre. Nous faisons le ménage deux fois par jour, quand vous serez de sortie évidemment. Vous avez deux armoires pour mettre vos affaires, deux tables de chevet avec leurs lampes, une salle de bain avec baignoire. Il y a l'eau chaude toute la journée en cette saison, rassurez-vous. Les serviettes sont dans le placard. Le lit... » Un sourire coquin et un regard tout aussi rempli d'allusions vint alors nous fixer longuement l'un après l'autre, avant qu'Andy ne se dirige vers le balcon, fière de son petit effet. « Ici, c'est le balcon. Vous avez une vue imprenable sur le lac en contrebas et la forêt dans son ensemble. Vous avez aussi une petite table avec deux chaises, si vous préférez manger en chambre. Voilà messieurs dames, si vous avez besoin de moi, je suis en bas, n'hésitez pas. Je vous souhaite un bon séjour parmi nous mes chéris. » Disparaissant aussi vite qu'elle était apparue en refermant la porte derrière elle, je l'ignorais pour Lily, mais j'avais l'impression d'avoir eu affaire pour le coup à une fée des montagnes. Aussi rapide qu'imprévisible. Et la langue bien pendue en plus. Cela change des urbains, pour sûr. « Hum, intéressant. Elle est...sympathique. Un peu effrayante mais sympathique. » finis-je par soupirer avec humour en déposant nos bagages près de l'une des armoires en jetant un coup d'oeil à Lily.


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Because one day
I will aver
Lawrie & Lily

D’un œil contemplatif, Lily avisa le chalet qui se fondait à la perfection dans la nature environnante. Un véritable petit coin perché dans la flore, coupé du monde alentour. Exactement le genre d’endroit qu’elle aimait pour faire le vide dans sa tête, ou même pour dessiner. Très effusive de caractère, elle pouvait pourtant se montrer très calme dans certains moments. Surtout face à un paysage d’une telle beauté. Ce cher Dav’ repartit, un silence de quelques instants retomba entre eux alors qu’il s’éloignait. Pas un bruit, à part le bruissement du vent dans la densité des feuillages. Pas de crissements de freins, de grincements de klaxons, ou d’élévations de voix intempestifs. Rien à part le vent, le chant délicat des oiseaux. Rien à part du silence. S’en était presque déconcertant sur le coup, habitués qu’ils étaient à l’atmosphère urbaine de Boston. « C’est si étrange … Ce silence … S’en est presque inquiétant au début tu ne trouves pas ? Même dans la forêt, à la périphérie de Boston, on entend toujours les bruits de la ville … Ici non. » Murmura-t-elle au bord de ses lèvres en regardant au-dessus de leur tête, comme si des spectateurs étranges étaient susceptibles de les observer depuis les hauteurs.  Mais là aussi il n’y avait rien à part l’immensité du ciel qui se découpait comme de la dentelle entre les feuillages.  « Si je te disais les façons dont je te vois, tu ne me croirais pas. » Un sourire empreint de tendresse éclaira ses traits. Elle ne lui demandait pas de comprendre. La vision qu’elle avait du monde et de ceux qui l’entouraient n’appartenait qu’à elle-seule. Mais si un animal devait lui correspondre, et que l’on devait par exemple écrire une fable le concernant, elle trouvait que le loup s’accordait plutôt bien à certaines facettes de son caractère. « Tous les propos Lawrie … » Un écho évident pourtant, et qu’il finit par entendre au bout de quelques minutes. Elle était prête à accepter qu’il ne lui dise pas tout, concernant son travail par exemple, ou cette vie mystérieuse à ses yeux qu’il avait déjà vécu auparavant. Lily savait qu’il y avait des territoires qu’il était trop tôt pour emprunter, voire qu’il ne lui laisserait jamais fouler. En revanche il y avait des évidences qui ne pouvaient rester muettes. Paris faisait partie de celles-ci.

« Oh ? … Mon père l’a vu pour une … Thérapie ? » Mais aux vues de l’expression que venait de prendre ses traits, elle comprit que l’enjeu n’était pas tout à fait le même. Ses lèvres s’arrondirent légèrement, formant un « o » parfait de stupéfaction. Cela expliquerait bien des choses … Si son père était un agent lui aussi … Mais pourquoi ne lui avait-il jamais rien dit, à lui, son propre fils ? Pour Jonathan passe encore, il n’avait pas forcément à se justifier, mais pour lui … « Je vois … D’accord. Nous en parlerons plus tard. » Inutile de lutter, même si le sujet lui démangeait les lèvres à présent. Mais le sujet avait l’air de vraiment le contrarier, et il avait raison, ce n’était peut-être pas le moment idéal pour remuer le couteau dans la plaie. « Très bien. Juste nous pour aujourd’hui. Mais il faut quand même que je te dise que je me suis- … » Battue. Mais trop tard, elle n’avait pas eu le temps de terminer l’aveu de ses « fautes », qu’une espèce de météore traversait leur sphère, lui faisant avoir un hoquet de surprise contre ses lèvres. Oh bon sang, qu’est-ce que c’était ça encore ? Après le farfadet, la fée du logis. « Oh bon dieu elle est sortie pas où ? » chuchota-t-elle à son oreille, un sourire de façade ornant ses traits alors qu’ils la suivaient à présent avec docilité. Tant de grandiloquence dans un si petit corps, c’était tout à fait fascinant à observer. « Son mari est allé couper du bois … » murmura une fois encore Lily, stupéfaite, qui souriait avec entrain à présent, devant le cliché qu’incarnait cette femme. Après La Petite maison dans la prairie : Le Bon gros chalet dans la montagne. Fascinant. D’ailleurs elle buvait désormais ses paroles, s’intéressant à chaque recoin qu’elle pouvait leur montrer. Il fallait souligner que la chambre était vraiment somptueuse. Habituée à des endroits beaucoup plus modestes, c’était la première fois que Lily pénétrait dans une chambre d’une telle splendeur, et avec une telle vue. D’ailleurs elle s’était arrêtée devant la baie vitrée, jetant un coup d’œil vers l’extérieur. Il y avait même un balcon, avec de quoi s’installer pour contempler le paysage, ou les étoiles. Le rêve. « C’est vraiment magnifique ce que vous avez fait de cet endroit … » avoua-t-elle avec sincérité, retournant se positionner aux côtés de Lawrence. Discrètement elle glissa sa main dans son dos, continuant d’observer avec fascination la petite femme qui leur faisait à présent un inventaire de toute la chambre, ne manquant pas de leur glisser un petit air coquin dès que l’occasion se présenta. S’empourprant plus pas amusement que par gêne, Lily dissimula un sourire derrière ses doigts. « Merci beaucoup Andy, c’est très gentil. » Aimable, jusqu’à ce qu’elle ait disparut telle une mini tornade, et un léger rire sous-tendu traversa les côtes de la jeune femme. « Oh bon sang. Elle est excellente … Et effrayante tu as raison. Si on n’est pas levés demain à l’aube elle va venir vérifier qu’on est toujours en vie, tu peux en être certain … » Entre-temps elle s’était de nouveau dirigée vers la baie vitrée, comme happée par l’extérieur. Lentement elle entreprit d’ouvrir la fenêtre pour se pencher au dehors. « C’est vraiment magnifique ici, regarde cette vue ! Comment tu as trouvé ce petit coin de paradis ? On se croirait dans un monde à part … » Un coup d’œil furtif sur sa montre pour s’apercevoir qu’il était encore tôt, ils avaient bien fait de partir de bonne heure pour en profiter. « Le temps vire au gris mais ce serait dommage de ne pas en profiter. Tu veux qu’on aille se balader ? Il y a l’air d’avoir pas mal de circuits à emprunter aux abords du lac, et un peu plus loin en forêt. Et puis j’ai cru voir des cartes en bas … Qu’en penses-tu ? Sauf si tu as déjà prévu d’autres choses bien sur … » En souriant, Lily se mordilla l’intérieur de la lèvre inférieure, une lueur excitée dans le regard. Pour le coup elle était un peu comme une enfant pour ces choses-là. Débordante d’énergie, particulièrement lorsque l’idée était d’aller crapahuter dans la nature. Depuis son opération cette avidité de découverte ne s’était pas arrangée qui plus est, bien au contraire. Elle était encore plus enthousiaste qu’avant à la seule idée de découvrir de nouveaux lieux, sachant que physiquement elle tenait bien mieux la route qu’auparavant, cessant d’être essoufflée au bout de deux kilomètres.





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SAINT-VALENTIN.


« C'est reposant. Tu préfères la ville à la montagne ? » m'inquiétais-je alors en me demandant si j'avais fait le bon choix. « J'ai beaucoup hésité entre l'océan et la montagne à dire vrai. La vue de la mer m'a toujours apaisé. » lui expliquais-je brièvement dans un sourire. Sauf que je voulais tout autant faire plaisir à Lily, et puisque mer et montagne se confondaient en termes de paradis dans mon esprit, j'avais opté pour la seconde en pensant qu'elle satisferait davantage la jeune femme. « Tant que je n'ai pas trop mauvaise allure dans ton esprit... » me moquais-je gentiment en fronçant néanmoins les sourcils, curieux de savoir de quelle manière au fond Lily me percevait, et pourquoi. Après quoi, lorsque le sujet des paters revint sur le devant de la scène, mes traits se durcirent. Bien que stoïque en apparence, il suffisait que je me souvienne de la conversation que nous avions eue ce jour-là pour que mon calme s'effrite. « Non, non je ne crois pas que ce soit pour une thérapie. Je ne les juge pas suffisamment « amis » pour cela. » soufflais-je en interprétant plus ou moins justement le regard qu'avait eu mon père ce soir-là pour son rival. Rien de très amical, au contraire. Quoiqu'il en soit, Lily semblait avoir compris là où je voulais en venir, c'était le principal. Nous aurons plus tard une discussion à ce sujet. Pour l'instant, tout ce qui m'importait était cette journée avec elle, sans avoir besoin de nous cacher. Enfin allait-elle concevoir différemment peut-être l'attention que je portais réellement à ma « conquête » lorsque nous nous retrouvions seuls sans personne pour juger nos actes.

Attendant la fin de sa phrase, celle-ci ne vint jamais, interrompue par l'arrivée intempestive de notre hôtesse. La remarque de Lily eut le don d'ailleurs de me faire rire sous cape, alors que nous la suivions dans les escaliers jusqu'aux étages supérieures. « Chtt... » murmurais-je en riant au commentaire de Lily concernant le mari de l'aubergiste. Ne manquerait plus que cette dernière ne nous croit en train de nous moquer pour que les « vacances » se terminent dans une effusion de cris. Quoique, j'étais persuadé au fond qu'elle en aurait rigolé avec nous si elle n'était pas trop occupée à tout nous décrire de A à Z. Campé au pied de la porte de notre chambre, j'observe avec approbation la suite que je n'avais alors vue que sur internet, heureux de mon choix, et occupé plus tard de vérifier qu'il convenait aussi à Lily. Si la jeune femme elle, n'avait pas l'habitude de ce genre de suite haut de gamme pour un chalet de cette envergure, je bénéficiais au contraire de cette expérience du fait de mes nombreux voyages, bien qu'en règle générale, j'avais plus souvent dormi dans des hôtels que dans des chalets ou auberges. « Merci. » ajoutais-je à la suite de ma petite-amie en suivant ses pas jusqu'à la sortie, finissant par reporter mon attention sur Lily. « Je vais devoir verrouiller la porte à double tour si je comprends bien. » soupirais-je en toute ironie. « Sur le net. J'ai cherché sur de nombreux sites et j'ai fini par avoir un coup de cœur pour ce chalet, éloigné de toute trace de « civilisation » si l'on puit dire. » Entre temps, je m'étais rapproché de la jeune femme, postée devant la baie vitrée. Sans gêne aucune désormais que je pouvais exprimer mes sentiments sans crainte, mes bras enlaçèrent sa taille, tandis que je me penchais vers sa nuque pour y apposer de tendres et fugaces baisers. « Non, je n'ai rien prévu. Andy m'avait prévenu lorsque j'ai fait la réservation des nombreux circuits à visiter, je me suis dit que nous verrions sur place, en fonction du temps et de notre humeur. » lui répondis sans éprouvé visiblement la moindre envie de la libérer de mon emprise. Il le faudra bien pourtant. « Tu as raison, allons lire un peu ce qui se trouve dans cette fameuse bibliothèque, je suis sûr que cela nous donnera des idées d'activités. » finis-je par acquiescer en desserrant mon étreinte.

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Lawrie & Lily

« J’aime les deux, pour des raisons très différentes. » L’urbanisation avait quelque chose de fascinant dans ce qu’elle a d’éminemment « actif », voire de « grouillant ». Du bruit tout le temps, partout, à toutes heures. Un rythme de vie effréné. Rien à voir avec la montagne qui apparaissait plus reposante et apaisante quant à elle, même si elle débordait d’autres formes de vie elle aussi. « On aura l’occasion de voir l’océan une autre fois, si tu veux. » répondit-elle avec un sourire en demi-lune. L’océan l’avait toujours fascinée lui aussi, mais presque au point de lui faire peur. Elle pourrait passer des heures à observer des vagues de fracasser contre des roches, et pourtant, elle avait tendance à paniquer dès lors qu’elle se retrouvait dans l’eau. Dès que le niveau dépassait le buste, ce n’était même pas la peine d’espérer quoi que ce soit d’elle. Elle ne respirait plus, et coulait à pique. La donne de ceux qui ne savent pas nager en réalité … Lawrence avait bien fait de choisir la montagne finalement. Elle se sentirait un peu honteuse de devoir lui avouer cette faiblesse-là. Une de plus à rajouter au compteur.

D’ailleurs, en parlant de « se retrouver seuls », une fois la tornade Andy repartie, un léger silence s’installa dans la pièce. Sans être absolument nerveuse, Lily éprouvait une certaine appréhension de se retrouver complètement seule avec lui, dans un tel contexte. C’était à la fois grisant et … Étrange. Leur couple avait débuté d’une façon si singulière, sans compter le fait qu’ils avaient longtemps été des amis proches avant cela. Elle ne pouvait nier qu’il l’attirait plus que de raison. Cette attirance-là la déstabilisait même un peu parfois, car elle l’avait rarement ressentie avec une telle intensité. Mais il y avait cette petite voix au fond d’elle, qui lui murmurait de ne pas aller trop vite. Brièvement elle repensa à ce petit intermède dans la salle de sport. Cet intermède si agréable qui s’était terminé par … Sa fuite. Il l’avait fuie à une telle vitesse, presque fulgurante, comme si tout contact trop poussé avec elle lui était proscrit. Depuis elle redoutait un peu ses réactions. A moins qu’il ait voulu à ce moment-là faire preuve de prévenance, ou ne pas avoir l’air de … Elle ne savait pas. S’il savait pourtant … S’il savait. « Si tu fais ça, elle va croire que tu cherches à me séquestrer et en informera les autorités locales concernées. Tu veux vraiment savoir à quoi ressemblent les fameuses autorités locales ? » lui demanda-t-elle avec une touche d’humour espiègle, imaginant déjà les gros bras montagnards débarquer dans leur habitacle pour vérifier que tout va bien. « Et puis, elle doit avoir un double. » Autrement dit, si vraiment elle voulait s’enquérir de leur santé, ils auraient du mal à réfréner ses ardeurs d’aubergiste modèle. Mais en attendant, admirative de la vue, c’est un léger frisson qui traversa son échine lorsqu’il jugea bon d’envahir son espace sensible. Ses épaules se détendirent dans un même mouvement, sa tête oscillant légèrement sur le côté. « Et de quelle humeur es-tu ? » Câline, on dirait. Et dans un même mouvement elle se retourna, glissant ses doigts derrière sa nuque pour poser ses lèvres contre les siennes. Pourtant elle n’insista pas, pour les raisons évoquées plus tôt. « Parfait. Allons-y. Je prends quelques affaires, j’arrive. » fit-elle enfin en se reculant d’un pas, le contournant pour récupérer sa veste, son écharpe, et un petit sac à dos de « survie ».

« Excusez-moi ... Andy ? Quel circuit nous conseilleriez-vous  de faire, qui ne soit pas trop long ? » Dans le hall d’entrée, entrain de jeter un œil aux diverses brochures et autres cartes mises à la disposition des clients de l’auberge, il y en avait tellement qu’elle ne savait pas laquelle choisir. Quant aux activités, elles étaient si multiples … Ils proposaient même de faire du bateau sur le lac, ou du VTT de descente. Peut-être que pour commencer une marche à pieds suffirait ? « On dirait qu’il va pleuvoir, le ciel s’assombrit. » Et bien. Au pire, ils seraient un peu mouillés. Tant que cela ne virait pas à l’orage, ce n’était pas dramatique. « Si on se perd, je compte sur ton sens aiguisé de l’orientation pour nous ramener. » murmura-t-elle au bord de ses lèvres avec un sourire taquin quand il fut à son côté, une lueur amusée dans le regard. En effet si l’on comptait sur son sens à elle, ils ne risquaient pas de rentrer un jour. Quoique, sur un malentendu …


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« Ce sera avec plaisir. » Peut-être parce que j'avais grandi dans un petit village entouré de vallée et loin des tumultes de la ville, peut-être plus encore par lassitude d'une vie qui m'avait mené à l'autre bout du monde et qui n'était jamais sans danger, la tranquillité rurale me manquait de plus en plus. Qu'il s'agisse de la montagne, de la campagne ou de la vue de l'océan, peu à peu je m'aperçevais de mon besoin d'exister ailleurs que dans cette frénésie professionnelle. Pour l'instant, ce n'était encore qu'un prémisse d'idée, une simple bulle qui s'évaporait trop vite pour s'affirmer, mais peu à peu, un projet prenait forme dans mon esprit. Audacieux et non sans conséquences. « J'ai connu pire, rassure-toi. » répliquais-je en levant les yeux au ciel, songeant à un souvenir qui ne datait pas d'hier qui m'avait conduit en cellule ainsi que quatre autres de mes amis à l'époque. En attendant, loin de m'en préoccuper, je gardais mes bras autour du corps svelte de Lily, inconscient de la confusion qu'avait jusqu'alors entraîné mes doutes et mon comportement sur ses pensées. « Je suis heureux d'être ici en ta compagnie. » Ne profitant que de l'instant présent sans me soucier du reste, mes sourcils s'incurvent lorsqu'elle s'échappe, non sans m'avoir volé un baiser au passage, sans que je ne me décide à la rappeler malgré ma frustration. « Très bien, je t'attends en bas. » Récupérant moi-même un second sac à dos que j'avais glissé dans mon premier bagage, aussi léger qu'une plume, je replace ma veste sur mes épaules avant de quitter la chambre pour lui laisser un peu d'intimité. Cela pouvait paraître surprenant pour quelqu'un d'organisé qui avait l'habitude de faire attention au moindre détail lors de ses missions, mais paradoxalement, lorsque je me retrouvais dans ma vie quotidienne, j'en oubliais totalement la forme pour me concentrer sur le fond. Par exemple dans le cas présent, seule l'idée de passer du temps avec Lily m'intéresser, et celle de découvrir les lieux. Emmener avec moi autre chose qu'une gourde, deux sandwichs, des biscuits et une lampe de poche avait suffi à mon équipement. Ah si, j'avais quand même pris soin de glisser un couteau de survie dans l'une des nombreuses poches de mon pantalon, juste au cas où nos chemins croiseraient celui d'un ours des montagnes.

Laissant le soin à Lily d'interroger Andy, j'étais pour ma part en pleine lecture des informations que contenaient un petit livret recensant les légendes du coin, et notamment d'une cabane qui avait un moment abrité des amérindiens située dans une grotte qui, d'après la légende, ne se dévoilait qu'aux vrais guerriers aux cœurs purs. Ben voyons. Etouffant un rire en reposant le manuel, je rejoins aussitôt Lily au comptoir en lui jetant un regard amusé lorsqu'il est fait référence à mon sens de l'orientation. Je croyais que c'était les femmes qui avaient un meilleur sens de l'orientation ? « Mais biensûr. » répondis-je en lui offrant mon plus beau sourire. « Dîtes-moi, la cabane de...Adahy...c'est loin d'ici ? Il est possible de s'y rendre ? Je veux dire...ce n'est pas trop escarpé, le sentier est bien dégagé ? » Bien que je ne prêtais absolument pas foi à toutes ces légendes, j'étais d'un naturel curieux. Et puis, si cela nous permettait de mieux voir le lac de près tant que nous étions ici, pourquoi pas ? « Adahy...vous n'y pensez pas ! » s'insurgea soudainement Andy en me regardant avec des yeux ronds. Bah quoi, j'ai dit une bêtise ? « C'est... » Se reprenant en toussotant, elle reporte son attention sur Lily, puis à nouveau sur moi, en insistant volontairement sur chaque mot comme pour nous prévenir. « ...à environ deux heures d'ici. Enfin, je ne suis pas certaine que vous trouverez la cabane. Chaque année on a des touristes qui se lance sur ce sentir et chaque année ils reviennent bredouilles. Parait que c'est le vieux Adahy qui veille jalousement sur l'entrée de son domaine... » chuchota t'elle en se penchant vers nous, les yeux plissés. Mais biensûr que oui. « Pourquoi vous voulez aller là-bas ? » Apparemment, je n'étais pas le seul à être curieux. « Pour voir un fantôme. J'adore tout ce qui a trait au surnaturel. » mentis-je, une main près de ma joue, penché vers elle comme s'il s'agissait d'un secret entre nous. Tu parles. « Ah oui ? Je l'aurais pas dit en vous voyant. » Suspicieuse, Andy finit pourtant par nous décrire le sentier avec menus détails afin de nous repérer, nous prévenant également de rentrer avant la nuit pour éviter de nous perdre. « Il n'est que midi trente, mad...Andy. » soupirais-je en ouvrant déjà la porte du chalet. « Tu viens ? Ca ne te fait pas peur au moins les ...fantômes ? » demandai-je à Lily en écarquillant les yeux, les crocs sortis. Mais non je ne me moque pas d'Andy et de tous ceux qui croient en ces légendes absurdes, qu'allez-vous penser là !

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Lawrie & Lily

« Ça … Je me doute. » soupira-t-elle avec un ton détaché, une lueur amusée dans le regard. Elle imaginait sans peine que les « autorités locales » de la région devaient être beaucoup moins inquiétantes que celles d’autres régions du globe qu’il avait pu fouler. C’était plutôt le cocasse de la situation qui l’avait faite rire. « Moi aussi … Tu sais. » Comme s’il avait pu en douter ? Peut-être bien. Lily n’était pas particulièrement expansive verbalement lorsqu’il s’agissait de sentiments. En général ses réactions et agissements valaient plus que ce qu’elle pouvait dire. Pour lui faire dire les choses, il fallait parfois lui faire violence. C’était peut-être pour cela qu’à chaque fois qu’ils avaient souhaité parler sérieusement, cela s’était toujours amorcé par une dispute. Quand il était revenu après trois mois d’absence, dans le gymnase ensuite … A croire qu’ils étaient incapables de s’exprimer comme des êtres normalement constitués. Et puis il y avait cette pression qu’elle sentait peser sur ses épaules : l’impression de ne pas pouvoir être à la hauteur, d’avoir trop peu d’expérience, de ne pas réussir à se départir de son passé, de ne pas réussir à faire abstraction de cette vie qu’il avait déjà eu auprès de Catherine. Comment gérer cela d’ailleurs ? Il y avait beaucoup d’éléments à considérer, et prompte à trop réfléchir qu’elle était, elle avait du mal à faire totalement le vide pour profiter de l’instant. Les heures aideraient sans doute. Prendre l’air également. Elle était déjà rassurée de le sentir plus à l’aise que d’habitude, et moins sur la réserve, restait à ne penser qu’à eux comme il l’avait suggéré plus tôt. Plus de Jonathan, de Susan, d’Alysse, de Paris, ou de Gordon. Plus personne à part eux.

« La cabane de quoi ? » s’interrogea-t-elle en écho, jetant un coup d’œil sur une brochure au passage, avant de s’arrêter sur la mine de l’aubergiste. Visiblement il avait fait mouche avec sa cabane perdue là, elle ne les croyait pas capable de s’y rendre aux vues de sa mine déconfite. « Le vieil Adahy ? Vous voulez dire qu’il y a toute une légende autour de cette cabane mystérieuse ? » Tout d’un coup captivée, Lily la regardait avec de grands yeux. Deux heures pour y aller. Deux heures trente pour revenir, le temps de récupérer un peu. Oui c’était tout à fait faisable. Autrefois elle aurait eu du mal à tenir, notamment au niveau du souffle, mais à présent c’était différent. Bon c’est vrai elle n’avait jamais tenté une balade si « longue » jusqu’à présent, surtout sur des sentiers escarpés. Mais bon … Advienne que pourra. Au pire ils feraient des pauses. « Peur ? Pas du tout. Pour qui tu me prends ? Allons-y ! » fit-elle avec entrain, sous l’œil mécontent de l’aubergiste qui visiblement trouvait de mauvais augure qu’ils s’y rendent. Dans l’embrasure de l’entrée, Lily ajouta à son encontre : « Promis on sera rentrés avant la nuit, ne vous inquiétez pas ! » Et elle l’espérait bien au fond. Elle n’était pas froussarde mais le concept d’une forêt nocturne ne l’enchantait pas plus que ça. « Je ne t’avais pas si passionné par le surnaturel. » Rictus un brin moqueur, alors qu’elle l’imaginait grand adepte des arts occultes. « Avoue-le, c’est le concept de « cabane introuvable » qui t’a attiré. Tu penses qu’on va réussir à la trouver. » tenta-t-elle de le démasquer en riant, commençant à emprunter le sentier qui était bien balisé pour le moment.

Plus d’une heure et demie plus tard, le chemin se faisait beaucoup plus escarpé depuis quelques kilomètres. Jusqu’à présent le temps avait été relativement clément, même si les chemins empruntés étaient gorgés d’humidité. Les feuillages étaient si épais qu’on voyait à peine le ciel virer au gris foncé au-dessus de leurs têtes. Silencieuse, concentrée sur sa respiration, les joues rougies par l’effort, ils venaient d’arriver en haut d’une troisième côte lorsque Lily s’arrêta, posant ses mains sur ses genoux pour reprendre sa respiration et boire un peu d’eau. « Bon sang. On est pas déjà passés par là ? Sans vouloir remettre en question tes talents de guide ... Ce rocher, là, il me dit quelque chose. Il me semble l’avoir vu la première fois qu’on a monté cette fichue côte. » Buvant une longue gorgée dans sa bouteille, elle appliqua ses paumes sur ses joues brûlantes, tendant la bouteille vers Lawrence « Tu as soif Robin des Bois ? » murmura-t-elle du bout des lèvres, en référence à l’aisance et l’endurance dont il faisait preuve en sa comparaison. Elle faisait de son mieux pourtant, mais son opération ne datait que de quelques mois, il ne fallait pas trop en exiger non plus. « Si après tout ça on me sort que je ne les fais pas travailler suffisamment, ces petits poumons, je te promets que je les donne à quelqu’un d’autre. » plaisanta-t-elle, son nez se fronçant alors qu’une goutte d’eau venait de s’échouer sur le dessus de ce dernier, suivi par une autre qui avait roulé sur son front. « Oh non … C’est une blague ? » Pourtant elle sourit en fermant les yeux, la pluie ne parvenant pas à entacher sa bonne humeur pour l’instant. En revanche s’ils continuaient de tourner en rond ainsi, sur des chemins rendus glissants par la pluie, et avec l’après-midi qui défilait à une vitesse folle, là cela risquait de changer. « Je crois qu’Andy avait raison, on ne va pas la trouver cette cabane. »


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« Biensûr mon chou. Il a des légendes pour tout ici. Tiens, paraît que le petit Dav' serait une sorte de farfadet, vous imaginez ? » murmura Andy avec un grand sourire adressé à Lily. « Oui, on en a vaguement entendu parler. » ironisais-je à l'attention de la jeune femme, retenant avec peine de rire aux éclats. « Oh pardon. Si madame est aussi courageuse, je m'incline. » repris-je avec humour en lui laissant la porte ouverte pour qu'elle s'engoufre la première dans la forêt du Mont Mansfield. Je préférais pour le moment passer derrière, histoire de vérifier qu'elle ne souffrait pas d'un manque d'air ou mal aux mollets. Etant donné que son endurance pour ce genre d'activités devait remonter à loin, si elle avait un jour existé, et ce, à cause de ses poumons jusqu'alors déficients, mieux valait ne prendre aucun risque et rebrousser chemin si je voyais qu'elle peinait à avancer. « J'adore les énigmes, à défaut de ces histoires de fantômes. » admis-je. Donc oui, j'avais bien l'intention de dénicher cette cabane. Ne serait-ce que pour la forme et peut-être prouver à ces autochones crédules qu'il n'existait pas le moindre esprit d'Adahy dans les parages.

Une heure et demi plus tard, nous inversions les rôles. Sans y avoir réfléchi mais parce que mes jambes étaient plus longues et mon souffle meilleur que le sien, j'avais dépassé Lily, gardant un œil sur elle par moments et m'arrêtant chaque fois qu'elle me le réclamait ou que j'émettais des doutes sur son état physique. Le ciel grisaillait à vue d'oeil, et de nez puisque l'humidité empestait dans chaque feuillage. La nature avait d'ailleurs rapidement remplaçé le sentier de plus en plus boueux. A se demander même si nous étions dans la bonne direction. « Mais non, je suis sûr que... » Attends une minute. Mais...c'est qu'elle a raison. Cet arbre tordu là, je l'ai déjà vu il y a dix minutes ! Bon sang. « Bon d'accord, tu as raison, on est déjà passé par là. » admettais-je, les poings sur les hanches, les traits tirés tandis que je rembobinais dans ma tête le début du sentier jusqu'ici pour chercher le meilleur moyen de ne pas refaire la même erreur trois fois de suite. « Pardon ? Ah oui, merci. » A peine une gorgée, et je lui tends sa bouteille. « Je suis un vrai chameau. » expliquais-je sommairement pour éviter qu'elle ne m'accable de remontrances concernant le fait qu'en sport, il fallait boire de l'eau pour éviter la surchauffe du corps et des muscles tout particulièrement. « De quoi ? » Qu'est-ce qui était une blague ? Ah oui, je viens de comprendre. Moi aussi je les ai senties. Des gouttes de pluie. Les premières d'une longue série. Déjà que le bon chemin était ardu à trouver, si en plus il fallait y ajouter une mauvaise vision et un risque de débandade dans la boue... « Ne sois pas aussi pessimiste. Je suis sûr qu'il faut passer par là. » D'humeur égale malgré l'eau qui commençait à rouler le long de nos vêtements, je repris la route, persuadé cette fois d'avoir vu juste. Sauf que...dix minutes plus tard, nous fûmes exactement au même point. La pluie avait évidemment redoublé d'intensité, brouillant nos vues et affolant notre audition. J'étais presque obligé de crier pour me faire entendre. Bref, rien de plus normal que notre bonne humeur de départ nous ait quitté elle aussi. « On devrait essayer de trouver un refuge le temps que ça se calme ! » hurlai-je à Lily en cherchant à droite et à gauche un endroit où nous abriter. « Tu as pensé à rapporter un pull ou une couverture avec toi j'espère ? Je n'ai pas envie que tu tombes malade en plus ! » repris-je en lui jetant un regard sévère, attrapant sa main mouillée comme un père pour sa fille, n'écoutant maintenant plus que mon instinct de survie.

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Concentrée sur sa respiration qui avait tendance à rater des mesures depuis cette énième côte de l’infini, Lily sentait que l’énergie commençait à lui faire défaut. Non seulement elle n’avait pas la même endurance, mais qui plus est, avec son petit mètre soixante, elle devait faire deux pas quand lui n’en faisait qu’un seul. Rapidement, elle eut un peu l’impression d’être un boulet que le condamné traîne à sa cheville avant se rendre sur le peloton d’exécution. L’image était sans doutes un peu forte, mais c’était exactement celle qu’elle avait en tête tant elle se sentait sur les rotules … Et lui pas. Il faudrait vraiment qu’elle songe à faire davantage d’exercices de cardio. Quant au reste, il n’allait tout de même pas lui soutenir qu’ils n’étaient jamais passé par là quand même ? Ah non. Ouf. Il en aurait pris pour son grade sinon, elle n’était pas folle tout de même. « Je ne suis pas pessimiste, je dis seulement que ce n’est pas forcément utile d’insister … Andy a bien dit que tous … Bref. » Mais évidemment, il ne l’écoutait pas, borné qu’il était. Un vrai âne borgne quand il avait une idée en tête celui-là. Et après il lui dirait que c’était elle, la tête de mule, on croyait rêver. De constater que visiblement il comptait trouver cette cabane coûte que coûte, même s’ils devaient y passer la nuit, Lily poussa un profond soupire de dépit, ses épaules s’affaissant alors qu’ils repartaient pour un petit tour … De la même boucle infernale. « Mais on est encore au même endroit ! Pourquoi tu veux t’entêter à toujours bifurquer sur la droite à cet embranchement, là-bas, c’est ça qui nous fait tourner en rond ! » Bon, c’est vrai, sur la carte fournie par Andy à la dérobée, il était bien marqué en lettres capitales qu’il fallait tourner à droite à cet endroit-là. Mais peut-être y avait-il une erreur ? Elle ne voyait que cela. C’était à devenir chèvre. « Un refuge ? » Sur le coup, elle avait cru mal entendre. Et le dernier petit tour qu’ils venaient de faire avait fini de mettre à l’épreuve sa bonne humeur, la rendant irritable, voire massacrante. « Où est-ce que tu veux qu’on trouve un refuge franchement ?! Tu vois autre chose que des arbres, des rochers, et de la gadoue dans le coin ?! Ah oui, si, il y a des arbres … des rochers … Et de la gadoue !! » Ironisa-t-elle en reprenant une longue bouffée d’air, les yeux plissés à l’extrême à cause des grosses gouttes d’eau qui ruisselaient contre son visage. Comme ils s’activaient elle n’avait pas froid, mais était trempée comme une souche. Son jean avait fait « éponge », quant à son manteau, il n’était plus imperméable depuis longtemps. Il ne serait pas difficile de l’essorer comme une serpillère à l’arrivée. Quant à sa dernière remarque, ce fut la goutte d’eau qui fait déborder le vase (en pareille circonstance c’était cocasse, trempés qu’ils étaient …). La mâchoire contractée, un râle de mécontentement lui échappa tandis qu’elle levait les yeux au ciel. « Tu crois vraiment que je me balade avec une couverture dans mon sac à dos pour une « petite promenade » ?! Et toi, tu y as pensé peut-être ?! » Et voilà, elle commençait à exploser, son « en plus » ayant définitivement éradiqué ses dernières barrières. Violemment elle se dégagea de sa main qui s’était refermé autour de la sienne. « Ne me parle pas comme ça, tu sais bien que je déteste ça. » maugréa-t-elle avant d’ajouter, obligée de crier à son tour pour qu’il l’entende par-dessus le raffut que faisait la pluie battante entre les branches. « Pourquoi tu t’entêtes ?! On la trouvera pas cette fichue cabane !! Si ça se trouve elle n’existe même pas !! Et en plus avec ta manie de jouer les têtes de mules, on ne sait même plus où est le sentier principal ! » lui reprocha-t-elle en enfonçant son index dans son épaule, faisant dans la véhémence du discours quelques pas de côtés, un peu trop près d’un rebord glissant. Mais évidemment elle n’avait pas vu, colère qu’elle était. « Franchement j’aurais mieux fait de-… » Un léger suintement se fit entendre : le bruit de sa semelle qui s’était posée sur un terrain un peu trop gorgé d’eau. La fraction de seconde plus tard, une lueur inquiète traversa son regard, et un cri de surprise la saisit toute entière, alors que tout son corps perdait l’équilibre, happé par une force qui la tirait en arrière. Sous ses pieds la parcelle de terre avait cédé, la faisant glisser à pic le long de la pente boueuse. Dans la chute, son premier réflex instinctif avait été de s’agripper à quelque chose, n’importe quoi. Et malheureusement pour Lawrence, la seule chose qu’elle avait eu à portée de main : c’était lui. Ou du moins, la hanse de son sac à dos qu’elle avait agrippé fermement, l’entraînant de fait dans leur chute. Ou glissade plutôt. « Lawriiiie ! » couina-t-elle en fermant les yeux, aveuglée par des projections de terre et de végétation avant qu’elle ne retombe lourdement sur les fesses, une jambe à moitié sur l’épaule de Lawrence, en plein milieu d’une grosse flaque de bouillasse qui lorsqu’ils étaient assis à l’intérieur, leur arrivait au niveau des hanches. Légèrement sonnée à l’arrivée, Lily toussota avec un air dégoûté, la bouche pâteuse de terre alors qu’elle sentait ses fesses s’enliser dans la maudite terre. Plus de peur que de mal, ils avaient dû dégringoler de quatre ou cinq mètres tout au plus.


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Une chose que j'avais en horreur et que Lily ignorait sûrement : qu'une personne ne termine pas sa phrase et qu'à la place, elle juge bon de laisser tomber comme si son idée n'avait pas d'importance au fond, alors qu'en vérité il ne s'agissait que de se taire dans le but de ne pas avoir à engager un débat, voire...un conflit. Car j'avais bien compris que Lily n'approuvait pas que nous poursuivions la route, mais pourquoi ? La pluie, c'était uniquement le temps le problème ? Ne serait-ce pas plutôt qu'elle n'avait jamais eu l'intention ni l'envie de découvrir la cabane perdue du vieil Adahy ? Oui, c'était certainement cela. Elle avait dit oui pour me faire plaisir alors qu'au fond, elle aurait préféré faire une petite balade tranquille sans aucune énigme à résoudre. De retour à notre point de départ, la virulence dans sa voix me confirma son état d'esprit. Elle était de mauvaise humeur, et le temps ne faisait qu'aggraver les choses. De mon côté, je parvenais encore à conserver un semblant de calme, habitué à tous les climats, mais face aux hurlements de Lily, je perdais peu à peu patience malgré moi. Ce n'était tout de même pas de ma faute si le ciel avait décidé de virer à l'orage quand même ! « Parce que c'est ce que cette femme nous a dit de faire. Je ne connais pas suffisamment les lieux pour me permettre de changer d'itinéraire figure-toi. » répliquais-je en fronçant les sourcils et en lui jetant un regard circonspect. « Où est-ce que tu veux qu'on aille de toutes façons ? Par là ? » Lui indiquant d'un bras en avant l'embranchement en question, je soupire avant d'ajouter aussi sec. « Il n'y a aucun sentier ni aucune marque au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. On risque de s'enfoncer dans la forêt et de se perdre pour de bon. » Le ton monte encore du côté de la jeune femme, et mes paupières s'abaissent tandis que je déploie plus d'efforts pour ne pas m'énerver. Perdre son sang-froid ne servait à rien dans pareilles situations. « C'est bien, au moins tu es perspicace. » Sauf que le ton sarcastique de Lily me plaisait de moins en moins. Aussi lui répondis-je avec la même fouque, m'autorisant un sourire qui n'avait rien de sincère. « Je...Quoi ? » Est-ce qu'elle se moquait de moi ? « Je t'avais demandé d'en apporter une ! Pourquoi tu n'écoutes jamais ? » Ca y est, les reproches fusent, et mon timbre devint aussitôt plus grave et sévère. « Il ne s'agit pas de moi, Lily. Moi, vois-tu, je suis habitué et conditionné à supporter n'importe quel climat, température ou situation. Ce n'est pas ton cas, je te rappelle. Au cas où tu l'aurais oublié, tu viens d'être opérée et tu n'as pas une excellente santé physique par ailleurs. Je t'ai demandé de ramener une couverture avec toi JUSTEMENT pour éviter ce genre de situation ! » m'exclamais-je en faisant deux pas dans sa direction, menaçant. Pourquoi refusait-elle de comprendre mon inquiétude ? Pourquoi était-elle aussi bornée ? « Tu n'as qu'à écouter ce qu'on te dit, pour changer. » répliquais-je à nouveau dans un grognement. « C'est toi qui es aussi têtue qu'une mûle ! Si tu arrêtais de me hurler dessus une minute, peut-être que je pourrais enfin trouver ce fichu sentier sans avoir à débattre avec toi de savoir si cette cabane existe ou pas. En fait, tu voulais pas venir, avoue ! Pourquoi tu... » Nous interrompant sans arrêt sans écouter l'autre, mes yeux s'arrondirent au moment même où ses pieds glissèrent, et lorsque ses doigts agrippèrent avec l'énergie du désespoir la anse de mon sac à dos. « Lily !!! » hurlais-je en écho à son propre cri. Tentant de la rattraper alors que je chutais avec elle, je sentais sous moi la boue, les feuilles craquées, les bois se disperser tandis que nous dévalions une pente sur plusieurs mètres, jusqu'à ce qu'enfin nous atterrissions cinq mètres plus bas. Etendu sur le ventre, les vêtements trempés de gadoue et de feuillages collés à chaque partie de mon corps meurtri, je m'empresse de me relever, jusqu'à m'apercevoir de notre...position particulière. Sa cuisse sur mon épaule, et mon visage en plein sur... sur le coup, des rougeurs diffuses apparaissèrent sur mes joues, tandis que je repose précipitamment sa jambe pour m'éloigner. « Lily...est-ce que ça va ? » Libérant mes épaules de mon sac à dos, je me déplace aussitôt à son endroit, tâtant sa nuque et relevant son menton pour vérifier qu'elle était consciente et n'avait eu aucun mal dans sa chute. Oubliée la colère d'avant, l'inquiétude l'avait aussitôt remplacée. Dans le même temps, alors que j'observais tout autour de nous l'endroit où nous avions échoué tout en dégageant Lily de son amas de boue, un sourire finit par apparaître sur mes lèvres, le regard perché sur quelque chose derrière la jeune femme. « Je savais que nous étions tout prêts. » La cabane d'Adahy. Un étage quand même, c'est pas mal pour une simple cabane dans les bois. La porte était fermée, le bois d'une couleur étrange, entre le blanc et le marron, des fenêtres à l'étage et au rez-de-chaussée dont le verre était brisé à plusieurs endroits. « Allez viens... debout...on va se mettre à l'abri à l'intérieur le temps que ça se calme. » L'aidant à se relever en soutenant son avant-bras et un autre autour de sa taille, je récupère mon sac à dos avant de reprendre sa main – sans sa permission une fois encore – et avec fracas d'entrer à l'intérieur de la cabane alors qu'un éclair venait tout juste de feindre le ciel.

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Bien sûr qu’elle aimait les énigmes. Elle en raffolait même. Mais elle détestait celles qui tournaient au vinaigre comme celle-ci. Voire au calvaire, car tels qu’ils étaient partis, ils n’étaient pas prêts de rejoindre l’auberge. La tranquillité paradisiaque du lieu lui manquait presque, alors même qu’un filet d’eau ruisselait sous son pull, et que leur petit débat devenait de plus en plus stérile, et l’atmosphère de plus en plus tendue. L’énervement se conjuguant à la fatigue momentanée qui tiraillait ses muscles, le but était de trouver un responsable. Or il ne faisait vraiment rien pour se dédouaner. Il était vraiment en train d’essayer de lui rejeter la faute sur les épaules lui aussi ?! On croyait rêver. « Mais ça fait déjà une heure qu’on est perdus Lawrie !! Regarde, tu vois une trace de balisage comme au départ quelque part ?! Non, pour la bonne et simple raison qu’on est sur un foutu chemin de sanglier, ou je ne sais quoi ! » pesta-t-elle en shootant dans une motte de terre détrempée, l’envoyant valser sur le côté avec agacement, l’ironie sarcastique dont il faisait preuve ne faisant que rajouter de l’huile sur le feu. « Tu es gonflé, tu ne m’as rien dit du tout !! » L’air outré, les sourcils froncés, elle avait une soudaine envie de se jeter sur lui pour lui griffer le visage, ou au choix lui mettre de la mousse fraîche dans la bouche. Il était bien le seul à réussir à la faire sortir de ses gonds ainsi. Non mais, à aucun moment il ne lui avait dit de prendre une couverture, elle n’était pas maboule non plus ! « Et puis comment j’étais censée prévoir qu’une ballade de deux heures aller, deux heures retour, deviendrait une randonnée de quatre heures à tourner en rond parce que monsieur frôle la parano en voulant trouver une cabane qui n’existe pas ?! » Et voilà, un dialogue de sourd. Sa voix sifflait tant dans ses oreilles qu’elle ne l’entendait même plus, faisant de grands gestes avec ses bras pour accentuer la véhémence de ses propos tout en voulant chasser les gouttes d’eau qui ne cessaient pas. Mais évidemment, c’était peine perdue, il lui semblait même que la pluie tombait encore plus drue qu’avant.

Poussant une sorte de cri aiguë étouffé, comme un petit animal pris au piège, il y eut une sorte de bruit flasque lorsqu’ils atterrirent dans la flaque de boue. Ses traits exprimant à la fois le dépit, le dégoût, et … L’amusement, au moins cela avait eu le mérite de crever l’abcès. Une jambe en l’air, surélevée sur ses coudes, il lui fallut quelques secondes pour envisager la position cocasse dans laquelle ils se trouvaient. Il s’était vraiment étalé de tout son long, le visage entre ses cuisses. Cela la fit presque rire sur le coup, alors que d’instinct ses doigts cherchaient à atteindre son visage pour vérifier qu’il allait bien. « Oui oui je vais bien … Et toi ? » s’enquit-elle alors qu’il l’aidait à se relever. Mais s’était sans compter ses chaussures qui s’enfonçaient dans la boue avec un effet « ventouse » qui manqua de la faire tomber plusieurs fois encore. A sa remarque elle tourna la tête, un petit rire de dépit s’échappant de ses lèvres entre-ouvertes. « Sérieusement ? … » Avec difficulté, ils sortirent enfin de l’amas de boue, jusqu’à entrer dans la fameuse cabane. « Oh bon sang, je ne sens plus mes jambes ! » fit-elle en s’engouffrant à l’intérieur, manquant de s’étaler sur Lawrence, effectuant un dérapage plus ou moins contrôlé sur le sol en bois brut alors qu’il refermait la porte derrière eux. Essoufflée par toutes ces émotions, Lily posa un instant ses mains sur ses genoux, un rire sous-tendu résonnant dans sa cage thoracique. « Tu crois que c’était un coup du vieil Adahy, le petit intermède boueux ? C’est le passage secret pour rentrer sur son territoire ? » Elle se redressa, s’approchant de Lawrence avec une lueur espiègle dans le regard. « Tu as … Une petite trace, juste-là, attends … Ne bouge pas … » Elle se pinça les lèvres pour étouffer un rire, étalant la trace en question du bout de l’index, avant d’y mettre carrément la main pour l’essuyer sur son visage. Avec ses mains boueuses c’était parfait, une véritable œuvre d’art. « Il paraît que la boue c’est bon pour la peau. » ajouta-t-elle en riant, interrompue par cet éclair qui avait résonné à l’extérieur, et l’avait fait sursauter. « Bordel de dieu, je déteste l’orage … » En réalité elle aimait ça, trouvait cela fascinant à observer, mais pas lorsqu’on se trouve dans une cabane perdue en pleine cambrousse, dotée d’une décoration des plus … Singulière. Maintenant qu’elle prenait le temps d’observer le lieu dans la pénombre, cela commençait à l’inquiéter. Était-ce des bois de cerfs qui étaient accrochés à certains murs … D’instinct sa main se referma autour de celle de Lawrence, et elle se rapprocha de lui, légèrement en retrait, comme pour le laisser « passer  devant » au cas où quelque chose déciderait de les attaquer.  « Ça me fait froid dans le dos ce-. » elle fit silence, ouvrant de grands yeux, son doigt s’étant posé sur les lèvres de l’homme comme pour lui intimer de se taire. Elle avait cru entendre un grincement, venant de l’étage. « J’ai entendu quelque chose … venant de là-haut … » chuchota-t-elle, les traits de plus en plus tirés par l’inquiétude, son cœur battant la chamade dans sa poitrine, le corps tendu à l’extrême. Elle n’était pas superstitieuse pourtant, mais elle n’aimait pas ça.



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