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Pas vu pas pris...

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Saluant d'un simple hochement de tête Susan qui parvenait enfin à s'extraire du véhicule en ayant réussi à recouvrer l'ensemble de ses vêtements – quel exploit – je fronce les sourcils en songeant à sa réaction si elle s'apercevait de mon implication dans plusieurs des dossiers dont elle s'était occupée il y avait plus ou moins un an de cela. Bien qu'il y ait peu de chance que la mère d'Alysse se souvienne de mon passage éclair au cours de cette soirée mondaine, là où nos regards s'étaient brièvement croisés, je préférais ne pas tenter le diable. Etant donné qu'en plus maintenant Jonathan semblait tenir à cette femme, cela rendait les choses plus compliquées que prévu. Lançant un regard grinçant à Lily qui se moquait gentiment de mon explication pour l'inviter à ne pas poursuivre sur cette voie, j'en vins à aller aider son père retirer les chaînes du coffre de leur voiture, non sans manquer son geste tendre à l'égard de sa...maîtresse ? Après tout, Susan était mariée à ma connaissance, non ? « Pour une fois dans ta vie, tu pourrais m'appeler par mon prénom, Jon. » soupirais-je pour la énième fois depuis des lustres à mon ami de toujours. Bien que cette démonstration à la fois d'affection et de preuve de son âge ne me dérangeait pas tant que cela lorsque nous étions tous les deux, en public, ce surnom puéril me donnait l'impression d'être un jeunot sans expérience.

Installant les chaines sur les pneus dans le même sens que le père de Lily, je grimaçais à la qualification qu'il formula à mon intention. « Je ne suis pas son chaperon. » grommelais-je pour moi-même. Allez savoir pourquoi le fait que Jon puisse croire que je veillais sur Lily comme un père le ferait pour sa fille m'agaçait. Remarquez, il n'avait pas tout à fait tort, je me conduisais exactement comme tel. Foutu code de moralité. Enfin, je n'allais pas me mentir toute ma vie, ce n'était pas uniquement le désir de la protéger ou de lui rendre son portable qui m'avait conduit ici, il faudrait être fou ou aveugle pour prétendre le contraire. Un regard derrière moi, le temps de repérer Lily et Alysse, de pousser un long et profond soupir, avant qu'une vague géante de neige ne manque de me renverser me contraignit à rebrousser chemin. « A un de ces jours, Jon. Madame. » Les saluant un bref hochement de tête, je jetais un dernier coup d'oeil sur les deux jeunes filles, avant de me retourner. Car non, je ne comptais pas m'incruster, cela n'avait pas jamais été dans mes intentions.

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Lily ? Avec la tempête, difficile de distinguer un bruissement de branches du son d’une voix. Le vent porta jusqu’à son oreille un semblant d’écho. Dans le doute, la détective pivota pour vérifier.

« Je ne suis plus à un mensonge près de la part de la mon entourage. »  Trancha Alysse avant de plonger son regard sur Lily-Rose et avancer, comme avait pu le faire Lily précédemment, sur le ton de la confidence. La détective avait tant de choses à lui dire. Mais finalement, son buste  se redressa et un pincement lèvres étouffa reproches et questionnements. Ce n’était ni le lieu ni l’endroit. Lily Rose devait retourner au chaud. En y repensant, la voir ici constituait une erreur abominable. Sa greffe ne possédait pas l’espérance de vie des poumons d’origines, les rejets la première année frappaient nombre de greffés et plus encore, la moindre contrariété pulmonaire risquait de diminuer la maigre espérance de vie qu’on lui avait rajouté. «Retournons au chaud….dans tous les sens du terme. »

La paume se tourna vers le ciel, les doigts orientés vers la voiture. L’invitation à ouvrir la marche sollicita la mise en action. Finalement, le membre retourna dans la poche chaude de sa veste pour taire l’envie de cogner soit Lawrence, soit Jonathan. Susan avait salué Lawrence, trop surprise par ce choix pour penser à réagir sur l’instant. Son regard s’était tourné vers Jonathan s’enquièrent d’une potentielle plaisanterie entre lui et Lawrence. C’était une blague, c’est ça ? Il n’allait pas réellement partir ? En arrivant proche de la voiture, Alysse accéléra le pas pour faire face à l’homme qui se faisait la malle.

« A moins que votre plus grand rêve soit de terminer en mister Freeze pour ours des montagnes, montez votre cul dans la voiture et faites pas chier. » Pesta Alysse entre les dents.

Hors de question d’abandonner quelqu’un dans la montagne à plus d’une heure de voiture de la ville et sous une tempête de neige ! Sa voiture était au chalet, si elle se rappelait bien. Contrairement à beaucoup de monde dans les parages, Alysse n’envisageait pas le meurtre comme une solution pour résoudre les problèmes. Déjà, son doigt pointait la voiture comme pour montrer la direction à suivre au benêt d’anglais.

« Lily Rose ne partira pas sans vous et si elle reste encore sous ce froid, elle peut dire adieu à sa greffe. C’était déjà une erreur de la faire venir ici. Vous voulez tuer Lily ? » Acheva Alysse en redressant un sourcil congelé.

La rouquine avait couru à la suite d’Alysse pour la faire revenir à la voiture, nul doute qu’elle en ferait de même pour Lawrence. Sa naïveté la perdra ! De son côté, Susan avait ouvert la portière pour inviter Lily Rose à monter à l’intérieur. Inutile que tout le monde se gèle dehors. La voiture aurait le mérite de couper le vent et la chute de la neige. Cet abri précaire devrait suffire pour l’instant.  

« Mettez-vous à l’abri jeune fille. Ne vous en faites pas, Alysse va le faire revenir. » Rassura Susan en prenant une douce voix apaisante, la voix qu’aurait pris une mère pour son enfant. Ce n’était pas son rôle de materner Lily. Jamais une telle familiarité ne serait permise. L’avocate avait simplement certains réflexes et autres habitudes qu’elle ne pouvait taire. Cette femme connaissait sa fille mieux qu’Alysse ne souhaitait l’admettre. Jamais elle ne laisserait quelqu’un dans le besoin, pas même sous la colère. La justice pour tous, telle était sa devise, sa raison de vivre. Elle avait repris le cabinet détective pour défendre cette idée. Si elle savait… Susan tomberait de haut.
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« Je vois … » murmura Lily en écho à la réponse de la jeune femme. Une réponse qu’elle trouvait pour le moins … Singulière. Qu’avait-elle voulu dire ? Que son existence n’était qu’un tissu de mensonges soigneusement brodés par ses parents depuis qu’elle était petite ? Elle la comprenait, si elle savait. Et en même temps, elle culpabilisait un peu de ne pouvoir lui confier toute la vérité qu’elle connaissait. En même temps, lui taire certains éléments, ce n’était pas lui mentir, si ? Lily ne se voyait pas aller la voir la bouche en cœur pour lui annoncer qu’en fait, son paternel exerçait un métier tout ce qu’il y a de plus en vogue, totalement légal, l’amenant à commettre des actes tout à fait pardonnables. Et pareil pour Lawrence. Et d’ailleurs, elle devrait sans doute l’avertir que sa mère ferait mieux de se trouver un autre amant, parce que Jonathan allait inéluctablement finir par lui attirer des problèmes. Mais non, ça aussi, elle ne pouvait rien dire sans éveiller ses soupçons. Surtout Alysse, qui était détective. Elle ne manquerait pas de déterrer le gros lot si jamais elle laissait fuiter ne serait-ce qu’une toute petite information. « Oui. Tu as raison. » Conclut-elle alors après un temps de réflexion sans doutes trop long pour que ce ne soit pas suspect.

Quant à Jon, il n’avait pas compris la soudaine contrariété de Lawrence. Alors quoi, le froid le mettait de mauvais poil ? C’était de l’avoir vu avec Susan qui le contrariait ? Non sans doute pas. Ou alors était-ce une histoire quelconque avec sa fille … Pour sûr elle avait dû trouver le moyen de le mettre dans de beaux draps encore, à moins que ce ne soit autre chose. « Les vieilles habitudes ont la vie dure. » soupira-t-il, visiblement peu convaincu. Il fit craquer ses phalanges. Quoiqu’il dise ou fasse, il aurait toujours tendance à voir Lawrence comme le jeune garçon qu’il était autrefois, maladroit au début … Beaucoup moins ensuite. « Pourtant j’ai cru comprendre que vous vous voyiez souvent … Tous les deux. » Il eut un petit air soupçonneux, avant de battre l’air avec sa main avec lassitude. Il avait d’autres chats à fouetter pour l’instant, et la fichue chaîne qu’il avait dans les mains ne voulait pas se placer correctement, le faisant pester entre ses dents serrées. Il n’avait même pas remarqué que Lawrence avait entreprit de partir, ne le constata qu’en se relevant enfin, se grattant l’arrière de la nuque sans comprendre son besoin soudain de prendre la poudre d’escampette.

« Qu’est-ce qu’il fait ? Il ne va pas partir, par ce temps ? C’est totalement inconscient ... » statua Lily alors qu’avec Alysse, elles reparaissaient auprès de la voiture fin prête à décoller. Elle observait la silhouette de Lawrence de loin qui s’éloignait, se demandait pourquoi il avait soudain décidé de partir, s’apprêtait même à lui faire rebrousser chemin mais Alysse la devança, et elle demeura auprès de Susan. « Si … Si vous le dites … Très bien. » Elle observa la portière ouverte, la silhouette de l’avocate, rendit enfin les armes en s’engouffrant à l’intérieur, pour aller se coller contre la vitre.

« Susan, rentre au chaud aussi, mets le contact, je vais conduire. » Jonathan, toujours calme, le dos droit, les mains fourrées au fond des poches de son manteau, qui attendait que Lawrence et Alysse reviennent. Quand ce fut le cas il s’adressa dans un premier temps à Lawrence : « Tu peux rester au chalet avec nous, au moins le temps que la météo soit plus clémente. Je ne pense pas que ça posera de problème à Susan, il y a de la place. » Il attendit qu’il fut rentré dans la voiture à son tour pour prendre en aparté Alysse. Avec douceur, la paluche qui lui servait de main se posa sur son épaule pour la retenir avant qu’elle ne s’engouffre dans le véhicule à son tour. « Alysse ? » Il posa son regard sur elle avec un calme olympien, sans menace apparente aucune, ajouta d’une même voix : « J’apprécierai que tu effaces les photos que tu as prises, tout à l’heure. Pour ta mère, comme pour moi, elles ne doivent pas être conservées. » Son regard n’avait pas changé, et la requête, même si elle était formulée avec douceur et courtoisie, n’en était en réalité pas une. La légère pression qu’il exerça de ses doigts sur son épaule le confirma, même s’il la relâcha vite, concluant l’échange d’un : « Aller, on y va. Avant de ne plus pouvoir bouger d’ici. »


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Fuyant délibérement le contact de Jonathan, encore plus depuis ses insinuations sur la relation que j'entretenais avec sa fille, je me sentis rougir pour une raison trop confuse pour être admise, et décidais donc de prendre le large avant que des conséquences pour le moins fâcheuses ne m'entraînent sur une pente glissante. Ce fut sans compter le ton aimable de cette chère Alysse qui me rattrapa en moins de deux et qui me fit aussitôt froncer les sourcils. De là où je me trouvais, je n'étais pas certain que les autres puissent nous entendre. Dans le doute, mieux valait jouer la prudence. Les mains emmitoufflées dans les poches de mon manteau, je l'observe fixement. Si un regard pouvait tuer... Pendant d'interminables secondes, je la dévisageais en silence, le visage apparemment de marbre tandis qu'une veine palpitait sous mon col. Finalement, je lui murmurais, penchant suffisamment la tête en avant pour que nul autre que la jeune femme ne puisse m'entendre. « Toi et moi, nous aurons une petite discussion, dans très peu de temps. Je t'inculquerai la politesse et le sens du respect puisque visiblement tu en as été dépourvue. » commençais-je avant de faire un autre pas en avant. « Tu ne vas pas aimer ça. Pas du tout. » soufflais-je presque contre son front avant d'accélérer le pas pour rejoindre le véhicule sans plus un regard en arrière. Bien que son argument concernant Lily m'eut rapidement convaincu, puisque j'avais aussitôt levé les yeux vers la fille de Jon et que je la savais effectivement aussi bornée que l'était son paternel, s'il y avait bien une chose que l'on m'avait enseignée, c'était la politesse et le respect de mes aînés. Or, je détestais véritablement ceux qui étaient dépourvus de cette notion pourtant la plus élémentaire.

Etant donné que Lily avait fini par se placer sur l'un des sièges arrières, je n'avais d'autre choix que de la rejoindre, afin d'être assis au milieu. Mieux valait être entre Alysse et Lily que seul contre Alysse. Et non, je ne m'inquiétais pas pour ma sécurité mais bien pour celle de cette petite effrontée si je me retrouvais à ses côtés. Quoiqu'il en soit, c'est les traits marqués par une évidente forme d'agaçement que je m'installais, croisant mes doigts entre eux pour calmer mes nerfs, écoutant distraitement les remarques des uns et des autres en priant le mauvais temps que nous arrivions sans encombre et le plus rapidement possible au chalet.



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En bonne partenaire, Susan avait suivi les instructions de Jonathan. Une fois dans la voiture et le contact de branché, son regard tomba sur le rétroviseur intérieur. De là, le reflet de Lily Rose lui indiquait son état. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui dire ?

« Avez-vous froid ? » Demanda Susan en tendant la main vers le chauffage. Avec un peu de chance, le moteur serait encore chaud et ne tarderait pas à leur envoyer une douce brise de chaleur.

Est-ce que Lawrence boudait ? Alysse ne rêvait pas. Il avait l’air d’un gros enfant à qui on aurait piqué son nounours. Plus il s’approchait et plus la brune songeait à le mordre. Foutu meurtrier en liberté. Les premières menaces tombaient sans effrayer la détective. Loin de sous-estimer les capacités de Lawrence, elle savait que la moindre parcelle de crainte chez elle éveillerait un potentiel orgasme chez lui. Le mépris et la colère s’unirent dans une réponse détachée.

« Ta seule existence me déplait. »

Le tutoiement s’imposait. Jonathan se rapprochait à moins que ce ne soit elle qui grillait la distance entre eux. La proximité aurait pu éveiller un lien trivial, ancré dans la chair et alarmer la brune. Premier contact, premier échange, première impression. Cet instant pèserait sur leur relation à tout jamais. A cet instant, ils posaient la première pierre à l’édifice de leur lien. Comme si le destin se jouait d’eux, le premier mot d’Alysse envers Jonathan vint du plus profond de son cœur, lieu pourtant barricadé. Le son éclos d’entre ses lèvres aux prémices du contact de la paluche sur son épaule.

« Dégueu. J’sais pas où vous l’aviez foutu votre main. » Formula une voix placide et sans ton.

Dire qu’il avait très probablement touché des endroits qu’elle n’espérait jamais voir chez sa mère. Aucune hystérie ou émotions dignes des fillettes à papa que l’on remarque dans les films ne vînt troubler cet instant si tragique. Son air blasé cachait tout autre chose. En son for intérieur, Alysse luttait contre ses pulsions primitives. La moindre proximité physique avec un inconnu constituait une attaque et une torture psychologique de taille. Par pur réflexe, Alysse donna une petite tape sur le poignet de Jonathan, comme pour chasser un moustique.

L’échange s’acheva sans laisser le temps de répliquer. La seule démarche envisageable s’enclencha. Elle contourna le toutou de sa mère. Il pouvait grogner. La détective en croisait tous les jours de la sorte. Qu’il prenne un ticket derrière Lawrence. Sans plus attendre, la brunette posa ses fesses à l’arrière, au côté de Lawrence.

« Je vais pas te tripoter le cul mais je dois m’attacher. La sécurité, c’est primordiale… surtout à côté de toi. »

L’espace étroit de l’habitacle forçait à des proximités dérangeantes, plus encore lorsque la ceinture trouvait son compagnon d’attache sous les uns et les autres. A la remarque Susan avait levé les yeux au ciel. Quelle vulgarité chez sa fille.
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« Non, tout va bien. Merci. » Répondit Lily en levant les yeux vers le rétroviseur, détaillant un instant les traits de Susan qui s’y réverbéraient. Ça lui faisait un drôle d’effet de se dire que cette femme-là pourrait être choisie par son père comme « compagne ». Compagne. Ce mot sonnait grave dans sa tête, comme un mauvais accord. Il faut dire que pendant des années ils avaient formé un binôme père/fille pour le moins singulier. Se dire qu’il pourrait y avoir quelqu’un d’autre dans l’équation lui faisait un drôle d’effet. Même si en soi elle était contente qu’il ait pu trouver quelqu’un pour lui prodiguer un peu de douceur, une partenaire qui serait son « égale », elle se disait que quand même, il aurait pu se simplifier la tâche en en choisissant une qui serait moins … Moins mariée ?

Jonathan haussa machinalement les sourcils, jetant inconsciemment un coup d’œil aux paluches qui lui servaient de main. Elles étaient glacées, et tâchées de noir par endroit parce qu’il avait tripoté les roues de la voiture pour y mettre les chaînes. Pour le reste … Ma foi, il y avait pire. Elle ne lui avait pas répondu, se précipitant dans la voiture avec une forme de désinvolture caractérielle qui l’avait tout de suite agacé. Il réitèrerait sa demande plus tard, quitte à s’occuper lui-même d’aller effacer ces fameuses photographies. Au moyen d’un ordinateur quelconque, ce ne serait un jeu d’enfant pour lui d’infiltrer le réseau de son cellulaire, et d’aller en parcourir les données. Mais s’ils pouvaient trouver un arrangement plus « amical » avant d’en arriver là, cela l’arrangerait. Il émit un léger sifflement réprobateur entre ses dents serrées, avant de s’asseoir devant le volant et de régler le siège à sa mesure, entreprenant la lente ascension vers le chalet.

Enlisée dans le fond de la banquette arrière, déjà attachée depuis un moment, Lily échangea un regard discret avec Lawrence à ses côtés, le jaugeant et l’interrogeant sans mot dire. Il avait vraiment voulu partir comme ça, l’air bougon, en pleine tempête de neige, juste par mauvaise humeur ? Malgré elle la remarque d’Alysse la fit sourire. Sourire qu’elle dissimula en tournant sa tête vers la fenêtre pour observer l’extérieur où on ne voyait rien, pendant qu’ils gesticulaient afin d’attacher leurs ceintures. Humeur morose pour tout le monde visiblement. Enfin, c’était jusqu’à ce qu’elle jette un coup d’œil à son cellulaire. Apparemment ils venaient de rencontrer du réseau parce qu’elle venait de recevoir trois messages en même temps. Dont un. De sa mère, qui lui transférait l’offre d’une « relation » qu’elle lui avait présentée il y a quelques temps déjà à une soirée, et qui s’était intéressé à son travail. « гребаный бог (bordel de dieu). » murmura-t-elle en rapprochant l’écran de ses yeux, pour être sure qu’elle ne rêvait pas, les yeux arrondis comme des soucoupes. C’était bien trois zéros, après le premier chiffre, et avant la virgule ? Bon en soi ce n’était pas non plus colossal par rapport à ce que pouvaient toucher d’autres artistes reconnus, mais pour elle, c’était déjà bien trop. Plus que tout ce qu’elle pouvait espérer. Sautillant presque sur son siège, toute contente brusquement (plus rien n’allait pouvoir ternir son humeur après ça, ou presque), son père lui avait jeté un coup d’œil dans le rétro. Un tel débordement d’émotion, ça signifiait toujours quelque chose chez Lily, il le savait. « Alors quoi, qu’est-ce qui se passe ? » - « Leno-… Enfin quelqu’un vient de me faire parvenir une proposition d’achat, sur une série de dessins. » Jonathan avait l’air surpris, avait flairé le complot façon Lenore. Il n’avait jamais été très sensible à l’art, s’étant toujours dit que sa fille ne parviendrait jamais réellement à en vivre. Elle était plus comme sa mère pour ça. Sans le côté manipulateur. Quoique. « Ces mêmes dessins que tu refuses de  me montrer parce que tu ne m’estimes pas capable de les « comprendre » ? » – « Ceux-là même. » répondit-elle en écho, imperturbable. Ils venaient de se garer devant le chalet. Dehors, c’était de pire en pire. A une heure près ils auraient été bon pour la congélation.



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Confronté à l'horreur de devoir partager les sièges arrières avec Alysse, je lâchais un soupir inaudible à la réponse qu'elle formula à Jon. Décidément, cette gamine était insupportable, pas une once de respect ne lui avait-on enseigné ? J'avais même jeté un regard à sa mère sur le moment, me demandant intérieurement si elle allait répliquer, dire quoique ce soit qui pourrait fermer définitivement le caquet de sa progéniture, mais elle semblait tout aussi consternée et à bout que les mères ayant abandonné l'éducation de leurs enfants aux mains des services sociaux. Navrant. En attendant, Jon étant un adulte responsable et un père par dessus le marché, je ne lui ferais pas l'affront de répliquer pour lui. Je savais qu'un jour ou l'autre, peut-être même au cours de la soirée, Alysse regretterait ses paroles. Bien campé dans ma position d'indifférence totale à l'égard de ce qui se passait autour de moi, mes mâchoires se crispèrent aussitôt que je sentis la main de la jeune femme effleurer le haut de ma cuisse. Evidemment que ce n'était pas ce que cela semblait être, il ne manquerait plus que cela ! « Et si tu te taisais, histoire que tout le monde ait la paix ? » grognais-je dans un souffle dans sa direction en retirant moi-même dans un geste brusque la ceinture coincée sous mes fesses pour la poser sur ses genoux. Ceci dit, sa remarque avait eu au moins le don de me faire réfléchir. « ...surtout à côté de toi. » Qu'avait-elle voulu dire par là ? Serait-elle au courant de quelque chose ? Concernant Izzy, cela allait de soi, je finirais par la faire parler, mais serait-elle au courant pour...moi ? Non, impossible, comment l'aurait-elle su ? Elle n'avait pas tant de pouvoirs ni de contacts hauts placés. Sans compter que vu la relation qu'entretenait Jon avec sa mère, il m'en aurait forcément parlé si la fille de Susan avait eu des soupçons quant à ma profession. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose ? Songeur, je gardais les yeux rivés sur la vitre devant moi, formulant des hypothèses à l'intérieur de mon crâne en oubliant tout le reste, jusqu'à ce que Lily prenne la parole. Evitant soigneusement de la regarder, je luttais pourtant pour ne pas abaisser les yeux, lui arracher son téléphone des mains pour vérifier moi-même d'où provenait son message, de quel expéditeur plus exactement. J'étais prêt à parier qu'il s'agissait de sa mère, puisqu'elle avait déjà tenté le coup lors d'une précédente soirée mondaine. Ce qui me dérangeait le plus, et que je n'osais admettre, était la réaction et la décision de Lily. Bien que cela ne me concernait en rien et que je n'avais pas mon mot à dire, une partie de moi, la moins raisonnable et la plus sentimentale refusait obstinément qu'elle accorde sa confiance à cette femme, et plus encore : qu'elle la suive à New-York. Au fond, ce n'était pas tant sa mère qui me déplaisait le plus que de savoir que Lily serait loin. Loin de Boston. Loin de ses amis. Loin de...moi.




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Le trajet fut assez complexe. La voiture avait glissée doucement sur le bas coté avant que Jonathan ne parvienne à redresser la trajectoire. Le silence était tombé pour laisser le conducteur se concentrer entre la neige battante et le vent. Alysse avait plongé son nez sous son col roulé pour contenir une question.

Maintenant au chalet, la brunette poussait la porte d'entrée. Le monde s'engouffra à l'intérieur, plutôt satisfait de la chaleur qui s'était doucement installée. Toujours mieux que le vent battant de l'extérieur de toute façon.

"Alors? Qui est ce mystérieux acheteur, Lily? " Interrogea Alyssa en partant ranger les courses. Sa question, bien qu'intéressée avait surtout pour but d'attirer Liy dans la cuisine.

L'un des sachets de courses trouva le plan de travail assez rapidement. Madame Frank était prévoyante et tout le nécessaire se trouverait donc à portée de main. La cuisine communiquait avec la grande salle à manger et Alysse avait laissé les portes ouvertes avec la ferme intention d'entendre tout ce qui pouvait se dire dans la maison. Les denrées périssables devaient trouver un coin au frais pour ne pas flétrir, certes, mais elle avait surtout envie de s'éloigner de Lawrence, Susan et Jonathan pour quelques minutes. Un peu de paix ne serait pas du luxe. Mais qu'est-ce qu'elle foutait ici? Pourquoi l'avoir fait venir si sa mère voulait passer un moment avec son amant? Son instinct lui hurlait qu'il se tramait une chose qu'elle risquait de ne pas apprécier.  

Susan, elle, pinça les lèvres en regardant Alysse s'éclipser rapidement. Est-ce que sa fille fuyait toute conversation? Elle ne lui avait même pas jeté un simple regard depuis leurs retrouvailles. Elle devait trouver un moment pour lui demander d'effacer la photographie de toute à l'heure, entièrement effacer. Finalement, elle déposa son sac au sol, dans l'entrée pour retirer sa veste.

"Il y a bien assez de lits pour tous. Monsieur...?" Oui, d'ailleurs, quel était son nom, son prénom, son métier? Elle ne le connaissait pas. "Vous pourrez dormir ici. Je doute que le temps s'améliore avant demain matin."

Elle désigna l'escalier sur la gauche avant de se perdre dans ses pensées. Comment organiser le couchage? Ca promettait d'être un vrai bazar!

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Tension palpable une fois encore entre les deux sur sa gauche. Comment deux personnes qui ne se connaissent pas du tout peuvent avoir une telle animosité l’un envers l’autre ? Enfin … Visiblement il valait mieux qu’elle se résigne à ce sujet, vu qu’ils ne souhaitaient pas communiquer.  Aussi abaissa-t-elle son regard vers son téléphone, qui s’illuminait comme un sapin de Noël à présent qu’il y avait un peu de réseau. Quant à Jonathan, il n’avait pas bronché, concentré sur la route qu’il était. Pourquoi s’évertuerait-il à « réprimander » Alysse pour son langage ? C’était une grande fille. Et la progéniture de Susan qui plus est. Ce n’était pas ses affaires. Et puis ça faisait longtemps que ces attitudes-là ne lui faisaient plus ni chaud ni froid.

« Un homme que j’ai rencontré, dans une soirée de bienfaisance. Il a une grosse entreprise en ville, et l’art l’intéresse. » répondit-elle une fois isolée dans la cuisine avec Alysse, essayant de se défaire de son manteau maintenant qu’ils étaient à l’intérieur. Elle se saisit de l’un des paquets de courses, commençant à le déballer pour ranger les divers denrées qu’il contenait, tâtonnant ici et là entre les placards pour savoir où chaque élément se rangeait. « Tu … Tu es sure que ça va ? » demanda-t-elle à l’intention d’Alysse, dont il était toujours difficile de deviner ce qu’elle ressentait. Une véritable énigme en matière de sentiments.

« Oui d’ailleurs, il faudrait qu’on s’organise … Pour le couchage. » suggéra Jonathan en se débarrassant à son tour de sa lourde veste, se frottant les mains entre elles pour les réchauffer. Il était évident qu’il n’allait pas faire l’affront aux filles d’aller dormir avec Susan. Il n’était pas irrespectueux à ce point, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. « Les filles peuvent partager une chambre je suppose. Et si nécessaire, je prendrais le divan, ou … J’en partagerai une avec Lawrence. » Loin de lui les idées tendancieuses. C’était assez courant dans leur métier de devoir s’accommoder des situations précaires.  




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De retour au chalet, God thanks le trajet fut suffisamment rapide pour que je puisse garder mon sang-froid sans trop de difficulté, je m'engouffrais en dernier jusqu'au salon, gardant au départ mon manteau sur mes épaules puisque j'avais prévu de les quitter aussitôt arrivé, mais voyant que le temps s'était bien trop dégradé pour que je puisse ne serait-ce que parvenir à la voiture sans me transformer en bonhomme de neige en chemin, je n'eus d'autres choix que de le retirer, le poser sur le porte-manteau de l'entrée en lâchant un soupir inaudible. Je n'aurais jamais dû me trouver ici. Cela m'apprendra à vouloir me mêler des affaires d'autrui. De leurs côtés, alors que les deux jeunes femmes Alysse et Lily s'étaient retirées à la cuisine, pour parler chiffons sans doute ou un autre sujet tout aussi passionnant, les parents de ses dernières demeuraient avec moi, dans le salon. D'ailleurs, je m'obligeai à sourire à Susan malgré mon humeur lasse. Politesse, la base d'une société civilisée parait-il. « Austen. Lawrence. » me présentais-je en hochant légèrement la tête signe que j'avais compris. « Merci. Je regrette d'être venu par ce temps. Visiblement vous souhaitiez être en famille. » m'excusais-je en jetant un regard en biais à Jonathan. « Comme tu préfères. Mais si quelqu'un doit dormir sur le divan, ce sera moi. » énonçai-je très sérieusement à mon ami. Hors de question qu'il soit obligé de se priver d'un certain confort alors même que ma présence n'avait jamais été réclamé ici, ce serait vraiment irrespectueux de ma part. Sans compter que de dormir sur un divan ne me posait aucun problème à partir du moment où j'avais cru comprendre au coup de tête de Susan que les chambres se trouvaient à l'étage, et que je ne dérangerais donc personne au rez-de-chaussée. Etant insomniaque, cette donnée devait être prise en compte dans l'équation. « J'ignorais que la mère d'Alysse et toi vous vous...fréquentiez... » Lançant un regard à Susan pour vérifier qu'elle ne pouvait nous entendre de là où elle se trouvait, je m'étais soudainement rapproché de Jon, lui donnant un petit coup de coude afin d'avoir toute son attention. La mienne était véritablement en alerte depuis que je les avais surpris ensemble. Je ne crois pas que le père de Lily n'ait jamais appris que l'Agence avait enquêté que les clients de sa...maîtresse fut un temps, ni que je fus chargé de m'en occuper. Or, je souhaitais avant tout minimiser les charges qui pesaient contre moi en découvrant ce pourquoi ils étaient...ensembles, et si Jon tenait véritablement à cette femme ou si ce n'était au fond qu'une amourette de passage. Le connaissant, j'émettais de nombreux doutes, mais l'espoir fait vivre dit-on.




FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins @Alysse Frank
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