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Pas vu pas pris...

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« Pas vu pas pris. »
alysse & lawrie & lily




« Papa, qu’est-ce qui se passe ? » D’une nature plutôt ferme sans pour autant se montrer foncièrement violent, Jonathan avait tendance à davantage perdre patience lorsqu’il s’agissait d’enfantillages comme ceux-ci. Il ne remettait pas en question la façon dont Alysse avait été élevée – après tout l’éducation de sa fille était loin d’avoir été irréprochable non plus -, mais il ne supportait pas une telle insolence, qui frôlait le manque de respect. Quel âge avait-elle, vingt-cinq ans ? Davantage ? Elle était censée avoir passé l’âge qu’on lui enseigne quelles sont les limites à ne pas franchir. Ramené à la raison par la voix de Lawrence, puis de Lily dans son dos, le corps tendu d’une tension difficilement déchiffrable, il fit craquer ses propres phalanges en poussant un soupire discret de dépit. Comment pouvait-elle penser qu’il oserait lever la main sur Susan, même dans un mouvement de colère ? Il n’avait jamais brutalisé une femme. Du moins, aucune qui n’avait tenté de le tuer, car les femmes pouvaient s’avérer être parfois des adversaires particulièrement coriaces et redoutables. Voire sournoise. Il se rappelait d’une notamment, qui avait réussi à le rendre quasiment insensible de la cuisse gauche même encore aujourd’hui. Il était en train de desserrer lentement sa prise autour de l’épaule de la jeune femme lorsque la remarque affolée de Susan le cueillit en plein vol. L’ayant libérée totalement à présent, il demeura figé, mutique pendant quelques instants, son regard dérivant lentement vers Susan, à mi-chemin entre l’effarement stupéfait et la colère naissante. « Qu’est-ce que tu as dit ? » l’interrogea-t-il, soudain blême, presque fébrile lorsqu’Alysse commença à se ruer sur lui comme un beau Diable. « Cal … Calme-toi fillette. » fit-il en osant à peine poser ses mains sur elle pour la repousser.

Les yeux ronds comme des soucoupes, mal à l’aise tout d’un coup, le teint de Lily avait viré au vert lui aussi en voyant la mine de Susan. Elle cherchait à voir sur ses traits un air plaisantin quelconque, mais il ne venait pas. Inconsciemment ses doigts se refermèrent autour de l’avant-bras de Lawrence, s’y raccrochant comme pour garder une prise avec la réalité. Puis vinrent les protestations d’Alysse qui la sortirent de son petit moment de flottement. « Alysse … Alysse arrête ! » répéta-t-elle, s’étant placée dans son dos et essayant à présent de l’empêcher de se ruer sur son paternel. Mais elle n’arrêtait pas de gigoter, et Lily était encore sous le choc. Résultat des courses, elle était peu efficace dans son entreprise visant à les « séparer ». « Alysse, viens ! Lawrie aide-moi … A tirer Alysse … j’crois que mon père et Susan doivent discuter … Tous les deux. Aller Alysse, viens ... » Et en effet Jon interrogeait toujours Susan du regard, et ajouta lorsque les trois autres furent enfin à l’extérieur de la chambre, sur un souffle interdit : « C’est une plaisanterie n’est-ce pas ? Tu ne me l’aurais pas caché … Toutes ces années … Susan ? »





@Alysse Frank & @Lawrence H. Austen


© ACIDBRAIN
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'y attendais pas. Lorsque la nouvelle de la paternité de Jon tomba, mon bras tomba avec elle, et par réflexe, j'avais reculé, la bouche entrouverte une fraction de secondes, avant que je ne dévisage Lily afin de savoir si Jon et moi étions les seuls à l'ignorer. Non, il était évident que non. Les traits tirés, en proie à une profonde réflexion, je fixais alors Jon, puis Susan, et enfin Lily lorsque son bras s'attacha au mien, comme pour se rappeler de sa propre existence et de là où nous étions, se rattacher à quelque chose de concret et de vrai. Alysse elle, cherchait à atteindre un adversaire qui n'avait plus rien du rival dans sa vie. Elle paraissait encore incapable d'admettre la vérité, et la violence fut son seul mode de survie pendant de longues minutes, avant que par automatisme, mes doigts ne se referment sur ses épaules, pour l'obliger à libérer l'homme, aussi étourdi que ses filles, et ne la retournent vers la porte de sortie. Merci à Lily de m'avoir sorti de ma transe pour m'avertir de son attitude, auquel cas je serais sans doute resté encore longtemps planter dans le sol, à tous les observer comme si je vivais en direct un mauvais film. « Je..je crois que vous avez vous aussi des choses à vous dire. » murmurais-je une fois hors de la chambre, en les dévisageant l'une après l'autre, détaillant chacune comme pour essayer dorénavant de comparer leurs similitudes. Etrange, je n'en voyais pourtant aucune. Surtout au niveau du caractère, Lily et Alysse étaient le jour et la nuit. Ironiquement, quand on connaissait la mère de Lily, j'aurais eu tendance à penser qu'ils avaient échangé les bébés à la naissance, mais mieux valait garder ce point de vue pour moi seul. « Allez-y, allez dans une chambre ou...où vous voulez, discutez-en. » Ce n'était pas un ordre. Au contraire, mon timbre avait été plutôt doux sur le moment. « Je serais à la cuisine si jamais t..vous avez besoin de moi. » concluais-je en jetant un bref coup d'oeil sur Lily avant de disparaître. Tout ce que je désirais, c'était prendre l'air, et par là-même, les laisser entre...soeurs. Peu à peu, je me sentais encombrant. Et encore une fois, je me reprochais ma présence au chalet. De toutes évidences, ce séjour n'allait vraiment pas se dérouler comme prévu. Et je n'avais pas envie d'assister à cela. Parce que cela ne me regardait pas, et parce que chacun avait ses propres comptes à rendre sans avoir besoin qu'un « étranger » vienne y fourrer le nez. Ainsi donc, laissant les deux jeunes femmes seules, je redescendis une à une les marches des escaliers jusqu'au rez-de-chaussée, décidé à me servir un verre d'alcool – s'il y en avait – pour digérer les dernières news. Alysse, fille de Jon, et sœur de Lily...

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins @Alysse Frank
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« Pas vu pas pris. »
Lawrence & Lily& Alysse

Susan observait la scène avec un vif mécontentement. Lorsqu’elle tenta de s’approcher, la place lui manqua, Lily s’étant engouffrée dans la pièce. Alysse devenait incontrôlable et Jon, Lily ou Lawrence n’arrangeaient rien à la situation. Inutile de surenchérir avec plus de violence mais la fougue de la jeunesse encourageait à des actions stupides. Un soupir marqua la lassitude de Susan, comprenant qu’avec une telle réaction de force face à Alysse, elle venait de perdre toute possibilité d’entrer en contact avec sa fille ou de la faire entrer en contact avec Jon dans son nouveau statut de père.

« Vous cherchez la bagarre… » Soupira Susan d’une voix blasée.

En effet, Alysse venait de littéralement perdre patience. Encerclée, acculée et bousculée, son corps recevait trop d’informations. Répliquer l’obligerait à potentiellement blesser sa mère ou Lily. Honnêtement, en coller une à Lily lui traversa l’esprit, histoire qu’elle ne se permette plus jamais de venir la contraindre à quoique ce soit. Mais une profonde inspiration laissa le temps à Lawrence de l’entrainer sur le palier. A peine relâchée, Alysse pivota et envoya une gifle cinglante sur la joue de Lawrence. Elle avait frappé si fort que des fourmis parcourraient ses doigts, sensation qu’elle avait oubliée à force d’entrainement. Attirée par le bruit, Susan ne put répondre à Jon et rejoint le couloir.

« Ne…me touche…plus… JA-MAIS. » Cracha Alysse, prête à en découdre si Lawrence répliquait.

Mais puisqu’il descendait à la cuisine prendre un verre, la détective se contenta de serrer les dents.

« Je ne risque rien.»

Après avoir analysée sa mère pour s’assurer sa sécurité, Alysse retournait chercher son sac à dos et descendait enfiler sa veste sous l’œil réprobateur de Susan qui l’avait rejoint.

« Je ne boirai pas ça si j’étais vous. » Conseilla Susan en pointant la bouteille que Lawrence avait pu trouver au fond d’un placard. «Alysse, tu ne peux pas partir. »

« Oh si je peux. La prochaine fois que tu as une idée à la con comme celle-ci tu m’oublie. JE porte son nom de famille. JE suis Alysse FRANK. T’as qu’à faire ta vie comme tu veux, moi c’est mort. Je ne veux plus te voir, ni toi, ni lui, ni personne qui peut avoir un lien avec toi. Tu m’oublies.»

Une bourrasque froide balaya sa tignasse vers son visage lorsqu’elle mit un pied dehors. Une accalmie. Alysse n’avait rien de suicidaire. Elle savait qu’un kilomètre plus haut, un refuge pour randonneur lui permettrait de se poser pour la nuit et de redescendre lorsque le temps lui permettrait.
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